confidences autour d'un slow (antokà)

Cela faisait une bonne heure que tu t'étais rendu au bal et après avoir discuté avec pas mal de monde et de beaucoup de choses, tu te décida à faire le tour un peu de l'événement. Vêtu de ton costume gris anthracite légèrement brillant, de chaussures en cuir noires et d'une coiffure simple mais classe, tu aira entre les personnes, saluant quelques coéquipiers et embrassant quelques amies que tu croisais. C'est en t'enfonçant un peu plus loin dans la grande salle que tu vis des tables quasiment toutes vides, puisque la plupart des étudiants les avaient quittés pour rejoindre la piste. Mais une tête que tu connaissais plus que bien s'y trouvait encore. Un sourire au coin des lèvres, tu t'infiltra parmi les danseurs et rejoignit la table, te glissant face à la jeune femme. Une danse ? dis-tu en offrant ta main à la brune, un sourire aux lèvres. Vous vous connaissez très bien tous les deux, une forte complicité vous liez et vous n'aviez aucun problème à partager une danse sans réveiller quoi que ce soit d'autres en vous, enfin, quoi que. En faite, de part l'expression de son visage lorsque tu l'avais vu ainsi assise, tu t'étais dis que quelque chose l'a tracassait, sinon elle serait déjà probablement sur la piste entrain de danser comme une folle, parce que c'était totalement son style et c'est bien pour cela que tu adorais Antonia.

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CONFIDENCES AUTOUR D'UN SLOW

ANTONIA & LUKA

Cela faisait quelques heures que j'étais au bal et je n'avais pas l'envie ni le goût de complétement m'amuser. Tandis que je voyais qu'autour de moi tout le monde s'amusait, dansait et riait. Pourtant j'en voyais quelques uns qui comme moi, s’apitoyaient sur leurs sort. Je leur adressais un sourire compatissant lorsque je posais mes fesses sur une chaise, mes mains posées sur la table, observant tout ce beau monde. Ce soir j'avais l'impression d'avoir fais que ça : observer les gens. Et depuis quand une princesse est mise sur la touche ? C'était juste que j'étais préoccupée. Pendant presque une vingtaine de minutes, j'étais restée là, assise, jusqu'à ce qu'une voix me sorte de ma rêverie. "Une danse ?" et cette voix je la connaissais parfaitement! Un énorme sourire apparut sur mon visage tandis que je me levais, posant ma main dans la sienne, qu'il me tendait, pour saluer Lukà. " Avec plaisir voyons. Enfin quelqu'un qui vient me débarrasser de l'ennui. " Lukà et moi étions de très bons amis, de par l'intérim d'Oksanna. Et échanger une danse autour d'un slow était tout à fait normal entre nous. Aucune ambiguïté, non aucune voyons..

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Antonia ∞ Luka

Sa main dans la tienne, tu l'entraîne sur la piste de danse pendant qu'une musique assez douce et entraînante se faisait entendre. Tu te plaçais avec elle sur la piste, tandis que tu commençais déjà à la taquinait comme tu adorais le faire. Qu'est ce que tu ferais sans moi, hein ? commençais-tu à dire. Ça fait des années que je te le dis, en plus. tu ajoutais en souriant d'avantage en coin, alors que tu plaçais une de tes mains dans son dos et l'autre dans la sienne. Tu commençais à l'entraîner doucement sur le doux rythme de la musique, voyant que d'autres couples dansaient également. Tu apprécierais ses moments avec elle, tu te sentais toujours en présence d'une personne de confiance, qui ne te jugerais jamais sur rien et qui serait capable de te dire tes quatre vérités même quand ce n'est pas le moment. Si ta sœur vous verriez, tu n'es pas certain qu'elle reste de marbre mais tu savais qu'elle ne viendrait tout de même pas taper une affiche ici, enfin tu l’espérais. Il est où ton cavalier ? Si tu me dis que tu es venue toute seule, je ne te croirais pas, dis-tu en tournant tes yeux sur elle, qui était d'ailleurs très en beauté ce soir. Elle avait toujours su se mettre en valeur toute façon, c'était connu et tu le savais. A croire qu'elle le faisait exprès des fois. Antonia Windsor non-accompagnée à un bal, même mort je n'y croirais pas.

