Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTIMOXYS ✱ pire que les montagnes russes. - Page 2
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TIMOXYS ✱ pire que les montagnes russes.

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Peut-être qu'il avait raison. Peut-être que ça serait mieux se rester éloignés l'un de l'autre. Non pas parce que j'en avais envie mais bel et bien parce que je n'avais pas envie de le faire souffrir. Cela n'a jamais été mon intention moi tout ce que je veux, c'est son bonheur parce que je tiens à lui et oui, je devrais peut-être lui laisser une chance parce que c'est vraiment quelqu'un de bien, parce que je l'aime énormément or, je n'arrive pas à tourner la page. Je ne peux m'empêcher de penser à Zakhar et à toutes les choses horribles que j'ai faites jusqu'à maintenant. Tim mérite beaucoup mieux que ça, il mérite ce qu'il y a de meilleur sur cette Terre et je ne pense pas pouvoir lui apporter cela. Il faut que j'arrête de penser qu'à ma petite personne. Ok, j'ai besoin de moi mais après ? Son bonheur passe avant le mien et puis, il faut vraiment que j'apprenne à me débrouiller toute seule. Je secoue la tête dans l'espoir l'oublier toutes ces mauvaises penses et je me concentre sur ce qu'il me raconte. J'arrive pas à croire qu'il va devenir papa. Non, il a forcément une merde, ça ne peut pas être la réalité. Est-ce qu'il serait prêt à dire ça pour m'éloigner ou pour que j'ouvre les yeux ? Pourtant, il a l'air on ne peut plus sérieux. Je suis restée bouche bée. Je ne savais pas trop quoi dire. Je ne savais pas de qui il s'agissait mais, je m'en foutais. J'ai pris une grande inspiration et j'ai tenté de rester calme, normale. Je dois te féliciter ? Qu'est-ce que je pouvais faire dans tous les cas ?!
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Peut-être que ce n'était pas le bon moment pour lui parler de ça. Mais en même temps, il n'y avait plus de bons moments pour lui parler d'une chose comme celle-ci. Mais, tu aurais dû la préparer à s'attendre au pire, ou un truc du genre. Malheureusement tu lui disais ça, comme ça. Sans sourcilier, sans bouger, ton visage ne te trahissait pas. Tu ne rigolais pas pour cette fois, tu étais plus que sérieux. Tu ne t'attendais pas à grand-chose de sa part, une gifle peut-être . Mais au final, rien, sa main était juste descendue de ta joue pour revenir près d'elle. Certainement choquée par cette annonce, en même temps tu n'y étais pas allé doucement. Tu balançais tout ce que tu avais sur le cœur, peut-être qu'elle allait partir, totalement déçu de toi . Au final, elle restait en face de toi, baissant la tête, pour au final te regarder droit dans les yeux. Peut-être qu'elle espérait te voir écrouler de rire comme tu le faisais en permanence dès que tu voulais lui faire croire une bêtise. Mais, au final, non, elle lâchait quelques mots. Qui au début, te choquait et au final, tu finissais pas t'y faire. Elle n'était ni heureuse, ni en colère, au final, elle laissait rien apparaître sur son visage. Et tu soupirais encore une fois, mais intérieurement pour qu'elle ne l'entende pas. Tu espérais entendre autre chose, tu espérais la voir te prendre dans ses bras ou faire quelque chose qu'elle aurait fait auparavant. « Si tu veux. » soufflais-tu, baissant la tête, pour regarder ailleurs. Tu n'avais plus rien à dire, sauf peut-être « Et je vais me marier. ». Tout le monde serait content pour toi, mais au final. Tu ne l'aimais pas Octavia, enfin en simple amie. Tu te mariais juste pour cacher cette grossesse, juste par rapport à tes parents et à sa famille. Tu n'avais pas le choix, tu avais fait le con, tu étais obligé de l'assumer.
