nindrea ✱ jealousy is the worst thing ever

Depuis le début de la soirée, je rumine, je bougonne comme dirait Talya. J'ai carrément passé une bonne demi heure à pleurer dans les toilettes, c'est pour dire. Il faut que je parle à Nina même si elle va avoir envie de m'en coller une ou je ne sais quoi. Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? T'approches pas trop près de Maxime ou je t'en colle une ? Non, ce n'est pas moi... Je veux qu'elle sache ce que je ressente et surtout pourquoi je lui fais la gueule depuis trois bonnes semaines... Ce n'est pas très intelligent de ma part mais j'ai pas l'habitude de confronter les gens alors forcément... Je m'approche d'elle alors qu'elle discute avec un Winthrop présent à la table. J'éclaircis ma voix en posant ma main sur son épaule. " Ninouille, on peut discuter deux minutes s'il te plait ? " Enfin, ça prendra clairement plus que deux minutes mais bon... J'espère qu'elle acceptera parce qu'il faut que ça sorte, ça me ronge. Elle a bien du voir la façon dont je regarde le jeune français quand il me parle, la façon dont je souris niaisement quand il s'approche de moi ou le fait que je rougis quand il embrasse ma joue. Peut être même qu'elle a vu le baiser que je lui ai donné en tout début de soirée, quand je suis sortie après les remarques d'Isaac...

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J'étais à table, parlant avec la seule personne qui était restée et qui n'avait pas pris les jambes à son cou pour partir. Je me demandais où les autres avaient bien pu passer, mais pour le moment, je préférai ne pas y penser. Quelques instants plus tard, je sentis une présence derrière moi, puis une main qui vint se poser sur mon épaule. Me retournant, j'apperçu Andréa. J'étais surprise, mais je ne laissa rien paraître. Elle voulait discuter, c'était bien la dernière chose à laquelle je m'attendais venant de sa part vu son comportement ces derniers temps. « Mhh. » Je ne prononça pas de mot, un simple mhh suffisait pour l'instant. Je n'étais pas des plus heureuses qu'elle décide de me parler, je préférais rester neutre ne sachant pas à quoi m'attendre. Peut-être allait-elle enfin m'expliquer à quoi tout cela rimait. Je me leva en m'excusant auprès du jeune homme avant de me diriger vers la sortie de la salle. Je voulais être dans un endroit calme au cas où, par exemple si la discussion durait plus de temps ou pour qu'il n'y ai personne qui s'incruste dans notre conversation. J'avais traversé la porte, marché encore quelques pas avant de me retourner vers Andy. « Que se passe-t-il ? » Je garda un ton neutre, je ne savais plus sur quel pied danser avec la jeune femme. Je m'attendais donc à tout.

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Tout ça me gonfle. La façon dont je réagis mais aussi - voire surtout - la tournure que prend le bal. On est sensé être là pour profiter, pour s'éclater et à part pleurer et me morfondre dans mon coin, je ne fais rien. Je décide donc de prendre mon destin en mains et d'aller parler à Nina. Ça ne peut pas continuer comme ça de toute façon, je vais devenir folle avant la fin de la soirée et c'est pas ce que je veux. Elle est assez froide quand même et ça me brise le coeur. C'est mon petit bébé maghrébin quand même... " Je... J'voulais m'excuser d'avoir été aussi distante ces derniers temps " C'est le minimum des choses je pense. Je lui adresse un léger sourire avant de passer une main sur mon visage puis dans mes cheveux. " Je... On s'entend bien avec Maxime. J'ai couché avec lui un peu avant qu'on se voit l'autre fois et je crois que je l'aime bien " Je crois pas, je suis sûre mais bon... Je sais pas trop comment le dire. On dirait vraiment une gamine de douze ans ! J'aurais pas du écouter Talya.