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ANTONIA & LUKA

Le jeune homme m'entraîna sur la piste de danse, à mon plus grand plaisir. J'adorais toujours autant danser, ça me rappelais les bals à Londres. Parfois ma maison me manquait, mais le temps triste et pluvieux de londres, pas pour moi pour le moment. "Qu'est ce que tu ferais sans moi, hein ? Ça fait des années que je te le dis, en plus." Je lui tire la langue, toujours à me taquiner celui-là ! Mais il a raison. surtout sans sa soeur, je ne serais rien et lorsque j'avais rencontré son frère pour la première fois, ça n'avait pas été l'amour fou, loin de là. Mais avec le temps nous avions appris à nous connaître, nous respecter et nous apprécier. Je me rappelais encore de l'époque où quand j'étais venue chez lui, ma mère m'avait fait deux petites couettes montante et Lukà s'était amusé à me tirer les deux couettes pour que je sois un "dada". Depuis toujours c'était comme ça entre nous, nous nous taquinions sans cesse. " Et bien sans toi je ne serais pas là à danser non ? Mais bon.. d'accord je l'avoue ce soir exceptionnellement tu m'as été utile. " Bonne réponse non ? Je continue : " Et puis tu es tout en beauté ce soir. Il fallait bien que tu viennes servir la princesse d'Angleterre qui était toute seule au fonde de la salle non? " Je souriais en faisant mine de balayer quelque chose sur son épaule, pour toucher son costume.
Tandis que nous tournoyons doucement sur la piste de danse, il continuait. " Il est où ton cavalier ? Si tu me dis que tu es venue toute seule, je ne te croirais pas. Antonia Windsor non-accompagnée à un bal, même mort je n'y croirais pas." Je riais à ce qu'il venait de dire. C'était vrai que c'était subjectif, depuis quand une princesse reste seule. Depuis quand moi je reste solitaire ? C'est sûrement parce qu'à ce bal, j'aurais été censé venir avec Gabriel. Mais ce lâche, j'avais appris qu'il n'était qu'un menteur. D'ailleurs je ne l'avais pas vu ce soir et ça c'était étrange. " Je n'en ai pas. Il a tiré sa révérence depuis la prise d'otage et depuis je n'ai essayé de rechercher quelqu'un. J'ai été tellement prise par les cours et pleins d'autres choses que trouver un cavalier, c'était trop tard quoi. Et toi ? Ta cavalière elle est où ? Faut en avoir du culot de l'abandonner pour une autre femme. Mais enfin.. je comprends si c'est moi. " Toujours excessive et toujours prête à me lancer des fleurs moi.. et oui ! Je m'accrochais davantage à Lukà, histoire de ne pas tomber.

