ORLANYS ✰ Sounds like heaven

Je me sentais beaucoup mieux tout à coup, comme si soudainement Orlane m'avait ôté un poids rien qu'en m'engueulant. C'est fou comme j'adorai qu'on me remette à ma place par moment, j'avais un véritable dada pour les femmes de caractère, je ne pouvais le nier. Et même si cette liaison existait et que je ressentais ne serait-ce qu'une pointe de jalousie, je devais l'a faire taire. Je n'avais aucun droit sur sa vie sexuelle et puis, depuis quand je piquais ce genre de crise qui ne me ressemblait pas du tout. Je devais me reprendre et c'est avec son aide que je soupirai enfin, me promettant d'arrêter ce genre de connerie sans rire. On a dépassé l'âge des gamineries, même si je gardais une certaine possessivité l'a concernant. Peut être était-ce simplement parce que je voulais jouer mon rôle de protecteur. Ouais, certainement un truc dans le genre, en attendant je ne voulais pas approfondir pour ce soir, ou bien encore me poser des questions compliquées. Je voulais juste profiter du moment, chose que je n'arrivais pas à faire pour le moment. "Plus tard, peut-être bien." Je ne pouvais que sourire face à l'évidence même. Elle jouait pour le coup, et j'étais curieux de savoir si cette autre fois existerait un jour. Si notre relation qui avait évolué dans la confiance et la complicité évoluerait une fois encore mais dans un sens d'autant plus ambiguë. L'avenir seul nous le dira. Sentant la main chaude de ma cavalière dans la mienne, nous passions à travers les couples avant de rejoindre la piste de danse. Je ne voulais pas répondre à supposition d'un baiser dans un avenir proche, je préférai laisser la jeune femme boucler le sujet et laisser un beau "A suivre" en lettre capital. Une fois son accord donné, je posais l'une de mes mains sur sa taille et l'autre rejoignant son autre main pour une fois de plus me montrer en spectacle quand la musique si tonitruante s’interrompait brutalement pour faire place à une mélodie plus douce, un slow. Je regardais alors ma cavalière en dévoilant un sourire gêné, mon dieu comment on danse un slow déjà ? « Je suis très bon danseur et tu le sais très bien mais là.. J'ai jamais fais de slow. » Avouais-je en grimaçant. Non mais ce genre de danse, je n'avais jamais pu en bénéficier puis qu’étant petit personne ne me voulait comme cavalier et une fois adolescent, c'était plus dans la sensualité. C'était une première fois pour moi. Le puceau de la danse du slow, wooo !

HJ:

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Rhys K. Florès-Mason & Orlane A. Joyce-Bianca

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Ca me soulageait de voir que cette soirée n'allait pas continuer sur une notre amer. Ce serait tellement stupide de gâcher cette soirées pour de telles enfantillages. On était des adultes, alors autant agir tel quel pour éviter de s'embrouiller pour un rien. Le sourire aux lèvres, mon apaisement était clairement visible sur mon visage. C'était d'ailleurs l'occasion de rattraper ce que nous avions manqué ce soir, notre danse en faisant majoritairement partie. Je ne comptais pas le laisser partir sans qu'il m'ait accordé cette petite faveur. Le mystère planerait jusqu'à une prochaine fois en ce qui concerne le baiser. Ce n'était pas plus mal, de voir comment les choses se dérouleront et de les laisser se faire naturellement. Je n'aimais rien brusquer, et il allait très vite le comprendre. Main dans la main, il m'avait amené sur la piste de danse en assouvissant ce petit caprice que je m'autorisais. Il faut croire que nous étions arrivés pile au bon moment puisque la musique endiablée faisait place à un slow. Rapprochant mon corps au plus près du sien, il avait glissé une main sur ma taille, et l'autre dans la mienne. Nous étions parés à faire comme tout ceux qui nous entouraient: danser. « Je suis très bon danseur et tu le sais très bien mais là.. J'ai jamais fais de slow. » Je ne cachais pas mon étonnement face à ces paroles. J'aurais pourtant cru que je n'allais être qu'une partenaire de danse parmi tant d'autres. "Heureusement qu'il y a des premières fois à tout." concevais-je d'un fin sourire alors que je posais mon regard dans le sien. "Je vais t'apprendre, ce n'est pas bien compliqué." Le slow n'était pas une danse compliquée en elle-même. Je pense même que c'est la plus simple de toute. Après tout, se balancer n'avait rien de difficile, il suffit juste d'avoir un minimum le rythme dans la peau. "Il suffit juste de se laisser aller." Sur ces mots, je l'initiais aux premiers pas, persuadée qu'il prendrait rapidement la relève.

