MAXWELL † on ne laisse pas bébé dans un coin!

Le bal battait son plein. Cela faisait un moment que tu étais assise à ta table avec Skye ta cavalière de la soirée. Mais tu avais envie de prendre l’air, tu te levais donc de la table t’excusant auprès de Skye de la laisser là mais il y avait Marloes elle n’était pas seule. Tu te dirigeais vers la sortie dans ta longue robe rouge pour te griller une petite cigarette. Une fois à l’extérieur de la salle de bal de sortais un paquet de cigarette de ta jartière que tu avais mise exprès pour y loger ton paquet de cigarette. Tu en tirais une cigarette que tu allumais. Tu tirais dessus avant de te retourner et de voir Maxwell. Tu souriais d’un seul coup. Tu étais contente de le voir. Au fond, c’était bizarre, tu l’aimais vraiment bien ce fameux Maxwell. Tu le connaissais depuis peu de temps mais votre relation avait évoluée bien vite en une relation amicale mais tu sentais quelque chose qui passait entre vous et même si tu ne savais pas encore discerner ce que c’était exactement, tu l’aimais vraiment bien. Tu lui souriais donc comme une débile peut-être mais tant pis. « Salut, tu passes une bonne soirée ? » Tu le regardais, tirant une nouvelle fois sur ta cigarette avant de relâcher la fumée en quelques ronds.

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Tu étais allé à cette soirée pour soutenir Talya et l'aider à faire ce qu'elle désirait. Tu regrettais amèrement tout ce cinéma, tu aurais préféré rester chez toi, tranquillement devant la télévision. Car après tout, tu ne faisais qu'assister à des scènes de ménage. Tu en avais eu rapidement marre, et tu avais décidé de t'éclipser de ta table pour te griller une petite clope. Prendre l'air, tu avais disparu de la table, prévenant rapidement ton amie. Tu avais bu quelques verres, mais pas assez pour être saoul. Tu marchais jusqu'à l'extérieur, dans ton magnifique costume, tu laissais un grand sourire sur tes lèvres. Tu saluais des belles demoiselles, d'ailleurs, certaines te proposaient une petite danse. T'attirant près d'elles en tirant sur ta cravate, tu te laissais faire. Après tout, tu étais là pour t'amuser et tu n'étais pas en couple. Tu avais embrassé déjà plus trois femmes depuis le début de la soirée, et si ça continuait sur ce chemin, ce soir tu ne finirais pas la soirée seul. Tu arrivais dehors, il y avait tellement de monde, que tu te dirigeais vers un endroit un peu plus reculé et sombre. Tu pensais être seul et au final, tu tombais sur la belle blonde. Elle te faisait pas mal d'effets, et te rendait dingue. Tu glissais une clope entre tes lèvres, allumant celle-ci avec ton briquet, tu la prenais doucement par la taille. Déposant un baiser sur sa joue, en guise de bise. « Non pas vraiment et toi alors ? » un léger sourire sur tes lèvres. Tu fumais tranquillement ta clope.

(Invité)

Oh la soirée de merde ! Déjà que tu n’étais pas tellement fan de ce genre de soirée mais là c’était inimaginable, tu t’étais retrouvée à la même table que Nevada, il y avait une chance sur un million que ça arrive mais ça devait arriver. Tu avais donc décidée de prendre un peu l’air et heureusement pour toi, tu y avais rejoinds Maxwell qui semblait enjoué de te voir. Tu lui souriais alors qu’il venait t’attraper par la taille pour déposer un baiser sur ta joue. Tu t’empourprais légèrement et il te disait que sa soirée n’était pas fameuse non plus. Tu soupirais longuement te retournant vers lui. « Je ne suis déjà pas fan de ce genre de soirée mais alors là c’est un carnage ! Je me suis retrouvée à la même table que ma pire ennemie sur ce campus et sans même demander quoique ce soit je me suis déjà fait insulter de garce. » Tu riais doucement, car en même temps tu étais une garce mais merde à la fin tu en avais marre d’entendre ce refrain encore et encore. Tu levais les yeux vers Maxwell. « En plus, elle a niqué ma robe avec du champagne ! Elle n’est pas à son goût c’est un fait mais il ne faut pas non plus la dégrader comme ça. En plus, ça colle, je vais finir par la retirer je serais beaucoup plus à l’aise. » Tu faisais un petit clin d’œil à Maxwell tout en tirant sur ta cigarette qui était presque consumée. « Et toi, qu’est-ce qui ne va pas ? » Tu lui souriais.

