Préchauffe (Zozo)

Le bal ? Pourquoi fallait-il que chaque année, cet event sonne un peu comme une corvée pour moi ? J’essayais une énième fois d’attacher ma cravate devant ma glace. Non, bah je devais me résigner, je n’y arrivais pas… Un regard vers ma montre m’indiqua que j’étais déjà à la bourre de toute façon. Je renonçais donc. Le bout de tissu dénoué autour du cou, je quittais ma chambre dans mon costume trois pièces, avec le sentiment d’être un pingouin comme toujours quand je m’habillais de la sorte. J’avais dans la main la broche que je réservais à la jeune femme, parce que je savais que cette tradition des plus niaises ne serait pas à son goût. J’accélérais le pas. Heureusement, je n’avais pas bien loin pour aller chercher ma cavalière. Quelques pas dans le couloir de la DH et j’arrivai devant sa porte et toquai. J’avais d’abord était content du oui de la rouquine à ma demande… Puis quand Talya m’avait révélé son lien de parenté avec cette dernière, je m’étais senti un peu vexé. Mais au final, Zoïa allait peut être être ma sauveuse ce soir, surtout vu le plan de table que ma meilleure amie et sa cousine avait concocté.

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Let's go drunk!!

Ce soir, c'était le bal de fin d'année. Autant dire l'apocalypse pour Zoïa. Si tant est qu'on prenne également en compte que son cavalier soit Priape et là on peut définitivement parler de fin d'un monde. La Distraite s'égare en pensées, sans doute que Talya lui a révélé leur lien singulier, qu'elle n'a jusqu'alors pas divulgué, pourquoi? Elle sait pas vraiment, elle estime que leur lien c'est plus que ça. Plus que Zoïa est la simple cousine de Talya, un second rôle c'est pas sa vocation. Elle hésite et puis finalement choisit la robe blanche qu'elle avait sélectionné quelques jours plus tôt. On va faire les choses correctement. Elle aligne également deux verres et y verse du whisky sans glaçon, elle est attentionnée quand elle veut, une vraie romantique. D'ailleurs, elle se bat avec son escarpin lorsque ça toque à la porte. « Ouais! » lâche-t-elle au milieu de sa musique puis elle se vautre en voulant mettre sa pompe et heureusement se rattrape à la poignée de la porte qu'elle ouvre à la volée. « Zacharias! » l'accueille-t-elle avec un grand sourire avant de réussir à enfiler sa chaussure. Elle reprend stature verticale et penche la tête de côté, un index sur sa bouche. « T'as une tête affreuse. » lâche-t-elle en le fixant. Elle se recule pour le laisser passer, puis passe ses bras autour de son cou, ne prête guère attention au mouvement de recul du Grec, faut dire qu'il doit pas être habitué. « Bouge-pas, j'ai pas encore prévu de te violer. » Les pupilles s'accrochent furtivement à celles du Dunster tandis que les doigts se laissent glisser sur le tissu de la cravate pour en faire un nœud aussi rapide qu'élégant. Des années de pratique. « C'est mieux Prince Charming. » provoque-t-elle narquoise avant de tapoter sur son torse. « Je t'ai préparé un remontant. » et son regard glisse complice vers les deux verres alignées.

