Quand le sort s'acharne... | Tate

La vie a un début et une fin, tout le reste c'est ce que vous en faites...

feat. Tate L. Murray & Esmeralda A. Davies

Ras le bol, tout allait de travers dans ma vie en ce moment. Alors que tout allait pour le mieux, voilà que mon cher et tendre mari avait décidé de quitter Cambridge, comme ça du jour au lendemain, pour aller assumer son rôle de second héritier, auprès d'un père qu'il ne connaissait pas beaucoup. Pourquoi alors qu'on s'était enfin dit ces mots que l'on rêvait tous d'entendre, ce dernier avait-il décidé de partir ? Était-ce parce qu'il avait peur d'être papa ? Était-ce parce qu'il voulait nous protéger, comme il le disait réellement ? Je n'en sais rien et à vrai dire je m'en moque totalement maintenant que nous sommes divorcés tous les deux. Non je n'ai pas tiré un trait comme ça sur mes sentiments, mais disons que je m'efforce à ne pas y penser.

Pourtant, alors même que j'essayais de ne pas penser à tout cela et à aller de l'avant, voilà que la responsable de ce que je vivais depuis quelques temps maintenant, avait eut le culot de venir me chercher encore une fois. Seulement, aujourd'hui je n'avais pas eu envie de me battre et c'est pourquoi j'avais coupé court à la discussion, avant d'en venir aux mains. Pas questions que je ne risque de me faire renvoyer d'Harvard à cause de cette nymphomane insatiable. Ayant ensuite rapidement quitté les lieux, je n'aspirais qu'à une seule chose : rentrer à la mather house pour me reposer. Malheureusement, en passant devant la Eliot House, j'avais été prise d'un violent malaise et je n'avais pu faire autrement que de m'asseoir sur les marches de l'établissement. Pourvu qu'aucun Eliot n'ait l'envie ou l'idée de venir m'emmerder. Je n'avais vraiment pas besoin de ça à l'heure actuelle. ~

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Argh, honnêtement je devais avoir des super-pouvoirs pour être arriver à la Eliot House, honnêtement j'avais littéralement des envies de meurtres. Je sentais que je pouvais passer un coup de fil à Leevy pour qu'elle dise ses adieux à son frère parce qu'il ne verrait pas le jour...J'étais remonté que je pourrais tout casser autour de moi, une chose était sûr, Phoenix allait être ma motivation principalement à raviver la guerre de confrérie entre nous et les Mathers...Ils allaient tous en baver les uns après les autres, je m'en foutais, j'étais humilié en douleur et surtout en colère. Phoenix avait été un faux cul depuis le début et il allait devoir payer cet affront mais maintenant, j'avais juste envie de prendre mes anti-douleurs qui était dans ma chambre. Je venais de me garer à ma place réservé au Président de l'Eliot House et sa me prenait beaucoup de force pour me rendre à la porte d'entrée. Mon regard fut attiré vers la porte d'entrée parce qu'il y avait une fille qui était assis par terre, je la reconnaissais, une Mather! Je m'avançais chancelant et dit: ''Les SDF des Mathers sont loin d'être la bienvenue ici alors tu dégages...''. Désolé, belle inconnue j'étais d'une humeur massacrante. Je n'avais pas la chance d'attraper la poignée de porte que je m'écroulais par terre. Super le génie..

Esme & Tate

Copyright Clochette

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feat. Tate L. Murray & Esmeralda A. Davies

Pliée en quatre sur les marches de la maison ennemie à la mienne, je n'espérais qu'une chose, que ce mal de ventre passe et que mes nerfs se relâchent pour pouvoir partir enfin d'ici, avant de croiser quelqu'un de la Eliot House. Trop tard... Alors même que j'étais entrain de repenser à tout ce qu'il venait de se passer, voilà qu'un de ces fameux Eliot venait d'arriver, en me balançant à la figure que je devais dégager de là. Super, manquait plus que lui. Je savais les Eliot complètement égocentriques, mais de là à virer quelqu'un qui n'allait pas bien du tout, sans chercher à savoir si la personne était en état de partir, ça me dépassait complètement. Allant l'envoyer balader, bien que je n'en avais pas vraiment la force, j'avais alors vu tomber le jeune homme au sol, devant moi. Que faire ? Le laisser là et sonner à la porte de la maison des Eliots avant de partir ou alors m'occuper de lui, malgré qu'il se soit comporté comme un vrai goujat avec moi ? A contrario de lui, Eliot ou pas, je ne pouvais pas le laisser comme ça. Même s'il s'était comporté avec moi comme un enfoiré, je valais mieux que lui et c'est pourquoi, bien qu'ayant encore mal au ventre, je m'étais levée pour le rejoindre, avant de m'abaisser à sa hauteur et le secouer doucement, tout en prenant la parole :

- Hey ! Tu m'entends ? Tu veux que j'appelle un médecin peut-être ?

