ALARYS ★ Please, forgive me (A)

Je ne sais pas ce qui se produisait mais elle semblait passer dans un autre mode d'un coup comme si elle devenait conseillère. Elle débuta une toute autre conversation m'expliquant qu'il m'aimait, que ça se voyait et je rougissais quelque peu, n’épiloguant pas plus. Un vague sourire de satisfaction, je me répétais intérieurement que je ne devais pas craquer, que tout était bien trop trouble mais la jeune femme me scrutant commença à 'interroger ne comprenant pas que je ne l'ai pas invité et critiquant une fois de plus mes agissements. Je grimaçais et fit une mine grave ; je ne sais pas Alaska... je pensais que c'était avec Prudence que je devais y aller et je suis heureux mais je sens que je veux etre près de lui, enfin j'en sais plus rien ... Je pense qu'il mérite une cavalière géniale comme toi plus qu'un mauvais gars comme moi et d'ailleurs, Prudence aussi... dis-je en plongeant ma tete dans mes mains.

Est-ce que c'est parce que j'ai trop bu que je deviens soudainement une conseillère en amour? Je ne devais faire part de mes super pouvoirs psychiques, qu'à ceux qui le m'hérite, et ce n'est pas le cas du vilain Emrys. Quoi qu'il en soit, je veux mettre fin à cette discussion, et surtout : je veux mettre un débout aux espoirs de Charlie. Bien sur que c'est cool de m'avoir comme cavalière, mais c'est encore mieux quand c'est avec l'être aimé. « Tu as besoin de voir ce qui compte pour toi, pas pour les autres. Si tu te dis que tu manger un steak, est-ce que tu penses à la vache qui va se faire tué ? Au mec qui doit le découper en tranches ? A la poelle qui doit subir le feu ? Non, tu dois penser à toi, et au plaisir que tu auras quand tu boufferas ton steak. Et Charlie a besoin d'être bouffé, tu vois ce que je veux dire. » dis-je en riant à la fin de la phrase, ok, la fille, pas du tout, mature alors qu'elle lui a bouffé le.. BREF. « Je pense qu'on a plus rien à ce dire, bonne continuation, Emrys, en espérant que tu appelle les prochaines filles a qui tu prend la virginité. »

Je reste assez neutre alors qu'elle semble devenir folle en lançant quelques métaphores louches mais qui représente assez mes prises de tete. Je reste pleins de questions mais je sens que mon silence débile et l'impression d’être un gosse que je donne la saoule alors je tente une réponse peu concise ; Oui tu as raison, enfin surement ! Je grimace alors ne comprenant pas trop surtout qu'elle poursuit en me saluant, faisant comprendre qu'elle ne me pardonnera pas. Enfin, voilà ce que je comprend et je ne suis pas du tout satisfait alors doucement, j'attrape son poignet pour la retenir et sérieux, je prend la parole ; J'ai aimé la nuit qu'on a passé .... crois-moi ou non, je n'avais pas couché avec une fille depuis un moment, un long moment et depuis je n'ai couché qu'une fois avec Prudence... Je n'étais pas comme ça avant alors crois-moi que je ne t'ai pas prise pour un vulgaire coup ... Je soupire, incompris. Je ne mentais pas, je m'ouvrais et je faisais un effort, moi, fier Emrys, pour remballer ma fameuse fierté ! Alors, je reprenais à nouveau encore plus sincère que je ne l'aurais pu ; J'attendrais le temps qu'il faut mais dis moi que tu me laisses une chance de redevenir l'ami que je fus ? Je grimaçais, impatient d'une réponse mais apeuré.

J’ai envie de lui dire que : oui, j’ai toujours raison. Non pas parce que je suis une Dunster, non pas parce que je suis la première de ma classe en psyhologie, mais surtout parce que les romances compliquer c’est ma tasse de thé, et que les amours inavoués, ma specialité. J’aurais pu ne pas utiliser mes super pouvoirs sur lui, mais je me suis dit qu’il ne vallait pas la peine que je me fatigue pour si peu, il arrive très bien à se mettre dans le caca tout seul. Alors que je pense être débarasser, il attrape mon poignet e je supoire à son discourt. « Je t’en pris Emrys, arrête les grands discourt, ça me donne la gerbe. » et pas seulementle mojito que je vient d’avaler d’une trait. « Je m’en fiche éperdument de toi. Si ça ne tenais qu’à moi je t’aurais déjà écraser avec ma voiture, je me soucis du bonheur de Charlie, et son bonheur c’est toi. Alors fait moi une faveur, et arrête d’essayer d’être mon ami.. » Parce qu’on ne la jamais était, et que ce n’est pas maintenant que ça va commencer. « Et dis lui que tu l'aimes, avant qu'un autre ne s'en charge. »

J'ai beau essayé d'avoir une autre chance, de faire surgir le vraie Emrys, celui qui se cache derrière ce masque de petit con arrogant, la jeune femme n'en entend rien ; elle ne veut pas. Ses paroles sont presque trop violentes et je montre bien assez mon choc par mes yeux écarquillés. Là, je passe une main dans mes cheveux et mon regard devient durs tout comme ce sourire qui disparait, se brisant. Je l'écoute et je bouillonne ; ça m'énerve même si je comprend ! J'ai été si con. Je ne parle donc pas et quand elle semble avoir fini, je rétorque montrant mon énervement ; Pense ce que tu veux, allez ! Je fais volte-face, tournant les talons et je me casse dans la foule vers le bar, saoulé.

FIN DU SUJET