ORLANYS ✰ Sounds like heaven

J'étais à fleur de peau. Je n'en pouvais plus de cette homme aveuglé par l'alcool, et avec aucun tact. Je pouvais très bien être de la sorte, évidemment que je m'étais déjà comporté de cette manière, même devant Orlane, mais à cette heure ? Et puis, c'était physique, il ne me plaisait pas. Il regardait la mather comme si son regard allait ne faire qu'une seule bouchée d'elle, et ne partageant pas les mêmes convictions que Jo-Wilfried Tsonga, je ne partageais pas ce que je désirai. Une fois le jeune homme livré à bon port, j'avais lancé un regard à Orlane avant de partir retrouvé la jolie Cabot qui avait injustement salit une robe de valeur sentimental, forcément, il était plus facile de renverser un verre que s'excuser. Mais de cette nouvelle rencontre, je n'en avais pas forcément retiré que de bonne chose, non puisque dans un moment de colère, elle m'avouait que de toute manière ils couchaient ensembles. Fronçant les yeux, je ne voulais pas croire à cette connerie puis, c'est seulement en y réfléchissant que je soupirais. J'en avais tellement ras la casquette de ce genre d'histoire, j'avais toujours juré de ne plus me mêler ou bien ressentir de la jalousie pour quelqu'un ou sinon, c'était le commencement des emmerdes. Prenant un coupe de champagne qu'un serveur promenait sur son plateau, je le bu d'une seule traite en le reposant sur une table. Une pointe déjà désagréable avait ravivé en moi un sensation irritante et je savais maintenant que si je croisais à présent l'ex Eliot, je lui collerai bien un droite pour le réveiller même si je déteste me salir les mains. Puis, quittant la compagnie de la jeune femme, j'avais vite gagner les toilettes, m'arrêtant devant en me demandant dans lesquels j'allais bien pouvoir rentrer. Chez les femmes pour Orlane, ou chez les hommes ? Ne sachant quoi choisir, je m'étais collé au mur, attendant que la mather en question se pointe. J'étais pas de bonne humeur et forcément très agréable à cet instant, mais autant rentrer dans le tas.

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Rhys K. Florès-Mason & Orlane A. Joyce-Bianca

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Les choses ne se passaient pas vraiment comme je l'espérais. Une certaine tension se promenait dans l'air, tant dis que j'étais partie faire le tour de la salle pour me changer un peu les idées. Ces dernières minutes avaient été plutôt mouvementées avec Alejandro qui est dans un état second et Rhys qui est agacé par la situation. En prime, j'avais cette énorme tâche sur le bas de ma robe, l'oeuvre de la pire garce du coin. Ma mâchoire se serrait un peu plus rien qu'à y penser, et mieux ne valait pas que je la croise durant la soirée au risque de lui refaire son portrait. Bref, autant dire que la soirée n'avait pas vraiment bien démarré et qu'il valait mieux me laisser tranquille pour le moment. De nombreuses images se bousculaient dans mon esprit, notamment le baiser soudain. Je me retrouvais un peu dans l'incompréhension, le sujet n'ayant pas été abordé depuis. Un verre en main, je traversais la salle d'un bout à l'autre, balayant l'endroit du regard. Je ne sais pas vraiment qui je cherchais, certainement Rhys qui avait disparu depuis un petit moment. Je soupirais, décidant de rejoindre les toilettes, avec un peu de chance il y serait puisqu'il l'avait suggéré un peu plus tôt dans la soirée. Sauf qu'au moment d'arriver sur les lieux, il n'était pas là. Soupirant, je décidais d'entrer chez les femmes, histoire de ne pas être venue pour rien et de de tenter de ravoir cette tâche. Si je m'acharnais avec de l'eau pour l'estomper, le résultat n'était que minime. Mais bon, je me disais que c'était déjà mieux que rien. Je quittais alors les toilettes avec l'intention d'aller rejoindre des amies, avant de finalement tomber sur Rhys. Il était là, adossé contre le mur, l'expression du visage assez tendue. Tout ça n'annonçait rien qui vaille, et pourtant je m'avançais vers lui, risquant de me faire remballer. "Je me demandais où tu étais passé." Il avait le droit d'aller où il veut durant la soirée, être mon cavalier n'impose aucune règle à ce niveau, mais j'espérais au moins qu'il ne m'évite pas.