C'était bien ma veine, alors même que je n'étais pas au mieux de ma forme, voilà que le président des Eliots venaient juste de faire un malaise devant moi. Super... Espérons qu'aucun mathers ne soit dans les parages et me voit entrain de sauver ce jeune homme, sinon il y a fort à parier que j'aurai des problèmes avec les personnes de ma maison. ~

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J’étais énervé et en douleur il n’y avait aucun doute. Phoenix pouvait mourir que j’allais danser sur sa tombe et au lieu que tout le monde pleure en se souvenant des bons moments en sa compagnie, j’allais me faire un devoir de leur rappeler quel personne il était en réalité, tout sauf quelqu’un de bien. Je m’étais sentis tomber par terre, en douleur, ça allait être un miracle de me rendre à ma chambre pour avoir mes anti-douleurs qui était dans ma commode. J’avais oublié un instant la présence de la jolie brunette de Mather. Genre, on avait décidé de me faire chier ce soir pour que je croise simplement des verts? Sérieux, j’avais offensé Dieu ou quoi? J’étais à moitié dans les vapes quand je l’entendais… je lui fis signe de la tête négativement : ''Non sa va aller, juste besoin des anti-douleurs dans ma chambre.''.Je tentais de calmer ma respiration et prit le peu de force qui me restait pour me ramener en position assis sur le sol. J’avais honte de m’être effronder comme sa devant une fille mais surtout une Mather, j’allais être la risé de l’Université demain je le sentais pourtant elle avait l’air d’une chouette fille. Je la regardais, haletant et dit : ''Je pourrais te passer le même message, tu es sûr que sa va? . Elle semblait avoir mal au ventre, j'étais inquiet même si je la connaissais pas personnellement.

Esme & Tate

Copyright Clochette

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Je ne sais pas ce qu'il m'arrivait, mais en tout cas il y a fort à parier que si un mather passait dans le coin à ce moment-là, je risquais de m'en prendre plein la tête pour venir en aide au président des Eliots. Peu importe, si certain mathers n'avaient pas de cœurs, moi j'en avais un et je m'en fichais complètement de ce que l'on pourrait dire sur moi. Ainsi, alors même que j'avais encore mal au ventre, je m'étais rendu vers le jeune président de la Eliot House et lui avait demandé s'il voulait que j'appelle les secours, après m'être assurée qu'il m'entendait, ce à quoi ce dernier m'avait répondu qu'il avait simplement besoin des anti-douleurs qui se trouvaient dans sa chambre, avant de s'asseoir, tout en s'appuyant contre le mur. Fouillant alors dans mon sac, j'avais sorti une boite de cachets, qui ne me quittait jamais, avant de lui tendre :

- Tiens prends ça. Tu te sentiras mieux après. Et ne t'inquiète pas ce n'est ni de la drogue, ni du poison. Ce sont juste mes anti-douleurs, je suis tellement maladroite que je ne m'en sépare jamais. Mais bon si tu as un doute, tu peux toujours lire la notice pour t'assurer que je ne mens pas hein.

Ce dernier m'ayant ensuite retourné la question, à savoir si je me sentais bien, j'avais alors détourné mon regard du sien avant de répondre :

- Ouais... Ouais ça va aller. Ça devrait passer rapidement. Enfin j'espère...

Est-ce que j'allais bien ? Non. Non pas du tout même. Mais je n'avais aucune envie de dire que je n'allais pas bien, parce que cela rendrait encore plus réel le fait que je n'allais pas bien et qu'il y avait sûrement un problème, au niveau de ma grossesse et ça, je ne voulais pas le savoir. Me mordant ensuite doucement la lèvre inférieure, j'avais alors ajouter à l'intention du jeune homme :

- C'est juste que je viens de me prendre la tête avec une pauvre garce et depuis ben... j'ai mal au ventre... mais bon ça doit simplement être le bébé qui fait des siennes... rien d'autre.

