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La vie a un début et une fin, tout le reste c'est ce que vous en faites...
feat. Tate L. Murray & Esmeralda A. Davies
Je n’en pouvais plus des hôpitaux. Non seulement c’est dans un établissement comme celui-ci qu’une partie de ma vie m’avait été volée, mais en prime c’était dans celle-ci que l’on m’avait annoncé que mon bébé était mort dans mon ventre, suite à une tension artérielle vraiment trop élevée. En même temps difficile de rester calme, quand on vous accuse de ne pas savoir être une mère, alors même que vous n’avez pas encore pu faire vos preuves dans ce domaine-là. Je ne sais pas pourquoi cette jeune femme en avait après moi, comme ça, mais c’est à cause d’elle si j’ai perdu mon bébé. Oh pas directement bien sûr. Mais vu dans l’état dans lequel elle m’avait mise en me provoquant, il était normal que ma tension ait augmenté. Si elle n’était pas responsable directement, à mes yeux elle l’était et cela me suffisait totalement à la détester encore plus qu’auparavant. Cette fille allait payer pour ce qu’elle avait fait. Alors même que j’étais en train de penser à une manière de me venger de ce que Mickaela m’avait fait, Tate avait fait son apparition et sans même savoir pourquoi, j’avais fondu en larmes devant lui, avant de lui avouer que j’avais perdu mon bébé. Ce dernier, après avoir appris cette nouvelle avait sommé l’infirmière de quitter ma chambre, avant de se montrer compatissant envers moi, me demandant si je voulais qu’il prévienne quelqu’un. Secouant alors doucement la tête de gauche à droite, je lui avais alors répondu :
- Non… je préfère être seule. Et puis, je n’ai pas envie d’affoler mes cousines ou ma jumelle, avec ce que je traverse actuellement.
Seule. Oui voilà. Je voulais être seule, mais j’avais aussi que le jeune homme reste auprès de moi. Comment expliquer cela ? Je ne sais pas, pourtant malgré qu’il soit un membre de la Eliot House, je sentais au fond de moi, que je pouvais avoir totalement confiance en lui et qu’il n’irait pas se servir de ce qu’il venait d’apprendre aujourd’hui, contre moi, si un jour on venait à se disputer tous les deux. Tournant ensuite la tête vers la fenêtre, j’avais ensuite repris la parole, tout en lâchant doucement la main, du jeune homme :
- J’aimerai que tu restes avec moi… je ne me vois pas restée toute seule dans cette chambre cette nuit… mais si tu veux rentrer chez toi ou retourner dans ta chambre, tu peux y aller, je comprendrai très bien que tu n’aies pas envie de passer ta nuit, dans la chambre d’hôpital d’une jeune femme que tu connais à peine… ~
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