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Andréa avait tout à coup décidé de me parler alors que ces derniers temps elle avait été distante avec moi. Je ne le sentais pas bien, mais je voulais savoir ce qu'elle me voulait. Je l'observais et je remarqua son visage qui n'était pas assez pimpant que tout à l'heure. La jeune blonde avait sûrement dû pleurer, mais je me retins de lui faire la réflexion. Désolée ? C'était assez facile à dire après tout ceci. « Si tu le dis. » Je n'avais pas envie de paraître joyeuse à ses paroles, car ce n'était pas le cas. Du moins, c'était bien qu'elle se soit excusé et je le prenais en compte, mais je n'allai pas faire comme si de rien n'était. Quand la nouvelle tomba, je regarda Andréa avant de soupirer. Alors, c'était ça, pendant tout ce temps c'est pour cela qu'elle avait été distante avec moi ? Seulement parce que j'allai au bal avec Maxime et qu'elle n'avait pas osé me le dire ? J'hallucinais quelques peu. Je plaça ma main sur mon visage regardant vers le sol en réfléchissant. J'attendis quelques instants qui devaient paraître long avant de regarder à nouveau Andy et de reprendre la parole. « Alors c'est pour ça que pendant tout ce temps tu as été distance avec moi, que tu as fais la gueule ? » dis-je en haussant le ton de ma voix. Je ne voyais pas quoi dire, j'avais juste envie de crier. « Sérieux, j'ai l'impression d'être prise pour une conne, je n'ai pas d'autre mot pour qualifier ça ! » Je regardai Andréa dans les yeux. J'avais beau l'adorer, pour le coup elle s'y était vraiment mal pris. C'était bien qu'elle s'entende bien avec Maxime ou même plus, c'était un mec bien et j'avais confiance en lui, mais avec toute situation je n'arrivais pas à être contente pour elle. Et je réalisa quelque chose. J'eus un rire sarcastique en regardant les alentours pour souffler. « Et je parie que Talya et Sienna sont au courant déjà pas vrai ? » dis-je en plantant pour regard dans le sien. J'en étais persuadée et si c'était le cas et cela n'allait faire qu'empirer les choses.

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La réaction de Nina me brise le coeur mais qu'est-ce que je pouvais bien y faire ? C'est moi qui a préféré me taire et ne pas lui parler de tout ce que je ressentais... J'ai pas envie de la perdre mais je sais que je vais mettre du temps à me racheter. J'aurais fais pareil si j'étais à sa place je pense. J'aurais été en colère que l'une de mes meilleure amie ne me disent pas qu'elle craque pour un mec. Mais j'avais pas envie qu'elle croit que je voulais qu'elle annule le bal avec lui ou autre. Alors j'avais passé ma semaine avec Maxime sur la Route 66, j'avais tout oublié et depuis mon retour, j'étais distante. Même à l'anniversaire de Sienna. J'avais fais un effort pour rester là toute la soirée et passer du bon temps mais c'était pas facile. " Oui c'est pour ça. Et tu sais pourquoi ? Parce que je suis jalouse. Parce que j'ai une jambe en moins, que j'ai une cicatrice de malade sur la poitrine et que toi, t'es parfaite à côté. Si ça avait été Sienna ou Talya, j'aurais réagi pareil. J'ai peur Nina " Peur qu'il me lâche pour quelqu'un de mieux. Parce qu'il y avait beaucoup mieux que moi et qu'il pensait toujours à Cora... Et si je n'étais que l'équivalent d'un rebound sex ? Mon dieu, c'était la pire chose qui puisse arriver, je crois que je ne m'en remettrais. Je la regarde et attrape ses épaules. Talya oui, Sienna non. " Juste Talya. Puisqu'elle était aussi au voyage Mather et qu'elle est venue juste avant de partir et que je lui en ai parlé. Mais je lui ai fais jurer de ne rien dire alors qu'elle me demandait tout le temps si je t'avais parlé " Parce que Talya savait que tout ça allait blesser la plus jeune de nous... Il faudrait que j'en parle rapidement avec Sienna aussi avant qu'elle s'énerve et aille remonter le pantalon de Maxime. Ouai, ce serait bien son style...