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Timoteï va devenir papa ? Non mais c'est pas possible parce que d'abord, il aime pas les enfants et puis, je suis sûre qu'il est nul avec eux. Elle peut pas avorter la mystérieuse inconnue ? Surtout qu'il l'aime pas, il vient de le dire. Du moins, c'est pas de l'amour et on peut pas avoir un gosse avec un ami, c'est tout bonnement du grand n'importe quoi. Elle n'a donc reçu aucune éducation cette jeune femme ? Moi, ça m'exaspère et si je reste calme pour le moment, je sens que ça ne va être que de courte durée parce que intérieurement, je suis en train de bouillir. Je me retiens, je dis rien parce que ça ne me regarde pas. J'évite son regard parce que j'ai sérieusement envie de le frapper pour qu'il se réveille et j'inspire doucement en tentant de sourire malgré moi. Apparemment, faut vraiment que je lui présente mes félicitations sauf que j'en ai pas envie et que je le penserai pas mais, comme je suis une super amie, je lui souris et le fais malgré moi : Félicitations alors, je te souhaite plein de bonheur ! Enfin ça, c'est avant de savoir qu'il va se marier. Là, j'ai le choix : lui foutre mon poing dans la figure ou sauter de joie. Pourtant, je ne fais aucun des deux, je me mords la lèvre, je fixe l'horizon en croisant les bras contre ma poitrine et je balance tout ce que j'ai a dit tout simplement ; Donc en gros, tu me demandes de m'éloigner, tu dis que tu peux plus me voir comme avant, tu dis que t'as besoin d'espace, de temps, d'être loin de moi après, tu dis que je t'ai manqué mais que tu peux pas tout simplement mais au final, tu te fous carrément de ma gueule, pas vrai ? Parce que t'as l'air super bien sans moi. Tu fais ta petite vie, tu vas devenir papa, te marier, avoir une femme, des enfants, être heureux peut-être même que t'auras une grande maison avec un chien et compagnie. Tu parles de sentiments mais tu me balances tout ça en pleine gueule alors tu sais quoi, peut-être que t'as raison. Fais ta vie de ton côté et je ferais la mienne. Mais t'as pas le droit de dire qu'y a qu'une seule personne qui va souffrir dans cette histoire ! Parce que moi, j'étais clairement en train de perdre mon meilleur ami, mon pilier, le seul pour qui j'étais présente ce soir et celui pour qui je restais alors qu'au final, même Briony prévoyait de partir très bientôt.
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Au final, tu feras peut-être un bon père, tu n'en sais rien et au final tu ne sais même pas si tu en veux un. Tu as été mis devant le fait accompli et tu te retrouves comme un gros con. Tu as besoin d'en parler, mais tu ne sais pas à qui confier cette merde. Car, personne ne doit réellement être au courant, et pourtant tu craques. Tu as besoin de lâcher ce lourd secret. Tu as besoin d'en parler, d'évacuer et la seule personne, c'est Alexys. Même si tu as besoin de prendre du recul envers elle, tu as besoin de ses conseils. Mais au final, tu avais choisi le mauvais moment pour lui annoncer tout ça, tu lèves les yeux au ciel, tu n'as qu'une envie c'est de dégager. De rentrer chez toi, sans même t'excuser auprès de Maëlys. Au final, elle passait une bonne soirée sans toi, tu avais été son cavalier pendant quelques minutes, quelques heures. Rien de plus, rien de moins, tu n'avais dit dès le départ que tu ne voulais pas venir à ce bal. Tu aurais dû écouter ta conscience et rester chez toi, ou même retourner à Édimbourg. Tu n'étais plus la bienvenue dans cette ville et dans cette université, tu avais fait une erreur en revenant ici avec Octavia. Tu aurais du tout plaquer du jour au lendemain, ça n'aurait rien changé à ta vie actuelle, du moins ça ne pouvait pas être pire. «C'était