Je ne comprenais pas pourquoi je ressentais de la jalousie à son égare, après tout, ça avait toujours été amical mais visiblement, je commençais à en décider autrement. Ou peut être était-ce simplement une amitié possessive ? Ou une connerie dans le genre qu'on lit dans les magasines de femme que je lis en première une parfois. Je crois qu'en réalité, même si Alejandro m'avait bien agacé, je n'étais énervé que contre moi. Parce que je ne comprenais pas ma réaction, mes envies, le contrôle que je perds progressivement. Je n'aimais pas qu'on m'embrouille l'esprit ainsi, ça me correspondait tellement pas. La soirée s'annonçait mouvementé, et je devais à tout prix me calmer avant le retour de la jolie mather. "Je me demandais où tu étais passé." Je reculais de quelques pas, me heurtant alors au mur derrière moi. J'avais eu la frousse, je ne m'attendais pas à l'a voir aussi rapidement. Il faut dire que j'avais été long avec Isabel. « C'est bon, je suis là de toute manière. » Répliquais-je de manière naturel avant de me lancer finalement dans ce qui me tenait à coeur ou plutôt sur le coeur à cet instant. J'étais honnête, curieux, j'aimais savoir. « Pourquoi tu m'as pas dit que tu couchais avec Alejandro ? Je vous aurais pas dérangé, et surtout, tu aurais du y aller avec lui. » Mon ton était beaucoup plus dur que je ne l'aurai voulu, mais à cet instant, ça n'avait pas d'importance. Se servait-elle de moi pour lui ? A le rendre jaloux ? Rien que de m'imaginer les deux ensembles ça m'énervait et je ne détenais pas la raison. J'en avais pas envie. Je voulais pas que ça se produise. Le problème c'est que je n'avais aucun droit sur Orlane et encore moins sa vie sexuelle. « Si c'était pour le rendre jaloux, je regrette de t'avoir invité. » Les mots froids, presque glacials étaient sortis avec remord et jalousie. Je perdais la tête, et je m'en rendais bien compte mais j'avais besoin de savoir, de mettre le doigt là où il aurait toujours dû être. Pour la première fois devant elle, j'étais le type le plus infecte de tout les temps. Et je savais que mes mots pouvaient blesser mais si je l'étais en premier, je pouvais taper fort et loin.

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Rhys K. Florès-Mason & Orlane A. Joyce-Bianca

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« C'est bon, je suis là de toute manière. » Il ne pouvait être plus clair que ça; il n'était pas de bonne humeur. C'était assez bizarre de ressentir ce certain malaise entre nous, sans vraiment savoir d'où il venait. Tout avait toujours été si facile entre nous, la complicité étant de mise, alors que ce soir, elle semblait se cacher. « Pourquoi tu m'as pas dit que tu couchais avec Alejandro ? Je vous aurais pas dérangé, et surtout, tu aurais du y aller avec lui. » Le regard plongé vers le sol, je le relevais aussi tôt vers lui à ces paroles. Son ton était venu plus dur, comme s'il avait prononcé ces mots dans un reproche. Je haussais les sourcils, curieuses de savoir d'où il tenait cette information. "Qui t'a dit ça?" demandais-je d'un ton étonné. On avait toujours tout fait pour garder notre relation secrète, mais il faut croire que certaines langues de vipères ne pouvaient pas se tenir. D'ailleurs, après un court instant de réflexion, je devinais aisément qui était sa source. "C'est bon, j'pense savoir la réponse." Il y en avait qu'une pour balancer des choses sur moi tant qu'elle pouvait me mettre dans une mauvaise position. Je soupirais un instant, je me sentais prise au piège même si je n'avais rien à me reprocher. « Si c'était pour le rendre jaloux, je regrette de t'avoir invité. » Je le fixais instantanément, blessée par ce qu'il venait de dire. J'ignorais pour qui il me prenait soudainement, mais il était complètement entrain de se tromper. "Bah bien sur, je n'ai que ça à faire: utiliser les gens dans mon propre intérêt." J'étais énervée pour le coup. Je ne le pensais pas comme ça, à se faire une autre idée de quelqu'un pour un détail sans importance. "Je ne comprends même pas comment tu peux penser ça de moi. Si c'était le cas, crois-moi que je n'aurais pas attendu que tu m'invites à ce bal." Non, je serais venue par moi-même, chose qui ne s'est pas passé comme ça et qui démenait son hypothèse.

