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Love the way you lie - Version bal

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    Chasser le naturel & il revient au galop... Sans même qu'elle le vienne venir, Terrence, professeur de son état, se mit à discourir avec grand intérêt, commentant sa remarque précédente. La jeune femme n'aurait jamais pu devenir qu'une simple réponse de sa part puisse entraîner un tel monologue mais elle le laissa faire, l'écoutant attentivement comme l'étudiante studieuse qu'elle était. Un fin sourire mi amusé, mi-sarcastique fit apparition sur ses lèvres ne sachant pas vraiment comment réagir à ce discours académique qui ressemblait terriblement à une leçon de morale.

    APOLLINARIYA : " La lâcheté ou le mensonge. Autant choisir entre la peste & le choléra. Pour ma part, je prendrai l'impulsivité. "

    Elle laissa un temps d'arrêt, orientant légèrement sa tête vers le haut pour fixer le plafond avant d'ajouter, plus bas :

    " & peut-être un peu de désir... "


    La sicilienne était trop fatiguée par ses disputes incessantes pour avoir encore la force ou même l'envie de se flageller pour ce qu'ils avaient fait. Après tout, ils étaient deux adultes consentants &, malgré une once de culpabilité, elle ne regrettait pas son geste ni même la nuit passée avec Chaze.

    TERRENCE : « C'était qui, ce mec ? »

    Lentement, elle vint poser ses prunelles noisettes sur lui, lui rendant son regard. Décidément, elle n'arriverait jamais à s'habituer à ses yeux. Ils étaient tellement bleus, presque gris & ce regard impénétrable la fascinait autant qu'il pouvait parfois l'effrayer. Faisant attention à bien choisir ses mots & conservant un ton doux & posé, elle prit toutes les précautions nécessaires pour crever l'abcès.

    APOLLINARIYA : " Je pense que tu t'en doutes non ? C'est mon copain. Enfin officiellement... Officieusement c'est un peu plus compliqué, on se supporte, on a de l'affection l'un pour l'autre mais ça ne va pas plus loin... "

    Silencieuse, elle réalisa l'aveu qu'elle venait de faire. Le couple Michaels-Fioritti semblait si parfait de l'extérieur, ils s'échinaient tellement à protéger leur image, à faire bonne impression qu'elle stoppa net son propos, se rendant compte de la trahison qu'elle venait de commettre. Rougissant légèrement, elle baissa rapidement le regard, assez gênée.

    APOLLINARIYA : " Évidemment, je compte sur ta discrétion... "

    Ce ne serait pas compliqué vu le secret qu'ils partageaient déjà...
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Impulsivité, désir ... Le temps d'un instant, des flashs de la nuit qu'ils avaient passé ensemble assaillirent l'esprit de Terrence. S'il était sincère dans la culpabilité qu'il ressentait vis à vis de sa femme, après coup, d'avoir cédé au chant des sirènes, Marsac aurait été hypocrite de prétendre avoir souffert de la moindre trace de honte ou de remord le soir de sa tromperie ou le matin de cette dernière. L'étudiante avait beau lui paraître un tantinet frileuse quant au fait de s'avouer les choses clairement, il n'en restait pas moins que Terrence lui-même ne valait pas mieux qu'elle et qu'il y avait, en l'occurrence, bien plus de vrai que de faux dans ses propos. L'impulsivité, le désir ... C'était, au final, tout ce qui l'avait poussé à la faute et, paradoxalement, tout ce qui avait rendu ladite faute si délicieuse.

Il n'y avait en revanche rien de délicieux dans l'explication que lui apporta la jeune femme à propos de l'homme avec lequel elle était arrivée au bal. La notion d'affection mutuelle entre ce dernier et Apollinariya irrita tout particulièrement Terrence, mais, fort heureusement, l'étudiante baissa les yeux au moment où ses sourcils le trahissaient en se fronçant. « Évidemment, je compte sur ta discrétion ... » Muet, Terrence se contenta de serrer les dents et de ne pas tomber dans la jalousie aussi malvenue qu’injustifiée. Pas de promesse, pas d’engagement, c’était aussi simple que ça tâcha-t-il de se convaincre tout en s’efforçant du prendre du recule. Enfin, comme seul moyen de chasser ce ronronnement contrarié qui lui brulait les tripes, il ne trouva que l’aveu libérateur afin d’expier sa faute et de se justifier, lui aussi, même s’il y avait tout à parier pour que tout ceci ne soit pas tant destiné à la compréhension des faits par l’étudiante qu’à alléger quelque peu sa conscience : « Tu peux compter sur moi. » Affirma-t-il, comme accablé, avant de reprendre à voix plus basse : « Loin de moi l’idée de te mettre en position délicate Apo. Ma femme m’étouffe en ce moment, je crois que j’avais besoin d’autre chose. De quelque chose d’un peu plus … spontané. » Le caractère évasif de sa remarque se noya dans la nouvelle gorgée de whisky qu’il avala sans plus frissonner, cette fois. Porté par une envie soudaine qu’il n’avait pas vu venir, il leva le bras et le passa autour des épaules d'Apollinariya, sans ajouter un mot. Finalement, l’idée de trop réfléchir et de se montrer mesquin lui était sortie de la tête. Ce soir, le poids des responsabilités qui les attendaient à l’autre bout du couloir, dans la salle de bal, venait d’avoir raison de lui. S’il pouvait s’accorder un peu de détente, ici, en la seule présence de sa maîtresse d’un soir, tant pis pour la morale. Il aurait, pensait-il, bien des jours devant lui pour s’en vouloir d’avoir une nouvelle fois fait preuve d’un peu trop de familiarité envers cette élève.
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    TERRENCE : " Ma femme m’étouffe en ce moment, je crois que j’avais besoin d’autre chose. "

