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You're not supposed to be here. [Sergueï]

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C'est toujours plus facile de fuir.

Tu sais pas trop comment c'est arrivé. T'étais tranquille à la bibliothèque. Pour une fois, tu bossais tes cours sérieusement et tu t'en sortais même plutôt bien. Pour une fois que tu le faisais sans Andrew pour t'aider. Et puis t'as reçu un message, puis un deuxième. C'était l'anniversaire d'un gars de la Mather House avec qui tu partageais pas mal de potes, mais lui, c'était pas ton ami. T'étais même pas sûre d'avoir partagé un joint avec lui dans ta vie. Pourtant, les gars t'invitent quand même à les rejoindre au Nirvana, ce club de striptease réputé. T'hésites, tu sais pourquoi ils veulent que tu viennes. Soit-disant que tu déprimes en ce moment, soit-disant qu'il faut que tu te reprennes en main et que tu ranges un peu le bordel de ta vie. Alors tu regardes ton téléphone puis tu finis par répondre que c'est ok. Tu ranges alors tes affaires, t'as pas fini mais c'est pas grave. Tu files à ta voiture, et tu rentres chez toi. Tu te changes, t'enfiles une robe, des chaussures qui vont bien avec, tu prends ton sac et hop, te voilà partie. T'attrapes le premier taxi qui passe et direction le Nirvana. T'as pas pris ta voiture, tu sais que tu sortiras jamais du club en état de conduire.

T'arrives finalement. Tu payes la course au taxi, c'est cher mais tu t'en fiches. C'est tes parents qui payent de toute façon. T'entres dans le club sans problème, tu payes ton entrée, tu mets tes affaires dans un casier sauf ta précieuse carte bleue et tu cherches ensuite à retrouver tes potes. Tu les vois bien vite, une stripteaseuse étant déjà entrain de se trémousser sur les jambes de celui qui fête son anniversaire. Tu vas vers eux, tu claques une bise sur chaque joue mais tu restes pas plus longtemps. Tu vas au bar, quasi-vide. Normal, c'est que le début de soirée. Tu commandes une vodka pomme, et t'attends. Et pendant que t'attends, t'observes. Tes yeux se posent un peu partout, sur tous les visages. T'es une des rares filles à oser poser les pieds ici. Mais toi tu t'en fous. C'est plutôt cool de voir des jolies filles se trémousser à moitié nue après tout. Puis soudainement, alors que tu regardes sur ta droite, tu vois celui que tu veux surtout pas voir. Sergueï. Depuis votre rupture, tu l'évites un maximum. Vous avez pas duré bien longtemps mais c'était déjà trop longtemps pour toi. Tu t'es accrochée, contrairement à d'habitude et t'as tout de suite pris la fuite. Lui aussi était d'accord pour rompre. Cependant, ça t'as pas empêché de ne plus vouloir le voir. T'attends patiemment que la barmaid revienne avec ta commande mais elle traîne et lui, il est là, trop près de toi et tu pries tous les Dieux que tu connaisses pour qu'il ne te voit pas.
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Des fois je remercie le Dieu de l'Alcool pour toujours me donner le temps de l’honorer avec une bonne bière, ou deux. Ce jour-là j'étais parti au Nirvana, où j'ai mes petites habitudes. Je venais de passer une journée à la con encore une fois. Je me suis levé en panique à 13h, j'ai raté près de 5h de cours dans la matinée et là j'ai juste le temps de me détendre une petite demi-heure avant de partir bosser toute la soirée à CambridgeSide. Là tout ce que je voulais c'était un instant tranquille, seul, comme je les aime. Mais comme je l'ai précisé, c'était une journée, et fallait qu'une bande d'alcooliques d'Harvard débarque en mode babouins. Je savais qu'ils étaient de l'Université car j'avais l'habitude de voir leur gueule dans le caniveau tous les samedis soirs. Je faisais l'impasse sur le petit groupe qui venait de faire son entrée et jetais un œil sur mon téléphone histoire de faire gaffe à l'heure. C'est en remettant mon téléphone dans ma poche que j'ai capté qu'elle était la, juste à côté de moi. Diana. Putain c'était pas le moment, sans déconner tout était réunis pour m'emmerder. Évidemment j'ai fait mine de pas la capter et commandait une nouvelle bière. On se jetait des regards furtifs, on était conscient elle comme moi que l'autre était là. En tout cas qu'elle compte pas sur moi pour aller vers elle. Pour moi notre relation est oubliée, classée et archivée.
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C'est toujours plus facile de fuir.