J'étais entrain de devenir fou. J'en avais vraiment ras la casquette, je me demandais même ce que je faisais encore là. J'avais pour habitude de me tirer quand la situation ne me plaisait pas, sauf que ce soir je n'étais pas venu seul, et laisser Orlane en plan ne me faisait pas plaisir. Même si je ressentais une certaine colère envers elle à cet instant, je savais encore tenir mes valeurs de gentleman. A ma vérité apprise par Isabel, la jolie mather avait rapidement deviné qui l'avait mise dans une mauvaise posture. Je ne savais pas la nature de leur relation exactement mais je savais à présent que ce n'était pas les meilleurs amis du monde. Était-elle en froid à cause d'Alejandro ? Si c'était le cas, je ne voulais pas m'en mêler, j'étais pas assez motivé pour faire quoique ce soit et puis, pourquoi je m'opposerai à ce triangle amoureux ? Putain, mais pourquoi je réfléchissais à tout ça ? Je levais les yeux au ciel, exaspéré par ma propre réaction. J'allais devoir me concentrer sur ce qui comptait le plus pour ne pas m'égarer pour le coup. Mais ce qui semblait le plus toucher la jeune femme était ma question lui demandant si j'étais ce soir, un simple objet pour récupérer ce qu'elle voulait. Après réflexion, je parlais au nom de la jalousie et rien de plus. « Comprend moi. Je dois aider un abruti -et ne me dit pas que s'en est pas un parce que si, il l'est- avant d'apprendre que tu couche avec. Je suis désolé, mais ça me plaît pas. » Bon, la bombe était lâché, pour le coup je pouvais pas faire plus honnête à cet instant. De plus, c'était un Eliot, encore un de ses mecs se prenant pour Zeus parce qu'ils détiennent un peu d'argent. Je fulminais, soupirant. Orlane n'avait pourtant rien à se reprocher, mais lui avouer qu'elle me plaisait, c'était comme dire à un enfant que le père noël n'existait pas ; difficile à dire et presque irréversible. Si vous êtes dans la friendzone vous savez que vous êtes piégez. A vrai dire, avant ce soir, ce baiser et cette jalousie, il m'était arrivé maintes et maintes fois de la désiré sans jamais vraiment me l'avouer. Sauf que ce soir, j'étais à bout de nerf pour un rien et je me rendais compte que je pouvais la perdre.

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Le scénario que je m'étais fait de cette soirée s'était complètement renversé. J'avais l'impression que tout s'abattait sur moi, dont cette tension qui me pesait un peu plus sur les épaules. Je me sentais coupable de tout ça, sans réellement savoir pourquoi. Je pouvais très bien voir dans son regard qu'il était agacé, et il ne se privait pas pour le confirmer dans ses paroles. Il était assez dur dans ses propos, s'imaginant une facette de moi qui n'existait même pas.  Je découvrais un Rhys que je ne connaissais pas avant ce soir, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. « Comprend moi. Je dois aider un abruti -et ne me dit pas que s'en est pas un parce que si, il l'est- avant d'apprendre que tu couche avec. Je suis désolé, mais ça me plaît pas. » J'étais exaspérée par toute cette histoire. C'est vrai qu'Alejandro s'était comporté bizarrement ce soir, et avait été assez lourd à supporter, mais je savais qu'il n'était pas dans son état normal. Alors au lieu de me risquer à prendre sa défense devant le quincy, je me taisais, me concentrant uniquement sur l'essentiel. "Parce que te le dire avant aurait changé quelque chose peut-être?" Qu'il ne me fasse pas croire le contraire, parce que je n'étais pas dupe. J'étais certaine que ça n'aurait rien changé, à moins de décider de se retirer et de me planter la veille du bal. "Je ne comprends même pas pourquoi tu réagis comme ça." concevais-je dans une légère pause. "D'abord tu m'embrasses, ensuite tu réagis de manière excessive... J'ai l'impression d'avoir manqué un épisode." Aucune logique ne me venait à l'esprit, ignorant complètement la raison qui se cachait derrière cette agacement qu'il portait. Tout avait toujours semblé si simple entre nous, notre complicité ne s'étant jamais épuisé avant que notre relation ne révèle un point que j'ignorais encore. Il fallait qu'il m'éclaire sur le sujet s'il voulait que je comprenne sa réaction. En attendant, je n'arrivais pas à joindre les bouts.

