Newtoria ∂ Does what happens in Sidney stay in Sidney ?

Newt & Victoria

Does what happens in Sidney stay in Sidney ?
« C'est bon, Vee, tu peux prendre ta pause si tu veux. » La jeune fille se retourna et offrit un grand sourire à son collègue, soulagée. Note pour elle même : ne jamais porter des chaussures à talons au travail. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Aussi, autre note pour elle même : ne jamais aller au travail sans avoir prit sa dose de caféine. Également une très mauvaise idée. Elle remercia le jeune homme et se rendit à l'extérieur du restaurant. Elle avait vraiment besoin d'une cigarette. Et de café. Mais cigarette d'abord.

Vivre et étudier à Harvard était... différent. Il est vrai qu'à New York, Victoria n'avait pas beaucoup de temps pour elle. Mais aujourd'hui, elle avait l'impression que sa vie dans la grande pomme avait était beaucoup plus calme que celle qu'elle vivait maintenant. Quand elle n'était pas en cours, elle travaillait, quand elle ne travaillait pas, elle révisait et quand elle ne révisait pas, elle était en cours. Bref. C'était un putain de cercle vicieux qui allait finir par la tuer. Mais bon, n'était-ce pas ce qu'elle souhaitait, ce dont elle avait toujours rêvé ? Réver, ça craint, pensa-t-elle avant de tirer longuement sur sa cigarette.

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Newt devait se rendre à son ancien lieu de travail afin de récupérer des papiers comme ses fiches de paie et récupérer ces dernières affaires dans son casier dans l'hôtel de luxe. En effet, le brun aux yeux verts avait déposé sa démission après avoir vu une annonce d'une boutique de jouets cherchant une personne pour un poste de vendeur. Bien sûr, le Winthrop avait tout de suite déposé son CV et lettre de motivation pour postuler à cette offre. Et grande joie, l'homme de vingt-trois ans avait obtenu le travail. N'ayant pas envie de prendre les transports en commun, l'étudiant en journalisme et biologie décide de marcher mains dans les poches jusqu'à l'hôtel. Cela ferait du sport et puis ça fait du bien pour la tête ainsi que le corps. Quelques minutes plus tard, le deuxième année arrive à bon port. Son regard se fixe aussitôt sur une jeune femme qui connaissait très bien. C'était Victoria, la dernière fille avec qui Newt était sorti. C'est lui qui l'avait plaqué du jour au lendemain. Non pas qu'il ne l'avait plus aimé. Bien au contraire, il avait eu la trouille de plus savoir gérer la relation amoureuse et la laisser de côté après le drame familial chez les Shakespeare. De la rendre malheureuse tout simplement. Vee était toujours aussi jolie même quelques années plus tard. Le temps l'avait encore plus embellie. « Victoria ?! C'est bien toi ? Je ne pensais pas qu'on allait se revoir ici. Enfin à Cambridge je veux dire. » Dit-il en passant une main sur chaque tempe en faisant glisser ses doigts sur le côté. Signe que le rouge est nerveux.

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Newt & Victoria

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Victoria continua de tirer sur sa cigarette longuement, la fumant jusqu'au bout - fallait pas gâcher, c'était cher ces machins là. Une fois qu'elle l'eut fini, elle l'écrasa et jeta un rapide coup d’œil à sa montre. Encore 20 minutes de pause. Parfait, elle pouvait s'en fumer une autre. Elle sortit le petit paquet bleu et en sortit une nouvelle. C'est ainsi qu'elle fut interpellée : cigarette ballante entre ses lèvres, briquet sur le point d'être actionné. Y avait franchement plus sexy comme pause

« Victoria ?! C'est bien toi ? » La jeune fille releva la tête lorsqu'elle crut reconnaître la voix qui venait de lui parler, n'arrivant pas à y croire. Et pourtant, Newt Shakespeare se tenait bien devant elle. 6 ans avaient passé et il n'avait absolument pas changé. Du moins pas aux yeux de Victoria. Il avait grandit, peut être, murit, surement, et avait réussi à devenir encore plus séduisant qu'avant. « Je... Newt ? Wow. C'est... Wow. » balbutia-t-elle, son accent ressortant particulièrement lorsqu'elle était nerveuse et/ou stressée. « Je ne pensais pas qu'on allait se revoir ici. Enfin à Cambridge je veux dire. » Ah oui bien sur. L'epic fail de 2009. Victoria, la tête de classe, échouant lamentablement aux examens d'entrée d'Harvard. Bien sur que Newt ne s'attendait pas à la voir ici. « Oui, je... J'ai finit par aller à New York pour mon baccalauréat mais Harvard m'a accepté pour ma maîtrise donc... me voilà. » Elle se mordit la lèvre inférieure, ne sachant pas trop quoi faire d'elle même. Elle allait mieux. Son échec était depuis longtemps oublié et New York avait été une expérience incroyable. Son histoire avec Kim mise à part, elle ne conservait que des bons souvenirs. Toute fois, revoir le jeune homme, en face d'elle, après tant d'années, était... étrange. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait ou ce qu'elle devait ressentir. C'était... étrange. « Qu'est ce que tu fais là ? »