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Zoïa m’ouvrit finalement, m’accueillant en m’appelant par mon nom de famille, comme elle avait pris l’habitude de le faire. Un petit sourire étira mes lèvres alors que je trouvais amusant de la saluer d’une manière bien plus solennelle: « Bonsoir très chère cavalière… » Elle finit d’enfiler sa chaussure, un escarpin à talon vertigineux. « Je te préviens ce soir je te masse pas les pieds… » ronchonnai-je à propos de ses souliers de torture, référence à notre soirée du nouvel an ensemble. Puis quand elle complimenta ma tête, je grimaçais : « C’est ce bal… Ca me rend malade d’avance… » Pas que je n’avais pas envie d’y aller avec Zoïa, j’avais juste pas envie de me retrouver au milieu de certaines personnes et malheureusement ces certaines personnes étaient à notre table car cavaliers de mes amies. Et puis il y avait aussi le fait que je n’avais pas envie de croiser Talya. Qu’importe avec lequel de ses nouveaux prétendants elle avait prévu de s’afficher, c’était un spectacle que j’aurais voulu épargner à mes yeux. « Mais qu’est-ce que tu fab… ? » Je marquais un petit mouvement de recul en voyant la rouquine passer ses bras autour de mon cou alors que sa réponse amusée me détendit un peu. Je compris vite que la jeune femme avait des mains plus expertes que moi en matière de cravate. « Merci. » fis-je en touchant le nœud qu’elle venait de faire en deux temps trois mouvements. « En fait si j’suis en retard c’est à cause de ça, si j’avais su je serais directement venu ici. » Et quand elle désigna les verres, notre retard me sembla soudain le dernier de mes soucis. « Je crois qu’il m’en faudrait le double, peut être même le triple... Mais merci. » fis-je en souriant et en attrapant d’un des sky que je levais pour toquer contre celui de ma cavalière. « A cette soirée ! »

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Let's go drunk!!

La référence au jour de l'an lui arrache un sourire. Sincère. Pas moqueur, pas dédaigneux, juste lumineux. Parce que cette soirée a été une sorte d'inauguration d'un nouveau pacte dans leur relation. « Dommage parce que je compte bien danser. » Danser ou sa seule façon d'exprimer parfois ce feu qui bout en elle, le volcan dissimulé sous la glace, ce tourbillon émotionnel qu'elle ne peut exprimer que dans le mouvement, à quoi bon les mots? « Et puis tu te débrouillais pas trop mal, à quoi tu vas me servir? » s'amuse-t-elle de nouveau la Zoïa de Priape. Le Grec lui fait la confidence de son aveu concernant la soirée, il la redoute, et elle se doute que ce n'est pas parce qu'il a choisit sa compagnie. En étant tout à fait honnête, le simple fait qu'il se rende au bal avec elle et non Talya prouve qu'il est tombé bien bas. Mais plutôt crever d'orgueil que de l'admettre. « à cause de Talya? » demande-t-elle simplement doucement. Elle hoche de la tête lorsqu'il avoue son retard du à sa cravate, un rictus peint les lèvres rosées de la Revancharde. « Tu vois qu'on apprend des choses à la Eliot. » Petit clin d'oeil à leur dernière soirée. Elle lui tend finalement le verre et sort rapidement la bouteille de sa table de nuit. « J'ai tout prévu. » déclare-t-elle avec un clin d'oeil. Elle laisse son verre résonner contre le sien. « A l'apocalyse! » Un grand sourire accueille ses paroles avant qu'elle ne déguste une gorgée de sa boisson, autant se mettre en condition.

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Je me rappelais très bien de l’effet que ses échasses avaient sur ses pieds lorsque lui prenait l’envie de danser, et pourtant Zoïa me fit savoir que c’était bien ce qu’elle comptait faire ce soir. Moi qui avait espéré qu’on prendrait racine au bar… Déception… Enfin, je saisis quand même l’occasion pour la taquiner : « Tu sais ce qu’on dit sur la danse hein ? » Et puis, elle non plus ne manqua pas de se moquer, me demandant à quoi j’allais lui servir. « Je comprends mieux pourquoi tu as accepté mon invitation du coup… C’est juste pour profiter de mes talents de masseur… » ricanai-je avant d’ajouter : « J’imagine que tu me trouveras bien une autre utilité… Je pourrais tenir ton verre pendant que tu enflammes la piste de danse… » Enfin c’était surement courir le risque que je le boive par contre… Mon interlocutrice m’interrogea ensuite avec un peu plus de sérieux sur mes appréhensions concernant la soirée à venir, supposant que Talya en était la cause. J’hochai la tête : « Entre autre… » Je trouvais le moment bien choisi pour évoquer leur lien de parenté : « L’amant de ta cousine sera installé à notre table… » lâchai-je. Un petit sourire étira mes lèvres en observant la rouquine sortir une bouteille de sa table de chevet. « Je vois ça, t’es la femme idéale en fait. » Puis après avoir trinqué, je m’assis sur son lit, puisqu’on prenait l’apéro autant se mettre à l’aise et je fis remarquer : « C’est la première fois que je rentre dans ta chambre en fait. »

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Let's go drunk!!