(Invité)

Tu parlais d'un bal, tu imaginais ça avec de la musique, des amis et tout le bordel et au final. Tu te retrouvais à une table ou tu connaissais seulement une personne, ta cavalière. Autant dire que tu n'étais pas du tout à l'aise, surtout avec les tensions autour de cette table. Un peu plus et tout le monde se tapait dessus, tu avais donc pris la fuite. Après tout, tu n'étais pas obligé d'être collé h24 à ta cavalière. De plus, elle connaissait bien plus de monde que toi, et elle allait danser avec un peu tout le monde. Tu fermais les yeux un instant, respirant l'air extérieur. Car avec ton costard et tout le bordel, tu commençais à réellement cuir à l'intérieur. Ils auraient pu mettre la clim, tu t'avançais doucement pour pouvoir fumer tranquillement ta clope. T'aérer la tête avant de retourner dans cet aquarium géant. Alors que tu pensais être seul, tu te trompais, tu retrouvais la belle blonde. Au final, tu regrettais presque de n'être pas son cavalier, mais elle avait certainement du trouvé mieux pour qu'elle ne fasse pas appel à tes services ou simplement à toi en tant qu'amis. Tu chassais rapidement cette idée, après tout, tu n'étais pas obligé d'être son cavalier pour passer du temps avec elle. Tu riais doucement, elle n'avait décidément pas de chance. Tu prenais ta clope entre tes deux doigts et tu soufflais cette fumée. Tu regardais les autres autour de toi, tous aussi pris dans leurs conversations. « Eh bien, tu n'as pas vraiment de chance. Une soirée gâchée non ? » un léger sourire sur tes lèvres, tes yeux plantés dans les siens. Après tout, la tienne n'était pas réellement réussie. « Ben écoute, à ma table. Ils veulent tous se taper dessus, je ne connais que ma cavalière, du coup je ne suis pas à ma place. Et au final, je me suis retrouvé, seul pendant bien quinze minutes. Ce n'est pas mal non ? » ton regard se posait sur la robe de la jeune femme « La tache ne se voit pas vraiment, tu en as de la chance. Et d'ailleurs, tu me présentes l'homme qui te sert de cavalier ? Il doit être mieux que moi, vu que tu ne m'as même pas proposé de t'y accompagner. » soufflais-tu avec un léger froid dans ton ton.. Après tout, tu étais légèrement vexé.

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Tu venais de retrouver Maxwell et ça te faisait du bien de voir quelqu’un comme lui qui ne se prenait pas la tête. Et puis, c’était Maxwell quoi. Cela te confortait aussi de voir que tu n’étais pas la seule à passer une soirée épouvantablement ennuyante. Tu lui racontais ta petite mésaventure et le jeune homme semblait s’en amuser en te disant que ta soirée était gâchée. Tu haussais doucement les épaules avec un petit sourire aux lèvres. « Ce n’est pas la première, ni la dernière crois-moi. » Tu regardais les gens autour de toi qui semblait passer une excellente soirée eux. Ton regard se reposait sur Maxwell et c’était à son tour de t’expliquer sa soirée plutôt pitoyable. Tu ne pus t’empêcher de lâcher un petit rire après son récit. « Tu n’as pas choisie la bonne cavalière dis-donc ! » Tu lui lançais un petit sourire en coin. C’était toi sa cavalière normalement mais quand tu avais voulu aller lui demander de t’accompagner à ce bal, tu avais entendu qu’il y allait déjà avec quelqu’un alors tu t’y étais résignée. Tu soupirais un instant alors que Maxwell étudiait ta robe pour te dire qu’elle était comme neuve. Tu lui lançais ton plus ravissant sourire alors que son ton changeait du tout au tout lorsqu’il parlait de ton cavalier. Tu souriais une nouvelle fois, agrippant sa cravate avec deux de tes doigts. Ta bouche était terriblement et dangereusement proche de la sienne. « Décèlerais-je une pointe de jalousie ? » Tu riais un instant, avant de t’écarter de lui. « Premièrement, je ne suis pas venue avec un homme mais avec une amie. Et deuxièmement, tu étais déjà pris alors pourquoi venir ramper à tes pieds pour que tu me choisisses moi ? Et puis, finalement j’ai le beau rôle. Une cavalière qui te laisse en plan et Gracie arrive à la rescousse. » Tu riais doucement, jetant ton mégot de cigarette. « Tu m’accorderais une danse ? Même si je ne suis pas celle avec qui tu désirais venir ce soir ? » Tes yeux brillaient et ton sourire était resplendissant quand tu le regardais.

