Hate that I love you (Nevalek)

D'un bloc, t'avais tout déballé, ce que t'avais sur le coeur, ce qui t’exaspérait au plus haut point. De toute manière tu n'aurais pu garder cette colère en toi plus longtemps. Tu étais loin, très loin de cette image de fille zen et calme qu'on te donne parfois car comme tout le monde tu as tes limites. Tu acceptes beaucoup de choses et à la rigueur c'est peut être même pas sa prise de drogues qui t'ennuyait le plus mais bel et bien le mensonge. Toi qui croyait que vous étiez censés tout vous dire, il semblerait que tu es eu faux sur toute la ligne. Il te crachait à la figure comme tu venais de le faire toi quelques minutes plus tôt. Ca aurait trop beau pour être vrai s'il avait reconnu ses torts et puis ça semblait tellement improbable venant de lui et de son caractère aussi fort que le tien. Evidemment, il te reprochait ton manque de confiance, ce qui te fit lâcher un soupir. Tu le vois se lever, tituber un peu." Regardes toi tu tiens même plus debout. Mais vas y continues de dire que c'est l'alcool, noies toi dans tes mensonges. C'est toi qui t'en mordra les doigts pas moi. Et puis ne viens pas me parler de confiance, je crois que t'es mal placé. " Non franchement t'as pas de leçons à recevoir de lui à ce sujet. Tu te remplis un nouveau verre mais en fait t'as pas vraiment envie de le boire." Je te souhaite une bonne soirée. J'imagine que tu vas bien t'amuser. C'est ce que tu voulais après tout non. " Dire qu'il avait besoin d'aide pour s'amuser. T'étais plus d'aucune utilité du coup.

• J'me retrouve face à Neva, et, j'me demande bien ce qui est en train de m'arriver. J'ai pas vraiment cherché la confrontation, j'ai pas cherché à être dans l'état que je suis, j'ai aucune idée d'ailleurs pourquoi j'suis comme ça, pourquoi j'ai l'impression d'être complètement éclaté ? Pourquoi c'est comme si j'étais défoncé ? Comme si j'avais abusé de drogue alors que je n'en prends pas. Alors non, je comprends pas pourquoi elle s'énerve comme ça, pourquoi elle me reproche de me droguer et de lui mentir, alors que c'est pas vrai putain, c'est loin d'être vrai. Elle sait très bien tout ce qui a pu m'arriver dans ma vie, elle sait très bien que j'ai vu la descente aux enfers de Jude à cause de la drogue, et, que juste pour ça, jamais je ne chercherais à en prendre. Alors putain, j'arrive pas à comprendre, j'suis complètement perdu, j'me demande bien pourquoi elle pense ça, et, j'ai mal au crane à la base, mais là, ça devient pire, j'essaye de trouver, mais rien ne vient, c'est vide, vide de réponses. Alors, j'me lève, j'ai pas envie de me prendre la tête, j'ai pas envie d'une dispute ou autre, alors, je préfère m'en aller, la laisser penser que j'suis un drogué, et, une fois la soirée passé, aller la revoir pour avoir une discussion entre personne clean, sans alcool dans le sang. Mais, elle me provoque par ces phrases, et, elle le sait elle sait très bien que j'vais pas partir sans rien dire. Alors, j'me retourne. "Tu te rends compte de ce que tu dis ? Quand t'es persuadé d'un truc toi tu lâches pas en fait !" Ouais, j'me drogue pas bordel. "J'te dis que j'suis pas drogué, que j'prends pas de cette merde, et toi, tu me dis que si, genre normal t'en es persuadée limite Dieu t'as montré une vidéo de moi en train de me droguer." Déjà qu'habituellement mes comparaisons sont loin d'être cool, là, dans mon état, c'est pire. "Tu peux pas me dire que j'me drogue alors que c'est faux, t'as pas le droit !" On dirait un gamin qui tape une crise en fait... •

Cette histoire te montait au cerveau. Encore plus lorsqu'il avait lâché le mot confiance dans ses arguments. Ca n'avait nullement rien à voir avec la confiance. Tu ne faisais que croire ce que tu voyais. Il serait bien stupide de ta part de penser que ce mot qu'on t'avait filé n'était qu'une connerie alors que tout dans le comportement de ton mari laissait penser que c'était bel et bien vrai. Il était aussi inutile de mettre ça sur le compte de l'alcool qui n'avait jamais eu aucuns effets comme celui-ci sur lui. Et puis merde il avait pas à boire ou à se droguer en cette soirée. T'aurais aimé pouvoir passé une soirée tranquille comme celle de l'an passé. Tu freinais tes sorties pour ta famille, pour lui, pour Quincy alors non il n'avait aucun droit de te pourrir ces quelques heures. Tu lui en voulais de te gâcher la soirée." C'est pas nouveau que je change pas d'avis comme de chemises. " Alors oui tu restais camper sur tes positions qu'elles lui plaisent ou non." Oh et puis arrêtes avec ton humour à deux balles là. J'ai pas une tête à rire je crois. " En temps normal, tu aurais souris ou ris à ses bagues mais là ça t'agaçait plus qu'autre chose. T'étais toujours par terre et c'est pas parce que tu devais les yeux pour lui parler que pour autant tu te sentais inférieure à lui loin de là." Je suis ta femme mais je dois me taire c'est ça ? Ben non désolée ça marche pas comme ça et jamais ce sera le cas. " Il ne semble pas se rendre compte que tout ce qu'il dit est loin d'arranger son cas. Qu'il continue comme ça s'il veut tout perdre.