Le coin de ses lèvres se relèvent dans une mimique trahissant à la fois l'amusement et l'étonnement. « Non, que dis-t-on? » questionne-t-elle de sa voix douce, presque innocente. Ses paupières se referment sur elles, comme pour confirmer les dires du Jaune. « Tu m'as démasqué. » Bien entendu qu'elle a trouvé une utilité à Priape, peut-être est-ce par simple goût de provoquer davantage sa cousine? Ou bien parce qu'elle l'estime et qu'elle ose désormais se présenter à son bras. Ou finalement pour ses talents de masseur va savoir. « Si en plus, tu as une utilité supplémentaire, je suis ravie, tu seras sans doute récompensée. » le provoque-t-elle dans un rire léger. Celui-ci s'estompe néanmoins rapidement à l'évocation de l'Angelot qui lui sert de cousine. Comment tenir la comparaison de la déchéance face à l'innocence? Comment résister et garder la face quand vos propres ailes sont brisées dès votre venue au monde, happées par les ardeurs endiablées du tourment. La douceur face à la rudesse, le vice contre l'innocence et la bienveillance contre l'égoïsme. Autant abdiquer avant un quelconque trône. « Réjouissant. » Ses lèvres s'étirent subitement exsangues. Par cette simple remarque, il lui fait savoir qu'il sait et sa gorge se trouve soudain bien sèche, sa carcasse instantanément creuse se fait haletante. « La femme idéale pour te conduire au fond. » lâche-t-elle avec moquerie mais désespérément sincère. La gorgée de whisky se fait salvatrice et vient brûler ce qui lui reste de regrets. Elle attrape au vol, la tournure soudain plus légère de la conversation. « Et alors, tu en penses quoi? » Elle l'observe puis rit à nouveau. « Je suis désolée mais je cache aux nouveaux-venus mon placard à tortures. » Et une expression satisfaite vient habiller le visage de la Dunster tandis qu'elle regarde son vieux Complice.

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Ce début de soirée était à notre image : échange de pics et de taquineries d’usage. Je ressortais donc le dicton bien connu : « Et bien on dit que la danse est l'expression verticale d'un désir horizontal… Ton envie de danser traduirait-il donc certaines frustrations sexuelles ma chère Zoïa ? Tu veux en parler peut-être… » Priape Zacharias, psychanalyste des bas étages, bonjour. Enfin, mon interlocutrice elle ne me ratait pas non plus. Je repensais à ce que m’avait dit Talya à propos de sa cousine : que je n’étais qu’un pion pour elle. Et j'observais donc la rouquine souriante décontractée, piquante aussi parce qu’il s’agissait de Zoïa quand même, et finalement je secouais la tête en chassant cette pensée. Non, elle ne m’utilisait pas pour atteindre Talya. Je refusais de croire cela. De toute façon, notre relation datait de bien avant l’arrivée de la blonde à Cambridge… Un sourire amusé étira mes lèvres, remplaçant le petit air songeur que le souvenir des paroles de mon ex avait temporairement fait apparaître sur mon visage. « J’ai hâte d’avoir ma récompense alors… » Et puis j’annonçais le programme que Zoïa s’empressa de qualifier de réjouissant. « On devrait mettre au point un code entre nous. Pour se sauver mutuellement si on veut s’échapper de la table tu crois pas ? » proposai-je stratégiquement. Quant à sa réplique, je ris un instant : « Tu peux pas m’entrainer plus vers le fond. J’y suis déjà. » Une gorgée de whisky brula délicieusement le fond de ma gorge. J’en repris une autre, plus importante, vidant de moitié mon verre. Impatient de ressentir l’ivresse. Je ne voulais pas affronter ce bal, cette table, cette soirée à jeun. « Moi j’aime bien ton placard à tortures. » fis-je en balayant l’endroit du regard depuis le lit sur lequel j’avais pris place. « On devrait peut être même rester là non ?»

