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(flashfoward) Léonora et Ruby ✗ people help the people.

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28 juillet 2015, Cambridge.

La blonde Lockhart était allongée sur son lit, lisant un livre sur les thérapies à travers l'art. Elle trouvait ça absolument passionnant et étudiait en profondeur ce sujet, puisqu'elle voulait ouvrir un cabinet d'art-thérapeutes réunissant des psychologues danseurs, peintres, chanteurs ou autre pour aider les patients à accepter les choses et à les guérir en passant par l'art. C'était son projet, ça lui tenait à coeur et comme elle devait rester allonger à cause de ces fichues contractions de Braxton Hicks, elle en profitait pour lire des livres à ce sujet pour passer le temps.

« Léonora ! Ma belle ! », dit-elle d'une voix joyeuse. « C'est papa qui t'envoie, c'est ça ? Je crois qu'il en a marre de m'entendre fulminer parce que je dois rester allonger toute la journée... ». Elle se mit à rire d'un rire léger, ça lui faisait plaisir de voir sa soeur et d'avoir quelqu'un d'autre à qui parler que son père (puisque sa fille était en vacances avec une amie). Elle tapota son lit d'une main pour que sa jumelle vienne s'asseoir près d'elle et une fois chose faite, elle l'attrapa contre elle pour la serrer dans ses bras, bien que son gros ventre la gênait pour faire un câlin à sa soeur. « Ça me fait plaisir que tu sois là. »

