C'est le vingt avril 1996 à Minneapolis, que les membres de la famille Ravencroft m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Meryl Jude. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne, mais je ne manque de rien grâce à mon père. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de danse et de photographie depuis un an et travaille en parallèle de mes études en tant que serveuse dans un restaurant familial. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Lowell House ou les Dunster House.
Meryl étudie en danse avec une option en photographie, il semble donc logique que la demoiselle rejoigne la confrérie des artistes, celle où on mange de l’art pour petit-déjeuner, déjeuner et diner. Étant introvertie de nature et possédant une certaine sensibilité dont certains peuvent être dépourvus, la brunette est capable d’apprécier toutes les formes d’art, bien que la danse et la photographie occupent toutes deux une place bien spéciale dans son cœur. Il faut dire que sa mère l’a inscrite très jeune à des cours de danse et que la jeune Meryl en a eu la piqûre très rapidement ; son genre de prédilection demeure le ballet, même si elle n’a rien contre les autres genres comme la danse contemporaine.
DUNSTER HOUSE
On peut dire tout ce qu’on veut sur Meryl, mais cette petite travaille d’arrache-pied depuis la maternelle. Elle ne se contente pas des notes de pasage, elle vise l’excellence. Son plus grand rêve est de monter sur les planches des plus prestigieuses salles du pays, voire du monde, et d’y danser, le corps en sueur mais la tête en feu, l’esprit libre de toute pensée. Elle sait qu’elle y arrivera un jour et elle ne se laissera pas démonter par quiconque. Voilà pourquoi elle estime avoir sa place chez les jaunes.
Ce jour-là, je me trouvais dans ma chambre étudiante, en train d’écouter de la musique sur mon iPod. Il faut dire que j’écoute ma musique assez fort et j’ai malgré cela sursauté lorsque le bruit morbide de la première détonation est parvenu à mes oreilles, cachées sous mon casque. Le même bruit s’est répété un moment plus tard et encore et encore et cette fois, toutes les fois, je l’ai distinctement entendu. Je me suis empressée de sortir à l’extérieur, où déjà les secours faisaient sortir les élèves et le personnel des bâtiments touchés. J’ai eu très peur pour mon demi-frère et pour mes demi-sœurs, qui pouvaient être n’importe où sur le campus. C’est un peu contradictoire que la benjamine de la famille s’inquiète autant pour ses aînés et pourtant… Je n’ai moi-même pas été touchée par les bombes, de près ou de loin, enfin physiquement s’entend, car une attaque à la bombe secoue toujours psychologiquement une personne, je crains encore un peu qu’un tel scénario catastrophe se reproduise que je ne sois pas à l’abri cette fois.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Ces événements étaient épouvantables. Épouvantables à vivre, épouvantables à voir aussi. Après l'alerte à la bombe, des agressions et une prise d'otages. Rien que ça ! C’était le bordel. Le bordel complet, le chaos. Ces débiles s’en sont pris à de jeunes femmes et… et pourquoi au final ? Parce qu’ils s’ennuyaient ? Parce qu’ils étaient en colère ? Je peux le comprendre jusqu’à un certain point, mais de là à exprimer des émotions aussi vives par de la violence, c’est inacceptable. Lorsque la direction a décidé de fermer les maisons, j’étais un peu choquée, un peu déçue, de perdre mon « identité » si je puis dire, mais j’ai compris que c’était nécessaire, sans quoi tout cela avait vraiment se finir dans un bain de sang. Mais non. Mais non, il a fallu que ces imbéciles extrémistes prouvent à nouveau qu’ils étaient… eh bien, des imbéciles extrémistes. Pour ma part, lors de la prise d’otages, je me trouvais à la bibliothèque, en train de feuilleter une encyclopédie pour un travail de recherche à remettre la semaine suivante lorsqu’ils sont entrés, braquant leurs armes sur nous pour qu’on se la boucle docilement, pour qu’on reste immobiles, immobiles et pourtant tremblant comme des feuilles. Je me souviens que durant tout ce calvaire, je n’ai pas une seule fois lâché la grosse encyclopédie que je tenais dans mes mains moites, comme si cela avait pu me protéger. C’est vraiment absurde. C’est aussi terminé, heureusement.
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle basket case. (angélique) et j'ai vingt-deux ans. Je suis Canadienne et j'ai connu le forum grâce à ma mémoire, car qui n'a jamais entendu parler de ce forum ? Mais je connais quelques personnes qui y sont déjà et qui m'en ont dit le plus grand bien, donc ça a joué aussi. Ce n'est pas la première fois qu'on vous le dit, sans doute, mais le nombre de membres fait peur et je ne suis pas spécialement fan des designs sombres (du moins, pour le fond) mais j'ai envie de tenter l'expérience ILH et d'ailleurs je tiens à dire que vos intrigues sont vraiment très intéressantes, originales et bien réalisées, voilà alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Maisie Williams comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par mind dreamer (bazzart). Je fais environ entre 200 & 500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ J'espère bien m'intégrer parmi votre belle communauté et si vous voulez un lien, n'hésitez pas, je ne mords pas.
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)