Il te regarde. Tu le sais, tu le sens. Toi aussi tu le regardes. Furtivement, t'essayes d'être discrète, de pas te faire repérer mais tu sais que c'est trop tard. Tu sais qu'il t'as vu et qu'il a repéré tes petits regards. T'as l'impression d'étouffer. Cette histoire, t'es censée l'avoir jetée aux oubliettes y a bien longtemps de ça. Tu devrais pas avoir envie de l'approcher, tu devrais plutôt avoir envie de lui cracher à la figure. Mais avec Sergueï, ça a jamais été ça. T'as jamais réussi à le haïr. Faut dire aussi que c'est le premier garçon qui t'as fais ressentir un truc. Tu sais pas ce que c'est ce truc d'ailleurs. Enfin, toutes tes copines disent que t'étais entrain de tomber amoureuse de lui. Mais toi, tu penses pas. Même si ça expliquerai pourquoi la rupture a finalement été si difficile et pourquoi elle l'est toujours.

Tu pousses un soupir. La barmaid t'emmène finalement ton verre, tu le payes mais tu restes là. Tu ne bouges pas, tu regrettes d'être venue, t'as qu'une envie c'est de te casser d'ici. Et de lui parler aussi. Et d'entendre à nouveau sa voix s'adresser à toi, de retrouver la complicité que vous aviez ensemble avant que, comme une pauvre idiote, tu t'attaches et prennes la fuite. Enfin, on peut même pas dire que t'as vraiment pris la fuite puisqu'il était tout à fait d'accord pour rompre. Tu te demandes encore pourquoi. Est-ce-que c'était parce que tu l'ennuyais finalement ? Ou parce qu'il n'éprouvait rien d'autre pour toi que du désir et qu'après avoir suffisamment eu ce qu'il voulait, il préférait te jeter ? Un frisson de dégout te traverse. Tu regardes ton verre et tu le vides d'une traite. Ca fait du bien.

Tu tournes la tête en entendant tes potes brailler parce que la striptease est limite nue. Y en a un qu'un seul qui semble encore sobre et du coup, tu sais que si tu t'effondres ce soir, y aura au moins quelqu'un pour te rattraper. Mais bon. Tu penses ça mais tu sais très bien que si tu dois t'effondrer, ça sera uniquement quand tu seras toute seule chez toi. Soudainement, t'entends une voix féminine. T'as recommandé un autre verre par la même occasion. Tu tournes alors la tête et tu vois la seconde barmaid faire du gringue à Sergueï et bon Dieu que ça t'agace. Cette fois-ci, t'as ton verre plus vite. Tu le payes et tu te tires du bar. Tu sais pas si t'es au plus bas mais en tout cas, t'es loin d'être au plus haut. Tu t'assois vers tes potes, ces branleurs qui doivent casser la tête à tout le monde mais tu fais rien, tu dis pas un mot. Tu regardes même pas la stripteaseuse. A quoi bon ? Voir Sergueï venait de foutre toute ta soirée en l'air et tu savais même pas pourquoi tu restais ici au final. Alors tu souffles, tu te lèves et sans prévenir personne, tu sors dehors. Tu t'allumes une clope et tu commences à la fumée, buvant quelques gorgées de vodka par ci par là. T'es paumée, et t'en as marre. Et Sergueï n'est qu'un fichu abruti.
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Après m'être enfilé quelques bières, ce qui était pas tellement recommandé avant d'aller bosser, je jetais un regarde vers là où se trouvait Diana. Visiblement elle a préféré bouger, tant mieux. J'avais tellement pas envie de recroiser mon ex et encore moins de lui parler. Le bruit était de plus en plus fort et j'en pouvais plus de ces beuglements, je partais finalement à l'extérieur pour m'en fumer une, rien n'arrive à mieux me détendre qu'une bonne clope. Je commençais à rouler et à sortir mon briquer tout en sortant de ce bar rempli de babouins sauvages. Une fois dehors je me l'allumais avant de m’apercevoir qu'elle était là, toujours là. Je soufflais un petit Putain... avant de m'éloigner un peu. Là non j'étais pas d'accord, on va pas venir me faire chier jusqu'à mon moment fumage de clope. C'est mon moment, mon plaisir. Mais à quoi bon, j'étais tellement soulé de cette journée, et la voir était tellement la goutte d'eau qui fait débordé le vase que j'arrivais même plus à savourer ma clope et à me détendre. Je la regardais même pas, elle était à 2 mètres de moi mais il valait mieux qu'on fasse comme si l'autre n'existait pas.
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C'est toujours plus facile de fuir.