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Tu te surprenais toi-même en balançant ces phrases. Pourquoi serais-tu jaloux qu'elle y aille avec une autre personne que toi ? C'était tout à fait naturel, même si tu avais un lien assez étrange avec cette demoiselle. Ton sourire disait le contraire de ce que tu pouvais dire. Tu essayais de te montrer naturel, parler naturellement sans même montrer une pointe de jalousie et de déception. Tu appréciais Talya, mais il était vrai, que là en ce moment même. Tu avais du mal à t'intégrer parmi ses amis. Elle n'avait pas tort, ce n'était pas la première fois ni la dernière soirée qui allait être gâchée. En même temps, aucune soirée ne pouvait être parfaite. Tu soufflais doucement, finissant rapidement ta clope. Pour cette soirée, tu n'avais pas pris autre chose, tu voulais rester clean. Du coup, tu carburais à la clope, mais heureusement Grace était là pour te faire oublier cette envie si prenante. Tu haussais les épaules pour répondre à sa question, Talya était une bonne amie, une magnifique jeune femme. Elle était si gentille, si douce, mais elle connaissait bien trop de monde et te laissait souvent seul pendant des longs moments. Mais ce n'était pas pour autant une mauvaise cavalière, il était évident que si tu avais été avec Grace, la soirée n'aurait pas été la même. Tu veux en savoir plus à propos de son cavalier et elle te taquine encore une fois et tu souffles doucement « Possible. » un léger sourire, histoire de laisser du suspense. Tu rigoles légèrement en entendant ses paroles, tu n'en revenais pas qu'une aussi jolie demoiselle, vienne avec une autre femme. Aucun homme ne lui avait demandé ? D'un côté, cela t'arrangeait, tu n'avais pas besoin de demander la permission pour danser avec elle ou autres. « Tu serais venue me demander, j'aurais très bien accepté et Talya aurait trouvé une autre personne. Elle connaît tellement de monde qu'elle aurait trouvé rapidement. Mais, tu as préféré rester dans ton coin. Pas faux, mais ce soir tu ne rentreras pas avec moi. » un petit clin d’œil, juste pour l'embêter encore une fois. Tu allais devoir ramener Talya, mais il était possible que tu la retrouves par la suite. Tu n'en revenais pas que tu étais aussi proche d'elle, à seulement quelques centimètres. Au final, ce rapprochement se cassa rapidement et elle te demandait de l’amener danser. Ce n'était pas la première ni même la dernière fois, tu prenais donc sa main pour l’amener près de la piste de danse. « Avec plaisir et qui sait ? Peut-être que j'en rêvais d'être avec toi pour ce bal. » soufflais-tu doucement en marchant jusqu'à la piste de danse.

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Maxwell, jaloux ? C’était super étrange mais ce qui était encore plus étrange c’est cette sensation qui te parcourait le corps quand tu étais avec lui. Tu n’allais pas jouer indéfiniment au chat et à la souris avec tous les garçons que tu rencontrais. Gracie chérie, qu’est-ce que tu étais cul-cul la praline des fois ça en était limite gerbant ! Tu secouais légèrement la tête pour remettre tes idées en place et tu terminais tranquillement ta cigarette alors que Maxwell te parlait de sa soirée. Et puis merde ! Etre cul-cul la praline n’est pas un drame non plus mais il ne fallait pas que tu en oublies d’être une femme fatale, car c’est ce que tu étais, ce genre de personne gardant toujours le contrôle sur tout. Maxwell ne semblait pas être d’accord avec toi sur le fait qu’il n’avait pas choisis la bonne cavalière mais il ne semblait pas nier le semblant de jalousie qu’il l’avait parcourus. Tu souriais néanmoins contente de sa réponse et il ajoutait même que tu aurais dû lui demander de t’accompagner au bal et qu’il aurait lâché cette fameuse Talya pour toi. Tu t’empourprais légèrement sans le quitter des yeux. « A croire que tu me rends timide. » Tu souriais doucement alors qu’il ajoutait que tu ne rentrerais pas avec lui ce soir. « Tant pis, ça sera pour une prochaine fois. » Tu étais un peu déçue mais après tout à cet instant même il était avec toi et pas avec elle et tu comptais bien en profiter comme il se devait. Tu lui demandais donc de t’emmenais danser, car vous étiez aussi venu là pour danser alors autant le faire. Il te pris la main et t’emmenais jusqu’à la piste de danse. Tu passais tes bras autour de son cou et te collais quelque peu à lui alors qu’il te disait que peut-être il en avait rêvait de t’accompagner à ce bal. Tu souriais timidement, comme une gamine c’était pitoyable. « Vous m’en voyez ravie de réaliser votre rêve monsieur Davis ! » Tu déposais un doux baiser sur sa joue avant de venir poser ta tête sur son pectoral pendant un instant. C’était pas comme ça qu’on devait danser ?

