Mon défi avait été relevé facilement. J'avais dû sortir des bobards long comme le bras à Marc pour qu'il me laisse partir plus facilement. J'étais rentrée rapidement à la coloc ou plutôt, chez Léonora où je vivais. J'avais troqué la robe et les bijoux par un simple jean noir et un t-shirt. J'avais rien contre les robes et les talons hauts, mais le look eliots à plein temps, c'était pas mon truc. J'étais beaucoup plus naturelle habituellement. Il y avait peu de risque qu'il se souvienne de moi, il ne connaissait ni mon nom, ni mon adresse ou encore mon numéro de téléphone. Je ne me faisais aucun soucis pour lui, il n'allait pas avoir de mal à montrer qu'il ne se droguait pas. Et il n'en connaissait pas assez à mon sujet pour vendre la mèche. Une fois posée à la maison, j'avais fini par sortir mes cours pour réviser et prendre un peu d'avance. Je fus rapidement déconcentrée quand un fou furieux se mit à cogner contre la porte. Je me dépêche de l'ouvrir, énervée. Mais je reste extrêmement surprise (choquée?) quand je me retrouve nez à nez avec Marc. Tellement que je ne trouve absolument rien à lui dire.
Franchement j'étais pas dupe, une fois qu'elle s'était barrée, j'avais regardé de plus prêt le tiroir qu'elle fouillait quand je suis rentré et j'ai eu la surprise de voir un beau sachet de drogue, sur le moment j'ai souris, je me suis fais couillé en beauté juste pour ses beaux yeux mais elle ne va pas s'en tirer ainsi. Si elle a fait ça c'est qu'il y a les flics pas loin, enfin je le supposais sinon quel intérêt de me faire porter le chapeau du bleu drogué ? Quoiqu'il en soit j'avais réussis à quitter la Eliot House avant que les flic n'arrivent, je savais qu'ils allaient mettre ma chambre en bordel mais je m'en foutais, je les voyais rentrer dans la résidence de la où j'étais, d'abord Victoira et maintenant moi, décidément cette guerre Mather reprenait ses origines. Je planquais le sachet le temps d'avoir les mains libres pour rentrer dans la Eliot House et m'entretenir avec les filcs, une fois le problème réglé, j'attendais qu'ils repartent pour aller récupérer le sachet et m'occuper de cette connasse aux magnifiques yeux. C'est sans problème que je trouvais son adresse, j'avais des relations et en peu de temps j'avais fais le trajet en voiture pour me garer devant la baraque où elle habitait et je toquais en furie contre la porte d'entrée, j'avais les nerfs. J'étais ravis qu'elle m'ouvre pour voir sa tête et elle ne trouvait rien à dire, choquée que je sois là, nez à nez avec elle, si rapidement « Tu croyais vraiment me faire porter le chapeau ? » lui demandais-je, je sortais le sachet de la poche arrière de mon jean pour lui balancer à la gueule « Trouve plus ingénieux la prochaine fois parce c'était vraiment stupide ta connerie, tu sais pas à qui tu t'attaques ma belle. » je la regardais une dernière fois dans les yeux avant de me retourner prêt à retourner à ma voiture.
