(charrys) ☀ a little vacation.

Partir sur un coup de tête, s'envoler vers un pays inconnu. Profiter de ces quelques jours de liberté qui nous restent. Emrys et toi aviez pris la décision de partir quelques jours en Espagne après le bal. Ça s'était fait bien vite, mais comme on dit, les choses qui se font le plus rapidement sont souvent les meilleures de notre vie. C'était assurément vrai, surtout pour vous deux. Ça faisait très plaisir de se retrouver seul avec son amoureux pendant quelques jours. Surtout loin de Boston ! Voilà déjà deux jours que vous étiez arrivés. Vous aviez déjà beaucoup profité du voyage, mais le meilleur restait à venir ! Aujourd'hui, c'était votre avant-dernière soirée en Espagne. Vous n'aviez pas vraiment de plans, c'est ça qui était bien. « On fait quoi, ce soir ? » demandas-tu en souriant, alors que vous étiez tous les deux dans la chambre d'hôtel. ~

Partir en voyage sur un coup de tete ? Je l'avais déjà fait et ça m'avait couté une longue absence, très longue mais là, j'avais prévenu ; on ne risquait pas de me reprocher et j'espère que rien ne m'arriverait. Au final, tout allait bien, ça allait et après deux jours à profiter de notre renouveau ensemble, Charlie et moi arrivions à la fin de notre séjour alors forcément, profitant de la tranquillité de notre chambre, je venais m'allonger dans le lit sous les yeux d'un Charlie se demandant ce qu'on ferait le soir. Je me levais sur le lit, me mettant sur les genoux et je traversais le grand lit, me plaçant comme ça devant le jeune homme encore debout : Je pourrais t'inviter à diner ... Je le regardais avec des yeux charmeurs, tentant de le faire se perdre dans mon regard. Ou... on se ferait livrer quelques tapas ici... et je te laisse imaginer la suite... Dis-je en l'attirant vers moi, en venant ensuite embrasser doucement ses lèvres. Je me remettais ensuite allongé, nonchalant dans le lit, faisant limite le mannequin, fier.

Vous ne saviez pas encore ce que vous alliez faire pour meubler votre soirée et en fait, ce n'était pas si grave que ça. Justement, c'est ça qui était bien. Le fait de pouvoir faire un peu ce que l'on veut, quand on veut et surtout en étant accompagné d'une personne que l'on aime tant. Tu demandas donc à Emrys, ton charmant amour, ce qu'il avait envie de faire ce soir. Il s'allongea sur le lit, nonchalant et finit par se mettre à genoux sur le lit, près de toi. « Je pourrais t'inviter à diner ... » Un sourire se dessina tranquillement sur tes lèvres. Tu aimais bien cette proposition. « Ou... on se ferait livrer quelques tapas ici... et je te laisse imaginer la suite... » dit-il, d'une voix un peu plus persuasive. Il t'attira vers lui et t'embrassas aussitôt. Cette idée te plaisait d'autant plus que la précédente. « Et si on sautait directement au désert ? » dis-tu alors que tu te défis de ses lèvres un bref instant. Ça allait quand même être la première fois depuis vos retrouvailles... ~

Je suis finalement heureux de mon choix ; avouer, oser, ressentir à nouveau sans peur ce sentiment fou qu'est l'amour, celui du véritable âme sœur. Ce n'était surement pas commun, ça n'était pas en adéquation avec mon image de beau gosse, connard et écrivain incompris mais je m'en foutez car je montrais ma différence et cette différence, c'était mon amour pour une si belle personne, ma personne. Je profitais alors de chaque instant, asticotant sans honte mon amoureux dans notre solitude parfaite en ce pays fabuleux que j'appréciais et je ne pouvais que l'apprécier pour cette idée surtout que la destination me mettait en valeur puisque j'avais appris la langue avec brio dans ma jeunesse sous la force de mon père mais aussi, ma passion, mon sérieux. Autant que je le provoquais, il répondait en demandant des faveurs directement, un dessert, n'appréciant que la finalité du repas, de mon idée de soirée et je levais un sourcil, intrigué, coquin et mutin. Allongé, je le regardais d'un air inaccessible et fier, je jouais alors avec mon amoureux sans crainte car mes yeux trompaient mon envie de faire croire que je ne voulais pas de ce tendre dessert : Oh non... faut déjà patienter.. on n'est pas presser, commençons par l'entrée, non ? Le repas, le film ... ? Je riais imaginant déjà sa réaction et son étonnement.

