(+priape) good to see you agin... or not

En fait, ça faisait royalement chier Rosa que tout le monde soit au pied de val, comme s’il n’avait rien fait de mal, il avait trompé tout le monde ce mec, il ne faisait pas attention, il blessait les filles comme si de rien n’était, mais on lui tombait pas dessus à lui, parce qu’il était mystérieux, parce qu’il était pas aussi direct. enfin, fallait qu’elle passe à autre chose et elle comptait bien le faire. Enfin, Priape rigola ce qui lui valu un regard à la Rosa, mais comme elle avait changé le sujet vers lui, elle n’en rajouta pas. « Bah mettez y du votre, ça se fait pas tout seul ne pas s’envenimer. » Elle continuait de danser, sans s’attendre à la futur bombe de Priape qui arriva rapidement et qui figea Rosa. Toute le monde devenait parent sauf elle quoi ? Enfin, aujourd’hui, elle était assez heureuse au final de pas être mère, même si l’accident la blessait. Elle n’eut pas le temps de parler qu’elle se faisit tourner par priape, ce qui la fit sourire un moment. « Eh bien, Priape papa, je suis sur tu seras un très bon père Priape, mais pour ça, va falloir que tu lui parle à ta blonde. » Ouais et surtout ne pas faire comme cet idiote de Valentin.

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J’avais confié à Rosa que je voulais juste que l’on trouve un terrain d’entente avec Talya. A défaut d’être un couple, je voulais que l’on s’entende bien, pour la grossesse et ce bébé qui allait arriver. La brune me recommanda alors d’y mettre du notre : « Merci du conseil, c’est vrai que tu t’y connais en terme de situations qui s’enveniment… »la taquinai-je. Mais ce fut ensuite avec tout mon sérieux que j’annonçais mon futur statut de papa à Rosa qui se figea aussitôt, cessant de danser. Son visage changea un peu d’expression, et je m’en voulus un peu pour cette annonce maladroite. Je la fis tournoyer sur elle et ce fut finalement avec un sourire qu’elle me servit des paroles réconfortantes : je serais un bon père selon elle. « Merci... Tu sais c’est compliqué en ce moment… Mais oui on essaie de parler. » Ouais enfin, je ne savais pas encore qu’à la fin du bal, ce serait sur une énorme dispute que nous allions rester. Elle était tombée enceinte de Valentin l’an dernier et avait fait une fausse couche, expérience qui devait être extrêmement traumatisante pour une femme, et la grossesse de Talya devait remuer des souvenirs chez mon interlocutrice : « Je suis désolé, je devrais probablement pas t’ennuyer avec tout ça… »

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Rosa comprenait bien que Priape voulait un terrain d’entente avec Talya, au final, c’est tout ce qu’elle aurait voulu avec Val si ce bébé avait vu le jour. Elle rit un peu à sa remarque. « Oh ça oui, si t’as besoin d’aide un jour, tu sais où me trouver » Faut dire même quand elle ne le voulait pas, elle avait cette capacité de tout faire foirer alors, c’est rien de nouveau. Enfin, ça lui faisait étrange de parler de grossesse, surtout avec Priape, mais il l’avait soutenu elle à l’époque, alors autant en faire de même. « Je pense que je m’y connais en compliqué ouais. » Elle était peut-être même un peu trop douée en compliqué à son gout en fait, tout était toujours compliqué pour Rosa et en plus, elle ne le savait pas, mais elle était encore fourrée dans un truc complexe avec sa grossesse inconnu. Enfin, elle continuait de danser avec le beau Priape qui semblait se sentir mal. « T’inquiète pas pour ça, je peux plus rien y faire hein. Si non, à part ça, que ce passe-t-il à harvard, toujours autant de drama ? » Autant parler des problèmes des autres non ?

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Le compliqué, les situations qui s’enveniment, c’était un domaine que Rosa maitrisait bien et elle plaisanta d’ailleurs là dessus. Il valait surement mieux en rire qu’en pleurer. Je m’étais quand même excusé, parce que parler de mon futur statut de père de famille alors qu’elle aurait du devenir mère si il n’y avait pas eu la fausse couche, c’était surement maladroit. Dansant toujours dans les bras l’un de l’autre, la brune me demanda alors des nouvelles du campus : « Toujours oui. T’as manqué la série d’agressions, la fermeture des confréries et ensuite les agresseurs ont carrément orchestré une prise d’otage. C’était des étudiants tu te rends compte ? » C’était fou que des gens dérangés à ce point aient réussi à intégrer la fac. « Tu vois finalement, t’étais aussi bien loin d’ici. » ajoutai-je avant de faire tourner un instant la demoiselle sur elle même en rythme avec la musique, me surprenant presque à apprécier ce petit moment d’échange et cette danse avec celle que je surnommais pourtant Satan.

