(flashback) இ Notre histoire n'est pas seulement une pièce de théâtre. Avec Holly. இ

C'était une torture de voir ce joli corps. Je le connaissais bien, j'avais déjà gouté mais malheureusement, quand on aime ça, on n'a plus envie de s'en passer. Et j'avais pensé avoir oublier le plaisir, mais non, c'était revenu au galop dans ma tête. Mes mains sur ses hanches, je n'osais pas relever mes mains pour toucher ce corps, ce n'était plus comme avant, ce n'était plus une prostituée... c'était juste Holly, et il y avait une grande différence. Le retournement de situation me déstabilisait, elle était en face de moi, contre moi. Il n'y avait rien entre nous qui pouvait sauver mon corps de l'envie charnel qui me possédait. Je me retenais de lui dire « Me regardes pas comme ça, je vais te croquer ». C'est vrai, c'était un petit air que rarement connu pour ma part, et quelque chose qui me plaisait, les femmes sûres d'elle, c'était très plaisant. Elle me posait cette question, dont j'étais sûr qu'elle connaissait la réponse. Je remontais mes mains jusqu'à ses omoplates pour la sentir contre moi alors que je posais mes lèvres sur son oreille. Je lui murmurais calmement. Rien qui trahissait l'envie, et la passion dont j'étais animé aujourd'hui. Parce qu'il faudrait être fou pour ne pas désirer une femme aussi...fatale que toi, Holly. Tu as intérêt de m'arrêter si tu te sens obligé. Une de mes mains remontait à son visage pour caresser sa joue, puis je déplaçais mon visage pour poser mes lèvres sur les siennes. Mes mains caressaient le corps de la Dunster, cherchant à capter la douceur de son corps alors que je captais la douceur de ses lèvres, je prenais un malin plaisir à mêler ma langue à la sienne, à mordiller sa lèvre inférieure avec mes lèvres. Mes mains descendait jusqu'à ses fesses, se glissant sous les tissus pour caresser sa peau, puis voulant aller plus loin, comme tout homme qui se respecte, je cherchais à lui enlever. Dans un mouvement sec, rapide, je lui retirais alors que ça rompait notre baiser. J'admirais quelques secondes son corps à présent nue, maintenant que je lui avais retiré le bas de la tenue. Ce n'était pas très équitable que je sois encore habillé et elle, nue. Mais elle était magnifique. Diablesse... Cette douce tentation, ça me plaisait comme je me maudissais de céder à la pulsion humaine. Je déposais alors des baisers dans son cou, posais mes mains sur ses fesses pour les masser et finalement, descendre jusqu'à ses cuisses pour la remonter et entourer mes hanches avec ses cuisses. J'avais pris possession de ses lèvres pendant que je la conduisais dans un endroit plus calme du théâtre. Je l'allongeais sur une sorte de grand sofa, peut-être un lit, enfin au final, elle était confortablement posée et je m'allongeais au dessus d'elle, commençant à jouer de mes lèvres sur sa peau. Je profitais de ses lèvres, de son corps, j'espérais qu'elle ne regrettait pas, je ne pouvais pas revenir en arrière.

Bien entendu, que j'avais envie de Keanu, c'est logique non ? Je connais son corps par coeur, je pouvais même dessiner les contours de ses muscles à l'aveuglette. Alors forcément, me retrouver à demi nue, entre ses bras, et parfaitement consciente de son désir pour moi, je ne pouvais pas rester de glace, décemment. D'autant plus lorsqu'il remontait ses mains jusqu'à mes omoplates, me rapprochant ainsi de lui tout en glissant ses lèvres jusqu'au niveau de mon oreille. Un frisson me parcourut l'échine alors que je l'entendais murmurer, me faisant déglutir. Parce qu'il faudrait être fou pour ne pas désirer une femme aussi...fatale que toi, Holly. Tu as intérêt de m'arrêter si tu te sens obligé. Aucun risque ! J'étais paralysée, et je ne voulais absolument pas l'arrêter, quoi qu'il fasse. Une de ses mains vint se loger au niveau de ma joue, et je me hissais légèrement sur la pointe des pieds lorsqu'il approcha son visage du mien, capturant ses lèvres directement. Entre chaque baiser, je soufflais avec fièvre : Qui a dit que je voudrais t'arrêter ? Ma peau se soulevait à chaque passage des mains de Ken dessus, et je cherchais déjà, fébrilement, à lui retirer ces vêtements qu'il avait en trop, mais non seulement j'étais captivée par ses lèvres, mais en plus, ses mains enflammaient totalement ma peau, descendant même jusqu'à mes fesses qu'il caressait. Je me rapprochais d'avantage de lui à ce contact, me laissant même faire lorsqu'il me dénuda totalement, me débarrassant alors du dernier tissu couvrant ma peau. Diablesse... - Pour vous servir ... murmurais-je alors en retour avec un sourire mutin, provocateur, mes doigts cherchant à passer sous son haut pour se poser sur la peau bouillante de son dos. Je penchais la tête sur le côté en soufflant au contact de ses lèvres dans mon cou, et je remontais mes mains dans son dos alors qu'il me hissa, jambes nouées autour de ses hanches. Le contact de mes cuisses, nues, plaquées autour de ses hanches et me collant entièrement à lui, me fit comprendre au niveau de la ceinture que je ne le rendais pas indifférent. J'attrapais avec impatience ses lèvres, mon dos s'écrasant au bout d'un moment sur le tissu d'une sorte de lit qui devait surement, à la base, servir de décor... Peu importe. Je me cambrais chaque fois que ses lèvres épousaient ma peau, et je me redressais légèrement pour lui retirer son haut, déposant un sillon de baisers de son cou jusqu'à son torse au passage. Ma main vint alors se loger plus bas, alors que je relevais mes jambes de chaque côté de son corps bouillant, venant déposer quelques caresses bien placées par dessus son bas. Bien que le désirant plus que jamais, moi aussi, je savais jouer avec ses nerfs.