Soulagé, je pouvais enfin retrouver mon éternelle bonne humeur. De plus, pour connaître Orlane de plus en plus, c'était une sensation désagréable de savoir que nous pouvions nous engueuler. Surtout après tout les moments que nous avions vécu ensemble, à la neige, au Spring Break ou encore dans sa chambre à la mather house. Bizarrement nous étions bien plus lié que personne d'autre, et c'est seulement maintenant que je le constatais. Lié une fois encore mais cette fois-ci par nos mains, j'étais légèrement nerveux face à le slow que nous allions danser. J'étais un peu hébété, attendant niaisement qu'Orlane puisse me montrer la démarche à suivre. Regardant les couples autant de nous, je ramenais mes deux mains sur sa taille en essayant de mimer les autres. Jusque là, je n'avais fais qu'un twerk devant elle, c'était radicalement un changement ce genre de danse. La jolie mather me montrait alors le chemin à prendre et c'est sans aucune hésitation que je l'a suivais, reprenant même les rênes pour affirmer mon côté masculin. Une danse se menait toujours par l'homme et non la femme, c'est ainsi. « Décidément, on casse bien des premières fois ce soir. » Répondis-je un brin amusé, faisant bien évidemment référence à notre petit rapprochement de ce soir, l'engueulade et le baiser. Faut croire qu'on était plus vraiment des inconnus et que nous devenions bien plus proche que je ne l'espérai. C'était tout aussi nouveau pour moi de me laisser approcher de si près par une femme émotionnellement parlant. Risquais-je de me brûler les ailes ? J'étais prêt à poursuivre l'histoire pour découvrir tout ça. « En effet c'est pas compliqué. » Répondis-je en me balançant d'une pied à l'autre. «Tu te rends compte que je danse avec la femme le plus sexy d'Harvard ? C'est un privilège. » J'arrivais pas à croire mes oreilles qu'elle avait reçu un tel prix, pourtant pas aussi surprenant que ça en l'a voyant. Je ne cesserai de le répéter mais elle a tout ce qu'il faut où il faut, une belle jeune femme. Même si CS lui avait réservé un tout autre prix moins alléchant et agréable, elle avait le mérite de faire parler d'elle. « Tu veux que je te ramène après le bal ce soir ? » Demandais-je soudainement en m'inquiétant tout à coup de la fin de cette soirée. Je me sentais très bien à cet instant mais j'étais très prévoyant et me demandais ce qu'elle désirait. « Je me rappel de ton numéro de chambre, ça me pose pas de problème. » Comme un clin d'oeil à l'une de nos rencontres, je me proposais de l'a reconduire. Surtout si la jeune femme finissait dans un état lamentable. « Mais avant j'espère que ton foi est bien accroché. » Répondis-je en ayant quelques idées en tête. Mais en regardant les autres couples aussi silencieux, je me taisais soudainement en m’apercevant que je parlais trop. Apprécier le moment c'était la meilleure des choses à faire. Regardant la jeune femme dans les yeux, je m'y plongeais enfin, bercé par la mélodie puant les sentiments débordant d'amour. Me laisser aller, j'en avais envie pour se soir. Et même si j'avais cette envie monstrueuse de lui dire qu'elle était belle, je préférai me taire pour apprécier sa compagnie. Visualisant avec précaution la ligne de son visage, son nez, ses yeux, son front, sa chevelure et enfin ses lèvres.

