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I LOVE HARVARD


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Roylee ◇ no memories

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Je suis tombé par hasard sur ces magasines destinés aux futures mamans. Alors, c'est donc ça. Leevy était enceinte et d'après les informations qu'elle me donnait, c'était moi le père. J'étais assez en panique sur le coup. J'aurais pu sauter de joie et la prendre dans mes bras mais je restais sur le lit a enfoncer mes doigts sur la couverture. Allez encaisse Royce, accepte l'information, accepte que tu vas être papa. C'était trop dur. Je posais mon regard sur son ventre. Okay... d'accord... un bébé, je vois. pensai-je tout haut pour réaliser ce qu'elle venait de me dire. Je recommençais à regarder un peu partout. Je me sentais mal. Je ne pensais pas que c'était si horrible que ça de perdre la boule. Je pense que le fait de ne pas se souvenir, c'était la pire souffrance qu'on puisse avoir. Après cette nouvelle qui me chamboula, je voulais qu'elle me raconte notre histoire, notre amour et notre petite vie à deux. Cela devait faire quelques mois que nous étions ensemble, si ma logique ne me jouait pas des tours. Je l'écoutais en souriant, car elle parlait avec une voix douce et tendre, avec beaucoup de nostalgie. Cela se voyait dans ses yeux. Moi j'essayais juste de m'imaginer la scène de la demande en mariage complètement foirée et ça me faisait sourire encore plus. Putain j'avais vraiment fait ça? J'étais triste d'apprendre que j'étais toujours aussi con haha. Elle m'expliqua nos retrouvailles l'été dernier et malheureusement, je ne m'en souvenais pas non plus. Je me demandais pourquoi je n'étais pas bien. Même si j'étais bipolaire à craquer pour tout et n'importe quoi, il y avait toujours une raison. Cela me faisait plaisir d'entendre cette si belle histoire de notre couple. Apparemment, malgré tous les obstacles, on était toujours soudés tous les deux. Avec elle, c'était bel et bien ma plus longue relation et la plus importante. Et on s'aimait. Aie, c'était le mot que j'arrivais pas à vraiment encaisser. Il fallait que je sois franc avec elle, comme elle l'a été avec moi. Ecoute Leevy, je suis complètement perdu, vis à vis de toi, comme vis à vis de tout. Si j'étais vraiment amoureux comme tu le dis, alors je ne m'en souviens pas non plus. Je... je ne ressens rien pour toi. ça m'attristait autant qu'elle. J'aimerais bien être amoureux d'elle car c'était tellement beau ce qu'elle me disait. Puis il y avait le bébé qu'on avait fait ensemble. Mais je vais me battre tous les jours pour guérir. dis-je en posant ma main sur son genoux car je me voulais réconfortant. Et puis, qui sait? Peut être que je vais facilement craquer une nouvelle fois pour toi. Oui, c'était bel et bien Royce le dragueur qui montrait le bout de son nez. En tout cas, elle me plaisait beaucoup, je l'avais jamais caché. Mais de là à parler de sentiments, c'était encore trop tôt pour le dire.