L'après-midi passa rapidement, Ruby se sentait tellement bien avec sa soeur. Elle avait réussi à la détendre et à lui faire du bien. Lorsqu'elle vit le regard de sa soeur vers le piano qui trônait dans sa chambre, et lorsque celle-ci lui demanda d'en jouer ; elle répondit : « Non. ». Même si son ton était catégorique, elle savait que sa soeur était aussi têtue qu'elle et qu'elle insisterait jusqu'à ce que la blonde chante et joue du piano. Elle poussa un profond soupire et se leva, prit un album photo et se rassit sur le lit. Elle posa l'album photo devant elle, il était clos mais pourtant elle redoutait tout ce qu'elle allait voir. Elle releva les yeux vers sa soeur. « Ecoute Léo, je...je dois te raconter quelque chose pour que tu puisses comprendre pourquoi je ne veux plus faire de piano. ». Elle fit une pause et releva les yeux vers elle, il était temps. « Dans cet album photo repose toute mon enfance, de A à Z. Les bons comme les pires moments, que je souhaite garder parce que ça fait partie de ma vie. ». Elle ouvrit la première page où on pouvait voir une petite blonde d'environ trois ans, déjà maquillée et habillée comme une poupée. « Dès trois ans, Kestrel m'a inscrite à des concours de mini-miss. D'aussi loin que je m'en souvienne, j'en ai toujours fait et j'ai trouvé ça amusant au début. Il y avait du maquillage, j'étais coiffée, habillée comme une princesse, tout le monde m'admirait, me chouchoutait. J'avais toute l'attention sur moi et c'était un jeu. J'adorais ça... Kestrel adorait aussi, puisque je gagnais à chaque fois. J'étais une adversaire redoutable et je lui faisais gagner des centaines de dollars à chaque fois. Plus je grandissais, plus elle gagnait. J'étais pour elle, la fille idéale. Jolie et intelligente, mais je reviendrais sur le deuxième point plus tard. Elle m'a apprit à manipuler mes adversaires, à les écraser pour devenir la meilleure et je n'avais pas le droit de me faire une seule amie, c'est ce qui m'a fait détester ces concours quand j'ai commencé à comprendre ce qu'il se passait mais j'étais obligée. Elle me punissait si je refusais de participer ou si je me rendais malade pour ne pas à faire ça. Je devais faire attention à mon alimentation, faire de la danse, faire du sport donc j'allais courir tous les soirs après l'école quand j'étais en âge de le faire, j'allais faire des manucures et des choses que faisaient les adolescentes mais pas une petite fille de trois ans, de six ans ou de dix ans. J'avais tellement peur qu'elle me punisse que j'obéissais...même à quinze ans. Elle était terrible et papa ne disait rien, il était trop absent pour avoir son mot à dire et elle ne le laissait pas s'imposer en y réfléchissant...» . En parlant, elle tournait les pages et dévoilait des photos d'elle en mini-miss, avec des maquillages toujours plus voyants, des tenues extravagantes mais magnifiques, néanmoins. Il y avait aussi des shooting sur la plage où elle était en maillot de bain, aussi professionnelle qu'une mannequin et d'autres shooting qui dévoilaient une petite fille vraiment magnifique et d'une tendresse incroyable dans le visage. « Plus le temps passait, plus j'étais connue dans le monde des miss. J'étais même reconnue en tant que mannequin et je travaillais. J’enchaînais l'école, les activités extra-scolaires, les concours et le boulot, j'étais vraiment fatiguée mais je n'avais pas le droit de faiblir...Jamais. Les seules amies que j'avais, c'était par intérêt. Comme papa n'était pas là pour moi, il m'avait créé ma propre carte bancaire où il mettait des sommes astronomiques dessus assez régulièrement et où mon salaire était déposé, du moins une partie puisqu'un tiers allait à mes parents. Mes "amies", ne me fréquentaient que pour l'argent mais elles m'ont toutes tournées le dos quand j'ai arrêté le mannequinat, les concours de mini-miss et que je suis partie de Los Angeles... Mon seul vrai ami était Ryan, que je retrouvais tous les étés en Irlande. C'est avec lui que j'ai passé les meilleurs moments de mon enfance...Comme on ne se voyait qu'une fois par an, on s'appelait au téléphone tous les jours, on s'envoyait des lettres de cinq pages à chaque fois etc...Il était formidable... ». Le regard de Ruby se voila, une lueur de tristesse traversa ses yeux. « En plus d'être belle et de rapporter beaucoup d'argent, les écoles dans lesquelles ma scolarité s'est déroulés étaient les meilleures de Los Angeles. Attend, il fallait des écoles à la hauteur de ma popularité, de notre revenu et de mon intelligence ! Kestrel n'allait pas laissé son enfant parfait dans une école de plouc, voyons. », dit-elle avec ironie. « En vérité, j'étais surdouée, mes résultats scolaires frôlaient l'excellence mais je ne devais pas être assez parfaire pour Kestrel qui me faisait enchaîner des cours d’équitation, de violon, de théâtre, de piano de flûte traversière, de chant, de chinois, de russe et de danse. Sans exagération. ». Elle marqua une pause, et soupira en regardant les photos. Elle paraissait tellement épanouie, tellement heureuse, tellement souriante, tellement adorable, tellement douce, tellement sensible. Et pourtant...Ce n'était pas ce qu'elle était. C'était une façade. « C'est drôle, sur les photos je ne semble pas souffrir et pourtant mes parents m'avaient enfermés dans une solitude qui me rongeait. Quand, je regarde Elsa s'épanouir et s'amuser avec ses copines, rires aux éclats...Je l'envie. J'aurais aimé avoir des parents qui me laissent une enfance comme les autres, j'aurais aimé manger une glace avec mes copines, sortir avec des garçons au collège, et faire tout ce qu'un enfant ou un adolescent pourrait faire... Je fais attention à ce qu'elle puisse avoir une enfance la plus normale possible, malgré son coeur en mauvaise santé. Dès que je peux, je l'emmène dans un parc, au zoo ou à la mer. Je fais avec elle, des choses que je n'ai pas pu faire quand j'étais enfant et que j'aimerais qu'elle profite de faire pendant qu'elle a encore l'âge de rêver comme elle le fait... ».

