ALARYS ★ Please, forgive me (A)

Elle était là, posée contre le bar et je ne pouvais rester ainsi sans lui parler, je devais directement mettre les choses au clair alors j'avais profité que la jeune Alaska parte de la table avant meme le début du repas pour la poursuivre. Là, je n'arrivais pas à avancer vers le bar et l'aborder ; je flippais, oui, Emrys flippait, c'est humain ! Je passais ma main dans mes cheveux, anxieux avant d'inspirer bien fort et enfin me décidais à foncer vers la jolie demoiselle. Je venais pas très fier de moi vers elle et je posais ma main sur son avant-bras en lui susurrant à l'oreille : on peut aller là-bas quelques instants... on doit parler ! Je grimaçais, l'air grave.

J'avais besoin d'un verre, ou peut être de plusieur. Pour tenir tout ça, Emrys et Charlie qui se font de l'oeil, Kyla si près de moi mais si loin aussi, qui est en compagnie de Jake, le monde entier me torture, ce déstin de merde fait toujours en sorte que ma vie soit inspuportable. J'ai pris un mojito, et une petite pilule donner par un ami vert, lorsqu'une voix me semble familière m'interpele, heureusement, la pilule ne fait pas immédiatement effet et j'ai encore les pied sur terre lorsque je fais face à Emrys. « Oui... Enfin, pas de soucis, rien que toi et moi? T'es sûr de ne pas faire une autre "erreur" ? » dis-je pour détendre l'amosphère.

J'étais fortement anxieux face la situation ; la dernière fois que nous nous étions parlés, elle descendait de ma voiture après de longs ébats, ces premiers et je m'étais extrêmement mal comportés. Je fus donc surpris qu'elle accepte de me parler pourtant la jeune femme ne manqua pas de lancer un pique, montrant qu'elle n'oubliait pas que je faisais facilement des erreurs. Alors, je la menais plus loin et je me raclais la gorge. Alaska... je sais que j'ai fais une terrible erreur en ne te contactant pas... en te laissant comme ça après ce que je t'ai fais mais je me sentais perdu d'avoir pu te voler ta ... enfin tu sais ! Avais-je dit soucieux de ne pas trop l'offusquer ou la gêner.

« Ma vriginité. » Dis-je d'un ton sec, une fois que nous étions à l'abris des oreilles indiscrète. Je bois une gorger de mon mojito, alors que nous nous retrouvions à l'écart de la fête. Je ne regrette pas cette nuit-là, je ne regretter rien du tout. Ce que je regrette, c'est de l'avoir crus lorsqu'il m'a dis qu'il y aurais une suite à cette nuit-là, un coup de file, qu'il prenne de mes nouvelles, qu'il commente une des photos instagram, peut importe, un signe qui dis que je compter un peu. « Ce n'est pas en t'excusant que tu vas me rendre ma virginité, Emrys. Ni même que tu vas effacé cette nuit.. »

Sa langue claque sur son palet et elle ne mâche pas ses mots, annonçant clairement que je lui ai pris sa virginité ; elle n'a pas peur du mot, qu'on l'entende et je comprend l'énervement en elle à cause de moi. Je baisse le regard, grattant mon menton, anxieux. Là, elle poursuit 'expliquant avec dureté que je ne suis pas en meusure d'effacer la nuit passée ensemble ou rendre sa virginité et si je grince des dents, je reprend la parole : Je ne regrette pas d'avoir couché avec toi Alaska contrairement à ce que tu imagines, j'ai juste eu peur d'avoir mal agis en faisant ça... parce que tu aurais du faire ta première fois avec quelqu'un qui est amoureux de toi... moi je te trouve magnifique, belle, adorable, intelligente mais je ne suis pas amoureux de toi... avais-je dit d'une voix douce.