Ta plus grande réussite, cette année, ce n'était pas d'avoir enfin obtenu ton doctorat ! C'était plutôt d'avoir réussit à t'admettre que tu étais encore fou amoureux de ton âme-soeur, la seule et l'unique. Parce que oui, voulant te protéger, tu avais ainsi nié ton amour pour Emrys et ça, c'était sans doute la chose que tu te reprochais le plus d'avoir fait cette année. Au moins, tu t'étais repris en le demandant en mariage - bon, c'était pas mal osé, mais tu n'en avais pas honte. Enfin bref, vous pouviez désormais profiter d'un amour sain, mutuel et ô combien agréable. Vous étiez dans la chambre, il était allongé sur le lit et toi debout, le regardant. « Oh non... faut déjà patienter.. on n'est pas presser, commençons par l'entrée, non ? Le repas, le film ... ? » finit-il par te répondre. Tu te mis à rire, avant de venir t'allonger près de lui sur le grand lit. « Je sais qu'on est pas pressés. Mais j'ai été à la diète si longtemps. J'ai bien envie d'un dessert maintenant. » dis-tu en riant. Tu vins alors l'embrasser doucement, posant alors une main sur son flanc. Tu repris la parole, plongeant ton regard dans le sien. « Mais sérieusement, on peut bien faire n'importe quoi, en autant que je sois avec toi. » dis-tu doucement avant d'ajouter, un peu timide : « Je t'aime. » ~

Je n'arrivais pas à me dire totalement que j'avais fait le bon choix mais je n'attendais que d'en avoir les preuves ; je devais plus le blesser et si je le faisais, c'était que je devais finalement vraiment etre interdit de couple, d'amour, de tout. Je me laissais tomber sur le lit devant un Charlie très coquin qui ne mit que peu de temps à me rejoindre en expliquant son manque de jeu à l'horizontal et ça me tira un large sourire suivi d'un rire impossible à retenir mais je ne voulais pas que notre relation redevienne l'once de moment qu'on avait eu à mon retour ; qu'un coup de queue ! Nous, nous étions plus que ça, beaucoup plus alors je ne fis qu'écouter la suite quand il m'expliqua que l'important, c'était que je sois là alors je tirais un sourire charmeur et je venais faire quelques aller retour sur son avant bras nus en lui disant ; Oui, l'important c'est qu'on soit ensemble ... Dis-je répétant avec une émotion que j'essayais de cacher. Je n'étais pas le genre qui exprime facilement ses profonds sentiments alors si j'étais touché de chacune de ces attentions, j'avais du mal à les réceptionner en folie, j'étais bien neutre alors quand il me répondit qu'il m'aimait avec sincérité. Je tentais un sourire, mais on sentait ma fidèle froideur. Je me levais en mordant ma lèvre, tout honteux et j'allais près de l'écran plat pour l'allumer et choisir une chaine compréhensible pour nous deux ; Si on regardait un film... on capte les chaines américaines normalement sur certains canaux ... enfin, je crois ! Dis-je cherchant une activité. Pourtant, j'avouais que de chercher me saouler alors je lachais pris et je fonçais sur mon homme en disant : Oh et puis merde... une énorme friandise, c'est bien mieux ! Un air coquin dans le regard, je venais m'allonger tout proche de lui et déposer un baiser sur ses lèvres.

« Oui, l'important c'est qu'on soit ensemble ... » Tu souris doucement avant de poser ma main contre sa joue, le regardant droit dans les yeux. Ça te faisait plaisir de l'entendre parler ainsi. Cette fois c'était la bonne, tu le sentais et vous le saviez tout les deux. Plus besoin de se mentir, de se cacher... Il finit néanmoins par se lever du lit, te laissant seul. Tu le regarda se diriger vers le grand écran de télévision. « Si on regardait un film... on capte les chaines américaines normalement sur certains canaux ... enfin, je crois ! » Tu souris avant de hocher la tête. Ce que vous feriez t'importait peu, en autant que ce soit tout les deux. « On pourrait écouter une de ces téléréalités débiles ? » dis-tu en te moquant. Puis, contre toute attente, Emrys revint sur le lit et se colla à toi. « Oh et puis merde... une énorme friandise, c'est bien mieux ! » Tu ne pus te retenir de pouffer de rire avant de te laisser doucement embrasser. Ses lèvres t'avaient manquées. C'était bien de pouvoir les retrouver sans se sentir coupable. « Dois-je comprendre que je suis une énorme friandise ? » dis-tu en riant. Tu passas un bras autour de son bassin, le tirant un peu plus vers toi. Vous étiez désormais front à front. « Tu m'as manqué. Toi et tout ce qui vient avec. » Tout le reste, c'était parler, faire des sorties, se comprendre même en silence, se trouver tout les deux, intimes... Bref, son tout t'avait manqué... ~