Ruby tourna une énième page, qui dévoila une petite fille de six ans qui était assise à un piano. Ses mains se crispèrent sur les pages de l'album et elle retint sa respiration pendant quelques secondes. « Ce passage est le plus douloureux pour moi. Le piano... ». Elle ferma ses yeux et ravala sa salive. « Je...C'était ma passion. J'aimais énormément ça. J'ai commencé à six ans et je n'ai même pas eu besoin de faire de solfège puisque j'avais l'oreille absolue, j'étais un prodige pour mon prof. Il me répétait sans cesse que j'avais un don. Il voyait en moi un grand potentiel et c'était la seule personne qui réussissait réellement à lire en moi. Je l'admirais, il était un mentor pour moi et j'adorais suivre ses cours, j'avais une immense confiance en lui et...tout s'est envolé. Ouais, envolé c'est le bon mot. Il m'a brisé. J'avais dix-sept ans, j'étais à un cours de piano avec lui. Comme toujours, entre deux morceaux on rigolait, on parlait mais c'était différent...Il semblait tendu, et je lui ai fait remarquer. Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'avoue avoir des sentiments pour moi et je l'ai repoussé. Il avait trente ans ! De une il était trop vieux et de deux il était mon mentor, mon model mais je n'étais pas amoureuse de lui. Il l'a très mal pris et...et j'ai compris ce soir là que ma vie ne tenait qu'à un fil lorsqu'il m'a kidnappé. La vérité est qu'il avait des problèmes psychologiques très graves, que personne n'a jamais remarqué. ». Ruby avait du mal à continuer, cette partie la faisait souffrir et elle n'en parlait que très rarement. « Il m'a kidnappé et je suis restée enfermée pendant plus de deux semaines, dans une cave. Il me battait, me violait et m'insultait tout ça parce qu'il m'aimait. Il m'aimait depuis le début, depuis la toute première fois où il m'avait donné des cours de piano. J'avais 6 ans, Léo...comment un homme en était venu à aimer une gamine de 6 ans ? Ce n'était pas réciproque en plus, et il me le faisait payer... Je suis donc restée plus de deux semaines dans le noir, à pleurer toutes les larmes de mon corps et à encaisser la douleur sans un mot alors que j’étais terrifiée, paniquée, horrifiée. Totalement détruite. Il avait réussi à me briser, littéralement. ». Ses larmes coulaient sur ses joues, à flot. « J'ai réussi à fuir, mais je ne sais plus comment. Je me rappelle seulement m'être retrouvée sur le bord d'une route, nue et frigorifiée. Je me suis réveillée plusieurs semaines après, à l'hôpital. J'étais tellement mal en point et au bord de la mort, que le médecin a faillit pleurer en me voyant réveillée. Il m'a répété que c'était un miracle si j'étais encore en vie, j'avais frôlé la mort.  J’étais physiquement mal en point, j’avais des ecchymoses partout, des côtes cassées, une jambe brisée, un poignet foulé, un énorme traumatisme crânien qui avait probablement provoqué mon coma et j’en passe. Moralement, c’était une autre chose. Les semaines qui avaient suivies mon réveil, j’avais fait des batteries d’examens, j’avais subis une opération, commencé des rééducations et consulté un psychologue. Je ne parlais pas et je n'ai plus parlé pendant des mois. Ce n'était pas que je ne pouvais pas, mais que je ne voulais pas. Choc post-traumatique, ai-je entendu plusieurs fois...J'étais choquée, ouais mais même ce mot n'était pas assez fort pour ce que je ressentais. Je pensais à toi, puis à mon bébé lorsque j'ai appris que j'étais enceinte. Au delà de toutes les blessures physiques et morales, la grossesse était l'épreuve de trop. Mon corps était à la fois trop faible pour subir un avortement et pour subir un accouchement. J'ai été contrainte à garder ce bébé contre mon gré mais elle a été ma plus grande force. J'avais du mal au début à accepter le rôle de future mère à cause de mon trop jeune âge, mais surtout à cause des douleurs en plus que me provoquaient cette grossesse et du fait que le bébé n'était pas désiré. J'ai peu à peu commencé à m'y faire... Après ça, on a déménagé à New York, mes parents m'ont obligés à couper les ponts avec toutes les personnes que je connaissais et j'ai rattrapé le retard que j'avais sur ma scolarité avec grande facilité. J'ai eu mon diplôme de fin de scolarité et je me suis inscrite à Yale. L'été avant de démarrer l'université, j'ai accouché de ma petite Elsa Léonora Lockhart, 45 cm pour 2,5 kilos. Une petite crevette, mais une petite crevette en parfaite santé. Elle était magnifique...Un vrai petit trésor. J'ai insisté pour mettre Léonora en second prénom, ça comptait énormément pour moi même si Kestrel m'a longtemps fait la gueule pour ça. J'en avais rien à faire. C'était mon bébé, j'étais sa maman et c'était à moi de décider. Septembre est arrivé, j'ai commencé les cours à Yale en vivant ma nouvelle vie de maman...ce qui me faisait bizarre. J'étais très tendre avec Elsa et à l'université je me suis transformée en peste pour cacher ma douleur. C'était ma carapace. Tu connais la suite : notre rencontre, mon arrivée à Harvard etc. Maintenant tu sais...tu sais pourquoi je ne veux plus jouer au piano, ni chanter. ». Elle fixa la dernière photo dans l'album qui datait de leur anniversaire : elles étaient toutes les deux assises sur le canapé de chez Alexander, le sourire aux lèvres. Le père de Léonora (et le sien, mais elle ne le savait pas) avait insisté pour qu'elles puissent fêter leur tout premier anniversaire ensembles, et avait même fait un effort pour inviter Jake (au final, ils avaient renoué à cette soirée et allaient boire un verre deux fois par semaines depuis).