    Ces mots, cette phrase plutôt raisonna dans sa tête, sans fin, comme si le temps s'était tout d'un coup arrêté. Le monde s'écroulait-il ? Étourdie, elle resta immobile, courbant l'échine sous le poids des mots. La révélation n'était pourtant si inattendue que cela. Chaze était marié, il avait besoin de prendre l'air, de s'amuser un peu & l'occasion s'était présentée. Pourquoi était-elle autant sous le choc ?
    Fille unique, méditerranéenne de surcroit donc très jalouse & possessive, Apollinariya tombait des nues. Elle, une roue de secours ? Passer en second semblait inimaginable & un discret frisson la parcourut, rejetant l'idée qu'elle puisse n'être qu'un jouet qu'on se contenterait de jeter après. Sous ses grands airs, elle paraissait souvent insensible, prête à tout endurer & pourtant... Elle ressentait le besoin d'être sans cesse rassurée, choyée, protégée. Le fait que son amant d'un soir lui avoue la vérité la blessa quelque peu, ne pouvant s'empêcher d'espérer plus. Cependant, elle se raisonna vite, s'intimant de ne pas prendre les choses trop à cœur & de se détacher de cette histoire, de rester libre pour ne pas souffrir plus tard.

    Instinctivement, dès que la brunette sentit Terrence passer son bras autour d'elle, elle vint se lover contre lui, venant chercher un peu de réconfort. Leurs paroles & leurs actes semblaient totalement contradictoires mais il valait mieux arrêter d'intellectualiser leur attitude car ni l'un ni l'autre ne savait réellement dans quoi ils s'embarquaient. La tête enfouie dans le creux du cou de Chaze, elle s'imprégna quelques secondes de son parfum entêtant, épicé & presque dérangeant qui contrastait avec les fragrances encore adolescentes que portaient Côme.
    C'était cette différence qu'elle recherchait, ce sentiment de danger, d'interdit qui la grisait alors qu'elle se sentait terriblement en sécurité dans les bras de son professeur.
    Portée par un élan soudain, elle se redressa lentement pour venir déposer un baiser sur les lèvres de son amant, hésitante, craignant une réaction inattendue.
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Elle avait la peau douce et elle ne tremblait pas. Se blottir contre lui n'avait rien à voir avec le vent, le froid ou l'envie de démontrer de manière ostentatoire, à des amies divorcées et envieuses, que leur couple était complice, tendre et câlin, que Terrence était le mari rêvé et qu'elle seule avait le privilège de le posséder comme on possède quelqu'un qui à dit " oui " pour toujours. Apollinariya n'était pas Ellie. Apollinariya se laissait aller contre son cou parce qu'elle en avait envie, pas parce que cela était devenu un réflexe, un geste du quotidien, une routine presque. Lorsqu'elle respirait contre sa peau, au même rythme que lui, il sentait son souffle tiède qui semblait soupirer d'aise, alors que depuis bien longtemps celui de sa femme n'avait plus cette intonation soulagée du bateau qui rentre au port et qui se sait amarré au pilier solide et protecteur qu'était Terrence en tant qu'époux. Apollinariya n'était pas Ellie, elle n'était pas sa femme. Elle ne lui appartenait pas, tout comme il ne lui appartenait pas non plus et c'était probablement parce qu'aucun d'entre eux n'était l'actionnaire majoritaire de la vie sentimentale de l'autre que chaque geste, chaque petite attention voyait sa valeur décuplée.

Apaisé, il caressa distraitement de la pointe de son menton le front de l'étudiante. Quiconque aurait pu croire que la dureté du sol, la semi obscurité du couloir et la froideur de l'air ambiant étaient autant de facteurs qui rendaient cette endroit dix fois moins agréable que la salle de bal se serait mis le doigt dans l’œil. A cet instant, tandis que la sérénité l'envahissait peu à peu, aucun autre endroit n'aurait pu plaire d'avantage à Terrence. Mais lorsque la jeune femme se redressa pour l'embrasser, il hésita quelque peu, comme rattrapé par son éthique. Les yeux ouverts, il observa en détails les moindres traits du visage si proche du sien. Apollinariya avait les yeux brillants, ça lui rappelait les regards échangés lors de leur nuit passée ensemble ... Ce seul souvenir parvint à faire pencher la balance. Sans plus s'encombrer de remords inutiles, Marsac se laissa aller et lâcha la bouteille de whisky pour faire remonter sa main jusqu'au visage de l'étudiante qu'il attrapa délicatement en allant ficher ses doigts derrière sa nuque. Et pour faire taire toute hésitation, il l'attira vers lui, de façon à l'embrasser d'abord du bout des lèvres, puis sans plus de retenue.

