oksania † L'amour est aveugle. L'amitié ferme les yeux.

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OKSANNA & ANTONIA

Le défaut d'Antonia était sa franchise. On aurait pu dire que c'était une très belle qualité, mais elle, elle ne le voyait pas de cette manière. Elle ne savait pas fermer sa bouche quand il le fallait, et cela avec tout le monde. Elle avait un peu trop parlé face à Oksanna et ce n'était pas son but de se disputer avec elle. Elle n'appréciait pas Misha et ce la pour longtemps encore. En tout cas tant qu'il ne lui ferait pas la promesse qu'il prendrait soin de sa Oksi, l'eliot tirerait la tronche devant lui. Parce qu'Oksanna c'était sa perle à elle, elle tenait beaucoup à sa meilleure amie, même trop à un tel point qu'une période elle aurait pu être étouffante c'est pour cela qu'elle se freinait beaucoup par rapport à Oksanna. Quand elle souffrait, Antonia aussi souffrait. Quand elle pleurait, Antonia aussi pleurait. Quand elle riait, bah Antonia elle pouvait pleurer aussi dès fois . Par exemple, aujourd'hui Oksanna semblait heureuse, un poids en moins derrière elle, elle avait retrouvé une personne importante dans sa vie. Tandis qu'elle retrouvait cette personne, Anto voyait une autre sortir de sa vie. Et elle avait vu sa vie d'une nouvelle manière à présent. C'est vrai, elle avait guéri ses blessures face à l'histoire de Gabriel, et ayant perdue un an de sa vie, elle profitait davantage à présent. Les paroles de sa meilleure amie la sortirent de sa torpeur et de ses pensées néfastes. Elle lui souria à nouveau, en signe d'approbation. " Si tu as réussi à le pardonner, je pense que je pourrais faire un effort et le faire à mon tour. Tout le monde a le droit à une seconde chance je pense." Elle aurait pensé que suite à ça, Oksanna aurait continué de lui parler de Misha, car elle sentait que la jolie blonde ne lui avait tout dit encore. Mais maintenant, Oksanna lui faisait comprendre que c'était à son tour de parler. Antonia redoutait ce moment. Elle avait peur, oh oui elle avait peur. Parce que quand Oksanna était en colère, c'était pas beau à voir. Et le problème d'Antonia ce n'était pas simplement un retour de peine de coeur, mais une trahison. Elle se sentait humiliée. " Tu ne vas pas apprécier, je le sais. Mais crois moi, quand je l'ai appris j'ai.. serré. J'étais juste scotchée à mon siège quoi. Enfin bref. J'ai appris il y a quelques semaines par mon tuteur que.. Gabriel était en fait, depuis tout ce temps " elle fuyait le regard d'Oksanna, et serrait les poings car la rage montait en elle. " qu'il était en fait un des mecs qui m'a kidnappé y a 7 ans. "