Tentant ensuite de me relever, m'apprêtant à quitter l'endroit, une contraction plus violente que les autres s'était faite ressentir. Me tenant alors le ventre, tout en m'appuyant d'une main sur le mur, qui se trouvait non loin de nous, j'avais alors repris :

- Dis... tu te sentirais d'appeler les pompiers ou de m'emmener à l'hôpital ? Je... J'ai l'impression que je viens de perdre les eaux et c'est beaucoup trop tôt pour que j'accouche... Je ne suis enceinte que de cinq mois... ~

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En ce moment, j'avais une seule envie c'était de foutre mon poing dans la gueule de Phoenix mais il semblait que j'étais pas vraiment en état de faire quelque chose vu que je m'étais effrondré par terre. C'était quand même ironique qu'après m'avoir battu avec un sale Mather, c'était justement une jolie demoiselle mather qui était là pour venir à mon secours mais en ce moment, je me taisais et ma fierté allait accepté toute l'aide possible. Elle tentait de faire du mieux qu'elle pouvait pour m'aider. Je souriais quand même quand elle me disait que ce n'était pas du poison n'y de la drogue, sa pouvait être dur à croire sachant qu'elle était dans la confrérie d'Alexander mais c'était bizarre, je sentais qu'elle était différente des autres. Je prenais ce qui était dans son cachet et m'enfila deux anti-douleurs. Je fermais les yeux et aussitôt, je sentais que sa faisait effet, sa devait être des trucs extra-forts son truc parce que c'était instantanée. Je lui répondis, haletant un peu: ''Merci toi...désolé je m'appelle Tate et tu es?''. Son état à elle commençait à m'inquiéter, j'allais pouvoir survivre mais elle? Je commençais à avoir des doutes... Wow ok, elle était enceinte?! Je n'aurais jamais deviner elle était enceinte et maintenant surtout si elle semblait avoir des douleurs à l'abdomen, ce n'était pas bon signe. J'avais eu la chance de me relever mais juste à temps parce qu'elle venait d'avoir une violente contraction au ventre. J'étais un peu paniqué mais elle venait de dire qu'elle aurait perdue les eaux?! Et merde, serrant des dents parce que je souffrais le matyr, je me levais et passa mon bras sous ses épaules et je lui dis: ''Ouais sa va aller, allez viens je t'emmène, tu me détesteras plus tard.''. J'ouvrais la porte de ma jaguaur et je m'installais derrière le Volant. J'espère que c'était rien de grave....20 minutes plus tard, on était au centre hospitalier et on avait l'air plutôt en mauvais état les deux. On restait accrochés l'un à l'autre et je gueulais pour de l'aide: ''Euh à l'aide quelqu'un! Besoin d'une chaise roulante euhhhh ma copine va pas très bien!.'' . C'était un mensonge mais au moins, je savais qu'elle aurait du service. Une infirmière venait la voir avec un fauteuil roulant, me regardant d'un oeil réprobateur et amèna ma sauveuse de la soirée, elle s'éloigna et je dis: ''Mais comment tu t'appelles ?''. Un infirmier venait se préoccupé de moi et je crois que c'était l'heure de radiographie pour moi car la tête me tournait et l'infirmier l'avait remarqué...

Esme & Tate

Copyright Clochette

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feat. Tate L. Murray & Esmeralda A. Davies

Après avoir donné un médicament au jeune homme, j’avais ensuite esquissé un léger sourire en entendant le jeune Eliot se présenter à moi. Bon déjà il était moins sur la défensive, c’était déjà ça. Alors c’était lui le fameux Tate, le président de la maison adverse… Et dire que la plupart faisait tout un foin le concernant, alors que d’après ce que je voyais, il n’était pas si terrible et hautain que les gens me l’avaient décrit. Ouais bon enfin, en même temps nous n’avions pas vraiment parlé tous les deux. Enfin, les cachets que je lui avais donnés avaient l’air de faire effet, puisqu’il avait l’air plus en forme que lorsqu’il m’était apparu quelques minutes plus tôt. Esquissant alors un léger sourire, je m’étais présentée à lui :

- Non tu n’as pas à t’excuser, ce n’est pas grave, je suis sûre que d’autres auraient agis comme toi, si un Eliot s’était assis sur les marches de la mather...