J'aimais énormément le voir rire et encore plus quand cela venait de moi, c'était flatteur de pouvoir faire rire son amoureux, de pouvoir lui donner la pêche ainsi. Alors sourire aux lèvres, je venais lui grimper dessus, c'est bien le mot et je le regardais tandis qu'il se décidait à parler de nouveau, exprimant son manque de toi et de ... oh tous ce qui va avec. Front à front, je lui adressais un large sourire avant d'embrasser chastement les lèvres : toi encore plus.. avais-je dit presque dans un murmure. Je venais alors jouer avec le col de son t-shirt tout en laissant mes yeux plonger dans les siens. Je mordais ma lèvre, affamé de lui, de son corps et ses lèvres. Je commençais doucement, d'une main, à venir caresser sa peau sous le fameux t-shirt formant quelques cercles doux. Je me relevais ensuite pour enlever d'une manière sensuelle mon t-shirt sous ses yeux, lui allongé sur le dos. C'est comme si en mettant du temps, gardant cette distance, je voulais le provoquer, le pousser à bout pour qu'ensuite, il prenne les rennes et lui faire plaisir comme l'autre fois où il m'avait dominé pour la première fois, tendre fois -.

C'était naturel d'avoir des désirs sexuels, des pulsions qu'on ne peut contrôler. Surtout lorsqu'on est en présence de l'être aimé. Comment pourrais-tu rester de glace, insensible à sa personnalité, à son corps, à son tout ? Parce que oui, au fond c'était bien un tout. Tu étais amoureux d'Emrys depuis tant d'années et ce qui faisait que jamais cet amour s'était éteint, c'était parce que tu étais réellement amoureux de lui, de tout ce qu'il était. Lorsqu'on aime que pour le cul, on s'en rend bien vite compte et généralement, la relation se termine assez vite. Entre le jeune homme et toi, c'était beaucoup plus que pour le cul. C'était indéniable. Seulement... tu devais l'admettre. Cette partie de votre relation t'avait bien manqué et souvent, tu l'avais imaginé t'embrasser à nouveau, te caresser à nouveau... Et ces rêves n'étaient rien comparés à la réalité que vous étiez en train de vivre maintenant. « Toi encore plus. » dit-il alors qu'il s'était placé au dessus de toi. Il passa un main sous ton t-shirt, tu souris doucement. Après un instant à vous dévorer du regard, il enleva ensuite son haut. Ta respiration se coupa tellement il était beau, là tout de suite. Tu l'observas un certain temps avant de venir poser la paume de tes mains contre son dos déjà chaud. Tu l'attira vers toi pour l'embrasser langoureusement, pendant que tes mains redécouvrait chaque parcelle de son dos. ~

Un voyage fabuleux, une personne parfaite à mes cotés, je n'avais pas pu rêver mieux. Ainsi, je me rend compte de ma chance et en cette dernière soirée, je veux qu'on profite non pas de l'endroit mais de nous, deux, ensemble. Je suis au dessus de lui, j'enlève sensuellement mon t-shirt le dévorant du regard et je sens cette tension folle bien que l'amour dans ses yeux se lit tout aussi aisément. Je sentais qu'il était entrain de succomber peu à peu, de ne plus pouvoir attendre et je m'amusais le faisant attendre. Pourtant, très vite, il me tira presque sauvagement vers lui, pour que nous soyons corps à corps et passa ses mains dans mon dos avant de m'embrasser langoureusement. Je ne me fis alors pas prier pour lier nos langues en un ballet fou puis je nous fis basculer pour qu'ils puissent prendre la main. Je griffais son dos sous son t-shirt alors qu'il tuait le regard de ses yeux splendides dont je ne me laissais pas. je murmure alors : J'ai tellement envie de toi Charlie ! Je continue de prolonger ce moment fabuleux, de lier nos lèvres en de nombreux baisers plus passionnés les uns que les autres. Je laisse une main glisser vers ses fesses et je n'ai pas honte de profiter pour tâter le terrain.