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La soirée n'était pas encore finie, et il semblerait qu'une lueur d'espoir d'arranger les choses s'offrait à moi. Les tensions apaisées entre Rhys et moi, il était temps pour nous de profiter de ce derniers instants comme on aurait du le faire depuis le début. On avait passé cette soirée chacun de notre côté, fait qui n'avait pas lieux d'être. C'est vrai, s'il était mon cavalier, et moi sa cavalière, on était tout de même censé passer ce bal ensemble. Alors autant le faire maintenant, puisque les choses avaient été mises à plat. Mieux vaut tard que jamais, non? Mêlés dans la foule, il était temps pour nous de partager notre premières danse de la soirée. Il aurait été bête de repartir d'ici sans être passés par cette case importante, celle qui nous permettait de se retrouver un peu à deux, et juste à deux. Je me portais même volontaire pour l'initier dans son premier slow, persuadée qu'il saurait très vite prendre la relève. Après tout, il n'y avait rien de très compliqué dans cette danse; il suffisait d'être deux, et de se balancer selon la mélodie. « Décidément, on casse bien des premières fois ce soir. » Je rigolais légèrement à ses paroles. "C'est vrai qu'on y a été un peu fort ce soir." Entre le baiser, la dispute et cette danse, on ne pouvait pas faire mieux. Mais peu importe, puisque le plus important était fait: nous nous étions réconcilié. Heureusement d'ailleurs, parce que je pense que je n'aurai pas supporter le fait que l'on se quitte sur une note amer. « En effet c'est pas compliqué. » Non, au point qu'il avait fini par prendre les rennes, tant dis que je me laissais diriger par ses pas. «Tu te rends compte que je danse avec la femme le plus sexy d'Harvard ? C'est un privilège. » Je haussais les épaules, le fin sourire sur les lèvres. "Je ne sais pas si c'est vraiment un privilège. Parce qu'en attendant, la femme la plus sexy d'Harvard t'a fait passé une mauvaise soirée." Je me sentais un peu coupable de cette dispute. Peut-être que j'aurais du lui parler d'Alejandro avant qu'il ne le découvre par Isabel. Enfin, de toute façon, maintenant je n'avais plus rien à dire à personne, l'histoire avait été révélée au grand public. « Tu veux que je te ramène après le bal ce soir ? Je me rappel de ton numéro de chambre, ça me pose pas de problème. » — "Je comptais prendre un taxi, mais puisque c'est si gentiment proposé, je ne me vois pas refuser." Ca m'arrangeait même. Puis, ce serait surement plus agréable de se faire raccompagner par son cavalier que par un inconnu qui ne vous souhaite même pas une bonne nuit. "Par contre, je ne te l'ai pas encore dit, mais je n'habite plus à la Mather House. J'ai emménagé dans un appartement à Imann Square." Cette information, très peu le savait. C'était encore assez récent, alors forcément, je n'avais pas encore mis tout le monde au courant. Ce sera l'occasion pour lui de découvrir mon nouveau chez moi et de mettre à jour le numéro de chambre qu'il avait en tête. « Mais avant j'espère que ton foi est bien accroché. » Je plissais légèrement le regard, me demandant bien ce qu'il avait en tête. "Tu as l'intention de rendre ivre, c'est ça?" demandais-je pour le taquiner tant dis que je continuais à me laisser bercer par ses pas, le regard ancré dans le sien.

