Calm you - EDBY

Voilà un certain temps qu’Abby est passée à la boutique, qu’elle a acheté le petit couple de furet, je prends quasiment tous les jours des nouvelles, cela me permet de discuter au téléphone avec Abby, de parler de tout et de rien, j’aime discuter avec elle, j’aime quand elle m’appelle affolée et que je peux la rassurée par rapport à ses animaux, j’aime me sentir indispensable à sa vie de maitresse.
D’ailleurs, aujourd’hui j’ai envie de la voir, de voir les furets et de revoir ses boules de poils que j’aime beaucoup, j’ai adoré passé ce temps avec ses animaux lorsqu’on a amené les furets chez elle.
Cependant, pour l’instant je suis bloqué au niveau de la porte par les gardes du corps qui me disaient que je ne pouvais pas entrer car elle dormait encore. Je leur demande gentiment si je peux l’attendre dans le salon qu’elle se lève, de nouveau une réponse négative, je vais pour me faire insistant quand un hurlement résonne, je reconnais tout de suite la voix d’Abby, je profite de la seconde d’inattention du garde surpris sur le coup par le hurlement pour entrer telle une flèche, je suis les hurlements, coursé par les gardes, j’arrive dans la chambre d’Abby et je vois son état.
Sans attendre je viens sur le lit et je la serre dans mes bras essayant de la réveiller pour la sortir de son cauchemar, je passe ma main dans ses cheveux blonds avec un léger mouvement de berce et d’une voix douce.
« Ce n’est qu’un cauchemar Abby, ouvre les yeux, ce n’était qu’un cauchemar…tu ne risques bien, absolument rien, je suis là Abby, c’est Eden. Calme toi, tout va bien »

Rapidement elle ouvre les yeux et me regarde, je lui parle, lui disant que tout allait bien, que j’étais là, qu’elle ne risquait rien, je lui disais tout ce qui me passait naturellement dans la tête pour l’apaiser et je sens que tous les muscles de son corps se décontracter, je la serre d’avantage contre moi et je pose ma joue sur le sommet de son crâne en continuant de la câlinant, ne cessant de lui dire des mots rassurants.
« Cava aller Abby, je t’en fais la promesse, personne ne viendra te faire du mal tant que je serais là »

Je sens qu’elle est apaisé, elle n’a plus la moindre trace de peur dans le regard, elle me demande de lui promettre de rester. Je ne peux me retenir de sourire et je lui murmure que je lui promets que je vais rester.
« Il n’y a aucune raison pour que je m’en aille pour le moment »

Je frotte doucement ma joue sur ses cheveux avant de lui demander, tout doucement.
« Tu veux m’en parler ? Peut-être que cela te fera du bien… »

Je lui propose de me parler, me disant que ca pourrait lui faire du bien. Elle semble tout de suite réticente, mais je n’insiste pas, malgré tout elle me dit ce à quoi correspond ses rêves. Je la serre en entendant, comment peut-on vouloir du mal à Abby, elle est si gentille, si douce, si…adorable simplement, elle a un grand cœur, elle est belle, elle a toute les perfections du monde et apprendre qu’on lui veut du mal me met en rage mais je me contrôle et je lui dis doux.
« Moi, j’étais au travail le jour de la prise d’otage, ce jour ca, j’ai cru que j’allais devenir fou, j’ai quitté mon travail en courant en entendant les informations et j’étais limite prêt à entrer pour sauver les gens que j’appréciais, mes petites sœurs étaient dans la prises d’otage mais heureusement elles n’ont rien eu… »

Pourquoi je parle de cela ? pour lui changer les idées, pour parler d’autre chose que ses gens qui lui font du mal, qui lui font tellement peur qu’elle n’en dort plus la nuit. D’ailleurs, je ne peux me retenir de lui dire.
« Tes gardes te protègent et à partir d’aujourd’hui, tu es sous ma protection également, je vais demander la mise en relation de nos gardes du corps pour que ta sécurité soit encore plus assurée. »

Elle réagit tout de suite face à ce que je lui dis, elle me met en garde. Je prends doucement son visage entre mes mains et je la regarde droit dans les yeux, avec douceur.
« Ecoute moi Abby, ton oncle n’a aucun droit de me toucher, ou il se recevra la colère du Royaume de Norvège, s’il veut t’atteindre il devra passé sur le corps de la Norvège. Il ne peut rien contre nous Abby. Plutôt périr que le laisser te faire quoi que ce soit. »

Je caresse doucement sa joue avant de glisser ma main dans ses cheveux.
« Tu as faim ? Je peux te préparer un bon petit déjeuner digne de la princesse que tu es »