LOUKAS ★ Skipping a beat

Dans ta longue robe de princesse bleue, oui il faut bien préciser l'envergure de cette robe, une robe pour laquelle tu avais eu un gros coup de coeur en la voyant dans ce magasin. Enfin bref, tu te tenais dans un coin de la salle, un verre à la main, tu observes tous ces petits couples danser l'un contre l'autre, sur cette douce musique. Tu buvais peu à peu de ton verre, prenant une profonde inspiration, ton cavalier t'avait abandonnée durant quelques minutes, probablement parti saluer quelques-uns de ses amis, en tout cas, toi tu ne pouvais rien faire d'autre que boire dans ton coin. Pathétique? Légèrement. Tu étais perdue dans tes pensées, ces couples dansant sous ton nez. C'est alors que ton regard capte cette silhouette au loin. Tu reviens sur terre, sortant de tes pensées, pour contempler plus en détail cet homme qui semblait avoir les yeux tourné en ta direction. Loukas. Voilà un bon moment que tu n'avais pas croisée son regard. Un bref instant lors du Spring Break, mais aucun mot n'a été échangé. Tu détournes alors ton regard, buvant le restant de ton verre cul sec avant de le déposer sur une des petites tables proches de toi. En voulant reporter ton attention sur le jeune homme, celui-ci avait disparu, peut-être que ce n'est pas plus mal au final. Lasse de rester plantée dans ton coin, tu décides de sortir prendre l'air sur la terrasse.

Skipping a beat.

Le bal n’est pas quelque chose que j’apprécie particulièrement, soyons franc je préfère largement les grosses beuveries dans lesquelles on pose son cerveau jusqu’à avoir un mal de crâne impossible le lendemain. Danser un slow sous des toiles dressées accompagné d’image de licornes, ce n’est pas vraiment mon truc, où sont les flammes, les trucs pêchus et cool ? Mais qu’importe, comme tout bon élève que je ne suis pas vraiment, je me dois de foutre les pieds et de m’alcooliser pour profiter et clôturer cette belle année. Habillé d’un costume classique à la James Bond, j’admirais les jeunes femmes se pavanant dans des robes qui ont dû leur couter un bras, certaines sont très jolies je dois avouer mais d’autres me donnent comme une envie de… vomir. Après m’être accroché au bar pendant un moment, je décide d’aller prendre un verre, je commande donc un dernier et j’ai la bonne idée de traverser la piste avec celui-ci, le risque ? En perdre une goutte, impensable. La phase critique et passée et aucun liquide n’a été perdu, je peux donc maintenant aller prendre l’air en toute sécurité. Mais pendant que mon regard balaye du regard, j’aperçois une jolie connaissance dont je n’ai pas adressé la parole depuis bien trop longtemps. Je la suis du regard alors que je fais mine de m’éclipser puis je la suis, portant mon verre à mes lèvres et je passe derrière elle. « Très jolie robe. »

Tu apprécies la décoration de ce bal, peut-être est-ce ton côté petit bébé et surtout girly qui ressort, évidemment cela ne peut pas forcément plaire à tout le monde. Contemplant ces couples danser ensemble avant que la chanson change de rythme, tu avais captée le regard de Loukas, qui s'est très vite effacé peu à après. Tu poses ton verre sur la table à ton côté, prenant la direction de la terrasse afin de prendre un peu l'air. Tu venais à peine de mettre les pieds dehors, qu'une voix masculine se fit entendre. Tu souris "Merci" Dis-tu en regardant ta robe, tu avais fait les boutiques en compagnie de ton meilleur ami afin de trouver celle qui attirerait ton attention. Ouais, il n'avait pas eu le choix, avec toi il ne l'a jamais (a). Tu te retournes finalement pour faire face à cette voix "Loukas.." Tu es légèrement surprise de te retrouver à nouveau face à lui, votre dernière rencontre remonte à quelques temps maintenant, l'année dernière plus exactement "Ça fait longtemps" Ajoutes-tu avec un petit sourire sur le coin de tes lèvres, faisant quelques pas en arrière pour te reculer doucement de lui. Tu l'observes de la tête aux pieds, dans ce costume qui lui va à la perfection.

Skipping a beat.