ironique, tu crois que j'le veux ce gamin ? » soufflais-tu assez froidement, réagissant comme elle réagissait. Tu t'éloignais d'elle, ramassant tes affaires, remettant ta veste sur toi. Reboutonnant correctement ta chemise avant de remettre ton nœud papillon. Tu ne pouvais pas rester une minute de plus avec elle, dans cette atmosphère aussi tendue. Tu n'avais pas besoin de ça, tu n'avais pas besoin d'entendre une personne t'hurler dessus. Te faire la morale, alors qu'au final, tu aimais cette personne et elle te descendait. Tu n'as pas eu le temps de t'enfuir, alors qu'elle te balance tout dans la gueule. Ne te laissant même pas le temps de répondre une seule fois. Tu ne pouvais même pas placer un seul mot, tu soupires, tu t'arrêtes à quelques mètres de la jeune femme. Tu es choqué, tu restes sur le cul, tu la regardes un instant. Tu ne sais même plus ce que tu dois dire, et ce que tu ne dois pas dire et au final, tu es submergé par la douleur, la tristesse. « Je ne pensais pas ça de toi Alexys Carpentier. Nous n'étions au début, rien. Que des connaissances, tu es devenue ma bizuteuse, mon amie de beuverie, confidente et maintenant meilleure amie. Il y a eu des hauts et des bas, c'est clair. Mais je pense que là, c'était a goutte d'eau qui fait déborder le vase. Jamais je n'ai osé de te parler comme tu viens de le faire. Je ne t'ai jamais jugé comme tu viens de le faire, alors que tu ne connais en rien cette histoire. » soufflais-tu froidement, ton visage s'est totalement changé. Tu n'avais jamais été comme ça et tu ne pensais pas la devenir aujourd'hui, dégoûté et mal à la fois. « Tu viens juste de montrer ton réel visage. Tu vois la seule femme que j'aime en ce moment c'est toi. Tu ressens que de l'amitié à mon égard et moi de l'amour. Ça ne plus fonctionner entre nous deux, ça ne peut plus être comme ça. Dormir ensemble, se tenir la main en dormant, rigoler, boire et fumer comme des bons vieux amis. Comment tu veux que je supporte tout ça ? Alors qu'au final dans ta tête, je ne dépasserais jamais cet Éliot. » ta mâchoire était tendue, tout ton corps était tendu et un seul organe te faisait souffrir. « Un jour tu comprendras, ou peut-être jamais. Je ne peux pas forcer cette personne à avorter, je ne peux pas non plus en parler à mes parents. Car pour eux, il faut être marié pour avoir un enfant. Je fais ça pour ma famille et non pour ma gueule, je ne veux pas d'enfant, je ne veux pas de femme, je ne veux plus souffrir. J'ai qu'une envie c'est de me casser, me casser comme je l'ai fait il y a six ans pour fuir mes responsabilités. » et pour conclure tes paroles cinglantes tu soufflais en rapprochant ton visage du sien « J'aurais préféré crever sur cette putain de route, au moins je ne serais plus ici à ce moment, à souffrir comme j'ai souffert dans ce lit de merde d’hôpital. » tu n'avais jamais été aussi blessant, aussi méchant. Tu avais les larmes aux yeux, c'était bien la première fois que tu le montrais, que tu ne tournais pas la tête pour cacher cette faiblesse. Mais, à force d'accumuler, à force d'encaisser. Tu ne pouvais plus, tu ne pouvais plus faire comme si tout était simple, comme si la vie était belle. Ton cœur se serrait petit à petit, et tu avais l'impression d'avoir du mal à respirer, mais ce mal tu le connaissais. Tu l'avais ressenti le jour ou Isadora, mourrait lors de cette bombe. Tu ressentais la même chose en ce moment même, tu ressentais cette peine, cette douleur et cette envie de crever. « Maintenant, j'crois que je vais dégager, et n'essaye même plus de me contacter, de me parler. Tu viens de mettre un terme à notre relation amicale. » soufflais-tu froidement avant de partir dans le sens opposé de la demoiselle.