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J'avais pas besoin de lui demander pour savoir que l'annonce de ma grossesse était pas la meilleure nouvelle qu'il aurait pu avoir, mais c'est normal, je suis plus personne pour lui y'a aucune raison qu'il soit heureux. Mais cette situation était juste abominable, j'avais juste l'impression que tout c'qu'on avait pu construire ensemble c'était du vide et que ça c'était juste envolé en fumée. Puis j'crois que pour mon morale de le voir comme ça avec moi j'vais vraiment avoir du mal à le supporter, après tout j'ai toujours eu l'habitude de voir Royce amoureux de moi, sauf quand on était ensemble pour la première fois mais à ce moment j'en avais clairement rien à foutre de notre couple qui était plus fake qu'autre chose. Mais faut que je sois forte, que je sois là pour lui afin qu'il retrouve ses souvenirs le plus rapidement possible. J'savais pas vraiment quoi lui dire, que le Royce avec des souvenirs était heureux pour le bébé ? Non, c'était inutile parce que j'avais pas ce Royce là en face de moi. Donc je préférais rien dire, préférant d'ailleurs parler de meilleurs choses en lui racontant notre histoire. Je baignais en pleins souvenirs en lui racontant tout ça, me remémorant tout c'qu'on avait pu vivre ensemble je me disais que ça serait vraiment abominable qu'il ne se souvienne plus, j'voulais juste que ça s'arrange et qu'on puisse vivre heureux comme on se l'était toujours promis. J'avais finalement relevée mon regard vers lui en ayant le petit espoir que mes paroles aient fait resurgir quelque chose mais non rien du tout. Je sais très bien que tu ressens rien pour moi. Dis-je en baissant le regard, c'était tellement horrible d'entendre ça et j'essayais vraiment de garder mon calme pour positiver un peu sinon j'allais me mettre à pleurer et j'voulais pas ça. Mon regard se posa un instant sur sa main contre ma jambe pour ensuite lever à nouveau mon regard vers le siens en entendant ses mots. Sauf que moi j'ai plus la force pour te séduire et essayer que tu redeviennes amoureux de moi. Dis-je en le regardant et prenant une légère inspiration, j'arrivais pas à être courageuse, j'étais juste désespérée. Alors essaye de faire de ton mieux pour récupérer tes souvenirs, tout est déjà compliqué comme ça je veux vraiment pas de se problème en plus. Le pire dans tout ça c'est que je pensais qu'on allait pouvoir être enfin heureux maintenant que y'avait plus rien qui nous l'empêchait. Bon qu'est c'que j'étais censée faire maintenant ? Partir d'ici ? Parce que je le vois pas trop continuer de vivre avec moi alors que y'a juste plus rien, surtout si j'peux éviter de le voir m'ignorer comme il le fait.
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Est-ce que c'était mission impossible? Je n'en savais rien. J'aimerais tellement me réveiller de ce cauchemar qui me rendait malade au fil des secondes. Jamais j'aurais du faire le malin à réparer une moto toute rouillée. J'étais vraiment con putain. Encore un peu et je laissais ma petite-amie avec notre enfant. Ma petite-amie... ça me faisait bizarre de penser ça, enfin pas tellement puisqu'on a déjà eu une histoire dans le passé. Mais actuellement, ça avait l'air très sérieux vu l'état dans lequel ma situation mettait Leevy. Je baissais le regard quand elle disait savoir que je ne ressentais rien pour elle, je pense qu'elle la deviné la minute ou elle est arrivée dans cette pièce. Je ne savais pas quoi lui répondre, je ne pouvais pas lui mentir. J'étais aussi surpris qu'elle ne veuille rien faire pour retrouver cette relation, pour m'aider à éclaircir mes sentiments oubliés. En gros, je devais me démerder tout seul. Fais chier, pensai-je à plusieurs reprises. J'allais quand même pas rester barge toute ma vie. J'ai plus qu'à prendre mes affaires et foutre le camp. T'es sur de m'aimer? Car je vois que tu n'as vraiment pas envie de m'aider. ça me prenait la tête plus qu'autre chose. Quelqu'un sonna à la porte et le médecin arriva. Génial, histoire de plomber encore plus l'ambiance. Tout d'abord, il m'ausculta pendant un petit temps et il me faisait faire des exercices de réflexe tout con, ça je n'avais pas perdu. Mais la mémoire, c'était autre chose. Je restais silencieux, je ne regardais même pas Leevy. Il me donna un traitement pour me calmer car ma tension était beaucoup trop élevée à cause de l'angoisse, du stress, tout ça. Une fois le diagnostic fini, je me reposais dans le canapé, assez shooté par le médicament. Le médecin en profita pour inviter Leevy dans la cuisine pour écouter ce qu'il avait à dire, loin de mes oreilles. Mademoiselle, votre petit-ami souffre de ce qu'on appelle d'Ictus Amnésique. Cela se définit par des pertes de mémoire sur certains de moments de sa vie et, comme dans son cas, sur l'étendue d'une année. Ça arrive fréquemment l'hors d'un choc au cerveau, monsieur Magyar a eu beaucoup de chance d'avoir survécu. La plupart des accidents de moto finissent en handicap, que ce soit physique ou mental. Votre petit-ami doit être suivit par un psychanalyste, je vous fais tout de suite un rapport pour qu'il soit pris en charge rapidement. Une dernière chose... Je sais que c'est difficile, mais il a besoin de vous. Vous êtes la personne la plus proche de lui, vous devez le surveiller, être présente à ses côtés. Chaque moment passé avec lui est précieux, il retrouvera la mémoire mais j'ignore quand. Cela peut prendre quelques semaines à quelques mois. Le temps fait bien les choses. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à me contacter. Ah et, je désire voir monsieur Magyar au moins une fois par semaine. le médecin termina par un sourire rassurant et il donna le document signé pour contacter le psychanalyste.