La musique douce, sensuel emplissait mes oreilles, me détendant un peu plus. J'oubliais alors ce costume si irritant sur ma peau que je préférai nu, et mes pieds coincés dans ses chaussures toutes neuves. Non, je laissais mon corps se balader sur le son de la musique tout contre cette jolie brune se trouvant être ma cavalière ce soir-là. J'allais certainement me rappeler encore longtemps de cette soirée, bien plus mémorable que l'année dernière mais je ne voulais pas penser à demain. Pour le moment seul le moment présent comptait. "C'est vrai qu'on y a été un peu fort ce soir." Concentré sur son visage, les yeux détaillant chaque parcelle de sa peau, je souriais avant d'acquiescer, je ne pouvais que lui donner raison. Mais quoiqu'il arrivait j'étais encore prêt à foncer dans le tas concernant l'autre Eliot, j'étais possessif envers elle et je m'autorisais ce sentiment au moins pour la soirée. "Je ne sais pas si c'est vraiment un privilège. Parce qu'en attendant, la femme la plus sexy d'Harvard t'a fait passé une mauvaise soirée." Elle n'avait pas complètement tord et je ne pouvais le nier, je ne lui avais pas caché mon agacement. « La soirée n'est pas encore fini.. Et si le revendique j'ai vraiment de la chance. Profite de mon élan sympathique ça va pas durer. » Finis-je par dire, plaisantant forcément même si je n'étais pas du genre à flatter autant une femme. Mais ce prix était justifié, et je me félicitais de l'avoir invité. Orlane m'avait assuré que dans tout les cas, elle ne serait pas venue sans proposition, et donc aurait loupé je pense ce prix. Un gâchis évité. « Un taxi ? Je préfère te ramener, on sait jamais ce qu'il pourrait se passer.. Un appartement ? Je suis curieux maintenant. Et j'imagine que tu es a un étage élevé, je peux pas venir en montant discrètement par la fenêtre ? » J'avais envie d'en savoir plus sur la jeune femme et rien de mieux que de découvrir chez elle, son univers. Et ça restait plus prudent. Imann Square ? C'était toujours bon à garder en tête. « Un déménagement ? Une envie de nouveauté ? » Demandais-je soudainement, j'avais déjà entendu que plusieurs mather avait fini par quitter cette maison du moins juste le bâtiment et non la confrérie. J'admet moi ne pas être fan de concept mais pour la simple et bonne raison que j'aimais me balader nu dans ma pièce à vivre. "Tu as l'intention de rendre ivre, c'est ça?" J'étais amusé de sa réponse, puisque d'une certaine manière oui, c'était mon but dans cette soirée. Nous rendre un peu ivre, même si cette situation entrait en total désaccord avec le fait que je veuille l'a raccompagner chez elle. On avisera. « En effet, et après ça, je compte t'emmener dans un coin pour profiter de toi, tu m'as démasqué. » Répliquais-je en ne pouvant réprimer un sourire puisque cette idée était complètement absurde. Rien de mieux qu'une femme consentante. Mes yeux mesquins rencontrèrent les siens, tandis que nous suivions toujours le même rythme de cette même chanson.

