Aussi belle qu'est la rose - EDBY

Plusieurs jours ont passé depuis l’épisode du refuge pour animaux. La discussion que j’avais eu avec la belle Abby m’avait énormément plus et une de ses expressions m’avait énormément marqué. Ce matin, un livreur remet un paquet aux gardes du corps de la part du Prince Gabrièl de Norvège pour la princesse de Hollande. Le garde du corps remet le paquet à la jeune princesse. A l’intérieur du paquet se trouvait une magnifique rose bleue, éternelle, belle comme tout. Ainsi qu’une petite carte qui accompagnait le tout sur laquelle il y était écrit d’une belle écriture.
« Chère Abby,
Permettez moi d’être de ceux qui vous offre des roses. En gage, voici cette magnifique rose éternelle, j’ai remarqué que vous aimiez particulièrement le bleu. Je vous prie d’accepter mes amitiés sincères à votre égard. Je vous embrasse tendrement. Eden »

Cette après midi, je travaille à l’animalerie. Je suis entrain de fini de mettre en rayon les derniers arrivages de l’animalerie. Je pense à Abby, je me demande si elle a aimé ou si au contraire mon cadeau a tout gâcher mais j’avais envie de lui montrer l’intérêt que je lui porte.

C’était un cadeau d’amitié, la rose était un signe de demande d’amitié, comme elle disait que certain lui voulait du mal en ne lui en offrant pas, moi je lui en ai offert une pour lui montrer que moi je ne lui ferai jamais de mal et que je voulais vraiment une amitié avec elle.
Je mets le dernier paquet de litière pour rongeurs dans le rayon avant d’entendre la voix d’Abby, me remerciant pour la rose. Je me lève en souriant. Habillé d’un sous pull blanc avec par-dessus la veste de l’animalerie, sans manche, ouverte, d’une couleur verte épouvantable.
« Bonjour Abby, je suis ravie qu’elle t’ai plus, je me suis souvenu de ta tournure en me parlant des gens qui te voulait du mal, et j’ai eu envie de te montrer que moi je faisais parti de ceux qui t’en offre, que jamais je ne te ferai du mal et j’avais envie de te remercier pour la belle balade que nous avons fait tous les deux avec les chiens. »

Je souris quand elle répond à mes propos, me disant qu’elle savait que je faisais parti de l’autre catégorie. Je la regarde avec interrogation et j’ose lui demander.
« L’autre catégorie ? »

J’avoue que la maintenant j’avais besoin d’un éclaircissement sur ce qu’elle venait de me dire mais l’idée qu’elle propose juste après me fait sourire et même rire en repensant à ce qui s’était passé dans le quartier.
« On pourra faire cela avec nos chiens, comme ca je pourrais rencontrer ta fameuse chienne avec qui tu as une très bonne relation. »

Je profite de la discussion pour aller rapidement remettre le chariot en arrière boutique tout en continuant la discussion, la regardant en souriant.
« C’est fou comme c’est calme aujourd’hui, on entends que nos petites bêtes à poil »

Je comprends suite à son explication qui pour le coup me fait rire, on dirait deux enfants qui dit toi tu es gentil toi tu es méchant, j’en dis encore plus à cette pensée, on dirait ma petite sœur de 10ans. Je souris quand elle accepte ma proposition de faire cela avec nos chiens, comme ca on peut prévoir cela quand on a envie, surtout que vu nos cours respectifs et nos emplois du temps chargés, ca aurait été dur de caler un jour de bénévolat. Je m’occupe un peu de l’animalerie, alors qu’elle me demande si habituellement j’ai du monde. Je me cale contre un rayon.
« A vrai dire, d’habitude oui, c’est un peu plus animés que cela, il a toujours un fou des animaux qui vient voir comment vont nos petites bêtes. Au faite, j’ai pensée à toi hier, nous avons eu des furets a l’animalerie. »

Je me mets à rire de bon cœur quand elle me parle de ne pas lui montrer mes petites bêtes sinon elle va toutes les acheter. J’avoue que je dois être l’un des meilleurs clients de la boutique quand on regarde les animaux, c’est pas rare quand je tombe en amour d’une petite bête qui arrive ici, alors je l’achète et je l’emmène chez moi pour lui offrir une belle maison avec des vrais amis.
« Oh tu sais, je suis la première victime, la moitié des animaux que j’ai chez moi vienne d’ici, car je suis tombée en amour devant leur bouille a leur arrivée »

Mais alors qu’on parle d’animaux, elle me fait part que sa sienne est là et elle me demande si elle peut entrer, si cela n’était que moi ; elle rentrerai mais il y a les animaux. Je la regarde l’air peiné.
« Abby, j’ai peur qu’elle fasse peur aux animaux…tu sais…un rien peut avoir raison de leur vie...Si ce n’était que moi elle serait rentrer mais il y a les animaux…. »