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Valait mieux en rire non ? Enfin, c’est ce que Rosa préférait se dire, que valait mieux en rire, valait mieux qu,elle en rit elle-même avant que tout le monde le face. Et puis, les choses ne pouvaient pas aller plus mal non ? Elle ne pouvait pas vraiment faire pire que l’autre fois. Enfin, elle dansait avec Priape ce qui était un peu étrange quand on y pensait et il lui raconta ce qui s’était passé les derniers temps. « Effectivement, j’étais mieux en Italie, quoique Lorenzo n’était pas vraiment un amour, j’ai vu mieux disons-le ainsi, mais clairement mieux qu’être ici. Puis, ça m’a fit du bien je crois d’être loin. » De Val ouais, pour une fois elle ne le voulait pas, pour une fois elle n’était pas accroc à lui, elle ne voulait pas de lui, ni le voir, ni le toucher, quoique il était toujours aussi sexy c’était bien son plus grand défaut. « Et apparemment je pars et tout le monde devient parents, sérieux Harvard est un lieu de procréation » Qui n’avait pas de gosse après tout ?

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La vie de Rosa pendant son absence aurait surement du me laisser indifférent. Mais ce n’était pas le cas. Je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir une pointe d’intérêt pour la brune, me rappelant qu’avant son accident, sa fausse couche, son départ, on s’était un peu rapprochés elle et moi. Les paroles de ma partenaire de danse m’intriguèrent donc. Je ne voulais pas me montrer indiscret mais je ne pus m’empêcher de questionner la brune pour qu’elle m’en dise plus : « Il s’est passé quoi avec Lorenzo? » C’était surement mieux cela dit qu’elle ait pris ses distances, mieux pour elle et mieux pour Valentin, même si cela n’avait pas permis à l’italien de sauver son mariage. Quand elle évoqua la profusion de naissance sur le campus, j’haussais les épaules : « Cambridge est une terre fertile que veux-tu… » répondis-je avec humour avant de reprendre un peu plus sérieusement : « Pour ma part, rien n’a été vraiment calculé… » Je ne voulais pas utilisé le mot –désiré- parce que c’était clairement le genre de paroles malheureuses qui reviendrait un jour ou l’autre aux oreilles de notre enfant et que je ne voulais pas qu’il ait ce sentiment.

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Priape et Rosa s’était le genre d’amitié étrange que personne n’aurait vraiment imaginée, que même Rosa trouvait étrange. Elle arrivait à parler Priape comme elle n’arrivait pas à parler à bien des gens, elle y arrivait avec Zoia par exemple, Avery des fois et par moment aussi Victoria, mais ses amis se comptait bel et bien sur les doigts d’une main. Enfin, il semblait réellement s’intéresser à elle et comme ça n’arrive pas si souvent autant en profiter. « Disons qu’on a des caractères assez similaire… donc tu peux t’imaginer que ça finissait souvent mal… » Ça et ils sont les deux assez violents et bon, Lorenzo c’est toujours retenu, mais au final certaines assiettes ont perdu la vie dans leurs histoire. « Il faut croire, j’aurais du partir une garderie privée j’aurais été riche » C’est surement vrai et c’est pas Rosa qui se priverait d’être riche. « Ouais je comprend, je suis douée là dedans aussi on dirait, enfin, c’est arrivé qu’une fois mais quand même » Enfin non, ça lui est arrivé deux fois, elle ne le sait simplement pas. « T’es content quand même ? J’veux dire, même si c’était pas calculé… » Ouais, est ce que s’était possible d’être heureux quand même ?