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Antonia ∞ Luka

Tu riais à la première réponse de la jeune femme, elle avait toujours les mots piles pour répondre à tes attaques, à croire que vous vous connaissiez vraiment par coeur. Tu en profitais d'ailleurs pour glisser un simple "merci" lorsqu'elle te glissait un compliment qui aurait presque pu passer inaperçu, mais tu avais ce don de toujours écouter les autres te parlait. Ce qui faisait que tu ne ratais jamais aucun mot venant de tes interlocuteurs et des fois, c'était drôlement utile. Je n'en ai pas. Il a tiré sa révérence depuis la prise d'otage et depuis je n'ai essayé de rechercher quelqu'un. J'ai été tellement prise par les cours et pleins d'autres choses que trouver un cavalier, c'était trop tard quoi. Et toi ? Ta cavalière elle est où ? Faut en avoir du culot de l'abandonner pour une autre femme. Mais enfin.. je comprends si c'est moi. Disait-elle alors que tu l'écoutais attentivement. Tes sourcils se fronçaient même lorsqu'elle parlait de son cavalier, enfin de celui qui aurait dû l'être. Te rappeler cette prise d'otage te faisait ressentir un peu bizarre, après tout vous aviez la chance de vous retrouvez là tandis que certains avaient perdu la vie dans cette université. Malheureusement c'était la vie et il ne fallait pas oublier de profiter des instants présents, car beaucoup de fois il a été montré que la vie ne tenait qu'à un fil. Tu continuais alors de laisser vos corps dansaient au rythme du slow, alors qu'elle faisait part de ta cavalière à toi. Ma cavalière ? Elle n'a plus existé à partir du moment ou je t'ai vu assise toute seule, n'attendant que moi, disais-tu en baissant tes yeux sur la brune, puisqu'elle était plus petite que toi, même avec ses talons. Ton sourire en coin trahissais ton sérieux et dévoilais ta taquinerie envers elle encore une fois. Non, sérieusement. Je n'en ai pas, parce que j'ai pas cherché. Je suis plus du genre à profiter avec tout le monde, tu vois ? Avouais-tu, ce qui était totalement la vérité après tout.

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ANTONIA & LUKA

Il n'y avait rien à dire, ce soir, Lukà était vraiment très beau. Digne de faire craquer n'importe quelles filles dans cette salle, même moi, mais je préférais me retenir quand à l'attirance que j'avais pour lui. Surtout que j'en étais sûre, si Oksanna avait été là, elle m'aurai fusillée de partager cette danse avec lui. Mais je l'aimais bien Lukà, et nous étions de très bons amis, il fallait dire la vérité. C'est pour ça que ça m'étonnait de voir le blondinet tout seul. Sans cavalière ? Ca devait être une erreur ! "Ma cavalière ? Elle n'a plus existé à partir du moment ou je t'ai vu assise toute seule, n'attendant que moi." Je riais, tout en joignant mon regard au sien, toujours aussi taquin celui là même si j'aurais bien voulu que ce soit vrai. "Non, sérieusement. Je n'en ai pas, parce que j'ai pas cherché. Je suis plus du genre à profiter avec tout le monde, tu vois ?" Cette réponse me déçut un peu mais ça me faisais plaisir. "Tu aurais dû en chercher une, je suis sûre que y en a pleins ici qui sont seules. Tu veux que je t'aide à en trouver une ?" Je continuais de virevolter autour de la piste de danse, en compagnie de Lukà, j'étais plutôt douée pour la danse, surtout celles-ci, depuis que j'étais petite on m'avait tout appris. "Et sinon.. tu n'as rien à raconter sur ta vie ? Un Petrova devrait avoir une vie pleine de rebondissements non?"

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Antonia ∞ Luka

La musique changeait en même temps que vous parliez, mais cela restait encore quelque chose de doux et entraînant. Du coup, vous restiez comme vous étiez mais tu en profitais pour la faire virevolter un peu en souriant, tu savais que généralement les femmes aimaient bien cela. Tu aurais dû en chercher une, je suis sûre que y en a pleins ici qui sont seules. Tu veux que je t'aide à en trouver une ? Tu répondais en hochant la tête négativement. Pas besoin, j'en ai trouvé une, disais-tu en souriant à nouveau, mais cette fois-ci plutôt sincèrement et pas par taquinerie. Tu pinçais tes lèvres entre elles par simple réflexe alors qu'elle reprenait la parole. Et sinon.. tu n'as rien à raconter sur ta vie ? Un Petrova devrait avoir une vie pleine de rebondissements non? Tu riais quelque peu. Oui, il se passait des choses dans ta vie, tellement de choses que tu ne saurais même pas par où commencer, en faite. M'enfin, tu n'étais pas du genre à envahir tes partenaires d'anecdotes sur ta vie, bien que tu savais que Antonia a toujours posé des questions honnêtement, elle souhaitait vraiment savoir où tu en étais. C'était ce genre de fille honnête en entière, si elle ne vous aimes pas elle ne vous demandera jamais des nouvelles de vos vies, chose tout à fait normal pour toi, mais il été tout de même plus rare que tu lui parles de tes histoires de coeur. J'ai réussi à faire gagner le match du week-end dernier, du coup on est toujours très bien placé, tu sais, pour les compétitions sportives ! Annonçais-tu. Le sport et notamment le basket-ball était principalement ce qui te tenait en vie. Bougeait partout, te battre pour une compétition, être le meilleur, t'aimais tellement ça. Antonia le savait d'ailleurs, un peu comme tous tes proches, tu te donnais toujours à fond et toujours tout à cette équipe, après tout tu étais le co-capitaine, tu devais soutenir le capitaine et jouer un rôle important. Cette danse, là. Ca me rappelle quand tu venais à la maison et que je te trouvais entrain de danser avec Oksanna, avec vos tenus bizarre là, disais-tu en finissant par rire à la fin de ta phrase, pour la taquiner encore une fois.