La blonde quitta la photo des yeux et releva la tête pour regarder sa soeur avec douceur. Elle voyait l'émotion dans les yeux de sa soeur, si bien qu'elle se pencha et lui fit un petit baiser sur la joue. Elle se montrait très tendre avec Léonora. « Je...Je vais... », hésita-t-elle. « Je vais jouer, pour toi. ». Bien qu'elle ait banni le piano de sa vie, un de ces beaux instruments trônait encore fièrement dans sa chambre. Elle prit place sur le siège avec sa soeur, en prenant une grande inspiration. « C'est la première fois que je joue du piano depuis tout ce qu'il s'est passé... », dit-elle en lançant un regard à sa soeur avant de regarder les touches. Elle posa ses mains tremblantes sur les touches et commença à jouer "People help the people" de Birdy. Elle enchaîna avec le chant, d'une voix d'abord tremblante qui se laissa transporter et qui devint magnifique, assurée et puissante. Puissante, comme l'était cet instant intime entre les jumelles et Ruby faisait ça d'une telle facilité, comme si elle n'avait jamais arrêté. A l'époque son prof avait raison, elle était un prodige. Elle avait un don.
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Ruby ✧ Léonora
28 juillet 2015,
Cambridge,


L'été était enfin arrivé. J'aimais sentir la chaleur effleurait ma peau. Je souriais à chaque fois que les rayons du soleil croisaient mon regard de braise. J'aimais tout ça, mais je détestais le fait que je n'ai pas cours ou je ne travaillais pas. Je devais rendre visite à ma soeur jumelle chez mon oncle Jack. Je ne sais pas ce qu'il en pensera, mais je n'en avais rien à faire. Je voulais voir ma soeur.
J'ai passé toute l'après-midi avec ma soeur. Nous parlions de plusieurs choses, mais pas des problèmes comme mes relations amoureuses ou encore ceux de mon association. Je ne voulais pas la mettre au courant que j'aurai un procès la semaine procès contre le laboratoire. On pouvait se tromper dans n'importe quoi, mais pas dans plusieurs tests sanguins surtout quand ça consistait le virus du SIDA.
Ma soeur m'a expliqué plusieurs choses dans sa vie. Je perdais le cours de la discussion parce que je me perdais sans arrêts. Parfois, je fronçai les sourcils et d'autres je secouai la tête. Je ne voulais pas l'interrompre par pure politesse. Elle a tout eu dans sa vie, une maison, deux parents toujours là pour elle, plusieurs amis etc. Mais Kestrel, notre mère avait abusé de son enfance et de son physique. Je ne disais toujours rien puisque quelques jours après la prise d'otage à la cafétéria, j'ai mis les points sur les " i " avec ma mère. Il fallait que tout ça, cesse. Priape s'en était même mêlé à l'hôpital, Chase était aussi à deux doigts de la virer de la chambre...J'ai fait pleuré ma mère. Je n'étais pas heureuse d'avoir fait ça puisque je n'avais pas eu de mère dans ma vie, elle m'avait abandonnée à la naissance tout comme elle l'a fait avec notre soeur aînée Whilemnia. Enfin, c'était juste des petits trucs sans importances... Je ne devais jamais me plaindre. Vous comprenez ?
Ruby m'expliquait ensuite son kidnapping et le fait qu'elle soit tombée enceinte. Je savais déjà tout ça, mais je ne comprenais pas pourquoi, elle me répétait encore et encore... Peut-être pour me faire comprendre qu'elle avait besoin de moi, alors que... Eh bien, je n'étais pas avec elle...J'étais occupée à rendre la vie de Romy plus facile parce qu'elle était atteinte du SIDA. Pourquoi je sentais de la culpabilité ? Pourquoi la vie était si injuste ? Je déglutis et hochai la tête par l'affirmative.
Je jetai un coup d'oeil au piano qui se tenait dans le salon. Il fallait qu'elle joue et affronte ses démons. C'était le seul moyen pour qu'elle arrête de rêver du père d'Elsa. Elsa n'avait pas de père. Je l'adorais cette enfant. Elle était à peu près comme moi par rapport à ça. Mais rien d'autre. Je regardais ma soeur qui refusait mais acceptait tout de même puisque je lui ai fusillé du regard. t quand je fusille, ça fait mal !
Ma soeur s'installa sur le banc et se mit à chanter. Elle avait une voix ! Putain mais... Putain ! J'étais choquée ! Je chantais comme une casserole et elle... Elle n'avait pas à faire des efforts pour chanter comme elle le faisait ! Les doigts blancs de ma jumelle dansait sur le piano, je me demandais comment elle faisait, mais elle avait appris, voilà...Je m'installai auprès d'elle et regardai ses doigts caressait les touches du piano. J'étais un peu émerveillée par cet instant.
À la fin de la chanson, je penchai la tête sur le côté et regardai ma soeur. Je voulais poser mon bras sur le piano, mais les touches firent un bruit, je sursautai.
- Putain de bordel de merde ! J'ai eu peur !
Je soupirai et croisai mes bras contre ma poitrine.
- Bon, tu vas t'inscrire à X Factor ?
Bah quoi ? Elle va gagner !
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La blonde Lockhart pleurait, et elle avait laissé couler les larmes tout le long de la chanson. Chanter et jouer du piano lui faisait remonter tous les souvenirs de son enfance, les bon comme les moins bons et elle ressentait une émotion intense qui l'avait fait craquer. Elle avait réussi à jouer...elle l'avait fait, et comme toujours : Léonora avait été sa force. Elle l'avait été à se battre, encore une fois.