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Je préfère clore le sujet de Misha avec Antonia car je trouve qu'elle en sait bien assez pour le moment. En effet, au départ je n'étais même pas sûre de l'aborder en sa présence, et à la vue de sa réaction, je me dis que j'aurais peut-être mieux fait de prévoir tout cela. J'aurais limite du préparer un petit discours à la maison, avec tout ce que je comptais lui dire, dans un ordre chronologique précis, histoire qu'elle ait toutes les informations, et surtout les bonnes informations. J'aurais fait en sorte de parler de nos retrouvailles de façon plus joviale, histoire qu'elle ne se braque pas dès le départ. On peut prendre ça pour de la manipulation et c'est pas tout à fait faux. Mais qu'y a-t-il de mal à faire voir les bons côtés des choses aux autres ? Quel est le mal à vouloir leur donner le sourire, vouloir les rassurer ? C'est un peu ça une amie je suppose. Faire en sorte que l'autre ne passe pas son temps à s'inquiéter. C'est bien entendu aussi son boulot de se faire du soucis pour moi. Mais je n'aime pas cela. Je n'aime pas la voir préoccupée par rapport à moi alors que je suis prête à parier qu'elle a bien assez de soucis dans sa propre vie. Moi aussi je m'inquiète pour elle et c'est pour ça que je ne veux pas qu'elle porte tout le malheur du monde sur son dos, y compris le mien. Mais je suis heureuse de voir qu'elle ne reste pas complètement fermée à ce sujet. Elle me dit qu'elle pourrait un jour changer d'avis, et cela me suffit. Je n'ai pas besoin de plus, juste un peu de sa confiance.
Puis on en vient à Antonia, à ses soucis. Je lui demande ce qu'il ne va pas, puisqu'elle m'a aussi fait comprendre qu'elle était chamboulée, et ses premiers mots ont l'effet inverse que celui de me rassurer. Et les pauses qu'elle prends comme pour chercher ses mots, les bons mots, ne font qu'augmenter mon inquiétude. Je peux voir à l'expression de son visage que c'est grave. Et quand j'apprend enfin la vérité, une vague de rage m'envahit. A cet instant, je suis persuadée que j'aurais pu commettre un meurtre. Alors comme ça Gabriel, l'espèce d'ordure qui lui a servit de petit ami, a aussi fait partie de ceux qui l'avaient kidnappée quelques années plus tôt. Je m'en souviendrais toute ma vie de cet épisode. Jamais je n'ai eu aussi peur pour un proche que ce jour là. J'ai bien cru que jamais je ne reverrai ma meilleure amie. Et pourtant, nous voilà là, toutes les deux à manger une glace dans Cambridge. Tout cela est complètement fou quand on y pense. « T'es pas sérieuse ? » j'arrive à peine à articuler. Car en réalité, j'ai juste envie de partir en guerre, d'aller chercher ce Gabriel par la peau des fesses. Quand je repense à ce qu'Antonia m'a dit à propos de Misha, je me dis que si quelqu'un mérite bien la palme du connard, c'est plutôt Gabriel. Mais passons. « Tu es allée voir la police ? » je lui demande alors. C'est vrai quoi, ce type mérite d'être en prison. C'est un psychopathe, il l'a kidnappée il y a sept ans, puis il est sorti avec elle en sachant pertinemment qui elle était. Si c'est pas être complètement taré ça, je sais pas ce que c'est.

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Oui c'est vrai. Elle aussi faisait face à certains problèmes en ce moment. Mais les soucis de sa meilleure amie passaient en priorité, Antonia était ce genre de personnes qui ne pensaient pas à elle en premier temps, elle donnait beaucoup plus de temps et d'énergie au bonheur de ses proches. Elle ne se confiait pas trop, depuis son enlèvement elle faisait preuve d'une grande méfiance auprès des personnes. Mais avec Oksanna tout était différent. Il n'y avait pas qu'elle bien sûr, mais elle était une de ses amies les plus fidèles à qui, elle le savait, elle pouvait tout dire sans avoir honte. Et pourtant des problèmes elle en avait. Entre son titre royal, ses problèmes de coeur ou personnels, la princesse préférait juste ne pas y penser en ce moment. C'est pour cela qu'elle était reconnaissante envers la belle blonde, et qu'elle voulait juste son bonheur, après tout. Antonia n'avait certes, pas confiance en Misha, mais viendrait peut être un jour où elle pourrait envisager cette éventualité.
Sur un ton grave, sa peine se ressentait. Oksanna était la première personne après des semaines à qui elle en parlerait, elle était la première à le savoir et Antonia s'en voulait. Puis elle avait beaucoup de peine en elle. C'était certes une femme très très très forte intérieurement, mais il arrivait parfois que certaines personnes touche son petit coeur de guimauve qui a tant à donné. Et Gabriel était de ces personnes, une des rares à l'avoir mise plus bas que terre. Lorsqu'elle dévoila la vérité à Oksanna, elle aperçut les membres de sa meilleure amie se crisper et une expression de haine prendre le dessus. « T'es pas sérieuse ? » Antonia en avait presque oublié sa glace. L'expression neutre, elle prit brusquement sa glace pour la terminer, puis elle posa les sous sur le côté de la table, presque prête à partir. Voir Oksanna énervée ne lui plaisait pas tant que ça en fait. « Tu es allée voir la police ? » continue-t-elle de lui demander. Antonia secoue la tête en signe de négation. Non elle ne comptait jamais le dévoiler, enfin elle ne savait pas en fait. Mais tout d'abord elle avait besoin d'assouvir sa vengeance. Et pour que les médias soient au courant ? non merci ! " Non et je ne compte pas le livrer. Je veux d'abord des explications et faire de sa vie un véritable enfer, tu vois le genre ? Et puis si c'est pour que par la suite les médias me crachent derrière le dos.. je le vois déjà en gros titre " LA PRINCESSE WINDSOR AMOUREUSE DE SON RAVISSEUR ", oh god non.." Elle s'approche de sa meilleure amie. " Je voulais juste te mettre au courant, c'est tout. Que tu saches toi aussi la vérité parce que je sais qu'à cette époque là tu t'es beaucoup inquiétée. " en réalité elle n'avait plus envie de s'attarder sur le sujet Gabriel, déjà que de parler de Misha lui avait retourné la tête, elle en avait assez de parler de mec.