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ANTONIA & LUKA

Lukà et moi c'était une amitié très franche, il n'y avait aucun secret - enfin on se contentait de se dire l'essentiel des choses et il était très rare pour moi de lui parler de ma vie sentimentale, mais je dois dire que ce soir j'aurais bien eu envie d'un avis masculin car de plus en plus, j''avais l'impression de me perdre encore dans les bas fonds de la déprime. Ce qui était dû à ma peine de coeur, bon qui remontait un peu c'était vrai, mais qui s'était ré-ouverte il y a peu de temps. "Pas besoin, j'en ai trouvé une." Si la salle n'était pas à moitié dans le noir, Lukà aurait sûrement aperçu l'écarquillement dans mes yeux de princesse. Car ça me faisait relativement super plaisir qu'il me dise ça. Pour rigoler je lui serrais encore plus fort le bras. " Dans ce cas ce soir tu es à moi, très cher cavalier ! " disais-je sous un ton jovial. Mais plus sérieusement, je voulais savoir ce qui se passait dans la vie de mon cavalier actuel, car ça faisait quelques temps déjà que nous ne nous étions pas parlés. "J'ai réussi à faire gagner le match du week-end dernier, du coup on est toujours très bien placé, tu sais, pour les compétitions sportives !" Je lachais un gros oh, car Lukà et le sport ça faisait qu'un, comme moi. Le sport était une véritable passion et même si lui était plus axé sur le football etc, moi c'était clairement les sports de combats, c'est ce qui me permettait de me défouler. "Cette danse, là. Ca me rappelle quand tu venais à la maison et que je te trouvais entrain de danser avec Oksanna, avec vos tenus bizarre là." Que de souvenirs, évidement j'adorais me rappeler cette époque, où tout allait bien. Oksanna était comme la soeur que je n'avais jamais eu et jamais je n'aurais regretté l'avoir rencontré. " Ne commences pas à critiquer nos tenues parce qu'elles étaient parfaites d'accord ! et toi on en parle de ta coupe de cheveux ? Rappelle moi à cette époque tu avais des cheveux presque aussi long que les miens non?" Je riais aux éclats mais continuais néanmoins à tournoyer dans les bras du winthrop. Je retombais pile face à lui et je venais cette fois (car la musique venait de changer à nouveau, privilégiant une musique douce), m'accrocher au bras du jeune homme, la tête posée sur son épaule. Cette musique me foutait le cafard. " Parfois j'aimerais retourner à cette époque.. tout était tellement bien. " disais-je, nostalgique. Et surtout parce que les événements en ce moment ne me donnaient même pas envie de remonter la pente. Ca m'affectait plus que je ne le croyais.