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Il n'est jamais trop tard pour rien. Il était encore temps de donner une toute autre tournure à cette soirée... catastrophique. Pas question de repartir chacun de notre côté, la gueule jusqu'au sol avec cette note amère qui pourrait fragiliser notre relation. Danser avec lui était l'occasion idéal pour effacer tous ces petits imprévus de la soirée, et partir sur de meilleures bases. Et tant pis si le bal se clôturait tout doucement, pour nous, ça commençait d'une certaine manière. « La soirée n'est pas encore fini.. Et si le revendique j'ai vraiment de la chance. Profite de mon élan sympathique ça va pas durer. » La bonne nouvelle, c'est que cet agacement semblait définitivement enterré et qu'il ne m'en voulait pas plus que ça. Un fin sourire aux lèvres, je ne pouvais être plus flattée de voir l'effort qu'il faisait, mais surtout l'attention qu'il me portait. "Tu devrais être comme ça plus souvent, ça te va bien." concevais-je pour le taquiner un peu, ne sous-entendant pas le moins du monde que je n'aimais pas sa façon d'être habituellement. Je ne pouvais que me réjouir à l'idée qu'il décide de me raccompagner chez moi. Non pas parce que ça m'évitera de payer un taxi, mais bien que l'on pourra prolonger cette soirée qui allait être trop courte. On était un peu des retardataires pour le coup, alors autant se rattraper dignement. « Un taxi ? Je préfère te ramener, on sait jamais ce qu'il pourrait se passer.. Un appartement ? Je suis curieux maintenant. Et j'imagine que tu es a un étage élevé, je peux pas venir en montant discrètement par la fenêtre ? » — "Non désolée, cette option n'est plus valable. Et à moins d'avoir des cheveux comme Raiponce, tu devras te contenter de prendre les escaliers." affirmais-je en restant tout contre lui, mon regard ne le lâchant pas un seul instant. Plus rien autour ne semblait attirer mon regard. Cette fois-ci, c'était juste lui et moi, sans individu envahissant. « Un déménagement ? Une envie de nouveauté ? » A sa question, j'acquiesçais de la tête pour lui donner une première affirmation. "En quelques sortes. J'avais surtout besoin d'intimité, la chambre était devenue trop petite à mon goût." Ce qui ne m'avait jamais permis de m'étendre et de créer mon propre chez moi. Ce choix était un peu un nouveau départ, une nouvelle base. « En effet, et après ça, je compte t'emmener dans un coin pour profiter de toi, tu m'as démasqué. » Je rigolais à ses paroles, sachant pertinemment qu'il avait lancé ça dans la plus parfaite des ironies. "Quand je te dis que je commence à te connaître." Et je le connaissais un peu plus chaque fois qu'on passait du temps ensemble. Surtout ce soir, où j'avais découvert certaines facettes encore inconnues, mais qui préservait toujours son charme de séduction. "Mais tu sais, tu n'as pas besoin de me souler pour ça." dis-je dans une once de mystère, le fin sourire toujours planté sur le visage. C'était plaisant de pouvoir retrouvé cette complicité avec lui, de dire des conneries à la seconde sans se soucier de rien.

La musique douce et apte à former des couples se soir, se finissait enfin. La proximité que nous avions crée allait très certainement se briser à son tour, et c'était pas plus mal. J'étais un peu mal à l'aise à me retrouver aussi prêt d'elle même si j'aimais l'a regarder. J'avais plus cette peur qu'elle puisse malgré tout dans un sens, brisé les barrières que je pouvais me fixer. Orlane fait partie de ce genre de femme qui peut vous faire perdre la tête et les moyens. Déjà ce soir son charme avait opéré sur moi, et je n'aimais pas perdre le contrôle de mes actes, mes pensées, c'était donc un véritable casse tête pour moi de me rapprocher d'elle un peu plus. C'était effrayant dans un sens. Un rythme plus soutenue que le slow arrivait alors, changeant carrément l'ambiance de départ. Surpris dans un premier temps de ce changement, je reculais légèrement en commençant à danser sur le son qu'avait décidé le Dj. Moment émotion, définitivement enterré pour ce soir. "Tu devrais être comme ça plus souvent, ça te va bien." Prenant sa main, je l'a faisais tourné sur elle même avant de répondre, avec un sourire en coin « Si j'étais toujours ainsi, ça ne serait pas marrant. » J'avais plusieurs personnalités, loin de la d'être schizophrène, mais disons qu'elle ne connaissait pas tout de moi, comme je ne connaissais pas tout d'elle. Et c'est ce qui avait le don de me rendre dingue même après bientôt un an d'amitié. Même si entre nous l'amitié avait bien souvent rimé avec attirance. J'avais entre aperçu sa tristesse une fois, mais en général elle semble joyeuse, ne voulant jamais dévoilé qui elle était au fond. Une boîte à mystère dont je voulais résoudre les énigmes. Mais je devais être patient. « Les escaliers ? Je vais essayer. »Répondis-je avec humour même si je trouvais dommage de ne plus l'avoir dans le campus, je connaissais sa chambre par coeur. Pour ma part je n'ai jamais vécu au sein de ma confrérie, je comprenais donc sa décision, rien de plus normal. Partager h24 sa maison avec autant de monde, ça peut énerver par moment. Peu à peu, je me retrouvais à avoir chaud, à force de bouger je suffoquais dans mon accoutrement. J'enlevais alors ma veste, quittant quelques secondes ma cavalière pour l'a posé à notre table avant de l'a rejoindre. J'étais beaucoup plus à l'aise ainsi. Mes doigts trouvèrent par la suite les deux boutons de ma chemise blanche pour les déboutonner, ainsi que mon nœud papillon. La soirée commençait à décliner, me permettant de ne plus me montrer aussi élégant qu'en début de soirée. Respirant de nouveau, je pouvais me concentrer sur la musique et notre danse. "Quand je te dis que je commence à te connaître." Je fronçais les sourcils, m'efforçant de ne pas trop sourire à ses mots. Si seulement elle savait. Pour mes envies violentes et mon instinct qui me poussait à fuir par moment, elle ne serait pas aussi contente de me connaître. "Mais tu sais, tu n'as pas besoin de me souler pour ça." Là, c'était une surprise. J'étais à deux doigts d'avaler ma salive de travers. Je ne m'attendais pas à sa réponse, qui m'intéressait mine de rien. « Et j'ai pas besoin de profiter de toi ? Tout se passerait légalement ? » Demandais-je les yeux brillant, curieux, interrogateur. Dis moi tout Orlane. A mes questions, je n'avais pu m'empêcher de regarder sa bouche si parfaite.