La musique bruyante résonnait jusqu'aux toilettes, là où les personnes dansaient encore pour rester dans le rythme ou bien encore vomissaient tout ce qu'ils pouvaient pour se sentir mieux. J'étais excédé pour ma part, et je n'aimais pas la raison concrète, du plus, je m'étais presque réveillé ce soir pour comprendre enfin la raison de ma mauvaise humeur. Je voyais Orlane perdue, elle pouvait, j'étais moi même dans le même cas, seul dans une barque à pagailler tout ce que je pouvais. Peut être devais-je partir avant de véritablement me noyer ? Orlane avait raison, qu'est-ce que cette révélation aurait changé ? Pas grand chose mise à part me mettre mal à l'aise dès le départ et me donner envie de l'a surveiller pendant toute la soirée. « Je lui aurais foutu mon poing dans sa gueule dès le départ. » Répondis-je après réflexion, souriant un coup instant rien qu'en pensant au bien que cela m'aurais donné. Soupirant je pensais avoir mis les choses au clair quand elle m'avouait alors de ne pas comprendre ma réaction et le baiser. Jouant la carte de la sincérité à cause de l'alcool et de mon envie d'être libéré pour la soirée de se poids je me lançais. « Ça m’énerve, j'agis comme ça parce que j'en sais rien, j'aime pas savoir que tu te fais toucher par lui. Alors je te vois venir. Ouais, ça me regarde pas, et c'est un point de vu qui se défend, mais, j'aime juste pas.. ça. » La colère se ressentait moins tout à coup étant plus dans les sentiments qu'autre chose, ce qui ne me ressemblait pourtant pas. « Et puis le baiser, c'était pour casser le moment, par amusement. » Mes nerfs retombaient peu à peu puisque je croyais Orlane. J'avais confiance en elle, du moins assez pour comprendre qu'elle ne se servait pas de moi comme de larbin de service. Nous étions assez complices et proches, je le comprenais quand elle disait vrai. « Excuse-moi, je sais pas ce qui m'arrive, je pense que c'est la fatigue. » Je savais donner raison quand j'avais tord. Je mettais ça sur le compte de la fatigue alors que s'en était tout autre mais je ne voulais pas m'engager sur une discussion compliqué où je pouvais perdre son amitié. Oublions tout ça.

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On allait pas pouvoir rester indéfiniment en froid toute la soirée. Le mieux était de se parler, de clarifier les choses pour tenter de rattraper cette soirée qui avait mal commencé pour nous. Je n'étais pas là pour me disputer avec lui, mais bien pour apprécier le moment. « Je lui aurais foutu mon poing dans sa gueule dès le départ.  » Je rigolais discrètement à ses paroles, c''était à prévoir. Il faut dire que c'est la phrase clé de tout homme qui se retrouve dans une telle position. "Je doute que ce soit la réaction à adopter." Si l'on pouvait éviter une bagarre, ce serait idéal. D'ailleurs, j'avais bien du mal à voir clair à tout ça puisque sa réaction me paraissait injustifiée. « Ça m’énerve, j'agis comme ça parce que j'en sais rien, j'aime pas savoir que tu te fais toucher par lui. Alors je te vois venir. Ouais, ça me regarde pas, et c'est un point de vu qui se défend, mais, j'aime juste pas.. ça. » Lui même ne semblait pas savoir pourquoi il réagissait de cette manière, ce qui anima un fin sourire sur mes lèvres. « Et puis le baiser, c'était pour casser le moment, par amusement. » — "Hum, je vois. Préviens moi la prochaine fois que tu comptes t'amuser, je ne le voyais pas vraiment comme ça notre premier baiser." Du moins pas sur un coup de tête comme ça qui ne m'avait même pas laisser le temps de l'apprécier. Je pensais qu'il se ferait naturellement, un peu comme le tissage de notre relation. « Excuse-moi, je sais pas ce qui m'arrive, je pense que c'est la fatigue. » Le regard toujours rivé en sa direction, la colère qui l'habitait semblait peu à peu le libérer. Le ton qu'il utilisait était plus posé, plus ouvert à m'écouter qu'il y a quelques minutes. "Tu sais quoi? Je propose qu'on reparte à zéro. On est venus ici pour passer une bonne soirée, non?" Je voulais positiver, chasser cette mauvaise ambiance qui avait prit place pour la remplacer par quelque chose de mieux. M'avançant vers lui, je lui attrapais la main, déterminée à arranger les choses. "Puis, on n'a même pas encore danser." En devenant mon cavalier, il acceptait mes caprices, cette danse en faisant clairement partie.

