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J'avais mal au coeur, cette impression horrible qu'on m'oppressait celui-ci d'une force inouïe, ne sachant pas comment faire pour dissiper cette sensation désagréable. J'étais encore bloqué devant elle, ne sachant plus quoi dire, quoi ajouter pour refermer cette page qui ne voulait pourtant pas se tourner si facilement. Brynn, ça a été un an, mais un an de délice, d'amusement, mais qui doit un jour où l'autre se terminer. Avant que j'en souffre, avant qu'elle en pâtisse même si à cet instant en voyant ses larmes dévalés ses joues je me rendais compte de ma tromperie. Elle était attachée à moi, mais peut être pas de la même manière. J'attendais trop, elle voulait se préserver, on en serait revenu toujours au même problème. On avait ça pas ensemble, et je n'arrivais pas à entrevoir une sortie possible. Déchant, j'avais une vive impression que ses mots m'avaient écorché la bouche et un manque au creux de ma poitrine s'en suivit. Cette fois contrairement au Spring Break, je ne comptais pas l'a prendre dans mes bras et cette idée tournait sans cesse dans ma tête, mais je résistais contre cette irrémédiable envie. Au finale, je me sentais comme un aimant, voulant à chaque instant, chaque moment qu'elle me revienne. Je sentais déjà cette jalousie m'envahir, celle de savoir que je ne serai plus là pour surveiller si un homme l'approchait de trop près. La cabot était peut être pas branché relation de toutes versions qu'elle soit, mais c'était une femme magnifique et elle avait de quoi plaire. Un sourire angélique, une tête blonde, des yeux envoûtants et un corps de déesse. Vexée, la jeune femme semblait ne plus vouloir répondre, et même partir d'ici. Ce que je pouvais comprendre puisque j'étais moi même dans une optique de vouloir m'enfuir le plus loin possible même si cette idée de m'aidait pas à enlever la peine que je m'infligeais. Déglutissant, je me retenais de fondre en larme à mon tour, de trembler et de lui montrer la moindre faiblesse. Je suis un homme. C'est mon devoir. « Je te laisse la place, je vais rejoindre ma cavalière. » Répondis-je en me mordant la lèvre inférieur, baissant le regard puis partant dans la direction par laquelle j'étais venu, frôlant dans un même temps sa main. C'était fini, tout était fini et malheureusement je n'en sortais pas plus soulagé, non plutôt meurtrie. Je me sentais mal, tellement mal, j'en crevais d'elle et je savais que la séparation serait dur à digérer.
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