Au final, t'es dehors, dans ce coin fumeur où tu peux en général voir toutes sortes de scènes sordides. Tu demandes rien à personne, tu bois ton verre, tu fumes ta clope. Tu te dis qu'entre temps, Sergueï sera parti, qu'il aura quitté le Nirvana pour aller ailleurs. De toute façon où qu'il aille, il sera toujours remarqué ce garçon. Il trouvera toujours des gens avec qui traîner. Tu le sais, tu le connais. Tu le connais trop même. Et ça te rends dingue de repenser à lui alors que tu commençais à l'oublier totalement. Pas pour le mieux mais au moins, Sergueï et ses tatouages avaient disparu de ta vie.

Toujours à fond sur cet espoir, tu fais pas attention à ce qu'il se passe autour de toi. Puis finalement tu tournes la tête et tu le vois. Tu retiens de peu un juron. T'as envie de l'insulter, de lui dire de se casser, de disparaître totalement ta vie mais tu te la fermes. Tu sais pas si t'as mal parce qu'il est là ou si t'as mal parce que t'as vraiment la rancune tenace envers lui. Tu souffles, tu termines ta clope, ton verre mais tu restes. Tu rallumes même une cigarette. T'as pas envie de voir ton ex, mais t'as pas non plus envie d'entendre tes potes beugler comme des chiens devant une nana en chaleur. Au fond ça te dégoute un peu. C'est bien pour ça qu'aucun d'entre eux n'a jamais posé la main sur toi et que les gars avec qui tu couches en général, ils ont un minimum de classe. Tu jettes un regard à Sergueï quand tu penses ça et tu soupires. Encore. T'as envie de lui parler. Tu le détestes mais t'as envie d'entendre sa voix. Paye ta logique. Des fois tu te foutrais bien tes claques. T'hésites encore quelques secondes puis finalement, tu te lances. Au pire du pire, il t'enverra balader et t'auras plus qu'à aller trouver les bras réconfortants de Kaleb ou de te souler jusqu'à que l'inconscience suive et que tu finisses la nuit dans le lit d'un inconnu. Tu le sais bien, tu fonctionnes toujours comme ça.

- On va s'ignorer jusqu'à que mort s'en suive ?

Tu laisses finalement s'échapper la question qui te brûle les lèvres depuis que tu l'as vu. Tu sais toujours pas où t'en es, tu sais pas où il en est, mais il serait temps de crever l'abcès. Tu crois, tu penses. Au fond t'en sais rien. T'es encore plus perdue qu'en arrivant.
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Les minutes étaient longues. L'atmosphère était pesante, même si je prétendais n'avoir aucune envie de lui parler au fond de moi je le souhaitais, juste histoire de sentir moins de pression pendant que je fume ma clope. Je me trouvais con putain, il y a une meuf que je connaissais à 2 mètres de moi, je l'entendais même fumer sa clope et je faisais comme si elle n'existait pas. Finalement elle décide de crever l'abcès. Le son de sa voix me rappelais une époque pas si lointaine mais dont je me souvenais suffisamment pour que me revienne en tête de bons souvenirs plus que de mauvais d'ailleurs.

     Jusqu'à ce que ma clope se termine au moins, après on verra.