Je ne m’énervais jamais, j'étais le seul homme au monde à rester zen en général, à prendre toujours tout du bon côté. Je me reconnaissais pas, et j'avais rapidement reprit le contrôle de mes émotions. J'avais juste lancé une mini bombe tout seul pour un rien, et ce n'était pas dans mon habitude de paraître si capricieux. Face à la réponse plutôt attendu de la jeune femme au sujet d'Alejandro, j'haussais les sourcils avant d'hôcher la tête. Oui, parfois c'est un réel délice que personne ne peut comprendre, juste le voir avec des bleus au visage me réjouissait. Même si cet homme réagissait sous l'effet de l'alcool et qu'en général il n'était pas aussi énervant, je ne pouvais tout simplement pas l'aimer. On dit que la première impression est importante, partout dans le monde tout le monde marche comme ça et bien pour ma part, il a raté le casting. « Ça j'en ai rien à faire. » Répliquais-je en lui assurant que c'était la meilleure idée dans son cas. J'allais devoir me faire à l'idée, pas le choix et puis j'étais le plus fort à ce jeu là. Celui de faire comme si de rien n'était. "Hum, je vois. Préviens moi la prochaine fois que tu comptes t'amuser, je ne le voyais pas vraiment comme ça notre premier baiser." Notre premier baiser ? Je clignais plusieurs fois des yeux en trouvant cette appellation plutôt mignonne. On m'avait encore jamais dit qu'on attendait un baiser de ma part d'une autre manière. « Quoi t'en veux un autre ? » Demandais-je en tout innocence, même si un sourire ornait alors mes lèvres. Du moins jusqu'à ce qu'elle me propose de repartir de zéro. De tourner la page et de profiter à présent de la soirée. J'étais plutôt d'accord avec ce qu'elle disait. J'avais aussi envie de faire une croix sur le début de soirée plutôt pourrit. « Ouais tu as raison, on va pas se gâcher la soirée pour une connerie ou un con. Si je t'ai invité, c'était pas pour finir par une soirée de se genre. » Orlane m'attrapait alors la main me faisant comprendre qu'elle avait envie de danser. « Ouais allons-y. » Nos mains liés ensembles, je la conduisais tranquillement hors du couloir des toilettes pour rejoindre la piste toujours bondé à cette heure là. L'emmenant jusqu'au milieu de la piste, je l'a regardais beaucoup plus tranquillement. « Tu m'accorde cette danse ? » Demandais-je d'un air amusé,

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Rhys K. Florès-Mason & Orlane A. Joyce-Bianca

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« Ça j'en ai rien à faire. » Bah voyons, le contraire m'aurait bien étonné. C'est bien le genre de réaction du macho invétéré, celui qui préfère largement réglé les choses par le poing que par les paroles. Heureusement, on avait évité cet épisode, alors inutile de s'attarder plus que ça sur le sujet. Si je voulais comprendre la réaction qu'il avait eu, sa réponse n'avait pas vraiment été claire. On dirait que lui-même ne savait pas pourquoi il était aussi agacé, autre que le fait de savoir qu'un autre homme me touche. Ca avait tout l'air de partir d'une pointe de jalousie, ou de possessivité, mais je décidais de ne pas l'embêter plus que ça. Histoire de détendre un peu l'atmosphère, je lui avouais que j'aurais aimé que notre premier baiser se fasse dans d'autres circonstances. Je savais qu'il aimait faire le pitre, jouer un rôle quand bon lui semblait, mais jamais je ne me serais attendue à une telle scène de sa part. Il avait toujours été comme ça, à me prendre par surprise jusqu'à me scotcher sur place. « Quoi t'en veux un autre ? » Je ne répondais pas tout de suite à sa question, laissant le doute planer un instant. "Plus tard, peut-être bien." Cette fois, c'est moi qui jouais de lui, utilisant la carte du mystère. Evidemment que je ne refuserais pas un baiser venant de lui, mais avant, nous avions d'autres choses à faire. C'est pourquoi je voulais faire la paix avec lui, telle un enfant prête à lui serrer la main pour partir sur de meilleures bases. Je ne me voyais pas en froid avec lui plus longtemps, on n'est pas fait pour se disputer.  « Ouais tu as raison, on va pas se gâcher la soirée pour une connerie ou un con. Si je t'ai invité, c'était pas pour finir par une soirée de se genre. » Mon sourire se faisait de plus en plus voir, rassurée de voir qu'il était d'accord sur ce point. Au moins ça montrait qu'il ne m'en voulait pas et qu'il était apte à profiter de cette soirée. Sur cet accord, je lui attrapais la main, l'envie de danser me démangeant d'avantage. Ca faisait déjà un petit moment qu'on était là et on n'avait même pas encore danser une seule fois. Il était temps pour nous d'y remédier. Il me traîna jusqu'à la piste de danse, là où de nombreux couples se tenaient toujours. L'ambiance était toujours à son comble, comme s'il ne manquait plus que nous pour compléter l'atmosphère. « Tu m'accorde cette danse ? » — "Avec plaisir." dis-je alors qu'un sourire restait planté sur mes lèvres. C'était bon de pouvoir à nouveau se retrouver comme ça et d'oublier ce qui s'était passé avant. "J'espère que tu es bon danseur." dis-je plus pour le taquiner qu'autre chose. Après tout je n'en savais pas plus que ça, la seule fois où je l'avais vu danser c'est lorsqu'il m'avait fait un twerk.