Que c’était stupide cette petite guerre entre maisons… Bref, alors même que j’étais en train de me perdre dans mes pensées, voilà que mon mal de ventre avait empiré et m’avait ramené sur terre. M’appuyant alors contre le mur, presque pliée en deux à cause d’une contraction plus violente que les précédentes, j’avais constaté que j’étais en train de perdre les eaux. Non, non, non pas ça ! Pas maintenant… C’était trop tôt… Faisant alors part à Tate du fait que j’avais besoin d’aller à l’hôpital, parce que je venais de perdre les eaux, ce dernier plutôt que d’appeler les pompiers, m’avait emmené lui-même à l’hosto, avant de dire à la femme de l’accueil que sa copine n’allait pas bien. Sa copine ? Au moins son mensonge avait l’air de servir à quelque chose, puisqu’une infirmière était venue me prendre en charge rapidement. Par contre je ne suis pas certain que celle-ci ait cru longtemps à ce mensonge et encore moins après que Tate m’ait demandé mon prénom. Jetant alors un regard à Tate, j’avais ensuite reporté celui-ci à l’infirmière avant de dire :

- Excusez-le, il a pris un méchant coup sur la tête tout à l’heure et depuis, il arrive qu’il oublie des choses. Comme mon prénom par exemple.

Me tournant ensuite une dernière fois face à Tate, avant d’entrer dans une des nombreuses salles d’examen, je lui avais répondu, en souriant légèrement, tout en lui faisant comprendre d’un regard qu’il devait me suivre dans mon jeu, pour que les infirmiers nous croient :

- C’est Esmeralda, tu as encore oublié ? Ton coup à la tête doit être plus grave que ce que l’on pensait tout à l’heure... ~

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Quand le sort s'acharne...

Son commentaire sur la Mather House m'avait bien fait rire avant que tout se déroule très rapidement. Elle avait été prise de violentes contractions et j'étais à moitié mort presque que j'avais réussi grâce à un putain de miracle à nous conduire à l'hôpital. J'espérais qu'elle n'allait pas m'en vouloir d'avoir fait à croire que c'était ma petite amie pour qu'elle se fasse soigner à cette heure tardive mais je savais pas si c'était le fait que Léonara bossait dans cette hôpital qui rendait le service extrêmement lent...Oh mais sale con! Je veux qu'elle se fasse soigner mais je scande qu'elle est son nom? Je viens de perdre ma crédibilité devant cette jolie Mather, heureusement pour moi que la Mather jouait bien le rôle parce que on m'Aurait probablement soupconner d'avoir pris des trucs illicites mais attention ne vous mélanger pas de maison. Souriant, je lui répondis faiblement avant qu'elle s'éloigne avec une infirmière: ''Tu as raison chérie, vite j'espère que tout va bien pour toi et le bébé.''. Une infirmière partait dans une direction avec Esmeralda dans une fauteil-roulant et j'avais aussi la chance d'être pris en charge, dieu merci parce que la tête me tournait. Les 20 minutes qui suivèrent passait très vite, je me rappellais avoir perdu connaissance dû à la brutalité de Phoenix et je voyais que je recevais des soins surtout des anti-douluers, on me couvrait une plaie à la tête et on mis un bandage sur l'abdomen dû à quelques contusions des côtes, putain qu'il allait me le payer cet emmerdeur, la prochaine fois que je le revoyais, il allait prier pour rester vivant. On venait de m'installer dans un lit d'hôpital, vêtu du plus laid pyjama de l'hôpital après quelques radiographies. Commotion cérébrales et côtés contusés, je souffrais, merci les anti-douleurs. On voulait que je prenne du repos mais évidemment, la jolie brunette ne quitta pas mes pensées. Je sonnais sur un bouton et exigea qu'on m'amène voir ma petite amie, j,espérais qu'elle allait bien. Je me chamaillais avec l'infirmière et on me permetta d'aller dans l'étage de la maternité, en étant connecter à des foutus fils et une machine que je trainais avec moi. Une dizaine de minutes plus tard, je réussis à trouver mon chemin et demanda ou était Esmeralda...Ayant aucune idée de son nom de famille, je croyais que sa allait me nuire mais au final, on m'indiquait la chambre 206. Je frappais 3 petits coups et dit: ''Euh....Esme? Chérie?.''. Je m'avançais dans la chambre et je pouvais déjà déduire par l'ambiance plutôt lourde qu'il se passait quelque chose. J'allais de l,autre côté du lit et prenait sa main dans la mienne, déposant même un baiser sur son front: ''Est-ce que tout va bien?''