Ce bal est ennuyant, sans rire c’est quoi toutes ces conneries . J’ignore si c’est mon récent tour en cellule qui fait que je m’ennuie autant ou quoi mais tout me semble fade. Pourtant après avoir passé des nuits dans une petite cage tout devrait me paraître magique non . Seul l’alcool fait du bien à ma gorge et permet de me remettre les idées en place. Mais quelque chose de plus intéressant que l’alcool a réussi à captiver mon attention, Lydia, la magnifique Lydia. Un sourire aux lèvres je me dirige près du balcon et passe derrière elle, admirant sa robe. « Laisse-moi te regarder encore un peu. » Je m’approche dangereusement alors qu’elle recule, attrape sa main délicate et la fait doucement tourner sur elle-même dans un geste de slow. J’en profite pour regarder les détails de sa robe, très bon choix ; en même temps c’est une des femmes à en rendre jalouses d’autres car un rien ne pourrait la rendre magnifique. « Trop longtemps. » Je dépose un baiser sur sa main avant de la lâcher, j’ai le souvenir qu’elle peut se montrer légèrement apeurée telle une biche devant des phares. « Comment te portes-tu ? » Un sourire sur mes lèvres je porte à nouveau mon verre à mes lèvres afin d’en finir le breuvage.

Tu ne t'attendais pas à faire face à Loukas ce soir, c'est étrange de te retrouver à nouveau en face de lui, après le temps qui s'est écoulé depuis la dernière fois que vous vous êtes vus. Complimentant ta tenue, il s'avance vers toi, automatiquement tu recules le trouvant bien trop proche de toi, il attrape simplement ta main pour te faire tourner sur toi-même avant de finir par un baiser contre ta main. Ton regard rivé sur lui, tu fais à nouveau un pas en arrière avec un petit sourire sur le coin de tes lèvres. En sa présence, il a toujours le don de te mettre mal à l'aise, c'est étrange comme tu peux te sentir légèrement bête en présence de Loukas. Trop longtemps que vous ne vous êtes pas croisés, selon ses dire, tu baisses ton regard tout en haussant délicatement les épaules Bien, je vais bien" Tu restes simple, évasive peut-être bien, ne voulant pas trop raconter cette histoire du spring break "Et toi? Qu'est-ce qui t'es arrivé?" Ton regard se porte à nouveau sur lui, tu es curieuse, comme à ton habitude.

Skipping a beat.

Il y avait toujours cette distance entre moi et Lydia, elle aimait préserver sa petite bulle de peur que je ne la perce et qu’elle fasse des conneries. Je souriais, j’aimais qu’elle tente de se dégager de mon étreinte, j’aimais sentir qu’elle était parfois déstabilisée. Je passais alors à côté d’elle et venais m’accouder au balcon, regardant le vide qui s’offrait sous nous. « Mademoiselle Kostas inutile de me cacher des choses. » Elle n’allait pas me laisser croire qu’après tout ce temps il ne s’était rien passé dans sa vie depuis notre dernière rencontre. Je regardais quelques couples se bécoter et attendais qu’elle me rejoigne pour continuer notre conversation. Je la sentais légèrement fébrile, je me demandais bien ce qui la tracassait, je l’appréciais tout de même, plus qu’elle ne semblait le croire. Je me contentais de hausser les épaules, que répondre à sa question ? Un petit tour en prison ça ne s’annonçait pas aussi facilement. « Disons que j’étais assez… occupé. Rien de très passionnant. » J’échangeais mon verre vide contre un verre plein alors qu’un serveur passait près de nous. Je reportais alors mon regard sur la délicieuse blonde. « Pas de cavalier dans les environs ? »

C'est comme si tu étais incapable d'avoir un minimum de proximité avec Loukas, chaque fois qu'il fait un pas vers toi, tu te mets à reculer, telle une biche apeurée par le grand méchant loup. C'est un peu le cas en fait. Difficile de le laisser t'approcher de trop près, le connaissant un minimum, tu te restes méfiante et puis il a cette capacité à rapidement te faire perdre tous tes moyens. Pour preuve, un simple baiser contre ta main et tu es prête à prendre tes jambes à ton coup. Tu ne comprends pas ce qui se passe avec lui. Tu restes vague en répondant à sa question, te contentant d'un simple petit sourire quand il te dit que tu n'as pas besoin de lui cacher quoi que ce soit. Rien de bien exceptionnel, juste des informations qui ne méritent pas d'en discuter, ni même d'y repenser. Dans un sens, cela a toujours tendance à te toucher. Tu viens te poser à son côté, à son tour de rester vague sur sa soudaine disparition "Monsieur Jefferson, inutile de me cacher des choses." Tu lui lances un petit regard, amusée après avoir reprise ses propres paroles. Tu te retournes pour regarder en direction de la salle lorsqu'il parle de ton cavalier "Non, il est ailleurs" Tu ne sais pas où exactement et cela n'a pas tellement d'importance que cela "Et toi? Ta cavalière?" Demandes-tu en reposant tes yeux sur le jeune homme, curieuse.

Skipping a beat.