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Pour être une surprise s'en était une, en plus d'être réussie. Victoria aurait pu le prévenir grâce à un sms, histoire qui ne reste pas con à la fixer. Un an après leur rupture, les deux anciens amoureux étaient restés en contact. Newt était estomaqué, abasourdi – dans le bon sens - de revoir la brunette après tant d'années sans se voir. Elle n'avait pas du tout changé en six ans. Juste que la demoiselle avait pris quelques centimètres en plus. Tout comme le Winthrop qui était devenu plus grand, mesurant un mètre quatre-vingt-huit. Maintenant âgé de vingt-trois ans, il avait bien sûr mûri. Il serait temps non ? En entendant l'accent de Mademoiselle de Day-Castillo, il n'avait pas pu s'empêcher d'avoir un petit sourire sur son visage. Victoria devait être nerveuse pour qu'il soit autant prononcé. Malgré toutes ses années sans se voir, le brun aux yeux verts n'avait rien oublié de ce petit bout de femme au caractère bien trempé et avec un passé douloureux. Mettant les mains dans les poches de son jean, il répond avec un léger sourire concernant l'échec de Vee aux examens d'entrée pour Harvard. « Oh je vois. J'espère que tu n'es pas trop dépaysée de New-York. » Le deuxième année ne savait pas comment réagir, ni quoi dire. Il fallait qu'il reprenne ses esprits. Néanmoins, ses pupilles ne voulaient pas lâcher la jeune femme à la peau mâte. Répondant à la question, Shakespeare dit alors. « Je suis venu chercher des papiers pour ma démission et toi ?? » Voyant la tenue très chic de Castillo, il réplique. « Oublie la question, elle était totalement stupide. Si tu étais arrivée plus tôt, on aurait pu travailler ensemble. » Dit-il en regardant droit devant lui et de s'avancer vers le mur pour s'appuyer sur ce dernier en croisant les bras. « Depuis quand tu es à Cambridge ? Tu étudies aussi à Harvard ? » Trop de questions, tue la question.

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Newt & Victoria

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« Au début, si, beaucoup. New York est juste... vivant, tu vois. C'était un différent paysage, une vie différente, un esprit différent, même. Mais j'aime Cambridge. C'est plus le genre de ville dans lequel je me vois vivre, tu vois. » dit-elle, ses mains se mettant à bouger. Elle disait vrai, New York lui manquait, c'était sur, mais Cambridge était vraiment là o elle se sentait chez elle. « Tu travaillais ici ? Mince, si j'avais su j'aurais déposé un CV ici beaucoup plus tôt au lieu de travailler dans cet immonde magasin de vêtement. C'était une horreur. On aurait dit qu'un gamin de 5 avait dessiné les vêtements qu'ils vendaient. Autant te dire que j'étais hyper heureuse quand on m'a appelé ici. » Elle sourit, heureuse de voir que les choses étaient toujours aussi faciles entre eux. Il lui était arrivé de penser à lui durant ces dernières années, lorsqu'elle voyait des trucs lui rappelant Newt ou leur relation. Et si à chaque fois, elle ressentait un petit pincement au cœur en repensant à son premier amour, elle se demandait toujours ce que ça ferait de le revoir. Bien sur elle avait conservé son numéro mais évitait le plus possible de lui envoyer un message, la blessure de leur rupture encore beaucoup trop présente, même après tout ce temps. Elle se contentait simplement de sms pour les fêtes ou son anniversaire. Cela ne suffisait pas mais c'est tout ce dont elle était capable. « Oh ! Hum... J'ai emménagé en Août dernier. Et oui, je suis à Harvard, » dit-elle, un petit sourire fier se dessinant sur ses lèvres. « Design et français. Et toi ? Je veux dire qu'est ce que tu fais à Cambridge ? Tu étudie quand même pas à Harvard aussi ? »