Je disais ça sous le ton de l'humour, j'avais tellement pas envie de me prendre la tête maintenant et encore moins avec elle. Mais d'un autre côté lui reparler voudrait dire sympathiser à nouveau, et je me connais par cœur. Quand je sympathise avec une meuf ou un mec à mon goût, j'ai juste envie de le ou la foutre dans mon lit. Sauf que coucher avec elle en particulier voudrait dire remise en question de notre relation, de notre passé ensemble, de faire ressortir des sentiments que j'ai pas envie de voir et en aucun cas j'ai l'intention de me refoutre là-dedans. Plein de choses se passait dans ma tête à ce moment-là, et j'avais qu'une envie : me barrer. Quoi qu'il se passe, je sens que ces petites retrouvailles autour d'une clope vont me rapporter que des emmerdes sentimentales, et j'ai pas besoin de ça en ce moment.
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T'aurais pas parié qu'il ne te répondrait pas, qu'il continuerait de t'ignorer comme depuis le début de la soirée. Puis finalement t'entends le son de sa voix et tu frissonnes. Il a, au final, toujours ce truc qui t'as fait craqué et ça te donne envie de râler. Parce que tu te connais, tu sais pertinemment que tu ne sauras pas lui résister. Si il tente, tu ne résisteras pas et toi, tu ne résisteras à la tentation de tenter quelque chose. Même si c'est dangereux, même si tu risques de te brûler, c'est pas vraiment ta faute. Sergueï c'est comme un aimant. Soudainement, tu regrettes la présence de Palmyr. L'une et l'autre, vous êtes sorties ensemble pour oublier vos ex et elle, mieux que personne, pourrait comprendre ta situation.

Pendant que tu réfléchis, le temps passe, la clope de Sergueï aussi par la même occasion. T'as pas voulu reprendre la parole. Si il voulait attendre d'avoir fini sa cigarette, il n'y avait pas de soucis. Tu attendrais. Tu lui jettes un regard et tu vois qu'elle est finie. Alors t'hésites un instant, tu pèses le pour et le contre, dans ta tête c'est le bazar, presque bagdad. Tu sais pas où t'en es, tu sais pas ce que tu veux. Tu sais juste qu'à une époque, pas si lointaine que ça, vous avez vécu des choses. Plus de bonnes que de mauvaises d'ailleurs. Pourtant t'en as souffert de ta relation avec lui. Tu t'es accrochée, tu t'es trop accrochée. Lui, tu sais pas. Tu sais juste qu'il voulait pas d'un truc sérieux. Toi non plus remarque. Mais il paraît que ça se contrôle pas. Finalement, tu t'approches de lui, tu te poses juste en face. D'ici tu peux détailler chaque très de son visage et tu te rends qu'il est toujours aussi beau. Dommage. Si il s'était enlaidit, peut-être que ça aurait facilité la chose. T'inspires un grand coup et tu reprends la parole.

- T'as pas changé.

C'est tout ce qui t'es venu à l'esprit sur le moment. Remarque débile, et t'as bien envie de te foutre une claque mais qu'est ce qu'on est censée dire au seul gars pour qui on a ressenti quelque chose dans sa vie ? Tu le détailles du regard encore une fois. Ses yeux, son nez, ses lèvres que t'aimaient tant embrasser, ses tatouages, tout y passe et tu te dis que t'aurais peut-être dû faire demi-tour dès que tu l'avais aperçu. Parce que, qu'importe ce que t'essayes de te faire croire, tu sauras jamais lui résister à ce garçon. Et ça, ça te fout une trouille monstre.
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Après ce que je venais de dire j'essayais un maximum de faire durer cette putain de clope pour avoir à éviter de lui reparler. J'espérais qu'elle partirait pendant ce temps, mais je savais très bien qu'elle était toujours là, à quelques pas de moi. Et je réfléchissais, encore et encore. Je suis un baiseur compulsif mais en aucun cas j'ai envie de blesser qui que ce soit, c'est pour ça que j'essaye tellement de fuir la moindre relation amoureuse. Avec Diana j'étais dans une impasse justement parce qu'on est allé plus loin qu'une simple partie de jambes en l'air. Je savais que je n'étais pas amoureux, mais je savais que je commençais à m'attacher lorsque j'étais avec elle et c'est ce qui m'a fait fuir.
Finalement ma clope se terminait et dans ma tête je ne savais pas quoi faire. Je m'en allais sans rien dire ? Je lui tapais la bise et me barrais ? Je lui proposais d'aller boire un verre ? Non, ça définitivement non. Mais il faut croire qu'elle y avait réfléchi la première, car en levant les yeux je la voyais là, devant moi, remarquant que je n'avais pas changé. Je suis censé répondre quoi à ça ? Merci ..? Toi non plus ? Encore une fois je me sentais con, puis c'est finalement avec un rire gêné que je lui répondais. Elle me facilitait pas vraiment la tâche.