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Cette situation me déboussolais totalement, je savais plus vraiment quoi penser ni quoi faire. Je préférais être sincère avec Royce en lui disant que non je n'avais pas la force de faire en sorte qu'il retombe amoureux de moi. Non je crois que j'étais pas assez courageuse pour vouloir lui faire des beaux sourires et essayer d'atteindre ses petits points faibles pour qu'il s'attache à moi de nouveau. Comment j'pouvais faire ça en sachant que j'en ai normalement pas besoin et qu'il m'aime déjà ? J'ai pas dis que je t'aiderai pas. Comme si j'avais le choix de toute façon. Non j'avais pas envie de faire comme si nous étions des inconnus mais je n'avais jamais dis que je l'aiderai pas à se souvenir en lui racontant des tonnes de souvenirs à la minute ou même en l’emmenant dans des endroits qu'il fréquente souvent. Mais le médecin finit par arriver et j'appréhendais vraiment d'entendre son pronostic. Je restais dans un coin sombre de la pièce les bras croisés contre ma poitrine quand il commença à ausculter Royce qui lui avait l'air d'être toujours perturbé par c'que je lui avais dis plus tôt. Le médecin finit par le laisser s'allonger dans le canapé après lui avoir donné un médicament. Bon maintenant j'voulais savoir comment ça se passe, c'est pour ça que je suivais l'homme jusqu'à la cuisine pour ensuite écouter chacun de ses mots. La bonne nouvelle ? Il va retrouver ses souvenirs et il aurait pu s'en sortir moins bien que ça. La mauvaise nouvelle ? Ca allait mettre du temps pour qu'il redevienne comme avant, super c'est le truc qu'il faut pas dire à la fille la moins patiente du monde quoi. Je vois.. Je vais faire de mon mieux pour qu'il aille mieux, merci beaucoup docteur. Lui dis-je d'un sourire poli en récupérant le papier pour ensuite le faire sortir de l'appartement. Je pris alors une longue inspiration, c'était vraiment beaucoup à encaisser tout ça. Mais sur le coup je préférais pas perdre de temps, c'est pour ça que je passa un coup de fil au psychanalyste que le médecin avait donné afin de prendre un rendez-vous pour Royce dès demain. Je revenais ensuite dans le salon pour regarder le brun pratiquement sur le point de s'endormir, je restais plusieurs minutes à le regarder en me disant que c'est clair que je ferais tous les efforts du monde pour lui et pour que tout redevienne à la normale. Je décida quand même de m'approcher venant m'asseoir sur le canapé près de lui alors que je passais doucement ma main contre sa tête où je caressais doucement ses cheveux tout en le regardant. Ça va aller.. Tu vas t'en sortir. Dis-je d'un léger murmure, au moins maintenant j'étais certaine que ça va s'arranger et que rien ne restera comme ça. Je vais tout faire pour t'aider, même si je dois passer mes journées à te montrer des photos, te ramener dans des endroits que tu connais et te raconter tes souvenirs. Je t'abandonnerai pas, c'est promis. Dis-je d'une voix assez douce, je savais même pas si il m'écoutait ou non mais c'est pas grave. De toute façon je pense que j'ai bien compris l'importance que j'avais dans sa guérison, et bien il va m'en falloir du courage.