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Je ne sais pas pourquoi je le félicitais au final puisqu'il m'avait bien fait comprendre que c'était pas voulu, qu'il n'aimait pas cette fille du moins, pas au point de la demander en mariage par choix. J'imagine que c'était tout simplement une histoire de famille, je ne voyais pas les choses autrement et pourtant, ça me faisait chier et ne pus m'empêcher de rétorquer. Parfois, je devais apprendre à me taire, je le sais parfaitement sauf que j'étais super en colère contre lui. Après tout, il ne me parlait pas pendant des jours, il m'ignorait et là, il me balançait tout cela en pleine face avant d'avoir dit qu'il fallait qu'on s'éloigne parce qu'il ne pouvait pas. Sauf que pour ses amis, on fait des concessions non ? Sur le moment, c'est tout ce que j'ai retenu, qu'il m'abandonnait alors que j'avais toujours tout fait pour lui sauf ces derniers jours, je le reconnais. Il suffisait que je parte pour Toronto pour qu'il fasse des conneries et ça me mettait hors de moi. Je te juge pas putain, je dis juste ce que je pense. T'es en train de gâcher ta vie et ça me met hors de moi ! Sauf que c'est quoi qui me faisait le plus peur au final ? Le fait de le voir devenir papa, de le savoir marier ou bien de savoir que j'aurais perdu un ami qui était cher à mes yeux. Je ne savais plus rien et je passais une main dans mes cheveux dans l'espoir de me calmer, faisant les quatre cent pas devant lui comme si ça pouvait changer quelque chose. Je ne voulais pas qu'il parte, je voulais que ça se calme et qu'on ait une vraie conversation d'adultes pourtant c'était trop tard, je le savais au fond de moi. Je me stoppais nette suite à ses dires, persuadée qu'il y avait une solution à tout ça sauf que la seule chose qui se manifestait chez moi, c'était cette boule dans la gorge et le fait que mes larmes étaient en train de monter petit à petit. Je ne voulais pas que ça s'arrête et je m'en voulais pour tout ce que je venais de dire parce que parfois, j'avais vraiment peu de tact. Pars pas... Même si c'était dur, je ne pouvais pas m'imaginer le voir partir et ça, c'était une réalité. Je devenais quoi sans mon meilleur ami moi ? Je voulais qu'il reste et peut-être que je pourrais l'aider. Après tout, j'avais beau ne pas apprécier les enfants, j'avais plutôt géré avec la fille de Jordan. Et au final, il a dit ses mots qui m'ont mises hors de moi sauf que j'étais tellement choquée qu'à part les larmes qui ont roulé sur mes joues, rien n'est sorti. J'ai entrouvert les lèvres dans l'espoir qu'un son sorte mais, rien. Il aurait préféré mourir. Il aurait préféré que je le laisse mourir ou alors il aurait préféré que je ne prenne pas autant de place dans sa vie. Je ne pouvais plus le regarder dans les yeux après ce qu'il avait dit. J'avais juste l'impression que mon monde venait de s'écrouler. Moi aussi je voulais mourir, moi aussi je voulais partir loin, disparaitre, me faire oublier de tous. Tout était de ma faute à ses yeux, je venais de tout gâcher et je ne trouvais pas les mots pour le retenir tout simplement parce que j'étais en tort, parce qu'il venais de dire que c'était moi, moi la cause de tout ça. Je n'avais jamais voulu le faire souffrir et pourtant, c'est exactement ce que je venais de faire et j'avais juste envie de crever pour ça parce que c'était mon pilier, le seul homme qui était toujours resté à mes côtés du début à la fin et aujourd'hui, tout était fini ? Je pense que j'avais besoin de temps pour réaliser ce qui était en train de se produire. Je me contentais de rester ici, debout les larmes aux yeux, de contempler tout ce que j'avais perdu dans ma vie et tout ce que je perdais en me comportant comme une conne. Qu'est-ce que je devais faire, qu'est-ce que je devais dire ? Comment est-ce que j'allais le récupérer maintenant hein ?! Bravo Alex, même tes potes t'arrive pas à les tenir !
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