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Bien sûr que mon premier réflexe aurait été d'aller voir la police. Même si Gabriel n'avait pas été le Gabriel qui avait fait souffrir Antonia et avait été juste celui qui l'avait kidnappée, j'aurais dit à ma meilleure amie d'aller le dénoncer. Il a commis un crime après tout. Mais le fait qu'il soit en plus sorti avec elle en connaissance de cause pour après lui briser le coeur, c'est un signe qu'il est vraiment dérangé. Pour moi il n'y a aucun doute, ce mec est complètement dingue. Si ça se trouve, on parle d'un de ces sociopathes complètement obsédés par une célébrité au point de se dire que s'ils ne peuvent pas l'avoir, ils doivent la tuer. D'accord je vais peut-être un peu loin en disant cela, mais il faut admettre que c'est vraiment tordu cette histoire. D'autant plus qu'il ne s'agit pas de n'importe qui dans ce cas là. Il s'agit d'Antonia, ma meilleure amie. Celle pour qui je serais probablement capable de commettre un meurtre. Alors non, cette révélation, ce n'est pas rien pour moi. C'est une source d'angoisse extrême en fait. Car je sais que je ne me sentirais pas mieux tant que ce type ne sera pas sous contrôle, par une force supérieure à celle d'Antonia. Car je sais que même si elle me dit vouloir faire de sa vie un enfer, elle reste fragile. Elle reste humaine et je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit parce qu'elle a décidé de jouer avec le feu. Mais j'admets que ce sera un joyeux bordel si la presse est au courant. Franchement, je suis bien heureuse de ne pas être une princesse. Depuis toujours je vois ma meilleure amie être victime de photos prises à son insu ou bien de gros titres à propos de sa vie privée et c'est quelque chose que je n'aurais jamais pu supporter. Rien que de savoir qu'une éventuellement foule de photographes se trouve à la sortie du restaurant me donne mal à la tête. « Fais gaffe Antonia. Ce type n'est clairement pas celui que tu pensais alors qui sait de quoi il est capable ? Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit ... » je lui dis à voix basse, comme si j'avais peur que l'on nous entende. C'est vrai quoi, cette histoire est déjà bien assez folle comme cela. Puis je repense à ce qu'Antonia m'a dit, sur le fait de lui faire vivre un enfer. Même si je trouve que cette idée est vraiment mauvaise, je me rends bien compte que jamais je ne la laisserais faire cela seule. C'est stupide, mais je sais que d'ici à ce qu'elle l'aura trouvé, j'aurais moi-même échafaudé mille et un plans pour lui faire regretter d'être né. C'est comme ça, toutes les deux nous pouvons nous montrer un peu machiavéliques sur les bords, particulièrement quand il s'agit d'entraide. « Merci de me l'avoir dit et de me faire confiance là dessus. Promis, je vais essayer de pas trop te faire la morale. » j'essaye de lui promettre. Car je sais que ce sera plus facile à dire qu'à faire. Je ne pourrais pas m'empêcher de mettre mon nez dans cette affaire, ce sera plus fort que moi. Puis si je n'ai pas le droit de juger, je peux au moins participer. Je me laisse alors tomber sur mon dossier en poussant un long soupire. Ma glace a presque fondu avec tout ça. « N'empêche, on ne peut pas dire que nos vies soient d'un ennui mortel en ce moment. » je lâche, en faisant référence à tous ces événements. Nos histoires sont dignes d'une télénovela.