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Rhys K. Florès-Mason & Orlane A. Joyce-Bianca

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Peut-être que la soirée n'était pas si fichue que ça. Certes, nous nous réconcilions sur la fin, mais ne dit-on pas qu'il vaut mieux tard que jamais. Puis, finalement Rhys se montrait plutôt bon élève et bon danseur pour un premier slow. Tout le monde semblait se plaire à danser sur cette chanson douce qui rapprochait les couples de la soirée. Mais évidemment, le bal n'allait pas se résumer qu'à ça, sachant que tout le monde n'est pas forcément accompagné. Alors le dj décidait de changer de registre, sous la surprise de tout le monde qui était bercé, passant à quelque chose de beaucoup plus rythmé et entraînant. « Si j'étais toujours ainsi, ça ne serait pas marrant. » C'est vrai, il n'avait pas tord. Après tout, j'aimais sa manière d'être en tout temps. Mon sourire s'étira, amusée par ses paroles. "Je savais que tu allais me dire ça." C'est comme si il était un peu devenu prévisible. A force de passer du temps avec lui, j'avais fini par cerner le personnage qu'il actait au quotidien. Le mystère semblait être notre point commun à tout les deux. « Les escaliers ? Je vais essayer. » Et oui, il devrait se faire à ce petit changement. Je savais qu'il aimait être spontané et venir me rendre visite quand je m'y attends le moins -un peu comme l'épisode de mon lit- mais je suis certaine qu'il s'y fera rapidement. Après tout, mon déménagement ne changeait rien, ou presque rien. "Ou alors il y a l'ascenseur si monsieur n'a pas l'âme d'un sportif." Non pas qu'il fallait être sportif pour prendre les escaliers, mais que j'avais juste eu envie de le taquiner un peu. C'était devenu inévitable entre nous deux de se charger un peu. Mais comme on dit, qui aime bien châtie bien. « Et j'ai pas besoin de profiter de toi ? Tout se passerait légalement ? » Je penchais légèrement la tete le coté, haussant les épaules simultanément. "Je ne dis jamais non à un beau mâle dans ton genre." concevais-je avec humour. Non pas que je disais oui à tout le monde non plus, au contraire. Je suis assez sélective, et je ne peux nier que Rhys fait partie de ma liste.