• Je ne sais pas si continuer la discussion est nécessaire, j'sais pas si j'dois continuer d'essayer de lui faire comprendre que non, j'ai rien pris et que j'ai aucune putain d'idée du pourquoi du comment je suis là, à avoir l'impression d'être drogué, mais que je suis certain d'avoir rien pris. Sauf que non, madame ne me croit pas, madame est bien assise sur ces positions et elle ne compte pas les changer, non, elle me le fait savoir d'ailleurs, que son avis est pas prêt de changer. Et bien allons y, croit ça, croit des conneries, croit des choses fausses, garde cette merde devant tes yeux tout ça parceque pour toi, j'suis un drogué. "Ouais bah des fois, tu devrais." Des fois, comme cette fois ci, des fois comme maintenant. A croire que j'avais fait l'erreur de ma vie, à croire que j'étais coupable et que je devais payer, alors que j'étais un putain d'innocent, alors que c'était moi la victime là-dedans. Sauf que non, pour elle, j'étais en tord, et elle avait raison, c'est moi qui mentait, c'est moi qui en rajoutait, c'était moi le connard à ces yeux, dans cette histoire. Alors ouais putain, je lui demande de me faire confiance, j'ui demande de me croire, parceque bordel, elle sait très bien que jamais je ne prendrais de la drogue, mais non, elle n'y réponds même pas, elle m'engueule. Oh et puis merde, elle veut vraiment pas en démordre de ces conneries. "Commence pas à me faire dire ce que j'ai pas dit." J'ui ai jamais dit de fermer sa gueule, et après, c'est moi qui me drogue ? "Mais j'vois que t'as cette idée encrée dans la tête, alors, garde là, très bien... Continue de croire que j'suis un junky et que je te ment. Mais au fond de toi, tu sais très bien que c'est faux... Essaie juste de t'en rendre compte rapidement." Ouais, car j'vais pas supporter qu'on me traite de menteur et de drogué, j'vais pas supporter ça des années, vous pouvez en être sûr. Alors, j'la laisse là, avec sa bouteille et son beau cul assis par terre, le dos contre le mur, j'la laisse là, enfoui dans ce tât de mensonge qu'elle pense sur moi et qu'elle ne veut pas changer, et, j'éspère que la nuit le portera conseil, qu'elle se rendra compte que j'me drogue pas et qu'elle c'est trompé, je l'éspère... Mais ce qui est sur, c'est que moi, j'me barre, j'reste plus ici, dans cette soirée de merde, à peine commencé que j'suis déjà parti, j'pense que c'est une première... •

C'est toi qui répétait sans cesse, qu'il n'y aurait jamais rien qui puisse se mettre entre vous. Hélas tu en avais la preuve contraire aujourd'hui. A la rigueur t'aurais peut être préféré qu'il s'agisse d'une fille et non la drogue. C'est facile de se débarrasser d'une fille, de la drogue moins et tu voulais pas de ça pour lui. T'étais pas prête à le voir sombrer là dedans. Il pourrait te dire que c'était la seule et unique fois, tu le croirais pas comme tu ne croyais pas à son innocence. T'es pas née de la dernière pluie." Ouais bah des fois, tu devrais. " Il te reproche qui tu es maintenant ? C'est pourtant pas nouveau que t'es butée et que ça lui plaise ou non ça changera pas. T'as tes défauts comme il a les siens. Et puis chasser le naturel, il revient au galop. Il enfonce le clou de plus en plus mais tu lâcheras pas, pas avant d'avoir le dernier mot. Campée sur tes positions, tu n'en démords pas. Il n'y a aucuns terrains d'entente possible, de toute façon t'es beaucoup trop sur les nerfs pour lui accorder le bénéfice du doute." Mais j'vois que t'as cette idée encrée dans la tête, alors, garde là, très bien... Continue de croire que j'suis un junky et que je te ment. Mais au fond de toi, tu sais très bien que c'est faux... Essaie juste de t'en rendre compte rapidement. " Parce que maintenant il est devin, et sait exactement que tu vas te prendre un mur en pleine face. Mais bien sûr." C'est beau l'espoir. " lui lances tu alors qu'il est déjà le dos tourné. C'est bien tu peux boire tranquille maintenant, et contrairement à lui tu ne lui as pas vraiment caché. Bon ben sinon t'es bonne pour dormir à l'hôtel ce soir. Ouais c'est mieux que de s'entretuer à coup de poêles.