Tu repassais ta cravate devant la glace et déposait une chemise sur tes épaules.Un soupire s’échappait de tes lèvres et tu ter permettais un rire. L’impression que tu dégageais de cette image chic ne te ressemblait guère. Tu te permis d’ébouriffer tes cheveux comme à ton habitude. Soliman , celui qui serait à ton bras ce soir pour le bal. Sous ses yeux suaves tu baissais les tiens et il semblait vouloir courir à l’intérieur de ton âme . Il t’intimidait pour la simple et pure raison qu’il ressemble tant à Curtis. Sa façon d’agir et de jouer avec toi tu deviens timide et désorienté. Tu te rendis sans trop de problèmes à la salle comme vous vous étiez entendu pour vous retrouvez à l’endroit en question. Les jeunes tous vêtus de leur plus beau habit sous les reflets des lumières dansantes. Tu te fondis un peu dans la masse pour venir t’adosser contre un mur n’ayant pas l’envie de te rendre tout de suite à votre table et préférant l’attendre à l’écart. À l’intérieur tu étais terrifié, mais un sourire s’était accroché à ta bouche et l’envie de t’amuser fusait de plus en plus. Qui sait ce qui se passerait ? Une chose est sûr c’est que tu essayeras de profiter au maximum. Peut-être entre ses mains tu te retrouveras sans défense envolé dans son charme…
Nous y étions enfin, le bal de fin d’année se déroulait ce soir et le mieux qu’on puisse dire c’est que je m’étais appliqué pour être présentable. Pas que je sois moche en temps normal au contraire mais les costards ce n’était pas trop mon rayon, en temps normal il m’arrivait d’en porter pour les occasions spéciales, ce bal était l’une des occasions spéciales justement. Dans ma volonté de toujours m’y prendre au dernier moment j’avais couru les magasins toute la journée afin de me trouver LE costard en question, j’avais les moyens de me payer celui qui me ferait craquer et ça avait été le cas. Je n’étais plus trop en avance et c’est pour ça que j’avais envoyé un SMS à Hoël pour le prévenir que je risquais d’avoir quelques minutes de retard, après une bonne douche et une bonne vingtaine de minutes de préparation j’étais fin prêt. Je rejoignais en quelques minutes le bal vêtu de mon beau costard Hugo Boss. Il ne me restait plus qu’à trouver Hoël, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. C’est dans ce genre de moments que j’aimais être populaire, après quelques minutes de salutations avec des amis on m’indiquait où se trouvait le beau brun que j’avais invité au bal. Oui, logiquement j’aurais invité une fille mais ce dernier m’avait motivé à tenter une nouvelle expérience. Quel ne fut pas le choc en le voyant habillé de manière soignée. Il était encore plus sexy. « Hey beau brun, je ne t’ai pas trop fait attendre ? »
Tes pupilles s'étaient attardées sur les autres personnes qui peuplaient 'endroit jusqu'à ce que une voix chaude se fit entendre dans ton dos. Un sourire au rictus de tes lèvres apparu tout en te retournant. Une pensée se germait aussi très rapidement dans ton esprit : Oui il était beau sans l'ombre d'un doute. Tu passais nerveusement une main dans tes cheveux comme bizarrement le rouge devenait une couleur sur tes joues. Par chance la noirceur des couleurs tamisées pouvaient te permettre de cacher ce teint tomate qui grandissait. Ton autre main replaçait ta chemise qui était pourtant placer d'une manière presque impeccable. Le stress fait bien des choses.«Hey ! Non , non ça va» Il faut dire que la nervosité avait transformé les secondes en des poussières qui t'avaient glissés entre les doigts.«Jolie costume !» Enfin il aurait pu être ébouriffé , une coiffure bien soigné ou de simple vêtement amochés il seraient resté à tes yeux sexy. Les efforts ne sont vraiment pas à faire de son cotée. Soirée plein de mystère , tu le savais très bien que tu ne pourrais pas fuir et que tu étais dans son radar depuis trop longtemps.Tu baissas la tête une fois de plus avec un grand sourire. «Peut-être faudra t'il que je surveille ces femmes au cas où qu'elles ne s’envoleraient avec mon cavalier»Tu te mis à rire face à la remarque sur sa beauté.