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J'allai enfin savoir pourquoi Andréa était aussi distante avec moi depuis quelques temps si ce n'est quelques semaines. J'avais même eu l'impression qu'elle me faisait la tête, ce que je ne comprenais pas. J'avais beau chercher dans mes faits et actes, je ne trouvais pas quelque chose qui avait mis Andréa en tord vis-à-vis de quelque chose. Sauf que je ne voyais pas le problème avec Maxime. Je ne voyais pas pourquoi elle était comme ça avec moi à cause de Maxime. « Jalouse ? Mais jalouse de quoi Andréa ? » Mon ton de voix avait augmenté même si j'essayai de rester calme. Je ne comprenais rien à cette histoire, je ne comprenais pas son point de vue et cela m'énervait en plus de ces semaines d’incompréhension. « Je ne suis pas parfaite Andréa. » Elle aussi était parfaite, quoi qu'elle pense, mais je savais ce qu'elle me répondrait si je lui disais. « Peur de quoi ? » J'essayai de me remémorer toutes les situations où l'ont été ensemble et où nous avions évoqué Maxime, mais je ne pensais pas que c'était à ce point-là, ou que ce n'était que pour Maxime justement. Seule Talya savait. Mais cela ne changeait rien pour moi. Elle avait mis au courant une autre au lieu de venir m'en parler à moi, la principale concernée. « Elle a quoi à faire Talya dans l'histoire ? C'est elle qui est venue au bal avec Maxime ce soir ? Non ! Tu aurais du m'en parler en premier ou même m'en parler tout court ! » dis-je alors que mes bras commençaient à s'agiter. Ce n'était pas bon signe, signe que je commençais à m'énerver. « J'essayai de comprendre pourquoi tu étais distante avec moi, au point de ne plus me parler des fois, j'ai essayé de chercher ce que j'avais fais et je ne comprenais pas et je culpabilisais de ce que j'aurai pu faire, mais maintenant que j'apprends que tout cela aurait pu être évité si tu m'avais parlé... » Je ne finissa pas ma phrase de peur de montrer trop haut dans le ton de ma voix, je préféra me radoucir, me calmer comme je savais le faire quand quelque chose commençait à partir trop loin..

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Jalouse de quoi ? De tout. Maxime me plait et le voir avec la blonde me fait du mal. C'est comme ça. J'ai jamais ressenti ça pour personne parce que je ne m'attache pas. Sauf à lui. Et je crois que c'est la pire erreur de ma vie et que je vais le regretter pendant un bon bout de temps... On a passé de bons moments avec Maxime mais il ne sait pas ce qu'il veut et c'est pire que tout je crois. J'en sais rien. Je suis perdue et ça me soule. Et Nina ne comprend pas pourquoi je suis jalouse, pourquoi j'ai peur. Elle ne voit pas le mal mais comment réagirait elle si je me retrouvais au bal avec le mec qui lui plait ? Ça la chamboulerait autant que ça me chamboule, j'en suis sûre. " Je suis jalouse parce que j'ai pas envie de le voir avec une autre fille tu vois. Et j'ai peur parce que je suis déjà bien attachée à lui et que c'est pas son cas tu vois. Il a toujours son ex dans la tête et ça me fait flipper. Il m'a déjà brisé le coeur une fois, j'ai pas envie que ça arrive une nouvelle fois. Et encore moins avec l'une d'entre vous " Enfin, j'étais sûre que Talya et Sienna ne feraient rien, mais pour Nina bah j'en sais rien et ça me soule. Qui me dit qu'elle avait pas envie de se le faire franchement ? " J'avais pas envie d'en parler, c'est tout. Je pensais que ça passerait, que je me résonnerais toute seule en me disant que c'est pas un type pour moi mais il a changé et voilà. J'ai pas envie de tout ça, de ressentir tout ce que je ressens pour lui tu vois. Parce que si ça fini mal, Talya et toi allez vous retrouver le cul entre deux chaises. Puis, ça aurait rien changé. J'aurais quand même ragé de le voir à tes côtés ce soir " Et je rage toujours. Puis, j'ai fais comme j'avais l'habitude de faire : attendre un peu pour laisser de l'eau couler et revenir en souriant, une fois mon dilemme interne géré. Sauf que ça n'avait pas fonctionné pour le coup et qu'elle était vraiment en colère. " Je me suis surtout dit que d'ici le bal, j'aurais digéré le truc mais non. Je suis comme ça Nina, j'ai passé 16 ans en Afghanistan a fermé ma gueule et a ne jamais dire ce que je ressens et quand je le fais, ça me retombe sur la gueule, donc je dis rien " Et c'est plus facile je crois. Ou peut être pas...