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Je soupirais. Non elle ne l'a pas dit tel quel mais c'était bien le message qu'elle me faisait comprendre. Est-ce que je devais lui en vouloir? Surement pas, c'était son choix. Je ne sais pas si j'étais capable de surmonter ce qu'elle surmontait à avoir un copain qui perdait la boule et qui était incapable de retenir la date et le jour on ils avaient officialisé leur relation. Je voyais bien qu'elle avait de la peine, surtout quand elle insinuait qu'on ne sera jamais heureux. A croire qu'il y avait toujours quelque chose pour nous mettre des battons dans les roues, et cette fois-ci, c'était de ma faute, encore de ma faute puisque j'imagine que j'ai du faire pas mal de conneries depuis qu'on était ensemble. Le contraire m'aurait étonné. Je répondais juste au médecin lorsqu'il me posait des questions. J'avais l'impression d'être une bête de foire à qui on faisait des expériences. Une fois l'auscultation terminée, je m'étendis sur le canapé et je retrouvais peu à peu mon calme. Je fixais la porte de la cuisine, là où il expliquait mon cas à Leevy et je m'imaginais vraiment le pire. Dix minutes plus tard, le médecin s'en alla et j'entendais la jeune femme parler avec quelqu'un au téléphone. Je faisais semblant de dormir lorsqu'elle revint vers moi et j'ouvris mes yeux lorsqu'elle caressa mes cheveux. Je restais silencieux en plongeant mon regard bleu dans ses yeux. C'était rassurant ce qu'elle me disait, cela me faisait du bien de savoir que je pouvais compter sur quelqu'un, surtout Leevy puisqu'elle était sensée être la personne la plus importante dans ma vie. Je lui faisais un léger sourire pour lui montrer que j'étais d'accord, c'était un bon programme ça. Tu n'es pas obligée de faire ça, en aucun cas je veux que tu te sentes obligée de supporter un mec qui perd la boule. dis-je simplement en ne quittant toujours pas ses yeux.  J'avais vaguement entendu le médecin lui dire que j'avais perdu une partie de mes souvenirs. Sans blague, il n'y avait que moi pour être le premier au courant. Je me redressais pour m'asseoir et tendre ma jambe sur la table basse. Je sais pas pourquoi, mais j'ai cette impression qui me dit que j'ai de la chance de t'avoir. c'était la première chose qui sortait du coeur. C'était qui au téléphone tout à l'heure? lui demandai-je méfiant. Savoir que Leevy téléphonait à quelqu'un dont je ne connaissais pas l'identité, ça me faisait un truc, mais je ne pouvais pas encore l'expliquer.
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Il va vraiment falloir que je sois courageuse et patiente pour aider Royce. En soit c'était pas compliqué de lui raconter des anecdotes sur sa vie et l'aider à faire resurgir chaque souvenir, le plus compliqué dans tout ça, ça sera de le voir différent avec moi. Parce que ça fait quand même presque un an que j'ai l'habitude qu'il soit affectueux avec moi en me prenant toujours dans ses bras, en me faisant des bisous ou en me disant qu'il m'aime, bref tout ça c'est terminé. Je devais juste le considérer comme un ami ça sera peut-être plus facile, ouais, non, j'y arriverai pas. Mais bon j'étais quand même un peu plus rassurée après ma conversation avec le médecin, de savoir que ses souvenirs vont revenir un jour ça me donne de l'espoir et donc de la force pour être présente pour lui jusqu'à que ça s'arrange. De toute façon même si il avait encore ses souvenirs j'aurais quand même eu l'obligation de l'aider vu qu'avec une jambe dans le plâtre et un bras pas vraiment utilisable il risque pas d'être très dépendant, un vrai handicapé haha. Après avoir appelé le psy j'étais venue le rejoindre sur le canapé en m'asseyant près de lui pour ensuite lui faire comprendre qu'il ne devait pas s'inquiéter et que j'étais là pour lui. Bien-sur que je suis obligée. De un je suis la personne la mieux placée pour t'aider parole de docteur, de deux j'aime pas te voir comme ça et de trois, faut bien que quelqu'un te surveilles non ? Dis-je en le regardant en affichant un petit sourire, c'est clair qu'il avait besoin d'être surveillé, j'voulais pas qu'il se retrouve dans des situations à problème parce qu'il a plus ses souvenirs ou même qu'il aille voir une autre fille haha. Je m'asseyais ensuite un peu mieux sur le canapé quand il s'assit en posant sa jambe sur la table, bien le faux sommeil de tout à l'heure haha. J'affichais ensuite un petit sourire en entendant ses mots, enfin quelque chose de gentil, je crois que pour le coup c'était encore mieux qu'un je t'aime qu'il pouvait me dire d'habitude. C'est pas une impression, t'as vraiment de la chance de m'avoir. Dis-je d'un petit sourire amusée alors que je posais à nouveau mon regard dans le siens à l'écoute de sa question. Ton psychanalyste, je t'ai pris rendez-vous pour demain. Tu vas devoir y aller plusieurs fois par semaine, il va t'aider à retrouver tes souvenirs et ça pourra que te faire du bien alors t'as pas intérêt à manquer un rendez-vous. Je connaissais Royce et sa difficulté avec les médecins donc je préférais le prévenir tout de suite. De toute façon je le conduirais moi-même vu qu'avec sa jambe ça risque d'être difficile.