Ce bal s’annonçait intéressant, j’avais la chance d’être accompagné d’un garçon qui me plaisait, que je prenais un malin plaisir à draguer sans aucune retenue depuis des semaines même si ça n’avait aucun effet sur lui. Non, il avait l’air vraiment gêné lorsque je me comportais de cette manière mais j’avais toujours cru que c’était parce qu’il n’était pas intéressé par moi. Mauvaise impression qui s’était envolée lorsqu’il avait accepté de m’accompagner au bal. Bref, tout ça pour dire que j’étais plutôt content de l’accompagner, les gens pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient j’en avais vraiment rien à fiche, j’allais juste passer une putain de soirée sans me soucier des autres et ça c’était encore mieux. «Jolie costume !» Je souriais amusé jetant un petit coup d’œil sur lui sans aucune discrétion. « Merci… Je te retourne le compliment, d’ailleurs je me demande si je ne vais pas t’emmener dans les toilettes pour te montrer à quel point tu me fais de l’effet ce soir. » Moi oublier le rentre dedans pendant une soirée ? Impossible ! «Peut-être faudra t'il que je surveille ces femmes au cas où qu'elles ne s’envoleraient avec mon cavalier» Je souriais une nouvelle fois. « Rassures-toi… Ce soir je suis tout à toi. » Je lui adressais un petit clin d’œil en le prenant par le bras pour me rendre dans la salle où la piste était construite.
À ton habitude tu as une assez grande assurance niveau drague et tu aime t'amuser dans ce genre de jeux , mais Soliman est tout autre chose. Tu te sens comme un petit gamin à ses cotées ce que tu trouve assez horrible de te sentir aussi petit. La phrase qu'il te retourna après ton compliment te fit perdre un peu tes mots en te faisant rougir comme une vrais pivoine.Cette idée te plaisait sans aucun doute , mais par les traits de ton visage ça ressemblait plus que tu sois gênée par cette dernière. «Oh...» Tu te sentais maintenant comme une vrais femme piéger par les avances d'un homme.«Peut-être que cette avance lui plairait qui sait» Tu riais de nouveau nerveusement tant les mots étaient sortis tout naturellement et assez bas. La gêne semblait vouloir s'envoler. Tu souris encore à ces mots sachant qu'il t'était complètement réserver pour la soirée. Tu le suivis entraîner par son bras. La musique envahissait rapidement tes tympans maintenant il faudrait parler beaucoup plus fort pour se faire entendre , tu te penchas donc à son oreille pour presque lui susurrer «Tu veux quelque chose à boire ?»L'alcool détend toujours les nerfs vous savez.
Ce soir je n’étais pas forcément arrivé au lieu du bal avec, dans l’idée de baiser quelqu’un avant la fin de soirée. Ces derniers temps je pourrais même dire que j’étais très calme sexuellement parlant, la personne qui aurait droit à une communion avec mon corps serait surement comblée par mon côté sauvage en manque. Face à Hoël je ne pouvais m’empêcher d’avoir une ou deux idées vraiment pas catholiques bien que je ne le montre pas énormément, non parce que je le chauffais, c’était une affirmation mais pas à cent pourcent, si ça avait été le cas j’aurais déjà fait un petit tour entre ses jambes. «Peut-être que cette avance lui plairait qui sait» J’avais un petit moment de doute concernant la personne à qui cette déclaration plairait, je supposais qu’il parlait de lui à la seconde personne. « J’espère bien… » Je l’emmenais sur la piste de danse commençant à me déhancher sur la musique électro qui était diffusée pour le moment. «Tu veux quelque chose à boire ?» Je le regardais réfléchissant rapidement. « Je veux bien une vodka… »
Ton cavalier avait commencer à trouver son rythme à travers la musique alors que tu attendais sa réponse tes mains nerveuses jointes. Tu t'éclipsa par la suite en moins de deux pour aller lui chercher sa requête. Tu soufflais pendant un moment croisant aussi deux ou trois connaissances avant de revenir deux verres à la main. Tu lui remis sa dose d'alcool «Voilà!»et tu vidas la tienne en presque une simple gorgée. Faudra y aller doucement pour ne pas avoir de la difficulté à marcher pour le reste de la soirée. Tes nerfs encore beaucoup trop tendu il te fallait ne serait ce qu'un simple verre pour libérer ton esprit et retrouver ton caractère déjanté habituel. Tu le regardais de bas en haut plongeant dans son regard qui t'envoutait sans le vouloir. Tu te mis à bouger tranquillement sous l'aire musical restant toutefois proche de lui. Bien entendu que tu n'allais pas le laisser là seul pendant qu'il finisse son verre. «Tu me rejoins ?» Tu lui fis un petit signe de tête pointant vers le milieu de la piste. Sous les projecteurs des regards des autres vous aller vous retrouver , mais se soir c'est une des dernières choses qui importe.