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En entendant Victoria parlait de New-York avec tant d’enthousiastes – oui cela se voyait sur le visage de la brunette. En effet, cette dernière avait le sourire aux lèvres et ses yeux noirs pétillaient de mille feux. - Tandis que les phalanges de Castillo bougeaient dans tous les sens signe que cela lui tenait à cœur. « Maintenant que tu en parles, tu m'as donné envie d'y aller. Peut-être un jour lorsque j'aurais mis des sous de côté. Cambridge est plus tranquille, et plus petit que New-York. Je reconnais que ça doit être beau à voir. » Tais-toi, tu parles trop. Mais rien n'empêche Vic d'y retourner de temps en temps. « En effet, j'ai travaillé ici, mais vu les horaires impossibles, je n'arrivais plus à garder les yeux ouverts pendant mes cours. Faut dire que le salaire ne doit pas être le même en travaillant ici que dans un magasin de fringues. » Autant dire qu'il n'y connaissait rien en matière de vêtements. Certes, il avait son style, mais le matin, le Winthrop prenait les premières affaires qui étaient dans le placard. Le brun aux yeux vert sourit – rendant au passage le sourire à la brunette – L'homme de vingt-trois ans avait peur que les retrouvailles se passent mal. Ce qui n'est pas du tout le cas, puisqu'ils parlaient comme s'il n'y avait rien eu. Les deux anciens amoureux avaient gardé le contact, mais juste pour les bonnes occasions comme les anniversaires et les fêtes de fin d'année. Shakespeare avait compris que son ex ne voulait pas parler en dehors des fêtes. Ayant eu de nombreux SMS qui étaient restés sans réponse. En entendant que Vee était à Harvard depuis août 2014, il la regarde en faisant de gros yeux. Comment ça se fait qu'ils ne se soient pas croisés pendant tout ce temps ? C'est vrai, ils étaient dans la même université et autrefois sur le même lieu de travail. C'était plus que bizarre. Newt était littéralement sur le cul. Fonçant les sourcilles, il s'approche un peu plus de la brunette pour lui faire face en faisant oui de la tête concernant les études. « ça va faire deux ans que j'étudie à Harvard où j'étudie le journalisme et la biologique. Je suis chez les Winthrop. Quel heureux hasard. » Dit-il en recommençant à être nerveux, passant ses mains dans ses cheveux. « Tu finis à quelle heure ton service ? » Il la regarde sérieusement, la fixant dans les yeux. L'Australien ça avait sorti sans raison. La parole avait dépassé les pensées. Malgré la rupture après tant d'années, le rouge ressentait toujours un petit truc pour la Philippine. Pas de l'amour, mais avait tout de même gardé une certaine tendresse pour cette dernière. Bien qu'il la trouvât toujours aussi attirante et jolie.

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Newt & Victoria

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Le sourire de Victoria s'agrandit lorsque Newt mentionna l'idée d'aller à New York. « Tu devrais. C'est magnifique comme ville. Et puis il y a tellement de choses à faire, tellement de places à voir, à visiter. Rien que Central Park peut prendre quelques jours. Et puis, c'est vraiment pas loin d'ici, juste quelques heures. » Je pourrais t'y emmener ajouta-t-elle dans sa tête, espérant qu'elle avait seulement l'impression de rougir. « C'est clair que les horaires sont loin d'être idéal mais je m'y suis faite. En même temps je ne travaille ici que depuis une semaine. j'ai encore le temps de faire un burn-out. Et oui, c'est aussi clair que le salaire est bien meilleur. Non, franchement, mon travail précédent n'avait rien pour plaire. » Newt lui sourit alors et Victoria crut qu'elle allait fondre. C'était dingue quelqu'un point quelqu'un - lui - pouvait avoir un tel effet sur elle. Alors qu'il lui répondait, elle se rendit compte qu'elle tenait toujours sa cigarette et son briquet. Quelle idiote! Elle les rangea l'air de rien et lui répondit. « Quel hasard, en effet. Je suis chez les Cabots. Encore en période de bizutage mais ça ne devrait plus être très long. » Lorsqu'elle vit Newt se passer la main dans les cheveux, elle se demanda ce qui pouvait bien le rendre ainsi. Et puis il posa sa question. Ah. Si tout à l'heure elle avait put en douter, cette fois, elle en était sur. Victoria était en train de rougir. Le regard du jeune homme était devenu plus sérieux. Elle le fixa, droit dans les yeux et répondit, de façon tout aussi sérieuse - et peut être un peu charmeuse. « Je finis dans deux heures. » Puis, elle ajouta, la voix un peu hésitante. « Pourquoi ? »