Il faut que je reprenne mes esprits très vite, je ne peux pas rester muette et choquée, ça le satisferait trop. Mais là, je me sens comme dans un film. C'est vrai, au cinéma, les type qui sont riches peuvent obtenir tout ce qu'il veulent en un claquement de doigts. Lui, n'a pas l'air d'avoir eu de mal à me retrouver. Pourtant, je ne fais que habiter dans la maison de Léonora, j'veux dire, mon prénom ne doit même pas figurer sur les papiers. Ça première réplique me fait sourire. Je savais très bien qu'il s'en sortirait sans mal. C'est vrai, il a de l'argent et je pense qu'il peut faire ce qu'il veut, comme obtenir mon adresse en moins de cinq minutes par exemple... il me doit une explication à ce sujet. Je récupère ma drogue au vole. Ça ne sert à rien de nier et c'est adorable de sa part de me la rendre. « J'ai dit que je me rattraperais pour ma stupidité ! Mais j'ai pas dis quand ! » m'exclamais-je en haussant les épaules. Puis, je me mets à ricaner en m’avançant un peu plus vers l’extérieur alors qu'il retourne à sa voiture. « dis-donc Casanova, tu es peut-être plein aux as, mais tu n'es pas invincible ! »
Je suis ravis si elle est surprise de me voir, c'était le but, je suis sûr qu'elle s'était attendu à ce que je m'en tire vite mais pas à ce point là. Elle restait immobile, muette sur le pas de la pote alors que je lui faisais comprendre qu'il fallait u'elle se démène autrement si elle voulait me faire tomber, je lui rendais son sachet de drogue lui lançant, remarquant ses jolis réflexes de le rattraper en plein vol « Joue pas sur les mots. » lui srtais-je avant de lui dire qu'elle ne savait pas à qui elle avait à faire et je tournais les talons, me retournant pour me diriger vers ma voiture et je souriais faiblement lorsque je la sentais me suivre, me dire que j'avais beau être riche, j'étais pas invincible, dès lors je m'arrêtais pour me retourner et lui sourire « C'est là où t'as tout faux ma belle. Je suis invincible. » je lâchais même un petit rire pour lui montrer à quel point elle m’amusait puis je sortais mes clés de voiture de ma poche pour appuyer dessus et la déverrouiller.
Je ne peux m'empêcher de sourire au final. Marc est une cible facile et réceptive. Je sens que c'est une jeune homme assez joueur et j'aime les personnes qui aime s'amuser un peu. Il se dirige vers la voiture et je marche dans le même sens. Je le suis vers l’extérieur pour avoir un peu plus d'explication ou au moins le dernier mot. Je me rends compte qu'il est du genre à ne pas se prendre pour de la merde. Il a l'air quand même vachement sûr de lui. Moi, j'avais pas une tune et ma vie avait été et était chaotique. Je faisais partie de ceux qui n'y arrivait pas et voir un type comme Marc me sortir des trucs pareil, ça me donnait juste envie de le gifler pour qu'il redescende sur terre. « Personne n'est invincible ! » m'exclamais-je en rigolant. « La preuve, je suis capable de te faire une crasse sans que tu t'en rendes compte ! »
Je dois avouer être rentré dans son jeu sans m'en rendre compte, je n'y ai vu que du feu quand elle est venu dans ma chambre, pour soit disant attirer mon attention, elle m'a mener en bateau et avec ses beaux yeux j'ai laissé faire. Mais je suis vite revenu à la réalité quand j'ai trouvé le sachet de drogue, j'ai même fais en sorte de la retrouver rapidement et là je suis devant chez elle, elle est surprise, et moi amusé. Après avoir été clair avec elle, je me retourne pour marcher vers ma voiture garée plus loin et là elle me sort que je ne suis pas invincible et ça me faisait sourire, elle ne savait vraiment pas à qui elle avait à faire « Tu te trompes, je suis invincible. » lui sortais-je une nouvelle fois déverrouillant ma voiture avec mes clés et là elle rigolant en appuyant ses dires par le fait qu'elle m'est eu comme un bleu, j'étais prêt à ouvrir la portière mais je la laissais tranquille me retournant pour lui faire face « Qui te dis que je m'en suis pas rendu compte, qui te dis que je t'ai pas laissé faire justement. T'es amusante, et très distrayante mais arrête de jouer et rentre chez tes parents. » lui dis-je avant d'ouvrir ma portière et de rentrer dans ma voiture.