Ruby gardait la tête basse, secouée par des sanglots et pourtant, elle souriait. Ses cheveux tombaient sur son visage, mais derrière eux se cachait les traits d'un fin et joli sourire. Elle l'avait fait et malgré les tremblements qui l'avaient prise (on pourrait même presque croire qu'elle convulsait), elle éclata de rire lorsque sa soeur eut peur et  d'autant plus lorsqu'elle lui demanda quand est-ce qu'elle comptait faire x-factor. « Jamais. Je...Après ce qu'il m'est arrivé , j'ai décidé que je ne ferais jamais carrière dans la musique... ». Elle prit une des mains de sa soeur, un nouveau feu brillant dans ses yeux. Du soulagement. De l'apaisement. Quelque chose que personne n'avait jamais vu dans son regard. « Merci, jumelle... ». Elle posa sa tête sur son épaule en souriant et ne lâcha pas une seule seconde sa main, elle adorait ces moments paisibles avec sa soeur.
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Ruby ✧ Léonora
Le principal dans tout ça, c'est que j'arrivais à faire rire ma soeur. C'était une vraie fille ! Elle pleurait pour tout et n'importe quoi ! Je vous jure ! Mais je l'aimais quand même et elle le savait. Du moins, je l'espérais. Je souriais un peu après lui avoir demandé pourquoi elle ne s'inscrivait pas à X-Factor. J'étais persuadée qu'elle avait sa chance dans cette émission. Après tout, psychologue ne lui allait pas du tout...Enfin, c'était mon avis. Elle ne voulait pas s'y inscrire après ce qui s'est passé. Non, mais elle était dingue ou quoi ? C'était son rêve qui est en jeu là ! Je fronçai les sourcils et secouais la tête lorsqu'elle attrapa ma main et posa sa tête sur mon épaule.
- Chochotte ! Tu sais que tu peux lui foutre ton poing dans la gueule de ce vieux pervers ? Je vais lui faire bouffer ses couilles, s'il ose toucher à ma nièce !
Sérieux ! Elle ne va pas s'arrêter à vivre après tout ce qui lui est arrivé ! Elle était maman deux fois, elle n'allait pas s'arrêter à ça près. Alors pourquoi ne pas vouloir réaliser son rêve ?
- T'as pas de merci à me dire. Tu vas t'inscrire à tes cours de chants sinon je te fous un coup de pied au cul pour y aller ! Non, mais tu ne vas pas arrêter de vivre à cause d'un cinglé ! Va falloir que tu te débrouilles sans moi Ruby aussi !
Ah ah, j'avais vraiment envie de la faire bouger ! Je sens que je vais m'en prendre plein la gueule, mais tant pis !
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Ruby haussa les épaules, pas très convaincue par ce que sa soeur lui disait. Elle n'aimait pas la voir comme ça, parce qu'elle lui donnait l'impression qu'elle avait raison sur tout et qu'elle était Dieu. Sauf que...non. Elle n'était pas Dieu et ne détenait pas la vérité, mais Ruby se sentait tellement inférieur quand elle était comme ça. Ça avait don de l'agacer.   « Tu vas arrêter oui ?! ».