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Me surveiller, comme si j'étais un gamin de douze ans qui allait faire des bêtises. C'était bizarre mais j'avais l'impression que j'étais pas totalement libre, que je pouvais pas faire ce que je voulais au risque de blesser beaucoup de monde. Certes j'ai envie de retrouver ma chambre à la Winthrop, d'aller passer ma soirée entre mecs comme la fois où on s'était retrouvé dans une boîte de strip tease haha. Mais non, c'était pas possible ça, ce n'était plus possible tout court. Je devais encaisser le fait que j'étais en train de construire une famille et que c'était vraiment sérieux. Cela me faisait peur, j'étais pas du tout préparé à ça, mais heureusement que Leevy m'aidait dans cette affaire, je sais pas ce que je ferais sans elle et je lui en faisais même le compliment. Je faisais une petite moue désenchantée lorsqu'elle m'expliqua qu'elle était au téléphone avec mon psy je sais pas quoi. Comme si cela ne me suffisait pas de passer chez mon psy une fois toutes les deux semaines, je devais voir un toubib en plus. Mais bon, c'était pour la bonne cause. Leevy me disait clairement que c'était un ordre et que je n'avais pas mon mot à dire. Ça va j'irai. c'était impossible que je loupe ces rendez-vous car vu mon état, ça sera blondie qui me conduira dans son cabinet. Vivement qu'on me retire ce plâtre que je puisse au moins me défouler sur le terrain, penser à autre chose, aller danser même. J'avais l'impression d'être une grosse larve qui perdait la boule. Un vieux papy voilà tout. Soudain, une question me traversa l'esprit. Est-ce qu'il y a des gens que je dois éviter? lui demandai-je curieusement. Peut être que je risquais de me faire casser la gueule si je salue telle ou telle personne car entre temps, il s'en est passé des choses. Si je ne me souvenais plus de ma relation avec Leevy, alors j'avais également oublié ma rencontre avec Delilah et mes retrouvailles avec Kyla.
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Je pouvais pas m'empêcher de voir Royce différemment, j'étais pas capable de faire confiance à l'homme qu'il était maintenant ni de deviner ses actions vu que j'le connaissais pas comme ça. Tout c'que je savais c'est qu'à l'époque c'était un petit con mais rien de plus, rien de sympathique tout ça. Donc d'un côté tant mieux qu'il est une jambe dans le plâtre ça pourra peut-être l'empêcher de faire un paquet de connerie. Je venais donc d’appeler son médecin en lui faisant ensuite bien comprendre qu'il devait surtout pas manquer ses rendez-vous, c'était vraiment important pour sa guérison et il devait vraiment prendre ça à cœur sinon il risque de jamais s'en sortir. Je lui faisais un sourire satisfais quand il me confirma qu'il irait. Je fis ensuite une petite moue de réflexion quand il me demanda si il avait des gens à éviter, sûrement tout le monde à des ennemies après tout. Y'a quelques personnes ouais.. C'est bien ton truc de te mettre des personnes à dos. Dis-je d'un sourire amusée alors que je réfléchissais ensuite aux personnes qu'il ferait mieux de ne pas approcher, bon je savais déjà qu'avec mon frère c'était pas le top, il supporte pas Nikolaï aussi et il avait cassé la gueule d'Adriel et de Tate, après j'suis pas certaine de tout savoir. Y'a mon frère Phoenix, Nikolaï un winthrop, Adriel un mather et Tate le président eliot. Après je suis peut-être pas au courant de tout, tu devrais demander à Wade il saura mieux que moi. Dis-je en haussant mes épaules alors que je finissais par me lever du canapé en posant à nouveau mon regard sur lui. T'as besoin de quelque chose ? T'as faim ? T'as soif ? Parce que ouais je me demandais quand même bien comment il avait pu se débrouiller seul pendant mon absence.