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Rosalia m’expliqua que son ex petit ami avait un caractère aussi volcanique que le sien… Effectivement, j’imaginais plutôt bien les étincelles que cela devait faire entre eux. « On dit que les contraires s’attirent. Essaie de trouver quelqu’un de plus doux et de plus calme pour le prochain… » conseillai-je avec un petit sourire. Puis la conversation se centra sur les bébés et la grande fécondité des étudiantes de ce campus. « Bonne idée oui… T’auras déjà notre petiot d’inscrit si tu fais ça… Talya ne compte pas prendre d’année sabbatique. Je ne l’y force pas, moi non plus je veux pas arrêter mes études même temporairement. » Je préférais rester dans le bain, d’autant plus que mes résultats de l’année n’avaient pas été très glorieux. « Du coup, on va devoir trouver un mode de garde pour le bébé… » Et pour sûr les ass mat de la crèche et baby sitter allaient devoir passer un casting de fou et répondre à toute mes exigences. Je ne risquais pas de confier mon enfant à n’importe qui. Oui j’étais déjà attaché à ce petit être dont le bien être me préoccupait déjà, et lorsque ma partenaire de danse me demanda si j’étais content malgré la situation, j’hochai la tête : « Je suis content de devenir père. J’aurais juste aimé que ça soit dans un contexte différent… Mais je l’aime déjà ce gosse. » Petit mec ou petite fille, ce bébé allait devenir l’être le plus important de ma vie c’était certain.

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Techniquement Rosa aurait besoin d’un mec pour la calmer, pas pour l’enflammer et Lorenzo était tout le contraire d’un homme calme. Mais en même temps, Rosa elle voulait de la passion, elle voulait un mixte parfait. “ Mouais, mais je veux pas un mec mou non plus… enfin, c’est compliqué trouver la bonne personne.” Elle était certaine que Priape savait bien que ce n’était pas facile de trouver quelqu’un d’approprier, qui allait bien avec notre personnalité, bref. “ je vais aller en buisness ouais, j’aurai tous vos enfants, je pourrai en faire des minis mois.” Elle voulait surtout le faire rire, parce qu’elle voyait bien que la situation semblait difficile pour lui. “ Bah tu sais, j’suis certaine que vous trouverez une garderie ou une gardienne digne de son nom, je suis certaine qui en a des bonnes” Bon, elle se doutait que les gens avec des gosses étaient bien difficile à satisfaire dans le département des gardiennes ou des crèches et ce genre de truc. “ tu as une grande partie de faite alors, c’est tout ce qui faut tu sais, enfin non, mais c’est déjà bien si vous êtes heureux d’être parents et que vous aimez votre gosse, enfin, ce que j’en sais moi” Elle lui fit un clin d’oeil en continuant de danser, Val lui n’avait pas vraiment aimé l’enfant qu’elle aurait pu avoir, ça avait mal parti le tout on peut le dire ainsi.

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La bonne personne… Oui c’était compliqué à trouver c’était certain. « Compliqué à trouver oui, et encore plus compliqué de la garder… » On pouvait être en phase avec quelqu’un, heureux, épanoui, et voir filer cette personne dans les bras d’un autre. Alors parfois, je me demandais si ça valait bien la peine de se casser la tête à chercher. « Peut être que le célibat c’est aussi bien… » Un sourire se dessina alors que ma partenaire de danse se projetait déjà de refaire mon enfant à son image : « Oublie alors, le petiot ira pas dans ta crèche. » la taquinai-je alors. « Des mini satan t’imagines un peu. » Je le disais en rigolant, loin du ton beaucoup plus piquant que j’utilisais l’an passé quand je la qualifiais de diabolique. « On verra ça, on a encore le temps… » assurai-je alors que l’on parlait plus sérieusement du mode de garde du futur bébé. La chanson se termina finalement alors que la jeune femme me dispensait quelques paroles censées me rassurer. J’appréciais. Et lorsque la mélodie fut complètement finie, je fis tournoyer une dernière fois la brunette dans mes bras avant de l’entrainer sur le côté de la piste. « J’vais te laisser Rosa, j’imagine que y’en a plus d’un qui vont se bousculer pour te faire valser à leur tour. » fis-je, mon regard s’attardant un instant sur son décolleté dangereusement séduisant. Rosalia avait des atouts, j’étais certain qu’elle n’allait pas rester bien longtemps sans retrouver un nouveau partenaire de danse. Espérons que ça ne serait pas mon meilleur ami. L’italien avait eu son lot de rebondissements pour la soirée de ce soir.

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