Ruby se leva en fixant sa soeur, de ses beaux yeux bleus. « Tu m'énerves quand t'es comme ça, on dirait que tu détiens la vérité et qu'il faut te suivre à tout prix ! Merde quoi, c'est ma vie. Je veux être celle que je suis aujourd'hui, point barre. », dit-elle en haussant le ton.  Elle s'asseya sur le lit et croisa les bras. « Je fais ce que je veux. Je n'ai pas envie de m'inscrire, non pas parce que je ne vis plus mais au contraire : j'ai une vie de famille, j'aime la psychologie et j'ai des projets en tête. Je construis ma vie, Léonora, mais sans le chant. C'est tout. »

Ruby la rebelle, le retour. Merci les hormones !
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Ruby ✧ Léonora
Oh Oh ! J'ai réveillé Grimlins Ruby ! Elle n'aimait pas m'entendre dire ce que je pense. Bah écoutes ma belle, tu es mal barrée avec moi ! Je penchai la tête sur le côté et lui souriais légèrement. Vas-y continues à t'énerver, comme si c'est bon pour le bébé alors que ça ne l'est pas. En tout cas, je mettais ça sur le point des hormones, mais c'est vrai que d'un côté...Ma jumelle ressemblait à un Grimlins sur patte ! Vous savez elle est adorable comme Guizmo, mais là... C'est tout le contraire ! Bon là, je n'ai pas pu m'empêcher de rire devant elle. Elle était trop drôle quand elle s'énervait ! Je ne pouvais plus me retenir comme ça quoi !
- Non mais t'es sérieuse quand tu t'énerves ? lui ai-je demandé en riant. Arrêtes de parler comme ça avec ta voix de ouistiti parce que là, on dirait une guenon qui gueule dans tous les coins de rues !
Ah ah ! J'en pouvais plus ! Je me tenais le ventre en riant. C'était trop !
- Je respecte tes choix, je disais juste ma vision des choses ! Mais c'est vrai ce que je te dis, t'es libre ! T'arrêtes pas de vivre pour des monstres ! On casse la baraque, nous les Lockhart !  
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Le plus drôle chez Ruby était quand elle se mettait à hurler, parce que sa voix très claire et très douce n'était pas en raccord avec ces émotions. Par contre, elle faisait vraiment peur quand elle se montrait très calme alors qu'elle était énervée. Elle était même stressante. Elle ne dit rien, laissant sa soeur faire son petit discours toute seule et croisa juste les bras, en la fixant droit dans les yeux, très calme. Son regard était impassible, ne laissait paraître aucune émotion.

« On casse la baraque ? Ok. », dit-elle très sereinement. Elle préparait un plan dans sa tête ! Oh oui, elle le préparait depuis que Léonora l'avait vexée et elle comptait bien le mettre à exécution. Elle lui avait déclarée la guerre ? Elle l'aurait.