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Antonia ∞ Luka

Tu fronçais les sourcils quant à la dernière réponse de ta cavalière. Elle n'avait vraiment pas l'air bien et sa dernière phrase te confirmais un peu son état. Toi, quelque chose ne va pas. Disais-tu, ce n'était même pas une question car tu le savais, elle n'allait pas bien et ça se voyais. La chanson ne s'était pas terminé mais, tu ne comptais pas laisser ton amie ainsi, elle avait peut-être besoin de parler ou autre. Tu prenais alors sa main, que tu avais déjà dans la tienne pour vous infiltrer ente les élèves et rejoindre le dehors de la salle ou quelques étudiants étaient présent mais sans plus. Il faisait bon dehors et cela vous ferez du bien de prendre un peu l'air, on ne s'en rendait pas compte mais il faisait super chaud à l'intérieur. Tu t'asseyais sur un petit banc, entraînant Antonia avec toi. Aller, dis-moi tout ma belle. Je vois que quelque chose te tracasse, j'aime pas que tu sois comme ça, disais-tu à son intention. Et elle savait très bien que tu n'étais pas du genre à lâcher le morceau. Et j't'interdis de te moquer de ma coupe de cheveux de l'époque, ok ? C'était la mode à ce moment-là. Disais-tu pour ta défense, en souriant en coin. Parce que oui, tu savais qu'elle était vraiment ignoble ta coiffure à ce moment-là mais vous aviez tous eu des moments physiquement dérangeant pendant votre adolescence, tu n'avais pas échappé à la règle et en y repensant, tu avais beaucoup morflé pendant la période de changement. Parles-moi Antonia, tu sais que je suis là pour toi, il est où ton beau sourire ? Tu n'étais pas là que pour les bons moments, tu étais là tout le temps quand tes proches en avaient besoin. Et puis, tu ne lui demandais pas ça uniquement pour en apprendre un peu plus sur sa vie ou par simple curiosité mal placé. Loin de là, tu voulais seulement et uniquement l'aider, essayer de comprendre ce qui pouvait lui enlever ce sourire qu'elle avait habituellement.

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ANTONIA & LUKA

Je sais pas vraiment pourquoi je lui avais dis ça, c'est vrai que j'étais plutôt blasée ces temps-ci mais me confier à Lukà, c'était pas trop pour moi et beaucoup trop rare. Mais ce dernier avait bien remarqué que quelque chose n'allait pas, alors il était là, il me prenait la main, interrompant notre danse qui commençait à s'éterniser. Je bousculais les élèves, histoire de ne pas me coller à leurs corps tout chaud et pleins de sueurs, puis je me retrouvais dehors. L'air frais me faisait tellement du bien, c'est qu'il faisait super chaud dans cette salle dis donc ! Je m'asseyais à côté de Lukà, complètement et foutrement gênée. "Aller, dis-moi tout ma belle. Je vois que quelque chose te tracasse, j'aime pas que tu sois comme ça [..] Parles-moi Antonia, tu sais que je suis là pour toi, il est où ton beau sourire ? " Je baisse la tête, j'aimerais juste creuser dans le bitume et m'enfoncer à l'intérieur là ! Non non pas possible de lui raconter de tels détails de ma vie mais.. je ne pouvais rien lui cacher. "C'est rien Lukà, ne t'en fais pas. Bon disons que jsuis vachement blasée en ce moment, surtout ce soir avec ce bal et personne avec moi, mais je me remets juste beaucoup en question en ce moment." Parce que je suis trop naïve et que je crois trop facilement les gens à croire que je n'avais pas retenu la leçon il y a 7 ans. "Et puis j'ai l'impression que tout autour de moi en ce moment, s'écroule. Et les gens se payent tous de ma tête on dirait, où est la sincérité ? Et pourquoi les hommes ne s'occupent de moi qu'à des fins personnelles juste pour mon "statut" de princesse ? Trop de questions se posent à moi en ce moment. Ohlala je suis désolée Lukà de t'ennuyer avec ça." Honteuse de parler de ça avec le frère de ma meilleure amie, je commence à me lever pour partir, je suis mortifiée de hotne.

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