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Let's go drunk!!

« Je ne parlerai pas de frustrations mais de pulsions. J'aime le sexe, pas toi? » Provocation, encore et toujours. Un sourire étire ses lèvres aguicheuses tandis que le feu embrase ses prunelles. Il y a quelque chose d'exaltant à aborder ce sujet avec lui, à en jouer, à en tester les limites. Le savoir avec sa cousine aurait pu l'éloigner, mais ça a au contraire quelque chose de grisant, presque d'interdit, et surtout, elle a bien trop de plaisir à retrouver ce feu entre eux, cette alternance de chaud et froid pour évoquer la relation qu'il entretient avec son Sang. Dans cette relation, elle s'offre le luxe de l'égoïsme même si son rôle est censé resté de second plan dans une idylle presque parfaite. On a bien dit presque. Parce qu'elle a toujours su au fond d'elle que Priape était plus que ça. Voilà qu'il la provoque à nouveau en réclamant sa récompense. « Impatient. » lance-t-elle avec une moue boudeuse avant d'ajouter. « Chaque chose en son temps. » D'abord du courage, d'abord de l'alcool, pour affronter cette soirée qui s'annonce désespérément longue. Tenues de soirée et ronds de jambes, autant dire tout ce qui a baigné l'enfance de la Solitaire. Les artifices dorés pour masquer la béance des âmes. « Je ne suis pas certaine qu'on soit au fond Priape. » Parce quand tu crois que c'est la fin, tu peux toujours creuser davantage. Parole d'experte. Il n'est même pas choqué de savoir qu'elle a un placard pour torturer, entre vieilles connaissances... Il sait surtout que c'est Mensonges et ne s'en formalise plus. Peut-être quelqu'un qui la comprend? Impossible... encore faudrait-t-il se comprendre soi. « Ouais, on devrait peut-être. » rétorque-t-elle en s'affalant sur le matelas à ses côtés. Dangereuse proximité alors que les prunelles de la Rousse scrutent furtivement celles du Grec. Elle porte une nouvelle fois le verre à sa bouche. « Mais j'ai sorti la tenue de gala quoi, et toi le costard? Faut bien qu'on montre notre classe et qui sait on sera peut-être Roi et Reine? » Elle éclate de rire. « Tu me couronneras avec un diadème en plumes noires et moi je t'offrirai des cornes de diable! » Elle porte la main à sa bouche et rit à nouveau. « Pardon pour les cornes! » Dans le genre boulette, mais après tout c'est sa réputation non? Elle pose sa main sur l'avant-bras du Grec en guise d'excuses. « Parlons plutôt du code secret. » Oui une distraction Zoïa, concentre toi donc sur autre chose pour chasser ce tourment en toi.