Une lueur de malice traversa ses yeux bleus et elle étendit ses jambes en baillant. Et...Bim, par terre Léonora. En s'étirant, elle avait fait exprès de mettre de la force dans ses jambes pour virer sa soeur de son lit. Elle se pencha au dessus, avec un petit sourire sadique aux lèvres. « La vengeance est un plat qui se mange froid, tu devrais bien le savoir. »
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Ruby ✧ Léonora
J'hochais la tête lorsqu'elle me demanda si on cassait la baraque. Bien sûre que oui, on la cassait ! On est des Lockhart, des guerrières et pas que des nanas au foyer quoi ! C'est bon, on nous emmerde, on lance les poings à l'abordage ! Merde quoi ! Je lui souris et m'assis sur le lit. Je me sentais bien dessus. C'était très confortable d'ailleurs. Vous croyez que je pourrai dormir ? Non, ce serait pas poli. Et depuis quand, je suis polie avec ma soeur ? Jamais de la vie ! Je ne suis pas polie envers personne ! Normal, je suis une Mather de vraie de vraie yeah ! Bon La reine des neiges a l'air de péter son câble là !
- On casse la baraque ! T'as tout compris cocotte !
Je lui souris et m'allongea sur le lit. Je croisai les bras derrière la tête et fermai les yeux. Oh ouais c'est le pied ici ! Alors que je me sentais comme sur un petit nuage, je sentis un coup de pied qui me fit tomber du lit. J'arrachai un cri avant de retrouver la tête contre le sol.
- BORDEL DE MERDE ! MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS LA FOLLE ? !
Cette fois, je vais me la faire ! Enceinte ou pas, j'en ai rien à foutre ! Merde ! J'ai rien fais pour une fois ! Je relevai la tête et fronçai les sourcils en remettant mes cheveux normalement.
- Sérieux ? ! T'es vraiment une gamine ! Attends tu vas voir, chez moi la vengeance c'est bouillant !
Je me relevais et attrapais mes putains de godasses pour les chausser à mes pieds. Putain ! Mais elle est cinglée !
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« Ouais c'est ça, une gamine. ». La colère éclata d'un coup. Elle n'avait rien de drôle dans son regard, sa voix n'avait rien de celle d'une enfant et était devenue plus grave tellement s'en était sérieux. Elle sera les dents, les yeux brillants de colère. « Une gamine, une salope, une pute, une connasse et j'en passe. C'est comme ça que tout le monde m'a toujours vu. Toujours. Et tu veux savoir ce que ça fait ? Du mal. ». A vrai dire, la réflexion de sa soeur l'avait vraiment blessée. « Mais après tout, c'est ce que je suis, ils n'ont pas tord. ».

En fait...Ruby était blessée. Blessée par tout ce qu'elle avait vécu et entendu; et les événements récents qu'elle n'avait pas encore confiés à Léonora n'arrangeaient pas son état. Elle était en stress total, angoissée comme jamais et sur les nerfs.
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Ruby ✧ Léonora
Ook ! Là, elle faisait sa crise d'adolescente en jouant la caliméros comme ça. Je secouai la tête et roulai les yeux tandis que je me redressai difficilement. Elle a vraiment cru que j'allais rire et la prendre dans mes bras ? Elle savait que je m'énervais très rapidement et même pour rien du tout. Elle me connaissait " par coeur " selon elle. Ouais, bah pas si bien que ça. Je poussai un soupire en la laissant blablater sur son pauvre sort. Genre tout le monde l'a vu comme la pire des salopes ? Elle n'était pas la pire, loin de là. Elle était une salope sur quelques trucs, mais c'est tout. On est des femmes, on des salopes entre nous. Moi-même, j'en étais une et j'assumais quand je faisais un truc ! Du moins...Quand je m'en souviens et que je n'étais pas emprise de la drogue ou de l'alcool.
Cette fois, je n'en pouvais plus de l'entendre brailler comme un bébé. Je frappai un bon coup sur son oreille et lui balançai en pleine figure.
- Maintenant tu la fermes, et tu me laisses parler ! Tu me saoules à piailler pour à rien ! Tu crois que t'as crée le drama ? Non, miss Californie tu vas te calmer ! Tu respires et tu arrêtes de frapper les gens pour n'importe quoi ! Il y en a marre de t'entendre pleurnicher pendant toute la saint glinglin ! T'as compris ? Gueules un bon coup, sors-toi les doigts du cul et n'abandonnes pas tes rêves. Fais face à tes propres démons et c'est comme ça, que tes cauchemars disparaîtront !
Ouais, plus facile à dire qu'à faire. Je n'étais pas de bons conseils pour ma propre personne concernant les cauchemars. Je ne pouvais pas faire face à mes propres démons, étant donné que les protagonistes de mes rêves sont tous morts. C'est super hein ? J'ai juste l'impression de les avoir assassiné, alors que pas du tout. Mais là, le numéro de Ruby m'a énervé...Voir pire que ça ! Chacun avait ses problèmes, moi y compris, mais merde, je faisais face ! J'ai arrêté de pleurnicher au téléphone quand j'avais Priape à l'autre bout du fil parce que j'ai fait des conneries que je regrettais. Maintenant, stop, c'est finit ! Ruby pouvait sérieusement passer à autre chose que de penser à... Bref. J'en ai marre !
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