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La vie est faite de choix. Certains sont bons et profitent à tout le monde, tandis que d’autres sont mauvais et finalement ne profitent à personne car tout cela se retourne contre vous. Prendre ces champignons hallucinogènes et pousser Ashton à coucher avec moi m’avaient ouvert les portes de l’enfer. Tout le monde m’en voulait, sauf le principal intéressé, Andrew, ce qui avait le don de me mettre hors de moi. Tous ses proches se permettaient de me juger. Mais pas de juger seulement la femme que je suis, mais également la mère que je peux être avec mes enfants et ça, je ne le supporte pas. Je pense que celle qui m’a vraiment poussée à bout dernièrement, c’est Mary. Lors du bal, je dansais sur le bar, juste à côté d’elle et je l’ai entendu parler sur moi, sur mon couple, sur ma façon d’élever mes enfants, de mener ma vie de famille. Je ne méritais apparemment pas Andrew, ni mes enfants. Il serait sûrement mieux sans moi selon ses propres mots. Je trouvais cela blessant, choquant. Je m’étais battue à plusieurs reprises ces derniers jours, avec elle mais également avec Nayla et puis, je sentais que Lyssana serait la prochaine sur la liste. Toutes les femmes de sa vie, les plus proches du moins, avaient pour objectif de me rayer complètement de sa vie, comme si la décision leur revenait. Andrew avait beau me demander ma main, me dire que j’étais la femme de sa vie et qu’il n’en avait que faire de l’avis des autres, qu’il savait ce que je valais, son entourage me bouffait lentement, à petit feu et je me sentais partir petit à petit. C’est ainsi que je me retrouvais à pleurer, assise dans un coin des couloirs du campus, par terre. Je n’arrivais pas à me calmer. Je pense que ça y est, j’avais perdue pieds et il me faudrait plus que de simples mots pour remonter à la surface. J’avais cette sensation de me noyer et de ne plus pouvoir respirer. Je ventilais. J’en avais mal à la tête et vu mon état, je n’arrivais même pas à pleurer silencieusement. Puis, de toute façon, à quoi bon pleurer silencieusement ? Ceux qui me blessent, m’attaquent, me font du mal volontairement le cri haut et fort alors je devais me laisser aller et exprimer ma peine comme je l’entendais. Sans aucun artifice. Sans retenue, aucune !(Invité)