Quel connard ce mec. Sérieux, il était pété de tune et il se prenait pour le roi du monde. Au fond, il n'avait rien à envier. Il pouvait avoir tout ce qu'il voulait, plus rien ne devait avoir de réelle valeur pour lui, ça devait tellement être ennuyeux. Il se retourne une nouvelle fois vers moi pour me dire que bien sûr, monsieur son altesse avait compris dès le début. Je crois juste qu'il est comme un con et que son ego surdimensionné fait qu'il n'est pas possible de se faire avoir dans son monde, et surtout pas pas une fille. Il me prend de haut et me traite comme une gamine avant de s'enfuir comme une fillette dans sa voiture. Je pars d'un pas décidé et je monte à mon tour dans sa voiture de luxe pour m’asseoir sur le fauteuil passager. « Tu aimerais bien que j'arrête de t'emmerder hein ? Mais moi tu vois, il s’avère que j'adooooore perdre mon temps en compagnie d'un connard de ton genre. Ça me permet de me rappeler que ma vie n'est pas si mal en fin de compte ! » m'exclamais-je comme une folle en croisant mes bras et en regardant droit devant moi qu'il démarre la voiture. « Pas la peine de me demander de sortir, j'ai envie de faire une balade ! » dis-je avec un sourire faux.
J'en avais rien à foutre elle, elle m'amusait plus qu'autre chose, elle avait bien jouée son coup à se faire passer une une Eliot, c'était bien joué et je la félicite pour ça mais le reste, c'est du Mather tout craché et franchement, ça me passe au-dessus de la tête. Je préférais partir que de rester à perdre mon temps avec elle, je la prenais pour une gamine ou, une remarque qui ne semble pas lui avoir plus vu que là maintenant elle venait d'entrer dans ma voiture pour s'asseoir sur le siège passager, croisant ses bras contre sa poitrine, me disant qu'elle aimait perdre son temps avec des connards comme moi, et je souriais « Tu veux pas arrêter un peu, te prendre en main et faire quelque chose de ta vie au lieu de perdre ton temps ? » lui demandais-je alors qu'elle me faisait savoir ensuite qu'elle voulait faire une ballade mais... « Je crois pas, tu vas sortir. » lui ordonnais-je la fixant, petit sourire aux lèvres.
Et en plus, il est pas gonflé. Me prendre en main et faire quelque chose de ma vie ? Il est pas sérieux j'espère. Pour qui il se prend pour me dire des choses pareilles ? Il va me mettre furieuse et s'il tient à sa voiture ou à son joli petit minois, il ne devrait pas. « Je ne crois pas que je perde mon temps ou que je gâche ma vie, mais tu as l'air plus au courent que n'importe qui à mon sujet, je suis curieuse d'en entendre plus ! » dis-je avec un sourire forcé. Il me dit ensuite qu'il n'allait pas m'emmener faire un tour, bien au contraire et que j'allais devoir sortir de sa voiture. « Ne compte pas sur moi pour sortir d'ici ! » En plus, il souriait, j'étais sûre que pour lui, tout cela n'était qu'un jeu et ça avait l'air de l'amuser.
Je m'amusais avec elle, sérieusement j'en avais rien à foutre d'elle, elle avait voulu me faire plonger, me faire une crasse, elle s'y était juste mal prit, à c'est sûr qu'elle a attirer mon attention mais je ne suis pas prêt de la lâcher, je suis du genre très rancunier et pour moi la vengeance est un plat qui se mange froid, elle aurait la monnaie de sa pièce quand elle ne s'y attendra pas du tout. ❝Vous êtes tous à mettre dans le même sac de vomi les verts et toi, pas besoin d'aller fouiller bien là pour en savoir beaucoup sur toi.❞ lui dis-je sèchement alors que je la voyais décidée à ne pas bouger de ma caisse. Je soupirais deux secondes l'entendant me dire qu'effectivement elle n'allait pas bouger puis je finissais par sourire ❝Très bien, je te propose une virée au commissariat.❞ lui dis-je lui chopant son sachet de coke des doigts, rigolant légèrement ❝Au pire des cas on plongent tous les deux mais je serais sortis aussi vite rentrer, par contre toi... je peux faire en sorte que tu reste un petit moment, à toi de voir, tu sors de ma caisse maintenant ou tu poseras tes fesses en cellule.❞ j'aimais pas en arriver là, elle est tellement mignonne, je parle physiquement, oui sinon c'est une putain de peste et quelque part ça m'amuse, je dois bien l'avouer.