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C'est vrai, je voulais bien croire ce qu'elle disait. C'était mon truc d'avoir des emmerdes un peu partout. D'après mes souvenirs lointain, je détestais Andy mais je ne saurais pas dire pourquoi. Soit on m'aime, soit on ne m'aime pas, il n'y a pas de juste milieu. Je m'entourais que des gens qui m'apportaient du bien, les autres, je n'hésitais pas à m'en débarrasser d'un coup de balai. Mais il s'en était passé des choses depuis et je comptais sur l'aide de Leevy pour m'expliquer ce que j'avais loupé. Je souriais lorsqu'elle énonça des noms. Il y avait la moitié dont j'ignorais l’identité. J'apprenais même qu'elle avait un frère. Inutile de faire le surpris, je faisais comme si de rien n'était, j'avais pas envie qu'elle s'inquiète encore plus car je ne me souvenais pas avoir entendu parler de son frère Phoenix. C'est rassurant de savoir que pour une fois, aucune fille ne veut ma mort. riais-je en trouvant ça amusant. Car j'en avais connu des nanas qui voulaient venir m'étrangler dans mon sommeil car j'avais fait le bâtard avec elles. Je regardais Leevy se lever, prête à me rendre service si j'avais besoin de quelque chose. Je me mordis la joue et je faisais signe avec ma main pour qu'elle reste où elle était. Attends, reste... j'attendais qu'elle s'avance près de moi pour lui prendre la main et l'inviter à se rasseoir près de moi. Je veux essayer quelque chose. je déglutissais et je rapprochais lentement mon visage du sien en baladant mon regard entre ses yeux et ses lèvres. Après tout, j'avais pas été très réceptif au baiser, mais maintenant qu'elle m'avait tout expliqué et que c'était un peu plus clair, peut être qu'il suffisait juste d'un déclic pour me souvenir de notre amour. Je passais ma main sur sa joue puis sur sa nuque et mes lèvres frôlaient les siennes avant de l'embrasser tendrement. Je voulais me souvenir, je mettais toutes mes forces dans ce baiser.
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Cela risque sûrement de mettre du temps si je dois dire la relation qu'a eu Royce avec les autres étudiants d'harvard, donc heureusement qu'il est nécessairement besoin de savoir seulement les personnes avec qui ça ne passe pas. J'avais de la chance qu'il ne m'est pas demandé pour ses exs ou même des filles dont il a été proche, parce que j'aurais certainement rayée le nom de Delilah et d'Apple de la liste haha. Je souriais alors amusée quand il disait être rassuré de ne pas avoir de fille voulant sa mort, alors il avait foutu la misère à autant de fille par le passé ? Je pense que c'est parce que t'es devenue un gars bien et que faire du mal aux filles c'est plus ton truc. Dis-je en haussant mes épaules alors que je m'étais ensuite levée du canapé prête à aller lui chercher ce dont il pourrait avoir besoin. Mais il finit par me retenir, je fronçais alors mes sourcils me laissant rasseoir sur le canapé alors que je le fixais ensuite de mes yeux bleus. Wouah, il comptait m'embrasser là ? Je restais alors immobile jusqu'à ce qu'il glissa sa main contre ma nuque et ses lèvres contre les miennes. Mes mains vinrent alors se glisser contre son torse alors que je prolongeais le baiser doucement, ça faisait du bien de retrouver ses lèvres parce que cela faisait un moment mais c'était pas comme d'habitude, je pouvais pas m'empêcher de ressentir ce sentiment désagréable qui me disait que j'étais pas entrain d'embrasser mon Royce à moi. Arrêt.. Dis-je en finissant par reculer mon visage du siens en pinçant légèrement le coin de ma lèvre. C'est pas contre toi hein.. Mais c'est pas comme d'habitude et je le sens beaucoup trop. Dis-je d'un léger soupire, ça l'avait peut-être aider pour ses souvenirs j'en sais rien mais moi ça me fais plus de mal qu'autre chose.
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