Je n’irais pas jusqu’à dire que la danse était une passion pour moi mais on pouvait quand même signaler que j’avais un lien très particulier avec cette activité. Lorsque j’allais en boite de nuit, à une soirée ou même au bâtiment des Winthrop je n’étais pas le mec coincé qui ne dansait jamais, il me suffisait d’une seule musique qui avait plus ou moins de rythme pour que je shake mon body. C’est peut-être ce qui faisait tout mon charme, le fait que je sois toujours prêt à faire le con quitte à, justement passer pour le clown de service. Hoël me proposait de prendre un verre, j’acceptais qu’il me prenne une vodka. «Voilà!» Je saisissais le shot que je buvais cul sec sans sourciller. « Merci beau brun ! » Je lui adressais un petit sourire quelque peu aguicheur, je manquais d’animation ces derniers temps et le jeune homme était une bonne source d’amusement. «Tu me rejoins ?» Je m’approchais de lui, être au centre de l’attention ne me posait pas de problèmes, les gens pensaient ce qu’ils voulaient je m’en contrefichait complètement.
On se dirigeait vers le centre de la piste avec l'alcool qui défilait maintenant plus rapidement dans nos veines. Je drague des hommes certes , je danse rarement avec eux je préfère réserver ça aux femmes. Par contre je suis ouvert à tout autre expérience aussi et ce sans problème. Mon bassin prit le rythme de la musique cognant à mes tympans. Mon corps , chacun de mes membres semblaient être en parfait harmonie avec les lumières flottantes. Je n'osais pas l'approcher encore plus , mais de son cotée il en faisait tout le contraire. Attirés tel deux aimants , je pouvais déjà presque le sentir qui me frôlait et son souffle chaud courir sur mon cou. Peu à peu je me sentais tomber. Tomber entre ses doigts , dans sa petite cage . Je reculais parfois quand nous étions trop proche , mais très vite je voyais que la situation ne m'était pas de mon contrôle. Je pinçais mes lèvres de mes dents longeant son regard qui me brûlait de l'intérieur. Deux pupilles dansantes dans la noirceur. Mes mains restaient sagement de mon cotée gênée d'en avancer une vers lui. Le silence rodait autours de nous et pourtant j'aurais cru qu'il me parlait à l'intérieur. Je me demandais si je n'allais pas me faire attraper par ma cravate à tout moment.«Il fait chaud ici...», avais-je soufflé tout bas.
La musique défilait toujours dans un genre électro, j’aimais ce type de son qui te faisait bouger ton cul sur la piste de danse malgré un éventuel mal de pied en boite de nuit alors qu’il était six heures du matin. J’aimais l’ambiance et certaines d’entre elles me rappelaient de bon souvenirs, j’avais chanté parfois sur ces dernières. Oui, quelques personnes savaient que je chantais et avec eux je me sentais en confiance pour me laisser aller à cette passion que je vivais à fond depuis quelques semaines. Ulükah avait en quelque sorte été mon déclic, celui qui m’avait poussé à monter sur scène pendant une soirée karaoké dans un bar, je m’étais laissé aller et putain ce que j’avais pris à mon pied, ma voix était belle, transmettait des émotions je n’avais juste pas l’assurance nécessaire pour m’affirmer en artiste. Bref, perdu dans mes pensées je m’approchais lentement mais surement de Hoël passant l’une de mes mains contre son dos pour l’approcher, je dansais presque collé-serré avec lui. «Il fait chaud ici...» Je souriais amusé me contentant de lui déposer un petit bisou sur la joue, si je voulais le faire craquer je n’aurais pas besoin de faire grand-chose, c’était quand je voulais, où je voulais et j’en étais conscient.