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Je ne savais pas où ce début de discussion allait nous mener, probablement sur le terrain désormais familier de la provocation. « J’aime le sexe aussi… Mais je suis célibataire depuis maintenant presque trois mois. Alors pour c’est FRUSTRATION le mot adéquat pour moi… » fis-je avec une certaine légèreté malgré le vrai qu’il y avait dans mes propos. Trois mois d’abstinence, ça commencerait presque à me rendre aigri… Enfin ce n’était probablement pas le genre de sujet que je devrais aborder avec Zoïa, à coup sûr elle allait savoir utiliser cette information contre moi au bon moment… Mais l’alcool aidait aux confidences surement, et j’en repris d’ailleurs une nouvelle gorgée, terminant déjà mon premier verre de la soirée. Zoïa plus optimiste que moi ? La rouquine ne nous voyait pas au fond, je relevai les yeux, croisant son regard et demandai : « Alors on est où ? » Sur le lit, sur son lit, où elle s’était finalement laissée tomber en acquiesçant sur le fait que l’on devrait peut être effectivement rester ici. Je n’allais pas être très dur à convaincre, même si la soufflante que me réserverait ma meilleure amie ou encore ma petite May dans le cas où je séchais le bal, cela m’effrayait un peu. « Elle est très bien ta robe d’ailleurs… » complimentai-je mon regard la toisant un instant. Oui on devait s’y rendre, mais pas pour nos tenues de fêtes hors de prix, ou pour le titre de roi et de reine du bal comme ironisait Zoïa ce qui déclencha d’ailleurs un petit rire de ma part, non. Je devais m’y rendre pour mes amis, pour leur prouver que la vie continuait, que j’allais bien. « Je suis sûr qu’on sera très beaux comme ça… » ricanai-je alors que mon interlocutrice plaisantait sur notre hypothétique couronnement, loin de me formaliser pour les cornes. Quant au code secret, c’était un échappatoire utile : « On pourrait se mettre à tousser ou quelque chose comme ça ? » Peut être trop classique… Et puis si une vraie quinte de toux nous prenait, l’autre allait croire qu’il y avait alerte rouge pour rien.

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Let's go drunk!!

Franchement aborder la discussion sexualité, c'était un peu le thème improbable avec Priape, et surtout un thème dangereux, mais la réponse du Grec arracha un rire sincère à la Rousse. « Je pensais que c'était d'être en couple qui amenait la frustration. » Ses sourcils se haussent alors qu'elle sourit toujours. Comment dire qu'elle a une vision à part des choses. « J'veux dire, faire l'amour avec toujours la même personne, sans jamais voir ailleurs ce qui se passe, que ça doit être chiant. » Ses lèvres trempent un peu dans le liquide ambré, favorisant la parole. « Alors que le célibat, ça ouvre toutes les portes, toutes les possibilités, c'est le meilleur moment pour s'éclater non? » C'est d'ailleurs pour ça que le Célibat était le seul statut auquel elle prêterait un jour possiblement serment. Parce que pour elle le couple, le mariage, la fidélité, ce n'était qu'une hypocrisie humaine de plus. Suffisait de voir comme sa chère parfaite cousine s'était précipité dans d'autres bras à l'occasion, et ça recommencerait un jour forcément, pour elle ou lui, pour n'importe qui en fait. Voilà qu'ils philosophent presque, et que le Grec lui demande où ils sont si ce n'est pas au fond. « Dans un merdier qui s'appelle la vraie vie, Bienvenue. » annonce-t-elle de sa voix douce en lui tendant sa main. Elle enviait parfois les idéalistes qui voyaient toujours les choses du bon côté, mais elle ne pouvait s'empêcher d'y voir une certaine candeur, voire stupidité. Elle était quelque part heureuse que Priape franchisse cette barrière invisible entre Elle et le Reste des gens. Il la complimente ensuite sur sa robe de bal, elle offre un sourire. « Merci. J'ai mis du blanc, en signe de ma pureté retrouvée avec mon Cavalier parfait. » se moque-t-elle gentiment avant de rire lorsqu'il approuve son choix de couronnement. Elle avale la dernière gorgée de son verre puis se saisit de la bouteille et emplit de nouveau les deux contenants. Si ils ne vont pas au bal en roulant, ils auront de la chance. Priape aborde ensuite le sujet du code secret. Tousser non, c'est trop banal. « On pourrait se gratter le sourcil? » Un truc discret et banal mais auquel il fallait réfléchir tout de même. « Ou se tirer sur le lobe de l'oreille? » Elle rit à nouveau. « En mode Espions. » Ok, là, ça commençait à devenir n'importe quoi, et comme c'était bon.

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