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Il lui avait pourrit la vie, Antonia lui en voulait beaucoup même si il lui avait donné les plus belles année de sa vie. Elle avait voulu y croire, à l'amour... Tout le monde l'avait prévenu de faire attention, que l'amour c'était que des conneries. Mais non elle s'entêtait, elle voulait croire au prince qui prendrait soin de sa petite personne. Elle se souvenait encore dans l'état dans lequel elle s'était retrouvée en apprenant ça. Elle avait hésité, pendant de très longues minutes à appeler sa meilleure amie, tout de suite, right now ! C'est ce qu'une personne normale aurait fait, être soutenue par ses proches quoi de mieux ? Mais Antonia était forte et c'était une grande fille, elle n'allait pas déranger sa meilleure amie pour un pochtron comme Gabriel. Ca n'en valait pas la peine au final. Alors elle élabore un plan, elle pense à des idées machiavéliques , elle réfléchit et elle finit par se dire qu'il est tout de meme temps d'au moins mettre au courant Oksanna. Et les voilà maintenant aujourd'hui, assise autour d'une table, face à face, et se raconter les dernières anecdotes de leurs vies. Si elles étaient discrètes c'est parce qu'il y avait toujours un ou deux journalistes qui trainaient dans le coin, et à force c'était devenu une banalité pour la princesse, comme si c'était normal même si elle savait que c'était très gênant pour ses proches. Heuresement dès fois elle avait ses gardes avec elle, ce qui lui permettait d'être libre, sans photographe à l'affût, mais néanmoins toujours 6 paires d'yeux posé sur elle. Elle n'était jamais seule en fait. Pour en revenir à la conversation des jeunes femmes, Antonia venait de tout révéler à Oksi, et elle se doutait pertinemment de la réaction de son amie. « Fais gaffe Antonia. Ce type n'est clairement pas celui que tu pensais alors qui sait de quoi il est capable ? Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit ... » Antonia hoche la tête en signe d'approbation parce que c'est exactement ça ! Depuis le début elle ne sait pas à qui elle a à faire. « Merci de me l'avoir dit et de me faire confiance là dessus. Promis, je vais essayer de pas trop te faire la morale. » Elle s'éventre presque des propos de cette dernière, choquée elle commence à ramasser son sac par terre tout en soufflant discrètement : " Bien sûr que je te le dis imbécile tu sais très bien qui t'es non ? Et puis tu es la seule au courant pour l'instant donc évidemment je te fais confiance m'enfin.. à qui voudrais tu le raconter de toute façon. " C'est vrai, Oksanna + Antonia = une. Elles se complétaient et jamais l'une n'était sans l'autre. « N'empêche, on ne peut pas dire que nos vies soient d'un ennui mortel en ce moment. » La princesse ne peut s'empêcher de rire tout en cherchant l'argent dans son sac. Elle passe une mèche de cheveux derrière son oreille, ça l'empêche complètement de trouver son porte feuille ! " C'est ça qui est bien, un peu d'action dans nos vies ça nous fera pas de mal, on avait tellement plus rien à se dire en ce moment. Même les plus grosses pimbêches d'Harvard ne sont plus intéressantes, tu trouves pas ? " Elle grimace rien qu'à l'idée de penser à ces petites sottes qui marchent avec leurs talons à 20 euros dans les couloirs de cette prestigieuse école, elle entend encore le clap clap tambouriner dans ses oreilles. Antonia trouve enfin ses 20$, qu'elle pose sur la table. " C'est moi qui paie babe. " et elle glisse 20$ de plus en pourboire. La brunette sourit à son amie et commence à se lever, elles ont un peu trop tardé dans ce restaurant et il était temps pour elles d'arrêter d'être sérieuse et de s'amuser un peu, faire les boutiques par exemple non ? " Et si on allait s'acheter de quoi se consoler un peu ? " demanda Antonia.