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New-York doit être un endroit merveilleux à visiter surtout d'après ce que dit Victoria à propos de cette ville lumière. Newt voulait être sûr d'avoir assez d'argent pour pouvoir faire le tour de New-York un de ses jours. Le mieux est de rester une semaine pour pouvoir tout faire. Il avait vu un aperçu à travers la télévision grâce à des séries ou des reportages. « C'est sûr vaut mieux rester une semaine entière que trois jours pour faire le tour de la vielle Pomme. » Dit-il en faisant un petit sourire en ayant presque oublié l'épaule qui commence à le lancer, essayant de ne pas faire une grimace pour éviter les questions – bien qu'il n'avait rien à cacher. - Juste que l'Australien ne voulait pas blesser la Philippine. « Il faut laisser le temps au corps de s'adapter. Généralement, c'est la première semaine la plus difficile. En même temps, ce n'est pas le même milieu. Disons que c'est juste pour luxueux. » Le sourire était toujours présent. « Je suis passé par là aussi. » Voyant la cigarette et le briquet, il hoche la tête en se demandant depuis quand la brunette fumait. Et puis zut ce n'était pas son problème puisqu'il ne s'agit pas de son corps, ni de sa santé. Lorsque l'homme âgé d'une vingtaine d'années passe ses mains dans ses cheveux ou temps, cela signifiait que quelque chose le rendrait nerveux ou stressé. Ce qui est le cas en se trouvant face à Castillo après tant d'années. Voyant Vee rougir, il la trouvait trop mignonne. Non quand même, ce n'était pas lui qui la rendait dans un tel état ? Bon okay, ils avaient vécu une histoire d'amour passionnée, forte et ressentir toujours un petit quelque chose, mais ne serait dire quoi. « Dans deux heures Okay c'est noté. » Regardant sa montre, il faisait les cent pas, avant de se retourner pour faire face à l'étudiante en design de mode. « Euh pour rien. Fin si ça te dit qu'on se faire un cinéma pour regarder un film ? Du style Avengers 2 à moins qu'un autre film t'intéresse. » Newt était maladroit dans ses paroles et cela s'entendait.

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Newt & Victoria

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Alors que Newt lui répondait, Victoria remarqua qu'il semblait avoir mal à l'épaule. Cependant, sa grimace fut tellement brève que la jeune fille n'était même pas sûre de l'avoir vraiment vu. La fatigue devait surement lui jouer des tours. « ça pour être dur, c'est dur. J'ai commencé mardi et laisse moi te dire, plus jamais je viens au travail avec ces chaussures ou sans avoir bu mon café. » Elle se passa la main dans ses cheveux, fraichement teint en blond, et les attacha brièvement en un chignon désorganisé, quelques mèches lui tombant devant les yeux. Elle aimait bien sa nouvelle couleur. Après son arrivée à Cambridge et la prise d'otage, Victoria avait eu besoin d'un peu de changement. Sur un coup de tête, elle s'était dirigé vers le premier coiffeur qui avait l'air digne de confiance et avait demandé à se faire décoloré les cheveux. « Un ciné ? » Le sourire de la jeune femme s'agrandit de plus belle. « Bien sur, pas de problème. Faudra juste que je passe à mon apart pour changer de chaussures, parce que là, c'est juste pas possible mais sinon, c'est d'accord. J'ai justement pas encore eu le temps d'aller voir Avengers 2 donc ça me va. Et puis après, on peut peut être aller manger un morceau ? Si t'es libre bien sur, je t'oblige à rien, c'est juste que... ça fait tellement longtemps qu'on s'est pas vu. On pourrait en profiter pour rattraper un peu le temps perdu. » Si elle avait put le faire de façon discrète, Victoria aurait surement croisé les doigts.

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Dieu merci, Victoria n'avait heureusement pas demandé pourquoi Newt avait grimacé le temps de quelques secondes. Parce que lui expliquer que le brun aux yeux vert avait protégé une fille qui s'appelle Manu d'un fou qui voulait l'agresser ou la toucher, cela allait faire de la peine à la philippine. Et ça, il ne voulait pas. La brunette commençait à parler de chaussures. Baissant le regard vers les pieds de la femme de vingt-deux ans qui portait des talons. Tu m'étonnes qu'elle devait avoir mal aux orteils. « Peut-être que mettre des ballerines conviendrait mieux à tes pieds et tu serais plus à l'aise. » Même si ils n'étaient plus ensemble, le jeune homme gardait une tendresse toute particulière à l'égard de Vee, après quelques années où était intervenue leur rupture. Le Winthrop trouvait que le blond allait incroyablement bien sûr les cheveux habituellement noirs de Miss Castillo. La prise d'otages, un mauvais souvenir a oublié, même s'il n'avait pas été touché. Voir le fou tiré sur des gens était un événement assez terrifiant et traumatisant. Les deux ex parlèrent de leur future sortie qui allait se dérouler dans un cinéma. « Très bien, on passera dans ton appartement pour que tu puisses changer des chaussures et pourquoi pas de tenue, parce que pour aller au cinéma, c'est peut-être un peu trop chic. » Dit-il en pointant sa tenue du doigt en rigolant légèrement. « Et pourquoi pas manger pour manger un morceau. Enfin, je veux dire avec plaisir. Tu dois avoir plein de choses à me raconter après ces quelques années sans se voir. Au fait comment va ta grand-mère ? » Bah oui, l'homme de vingt-trois ans la connaissait puisque parfois, ils dormaient chez l'un ou chez l'autre et connaissaient la vie de chacun de A à Z. Doucement, l'Australien s'assit sur la marche en croisant les doigts de ses mains.

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