J4 à 5 - nuit à Oklahoma • AARON

« Les médecins s'étaient trompés sur la date de début de ma grossesse au début, là il pouvait y avoir un doute, mais maintenant non avec trois semaines d'écart avec ma tromperie c'est pas possible... » En fait je ne savais pas comment expliquer cela, c'était fou parce que c'était juste impossible que Priape ne soit pas le père et ce putain de bout de papier disait tout l'inverse. Qu'est ce qu'il se passait dans mon corps, qu'est ce qu'il s'était passé dans ce putain de labo ? Je n'en savais rien. « Du coup je pense que je vais accoucher du petit jésus numéro deux tu vois.»

(Invité)

C'est vrai que cette histoire est assez bizarre et Aaron ne peut l'aider. C'est bien la première fois qu'on lui annonce ça... Une sacré emmerde. Mais c'est certain qu'il existe une réponse à tout ceci. C'est impossible, sinon. Alors, il se contente simplement d'hausser les épaules, en esquissant une petite grimace. C'est bien possible.. dit-il en rigolant. Bien qu'il reprend, ensuite, son sérieux pour parler. Il faudrait que tu vois avec ton médecin, bien que là... T'es plutôt loin de lui. Ouais, elle est assez coincée, surtout qu durant ce voyage, ils bougent beaucoup.

(Invité)

« Je crois en effet que c'est pas la porte à côté ! Mais ça me travaille tout ça... Je ne sais pas quoi penser... J'avais besoin de m'en éloigner de mon médecin justement, enfin de la ville... » C'est pour ça que j'ai accepté de venir avec lui. Je savais qu'il comprendrait vite qu'il ne pourrait rien se passer entre nous et qu'il ne me prendrait pas la tête, qu'il ne serait pas un gros lourd... Je ne m'étais pas trompée. « Aaron ? Si t'avais une copine, qu'elle te trompait et découvrait qu'elle était enceinte de toi, tu réagirais comment toi ? » Quelque soit sa réponse ça ne m'aiderait pas, mais j'avais envie de savoir, je lui demandais clairement ce qu'il pensait de la situation.

(Invité)

Autant dire que la jeune femme est totalement perdue. En même temps, il y a de quoi, parce que c'est histoire est dingue et il ne sait quoi dire pour tenter de la conseiller ou même de la réconforter. Il reste impuissant, en fait. Et cela lui vaut une petite grimace. C'est alors qu'elle lui pose une question. Mais la question qu'il ne faut pas. Mal. C'est le cas de le dire puisqu'il a vécu ce genre de situation. Enfin, ce n'était pas sa copine et au final, ce n'était pas son gosse. Mais ça revient au même. Il reste silencieux parce qu'il ne veut pas dire davantage, de ce qu'il pourrait ressentir. Non, il est mal à l'aise pour le coup car il ne veut pas se rappeler de sa propre histoire. Pitié, parlons d'autres chose.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)