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Tu n'arrivais pas à le croire que tu pouvais te montrer aussi possessif même pour une amie. Jalousie, jalousie, tu l'avais toujours été au fond de toi. Mais, tu n'as jamais voulu le montrer et surtout le dire. Tu n'as jamais réellement eu de petites amies, tu n'as jamais vraiment connu ce sentiment fort qui te prenait au cœur. Pourtant, tu t'étais autorisé d'être jaloux seulement pour ton ancienne meilleure amie, que tu avais forcément perdue lors de l'accident que tu avais provoqué. Depuis, tu n'avais plus vraiment de nouvelle, même si parfois, elle prenait de tes nouvelles. Mais, elle te rappelait tellement cette histoire, que tu n'arrivais même plus à faire la différence entre lui et ta réputation dans cette ville. Tu avais donc décidé d'arrêter de lui parler et même de la voir depuis la caméra. Tu avais coupé tous les ponts avec les personnes de ton passé. C'était peut-être malheureux, mais au moins tu ne souffrais plus à cause de tout ça. Et tu te recommençais une nouvelle vie. Des nouveaux amis, un nouvel avenir, bref c'était tout nouveau pour toi. Et depuis ton arrivée à Harvard, tu avais décidé de mettre tes sentiments de côté, et vu ton boulot, tu ne pouvais pas avoir de relation bien sérieuse. La plupart savaient que je me vendais à diverses annonces, mais personne ne savait réellement ce que tu faisais par la suite. Tu montrais parfois ton corps sur le net, et tu te faisais plus de 3500 dollars, ce qui n'était pas refusable. Mais bien sûr, cela restait plus que caché, tu ne voulais pas que tes amis soient au courant encore moins Grace. Tu souris et ça te fait plaisir d'être en ce moment avec elle. « Cela ne m'étonne même pas. » un léger rire et au final tu arrivais en sa compagnie sur la piste de danse. Qui était déjà bien pleine, mais tu trouvais une place, tu déposais tes mains sur ses hanches comme tout bon cavalier. Tu n'étais pas du genre à en profiter et à descendre tes mains plus bas. « Mais, ça peut s'arranger ? » soufflais-tu doucement à son oreille, après tout, ça ne te dérangeait pas de terminer la soirée en sa compagnie. Tu ne disais jamais non pour elle, tu étais totalement différent avec elle comparé aux autres demoiselles. Tu étais plus doux, plus patient, plus chaleureux enfin toi tout simplement. Tu n'étais pas obligé de te cacher derrière cette carapace, tu pouvais montrer ton vrai toi. Elle déposait un léger baiser sur ta joue, pour poser sa tête contre toi. Ça te faisait plutôt étrange, et pourtant tu continuais de danser avec elle. « Si vous connaissiez mes rêves, vous seriez certainement surprise. » soufflais-tu doucement, posant ton regard droit devant, histoire de ne pas cogner quelqu'un.