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Elle n'avait pas envie de le voir avec une autre fille. Comment étais-je censée savoir tout cela moi ? Elle ne m'avait rien dit sur ce qu'elle ressentait pour Maxime, ni depuis combien de temps alors elle n'avait rien à me reprocher. Elle était bien attachée à lui, mais elle connaissait aussi son passé, surtout récent. Elle savait que Cora l'avait laissé comme s'il n'était rien, comme si partir comme ça, du jour au lendemain était normal. Elle allait devoir être patiente avec lui si elle voulait qu'ils soient ensemble et je n'avais pas l'impression que c'était dans ses plans. « Avec l'une d'entre nous ? Mais de quoi tu parles Andréa ? » Elle n'avait pas intérêt à me reprocher d'être venue avec lui au bal. « Oui il a encore son ex dans la tête, ce qui est normal non ? Tu sais ce qu'elle lui a fait vivre, tu aurais réagi de la même façon s'il faut si tu étais dans son cas. Pourquoi cela arriverait une autre fois ? » Cela m'étonnait que Maxime passe du temps avec Andréa et qu'il n'en ai que faire. Il ne devait pas être prêt pour une nouvelle relation amoureuse, il lui faudrait sûrement du temps. Il fallait qu'elle soit patiente. « Oui l'amour ça peut faire mal Andréa, tout n'est pas rose, mais ça vaut le coup d'être vécu. Tu penses déjà à la fin, laisse faire les choses, arrête de penser négativement alors que tu n'es qu'au début de tout ça. » S'il fallait la récupérer à la petite cuillère, on serait là pour elle, mais ce n'était pas d'actualité alors il fallait qu'elle arrête de penser à ça. « Comment ça ça n'aurait rien changé ? Toi toi et encore toi ! Et moi tu y penses ou pas ? » dis-je limite en criant. Il n'y avait pas qu'elle et Maxime dans l'histoire, elle avait décidé de m'embarquer là-dedans et elle ne s'inquiétait même pas de ce que je pouvais ressentir. « Mais non justement, ce n'est pas passé et maintenant vois la situation ! » Si elle avait au moins évoqué le sujet, on n'en serait peut-être pas là. « Je sais Andréa que ça n'a pas dû être facile, sauf qu'ici tu es en Amérique à présent et que tu as un entourage différent et qui t'aime et qui ont aussi des sentiments alors change ton avis sur la question en fonction de ça ! » dis-je en passant la main dans mes cheveux. C'était facile de ne rien dire, mais voilà les conséquences que cela engendre.