Je ne voulais pas être dur, je ne suis pas dur, ni glaciale, ni méchante, comme on peut le penser en me voyant. Mais l'alcool, et ses petites pilules bleus me rendais plus rûde et moins tendre avec ceux qui m'avait déçu. Je joue avec la paille de mon mojito, roule des yeux face à son discourt, soupire un bon coup et finit par boire le fond de mon vie avec hate, avant de le poser sur un plateau ambulant. « Je sais, personne ne tombe amoureux de moi. Mais tu n'es pas obliger d'être amoureux de moi, pour me respecter. » Ou respecter ta promesse, ou juste ce que tu m'avais promis. « Un appel, ou un sms, rien de plus, c'est tout ce que je voulais. » dis-je mes yeux dans les siens, et mes mains sur les siennes. « Et tu aurais pu me dire que tu étais amoureux de Charlie.. » dis-je, dans un rire nerveux.

Je comprend bien sa haine soudaine envers moi, je m'y attendais grandement. Je l'admire et tente un sourire pourtant elle ne peut pas, je ne peux que comprendre et cesser toute action regrettable. Par ailleurs, je m'inquiète en m'apercevant qu'elle termine trop vite son verre. Là, elle baragouine quelques choses qui le chiffonne et ne me plait guère. Je grimace en répondant ; Non, ne dis pas n'importe quoi... tu vas trouver quelqu'un qui sera apprécié la personne formidable que tu es ... le problème c'est moi pas toi crois-moi ! Je passe une main dans mes cheveux, vraiment mal vis à vis d'elle. Là, elle poursuit et commence à me parler du fait que je suis amoureux de Charlie et j'écarquille les yeux faisant une fixette là dessus : Quoi ? mais euh... bafouillais-je alors en devenant une carpe tant je suis surpris. Je vois pas enfin qui t'a dit ça ? Je me mord la lèvre, incompris.

Rien n'est jamais simple avec Alaska Harrison, j'essaie de lui expliquer mais je n'arrive pas à faire sortir les bon mots, somme je voudrais lui dire : pourquoi tu m'as pas rappeler ? pourquoi on a pas essayer de refaire quelque chose après ? pourquoi je ne suis qu'un numéro dans la liste ses filles avec qui tu couches ? pourquoi est-ce que tu as accepter de coucher avec moi, si tu es toujours amoureux de mon cavalier ? Mais ses questions se sont perdu entre le moment ou elle a avaler cette pilule et son cerveau, ça a dû se perdre en route. Au lieu de ça, elle souligne tout ce qu'elle a remarquer ce soir, en faisant de grand geste et en roulant des yeux. « Ne fait pas le crétin Emrys. Vos petites messes basses, vos sourires, vos regards. Tu l'aimes, ou du moins, tu n'arrives pas à t'en défaire. »

Je me sens soudainement vraiment troublé par ses dires et je ne comprend pas vraiment pourquoi elle dit ça en fait. Je reste ébahi par ces mots et tente de bredouiller quelques excuses mais je sens que ça ne marche pas si bien qu'elle poursuit en m'expliquant que nos agissements ne trompent pas. Je me gratte l'arrière du crane avant de soupirer en répondant ; je vois pas de quoi t parles... je tente de nier mais je grimace parce que je ne me crois pas moi-même et qu'elle n'est pas conne alors je reprend; je sais que tu ne me dois rien et que tu ferais même mieux pour te venger d'aller lui dire mais je te conjure de ne rien dire... oui je l'aime encore ! Je baisse le regard, tripotant mes mains tremblantes de gêne.

Est-ce que je le savais ? Oui. Est-ce que je ne voulais pas le croire ? Oui. Je pensais au fait que Charlie était mieux pendant un moment, sans Emrys dans les parages et j'avais peur de ce qu'il pouvait faire à mon cavalier. « Il t'aime aussi. Il ne me la pas dit, mais ça se voit. Il t'a toujours aimé, et tu es le seul à faire son bonheur. Alors : dis-lui. » dis-je les bras croiser. L'alcool me monter à la tête, mais j'ai tout de même les pieds sur Terre. L'amour est mon sujet de psychologie préféré et j'ai fait assez d'étude de cas dans ma vie, pour savoir quand est-ce que l'amour est présent. « Pourquoi tu ne l'as pas invité au bal ? Il le méritait. C'est son dernier. » Et c'est mon premier, et c'est triste pour moi de venir avec le mauvais cavalier.