J’ignorais pourquoi elle restait toujours si distante, bon d’accord je me doutais de la raison mais tout de même, c’est limite si elle n’imposait pas des barrières entre nous avec des panneaux géants clignotants que le passage était interdit. Depuis que nous nous connaissions je m’étais comportée en vrai gentleman, j’avais la réputation de sauter sur tout ce qui bouge et pourtant elle était saine et sauve non ? Je ne l’avais pas touché de manière agressive. Parfois je me dis que je ne comprenais pas toutes les femmes. « C’est donnant-donnant. » Je lui rendais son sourire amusé en portant une nouvelle fois mon verre à mes lèvres. J’en profitais ensuite pour l’admirer une nouvelle fois dans sa robe, c’est vrai qu’elle lui allait à merveille. « Hum je vois, il n’a pas peur de te laisser seule dis donc. Aucune cavalière pour moi, rien ne vaut le fait d’être solo. » Je me contentais de hausser les épaules, ce n’était pas plus mal, aucune crise de jalousie et tout ce qui va avec. J’étais libre de faire ce que je voulais, aucune attache et puis il faut dire que je venais tout juste de rentrer, j’avais tout juste eu le temps de commander un smoking sur mesure, alors trouver le temps de chercher une cavalière, non merci. Je me redressais et me plantais devant elle, ne rompant pas notre distance par peur qu’elle fuit comme elle l’avait autrefois fait. « Tu sembles perturbée par quelque chose… je me trompe ? » J’avais beau avoir été absent et ne pas l’avoir vu durant quelque temps, je commençais à la connaître et je savais lorsque quelque chose n’allait pas.

Il faut croire qu'il t'es difficile de ne pas tenir cette distance de sécurité entre lui et toi. Tu ne fais pas seulement ça à cause de lui, mais aussi à cause de toi, car chaque fois que tu le sens proche de toi, tu sens que tu peux être à deux doigts de faire une chose que tu pourrais regretter... ou pas, dans tous les cas, tu t'étais en quelque sorte promis de ne pas craquer face à lui comme toutes les autres. Il ne te révèle rien sur sa soudaine absence, donnant, donnant t'explique-t-il tu souris. Tu attrapes un verre lorsque le serveur passe à côté de vous, cela ne peut pas te faire de mal. Ce n'est pas pour autant que tu vas te mettre à avouer tout ce qui s'est passé ou ce qui se passe dans ta tête. Tu cherches des yeux ton cavalier, probablement partis retrouvé des amis à lui. "Ce n'est qu'un ami" Ajoutes-tu tout en haussant des épaules avant de boire quelques gorgées de ta coupe. "Toi? Seul?" Tu es étonnée de voir que Loukas est venu seul à cette soirée. Pourtant, tu es sûre que beaucoup de filles auraient aimées l'accompagner pour ce bal. Tu l'observes de la tête aux pieds, tu avais presque oublié à quel point il pouvait être séduisant. "Oui, toi.." dis-tu sans même y réfléchir réellement, c'est sorti tout simplement de ta bouche quand tu l'entends te dire que tu sembles être perturbée par quelque chose. Ton regard croise le sien, baissant ton visage tu viens une nouvelle fois à te cacher au fond de ton verre, presque prête à le boire d'un seul trait. C'est un fait, Loukas t'a toujours perturbée d'une certaine façon.

Skipping a beat.

« Si tu le dis… » J’arquais un sourcil tout en regardant droit devant moi, à l’entendre quelque chose n’allait pas, c’était sa façon de prononcer le mot ami, je soupçonnais quelque chose. Mais soit, je n’allais pas la forcer à m’en révéler plus bien que j’étais curieux de savoir ce qui s’était passé durant mon absence. Je mentirais si je disais que j’étais attiré que par le physique de cette jeune blonde, son caractère m’avait tout de suite séduit et oui je l’appréciais en tant que personne, le fait qu’elle me résiste, que je ne lui saute pas directement dessus m’avait fait la connaître et pour une fois, bien que je ne l’avouerais probablement pas, j’appréciais, oui je l’appréciais réellement. « Oui, apparemment c’est étonnant à croire. » Je lâchais un petit rire, combien de fois j’avais entendu cet étonnement dans la soirée ? À croire que me voir seul était quelque chose de trop dur à digérer. Je me raclais la gorge et me redressais, bien décidé à crever l’abcès, à faire voler les barrières qu’il y avait entre vous, à casser le mur qu’elle tentait de construire, pierre par pierre. « Moi ? Je suis ton problème donc. Explique-moi pourquoi, tu as peur de moi ? » Je n’étais pas étonné, ça me faisait même sourire, doucement. Je regardais la jeune blonde bien qu’elle se mettait à baisser les yeux. Je ne prenais pas le risque de la toucher, je n’avais pas envie qu’elle me file entre les doigts, pour une fois je voulais qu’elle m’avoue ce qui lui passait par la tête.