Apollinariya n'était pas Ellie. Apollinariya embrassait avec la langue.
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    Après avoir découvert le Terrence fougueux, le Terrence énervé, le Terrence jaloux, elle venait de découvrir une autre personne, beaucoup plus douce qu'elle ne l'aurait imaginé. Si le cadre scolaire ne l'avait pas ramené à la réalité, elle aurait pu tout oublier : sa situation, son couple, leur relation interdite. Sans vraiment s'en rendre compte, Apollinariya se rapprochait de ses racines. Les sudistes, les siciliens en particulier, avaient un comportement particulier avec les femmes. Ils étaient assez machos mais toujours protecteurs & très jaloux. Longtemps, elle avait fuit ce type d'hommes, les trouvant trop étouffants mais son côté méditerranéen l'avait finalement rattrapé...

    Satisfaite, elle se laissa faire, laissant Chaze prendre les choses en main. Son hésitation avait vite fait place à un baiser franc & elle ne put s'empêcher de ressentir une certaine forme de fierté, revigorée par le fait qu'elle plaise toujours & qu'elle puisse encore peser dans la balance.
    Hélas, la demoiselle n'eut pas l'occasion de savourer son succès comme elle l'aurait voulu. Des bruits de pas & de rire s'élevèrent de loin, des sortes de gloussement provenant sûrement d'étudiants assez éméchés par la soirée du bal.

    Que faire ? Paniquer, rester calme ? Ils ne leur restaient pas beaucoup de temps & la sicilienne voulait profiter de chaque seconde, laisser son empreinte, donner à Terrence l'envie de la revoir... Sans réfléchir, elle vint se glisser sur ses genoux, le dominant pour pouvoir accentuer leur baiser, plus fougueuse & sûre d'elle que jamais.
    Les étudiants semblant se rapprocher de plus en plus, elle décida de prendre son envol, évitant une situation embarrassante voire carrément compromettante. Attrapant ses clics & ses clacs, elle rechaussa ses talons en vitesse avant de s'éloigner à grandes foulées. Avant de disparaitre à l'angle du couloir, elle se retourna pour lui lancer, un sourire aux lèvres :

    " A bientôt ? "
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Le temps avait-il filé si vite pour qu'il ne l'ait pas vu passer ? A peine eut-il l'occasion d'encercler la taille de l'étudiante lorsqu'elle se hissa sur ses genoux qu'elle s'éloignait déjà, probablement poussée vers la sortie par les bruits d'élèves qui, dans un couloir perpendiculaire au leur, se rapprochaient toujours plus. Resté assis par terre, les bras ballants, Terrence n'eut d'autre choix que de la regarder partir d'un pas aérien. Telle une brise qui se voulait insaisissable, aussi légère qu'une plume dont il n'avait même pas eu l'impression de soutenir le poids lorsqu'elle le surplombait, Apollinariya s'en alla. Mais avant de partir, elle crut bon de faire dans la rhétorique, ce qui l'amusa autant que ça ne le frustra. Répondant à son interrogation par un grognement bougon et un signe de la main qui aurait pu servir à chasser une mouche de son champ de vision, il manifesta sa contrariété, non pas envers elle, mais envers les idiots qui étaient venus mettre fin à cet instant de fougue partagée.

Lorsqu'elle eut tourné l'angle du corridor et qu'il se fut retrouvé seul, Marsac s'accorda un soupire sensé le sortir de sa rêverie. Au passage, il récupéra sa bouteille de whisky et en avala une autre rasade. L'effet fut immédiat et - faute de lui remettre les idées en place car il était presque arrivé à la moitié de la bouteille et qu'à ce niveau là on ne pouvait plus parler de remise en place de quoique ce soit ... - l'incita à se relever, ne serait-ce que pour éviter de lire son nom dans les potins d'Harvard à la page " profs en déclin qui se saoule seul derrière un casier ". C'est d'ailleurs sur ledit casier qu'il abandonna son alcool avant de rajuster sa cravate et de remonter le couloir à la suite d'Apo. Sur le chemin, les étudiants responsables du tournant que venait de prendre sa soirée le reconnurent et l’interpellèrent, mais il se contenta de leur passer sous le nez en émettant un " tssss " d'avertissement qui les dissuada d'insister.

C'était reparti pour un tour. De nouveau, il se retrouvait dans la salle de bal et, de nouveau, l'envie de faire machine arrière le fit freiner. Sauf qu'il n'y avait plus personne pour l'attendre dans le couloir, désormais. Alors, avec la vague idée de se mettre une mine en compagnie du malin (Lucifer, tes oreilles sifflent !), il traîna des pieds jusqu'à la table des professeurs. Par chance, l'éclairage tamisé ne laissa à personne - et surtout pas à Ellie - l'occasion de voir la touche de gloss qu'il avait au coin des lèvres et qui se dissipa après deux coupes de champagne ...

TO BE CONTINUED
...
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