À part p't'être un ou deux tatouages en plus ouais, je suis toujours le même. Je souriais bêtement, nan sérieusement je savais pas quoi lui dire moi. T'as pas changé non plus.

C'était bizarre comme conversation, je sais pas où ça allait nous mener mais en tout cas j'espérais au fond de moi que ça allait vite se terminer. Je veux pas me réveiller demain matin à côté de Diana pour finalement réaliser l'ampleur de la connerie que j'ai pu faire en lui reparlant la veille.
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Il te réponds que toi non plus, t'as pas changé. Qu'il a juste quelques tatouages en plus. Tu te retiens de lui demander lesquels, où ils sont placés, même si t'es trop curieuse. Tu te retiens parce que tu sais que ça peut déraper facilement. Tu sais qu'en une fraction de seconde, tu peux retomber dans ses bras et lui dans les tiens et que ça, ça serait une énorme connerie. Tu restes silencieuse pendant quelques minutes, des minutes qui te semblent une éternité. T'as envie de boire, de te mettre une caisse pas possible, d'oublier cette gêne et cette tension qu'il y a entre vous. Tu sais pas pourquoi elle est là. Vous avez rompu en bons termes, d'un commun accord. L'un comme l'autre vous avez préféré fuir votre attachement parce que ça aurait été trop dur. Un couple sérieux, c'était pas pour toi, ni pour lui. Pourtant des fois tu te surprends à te demander ce que ça aurait donné si vous aviez au moins essayé. Tu te mords la lèvre, nerveusement. Tu souffles et tu te passes une main dans les cheveux.

- T'es venu seul ?

Tu peux pas t'empêcher de demander, tu sais pas si c'est pour faire la conversation ou une façon détournée pour lui demander si il est accompagné de quelqu'un. D'une fille ou d'un mec. Si il est avec quelqu'un en soit. T'essayes de pas trop le regarder, tu fuis son regard, Tu veux pas lui montrer qu'il te trouble, que sa présence te perturbe mais tu sais qu'il lit en toi facilement, un peu comme si t'étais un livre ouvert pour lui. T'inspires doucement, tu regardes même plus autour de toi parce qu'au fond, c'est un peu comme si t'étais dans une bulle maintenant. Et tu sais que tu devrais en sortir pour pas faire de conneries mais t'en as pas envie.
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Je me sentais gêné, mais je savais que c'était pareil pour elle. On se retenait de déraper, on essayait de se parler comme deux personnes normales qui se retrouvaient après plusieurs mois. Je suis arrivé à Harvard en septembre dernier et je me suis déjà fait un paquet de monde ici, mais elle était une des seules avec qui j'avais ressenti plus qu'une simple envie baiser. Elle était spéciale, du moins pour moi. Tellement spéciale que j'aurais pu être prêt à lâcher ma vie de libertin dépravé pour elle, ce dont j'avais peur car cette vie me convenait parfaitement. C'est pour ça que de mon côté, j'ai voulu stoppé. Je suis peut-être passé à côté d'une belle relation amoureuse mais je préférais ne pas gâcher mon temps à construire un truc sérieux avec une meuf à l'âge de 21 ans. Et puis merde, je suis bisexuel. J'aurais pas pu me passer de faire l'amour à un homme, d'office ça allait poser problème.
Finalement venait une des questions fatidiques, suis-je venu seul ? Est-ce qu'elle voulait savoir où j'en étais sentimentalement parlant ou est-ce par simple jalousie ou curiosité de savoir si je l'ai remplacé ?

Oui, tout ce qu'il y a de plus seul. Enfin pour être honnête si on s'était croisé hier soir j'aurais pas été si seul que ça si tu veux savoir ce que je veux dire, mais là oui je suis seul.

Elle savait ce que je voulais dire. Elle connaissait ma réputation de niqueur compulsif. Je ne lui retournais pas la question, je savais pertinemment que si elle me répondait que oui, on envisagerai au fond de nous ans pour autant se l'avouer qu'on avait toujours une petite chance de recommencer. Sauf qu'il n'en est pas question.
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