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OKSANNA & ANTONIA

Je me demande bien où tout cela va nous mener. Moi et Antonia. Ce qu'il va advenir de nous. Il ne m'est pas encore arrivé à penser à notre avenir. En général, je n'aime pas me projeter dans le futur car il a toujours été très flou pour moi, comme s'il n'était composé que d'un énorme brouillard. Je n'ai donc jamais prêté la moindre attention à ce que moi et ma meilleure amie allions devenir, de façon individuelle ou non. Je savais que nous resterons proches toute notre vie mais sans plus. Alors aujourd'hui, avec tous ses drames, ses retournements de situation et ses nouvelles, je commence à me dire que je devrais me poser plus de question. Je n'apprécie pas vraiment cette histoire de Gabriel, j'ai peur pour Antonia. Je l'ai déjà vu au plus bas et je peux dire que ce n'est pas une chose que j'aimerais revoir. Puis on est à l'abris de rien, ce type peut être dangereux. Quant à moi avec Misha, j'espère que nous aurons droit à notre histoire et qu'elle pourra l'accepter et lui pardonner. Si moi j'ai réussi, pourquoi ne le pourrait-elle pas ? J'ai comme une boule au ventre à me dire que si ça se trouve, d'ici quelques mois tout sera sûrement différent. Le futur est quelque chose de tellement imprévisible et c'est un concept auquel j'ai du mal à adhérer. J'aime planifier, j'aime contrôler et le fait que je sois dans l'incertitude m'angoisse beaucoup. J'ai beaucoup d'attentes sur ma nouvelle vie aux Etats-Unis et j'ai peur que tout ne se passe pas comme je l'aurais espéré. C'est fou d'avoir autant peur alors que je suis jeune et pleine de vie. Mais j'ai toujours été comme ça. Trop penser, trop poser de questions.
J'adresse un faible sourire à Antonia quand elle me dit que c'est bien qu'il y ait de l'action dans nos vies. Je suis à la fois d'accord avec elle car après tout, c'est bien moi qui mourrais d'ennui en Russie et qui rêvais d'aventures. Mais en même temps, j'ai peur de regretter certains de ces changements qui vont arriver dans nos vies. « Oui, c'est vrai qu'on commençait à plus savoir quoi faire. » je lui lance tout de même en entrant dans son jeu. Après tout, je ne suis pas là pour me prendre la tête avec moi-même et je me suis promise de ne plus le faire une fois installée à Harvard. C'est une nouvelle vie qui commence pour moi. Je me relève et vois qu'Antonia prévoit de payer pour nous deux. « Merci, la prochaine sera pour moi. » je la remercie alors que je passe mon avant bras dans la hanse de mon sac à main. J'attends qu'elle se lève à son tour et acquiesce lorsqu'elle me propose de faire du shopping. « Tu sais que jamais je ne pourrais refuser. » je lui réponds, déjà enthousiaste à l'idée de faire chauffer ma carte bancaire.

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