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Maxwell paraissait quelque peu sur ses gardes, quelque peu possessif en vers toi et bizarrement ça ne te déplaisait pas tant que ça. Peut-être que lui aussi sentait qu’il y avait quelque chose d’étrange entre vous, parce qu’en tout cas toi tu le sentais et ça faisait un petit moment que tu ne t’étais pas sentie aussi dérouter face à un garçon. Le dernier était Timoteï mais même lui ne t’avais pas donné autant de réflexions sur beaucoup de choses. Ta tête finirait par exploser un jour ou l’autre. Mais peut-être que tu t’emballais un peu trop vite, peut-être que son métier était beaucoup plus important que tout autre chose pour lui. Son métier enfin ce qu’il exerçait en ce moment. Tu ne savais plus trop quoi penser. Mais ce n’était pas ce soir, que tu allais te laisser abattre pour ça maintenant. Tu le suivais alors qu’il t’emmenait sur la piste de danse. Cette dernière était déjà assez bondée et tu en profitais donc pour te coller à Maxwell, déposant ta tête sur lui. Tu fermais les yeux un instant mais Maxwell te ramenais à la réalité quand il te disait que finalement tu pourrais peut-être rentrer avec lui ce soir. Tu souriais doucement, levant les yeux vers lui. « Je n’ai aucune obligation envers personne moi c’est à toi de voir ce que tu veux faire. » Tu avais ce petit sourire en coin plein de malice. Tu reposais ensuite ta tête là où tu l’avais mise un peu plus tôt et Maxwell te disait que si tu connaissais ses rêves, tu serais surprise. Tes yeux se levèrent à nouveau vers lui, ton regard croisait le sien et tes douces prunelles se plantaient dans les siennes. Cette proximité faisait chancelait ta respiration et puis merde Gracie fais-le ! Tu remontais doucement une main le long de son torse pour la poser sur son pectoral droit. Tu agrippais doucement le pan de sa veste pour l’attirer un peu plus vers toi. « Peut-être qu’un jour vous pourriez me surprendre en me les racontant. » Tu resserrais tes doigts autour du pan de sa veste et tes lèvres venaient se poser avec délicatesse et sensualité sur les siennes pour entamer un doux et long baiser.

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Ton regard bleu se pose sur la demoiselle, elle te fait sourire, même rigoler. Tu es étrangement détendu contrairement au début de la soirée. Tu danses avec elle, elle se pose contre toi. Ça te fait une sensation assez étrange et pourtant tu continu, ce n'est pas désagréable. Il est vrai que tu ne sais pas comment tu feras si un jour tu as une relation sérieuse. Vendre ton corps, te vendre à des petites annonces, même si tu n'avais plus besoin de ton boulot pour l'argent, c'était devenu une routine pour toi. Tu avais pris l'habitude de te rendre à des rendez-vous et d'avoir un chèque ou même des billets ou un virement direct sur ton compte. Tu n'étais jamais seul le soir, toujours accompagné, tu n'avais pas besoin de te faire des amis à l’université, puisque tu en rencontrais énormément en dehors des cours. Enfin bref, il fallait peut-être que tu songes à trouver des solutions pour tout ça, enfin tu étais encore célibataire, tu pouvais donc encore en profiter. Et pour le moment, tu ne songeais pas à te mettre en couple, tu moins, tu ne prévoyais jamais rien. « Tu insinues que j'ai des obligations ? » soufflais-tu doucement à son oreille, tu n'avais pas envie que tout le monde soit au courant de ta vie et de ce que tu faisais en dehors de tout ça. Tu posais ton regard sur différentes personnes, toutes aussi enjouées les unes que les autres. À croire que c'était le bal de l'année, la soirée de l'année, alors que pour toi, ce n'était qu'une soirée ordinaire. Du moins, tu allais souvent à des soirées et des bals bien plus importants que celle-ci. « Si tu veux, tu pourras venir terminer ta soirée avec moi ? » un léger sourire sur tes lèvres. Tu ne pensais à rien, après tout, ce n'était pas parce que tu l'invitais à passer la soirée chez toi, qu'il allait obligatoirement se passer quelque chose. Tu avais plusieurs chambres d'amis et tu pouvais dormir au côté d'une demoiselle sans lui sauter dessus. Un peu de dignité, tu n'étais pas un chien de talus en manque. Tu faisais virevolter rapidement la demoiselle, changeant légèrement de place, histoire de noyer dans la masse. Tu sens doucement sa main monter le long de ton torse, et pourtant tu ne poses pas ton regard sur la jeune femme. Pourtant, elle t'oblige à te rapprocher encore un peu plus d'elle, ce qui te fait légèrement sourire. Lui expliquer tes rêves . Pourquoi pas, après tout, tu n'avais rien à cacher. « Un jour, peut-être. » soufflais-tu doucement. Tu ne t'attendais pas réellement à tout ça, et pourtant elle t'embrassait. Elle déposait ses lèvres contre les tiennes. Tu ne pouvais que prolonger ce doux baiser, passant délicatement tes mains dans le bas de son dos. Histoire de la rapprocher de toi et surtout de la garder près de toi. Tu ne voulais rompre ce baiser pour rien au monde.

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