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J'écoutais Nina et je ne répondais plus rien parce que je savais que ça allait mal finir et je n'avais pas envie de me prendre la tête avec elle. Pas ici, ni ailleurs à vrai dire. Je ne comprenais pas la réaction de Cora de fuir mais il semblerait que toutes mes amies la comprennent et tout ce qui va avec. Elle a perdu un enfant, certes, mais elle ne l'a jamais connu, elle ne l'a jamais vu, rien. Alors oui, c'est terriblement triste mais les fausses couches ça arrive. Et un bébé, on peut le refaire. Il vaut mieux que j'évite de dire ça à la jeune femme parce qu'on va me traiter d'insensible alors que ce n'est pas le cas. C'est triste ce qui lui est arrivé mais il n'y a clairement rien d'insurmontable à mes yeux. Pour elle, ça avait été le cas, certes. Seulement, quand elle me traite d'égoïste, je deviens folle de rage. " Non mais tu t'entends ? Moi, égoïste ?! Tu te fous de ma gueule ! Tu voyais que je faisais la gueule, t'es venue me voir ? Tu m'as pris entre quatre murs ? Non, je crois pas ! Alors arrête avec tes putains de leçons ! Je suis la plus altruiste des personnes qui puissent exister ici, je passe ma vie à aider les autres, à me mettre entre parenthèse et pour une fois que je ressens quelque chose, ça va pas ? Non mais c'est une blague ! " Je m'étais vraiment énervée et je crois que ce n'était pas fini. Ouai, j'avais vécu des sacrés trucs en Afghanistan mais j'avais toujours fais passer autrui avant moi. J'avais subi les attouchements sexuels d'un homme pendant six longues années pour qu'il ne se fasse tuer par les soldats américains avec qui je passais mes journées. Non mais sérieusement, c'était vraiment du foutage de gueule puissance douze. " Et tu veux encore une preuve que je voulais que ton bonheur ? J'ai fermé ma gueule jusqu'ici. Alors ouai, c'était clairement pas la solution, mais putain ! Je me suis rendue malade comme un chien pour pas gâcher ta soirée ! " Et après on parle de mon égoïsme. Elle est bonne cette blague. Quelques personnes regardaient dans notre discussion et je soupira fortement.

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Je sentais que cette discussion avec Andréa allait empirer plus les secondes passaient. J'étais persuadée que si nous avions eu cette conversation plus tôt, cette soirée se passerait autrement pour certains d'entre nous. Sauf que plus j'écoutais Andréa plus j'avais envie de surenchérir. « Ah bon ? Et quand j'aurai pu te prendre entre quatre murs pour te parler ? A chaque fois qu'on a fait des trucs avec les filles tu étais distante, tu ne parlais pas. Tu es partie la soirée où on s'est toutes retrouvées, à l'anniversaire de Sienna, tu es restée, mais tu ne me parlais pas, à force j'en ai eu mare de me prendre des vents par une fille que j'apprécie. Alors, va-y dit moi j'aurai dû faire quoi ? Venir te parler ? Et encore je suis sûre que tu ne m'aurais rien dit. » Elle dit elle-même qu'elle ne m'aurait rien dit, alors qu'est-ce qui en serait ressorti ? « Je t'ai blâmé de ressentir quelque chose Andréa ? Non je ne crois pas, alors ne dit pas ça. » J'espérais pour elle qu'avec Maxime ils se mettent un jour ensemble, même s'il faudrait quelques temps. On ne sait pas de quoi demain est fait alors pourquoi imaginer pleins de choses qui pourraient arriver ? J'écoutais Andréa parler, j'essayai de comprendre pourquoi elle avait fait ça. Pour mon bonheur elle n'avait rien ? Non c'est sûr ça n'était pas la bonne solution. Remarquant que certaines personnes nous observaient, je me tourna vers eux avant de répondre à Andréa. « Qu'est-ce qui a ? Vous n'avez jamais vu deux filles parler ? » Certes, nous étions plus en train d'hausser chacune la voix que de simplement parler, mais je ne voulais pas leur prêter plus attention. Je regarda Andréa et je soupira un bon coup. J'étais consciente que cela avait dû être dur pour elle. Je calma ma voix avant de reprendre. « Mon bonheur ? Ah et tu crois que je suis heureuse là maintenant ? De te voir malheureuse à cause de Maxime et ne me dit pas que ce n'est pas le cas ! Alors que je n'étais pas au courant ! De voir que tout cela aurait pu être évité, j'aurai trouvé une solution et même s'il faut je ne serai pas venue au bal tout court ou avec lui pour toi ! Tu crois que je ne veux pas ton bonheur moi aussi ? » Parce que si ce n'est le cas, elle se trompait malgré tout ce qui se passait. « J'ai limite plus envie d'approcher notre table vu toutes ces histoires. » Et il y en avait beaucoup. Beaucoup trop pour moi, mais je ne pouvais rien y faire.

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