Esme & Tate

Copyright Clochette

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feat. Tate L. Murray & Esmeralda A. Davies

Arrivée aux urgences, je m’attendais à ce que la bonne femme de l’accueil me fasse attendre, mais non, pas du tout même. Il avait suffi que Tate dise que je sois sa petite amie et que j’avais besoin de voir un médecin rapidement, pour qu’une infirmière vienne me prendre en charge. Oh bien entendu dans la précipitation Tate avait fait une gaffe, mais j’avais rapidement rattrapée celle-ci, avant que l’infirmière ne réalise vraiment que le jeune homme et moi-même nous nous connaissions à peine. Puis une fois dans la salle d’examen, tout s’était enchaîné. Non seulement j’avais eu le droit à des questions de la part de la sage-femme qui était venue m’examiner, mais aussi par le médecin, qui avait été appelé en urgences, alors même que je continuais à souffrir le martyr et à perdre du sang. Malheureusement le verdict était sans appel. Non, non, non, non, non, ça ne pouvait pas être possible ! Pourquoi la vie s’acharnait elle contre moi, comme elle le faisait depuis déjà plusieurs semaines. Non seulement j’avais perdu l’homme que j’aimais, mais en prime je venais de perdre mon enfant. Et tout ça à cause de cette garce ! Ce que je redoutais tant s’était malheureusement produit, j’avais perdu mon bébé. Comment est-ce que j’allais pouvoir surmonter ça ? Surtout que personne dans mon entourage n’était au courant de ma grossesse, hormis Lence, mon meilleur ami. Après m’avoir annoncé la mauvaise nouvelle, les médecins avaient décidé de me garder en observation pour la nuit, me conseillant par la même occasion de rencontrer un psychologue. Ce que j’avais refusé d’office. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas parler à un inconnu. Les seules personnes à qui je me confiais c’était à mes meilleurs amis et à ma famille. Couchée dans ce lit d’hôpital, silencieuse, je n’avais qu’une envie rentrer chez moi et ne voir personne. Plusieurs minutes plus tard, seule dans ma chambre, j’étais perdue dans mes pensées quand une voix s’était faite entendre. Mon regard se posant alors sur le jeune homme qui m’avait emmené en urgences à l’hôpital, je n’avais pu m’empêcher de m’effondrer en larmes devant lui, après qu’il m’ait demandé si tout allait bien. Habituellement cela ne m’arrivait jamais de pleurer devant quelqu’un que je ne connaissais pas ou que je connaissais à peine, mais bon… Serrant la main du jeune homme dans la mienne, j'avais secoué la tête de gauche à droite, avant de lui répondre difficilement :

- Je… je... mon bébé…

Avant de me remettre à pleurer une nouvelle fois… ~

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Quand le sort s'acharne...

J'avais hâte d'aller me coucher honnêtement, la soirée était longue et pénible en plus de souffrir le matyr. Le seul point positif de mon malheur était que j'avais été une vraie ordure avec une Mather qui s'était retrouver au pied de la porte de la Eliot House mais rapidement, j'avais changer d'attitude parce que Esmeralda semblait être différente, je commençais même à me demander ce qu'elle faisait chez les verts d'Alexander parce qu'elle dégageait pas l'attitude de merde des Mathers. Le destin avait voulu qu'on se ramasse tous les deux à l'hôpital pour deux histoires complètement différente. J'espère qu'elle me pardonnerait d'avoir fait à croire aux infirmières que c'était ma copine pour faire sûr qu'elle soit examinée le plutôt possible. Après des tests et des radiographies. j'avais été rejoindre Esme dans sa chambre. L'ambiance était lourde et lorsque je la vis étendue dans le lit d'hôpital, je pouvais savoir que c'était mauvais comme nouvelle. On se connaissait à peine mais je savais que je ne pouvais pas la laisser seule ainsi. La main dans la sienne, je la laissais serrer ma main aussi fort qu'elle le voulait. Elle était en larmes et je n'avais pas besoin d'en savoir plus...Elle venait de perdre son bébé. Ouch, le malaise que je ressentais! Je ne savais pas quoi dire, c'était fou, euh je trouvais pas les bons mots et surtout je ne voulais pas dire de bêtises. Je regardais l'infirmière d'un regard noir et lui dit: ''Laissez-nous tranquille, je vous en prie.''. La gentille infirmière comprenait la situation et ferma la porte derrière elle, nous laissant de l'intimité. Je me serras Esme contre moi: ''Désolé pour cette perte, c'est affreux. Euhh tu veux que j'appelle quelqu'un peut-être?''. Je comprenais pas la suite qui l'attendait quand on faisait une fausse couche mais une chose était sûr, elle pouvait compter sur ma compagnie.

Esme & Tate

Copyright Clochette

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