MARC ► When I see you again ..

Marc & Octavia :bg:
when I see you again

mise en page par .Stay Away

Déjà oublié, il disait certainement cela pour ne pas que je devienne toute rouge pour si peu de chose, même si cela me rassurait tout de même. Harvard avait des Oreilles partout apparemment, il faudrait peut être pas déraper de trop du coup, je détestais qu’on parle de mes faits et gestes, de ma vie privée. Et tu y es souvent toi dans ce fameux CS ? Ta vie est palpitante à souhait j’en doute pas ! Après tout il avait toujours eu ce don pour avoir des tonnes d’aventures dans sa vie, des situations cocasses, qui faisaient parler. Sa phrase me laissa échapper un sourire, il avait toujours su parler aux femmes, et même si cela pouvait passer pour du violon, je savais qu’il y avait une part de vérité dans ses dires, il avait beau aimer draguer, ce n’était pas un connard de première. Fait le modeste … Tu sais que tu es super canon comme homme, même si j’ai vu mieux … finisais je ma phrase en sifflotant avec un sourire taquin sur les lèvres, oui je le complimentais mais pas trop quand même. Puis c’était à son tour de se moquer, moi et les escarpins ? Non nous étions lies à la vie à la mort, mais à force de faire le campus dans tous les sens j’avais les pieds en compotes. Je te mets au défi de faire le campus avec des escarpins en te retrouvant à l’opposé de là où tu souhaitais aller, quand je dis que je suis paumée, je suis vraiment paumée, c’est immense ici compare à mon Edimbourg ! Puis les clignotants de la voiture devant moi se mettait à clignoter, trop heureuse pour le coup je me mettais à faire la danse de la joie, les bras en canards, ridicule mais peu importe. C’est parfait … dis je en me jettant à son cou comme une enfant qui venait d’obtenir le plus beau cadeau de ses rêves !

Si je lui avais dis que pour moi c'était déjà oublié ce qu'elle venait de faire, c'est bien-sûr pas le cas mais je ui avais déjà assez reprocher de choses pour continuer de me prendre la tête avec elle, je préférais passer un moment sympathique avec elle autour d'un verre. Je lui faisais clairement comprendre qu'ici elle n'était à l'abri de rien ni personne, si jamais une rumeur sur elle pouvait circuler, elle circulera « Non heureusement pour moi, il faut croire que je suis encore plus discret que CS. » je lâchais un petit rire avant de sourire et de lui faire du rentre-dedans en lui disant que si tous ces regards féminins étaient dirigés vers nous c'est parce que j'étais avec elle, ce à quo la belle brune répondait qu'elle pouvait confirmer mais qu'elle me lançait tout de même un petit pique pour que je descende de mes grands chevaux « Je crois pas que tu es vu mieux que moi. » j'étais sur de moi, aucun mec pouvait lui offrir ce que j'ai pu lui offrir durant notre idylle, tout ce qui me touche est unique, ce qui veut dire qu'entre nous ce fut unique et ça l'est surement toujours. On arrivaient enfin au parking et je ne loupais pas l'occasion de la charrier sur ses escarpins, elle avait du répondant, me défiant de faire tout le campus en escarpins, je rigolais « Non merci, je ne suis pas très penché sur les talons hauts. » j'appuyais sur la clé que je venais de sortir de ma poche et les clignotant de ma voiture clignotaient, on se rapprochaient et je fus ravis de savoir que ce genre de moyens de transport lui convenait parfaitement « Tant mieux alors, aller monte. » je m'installais côté conducteur, refermant la portière, j'insérais la clé dans le port de contact puis après avoir attaché ma ceinture, je démarrais la voiture, lui laissant le plaisir de frissonner en entendant le moteur de ma Lambo ronronner.

 

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De tout evidence, j’assumais toujours mes actes, je ne cachais pas lorsque je fautais, lorsque je faisais n’importe quoi et pour mes proches je n’avais pas beaucoup de secret … les rumeurs circuleraient soit mais je n’allais pas gâcher ma vie de peur d’être dans cet article débile.  Donc si je reste avec toi je suis totalement en sécurité pour ne pas qu’on parle de toutes mes hontes … c’est bon à savoir ! Même si l’idée de passer du temps avec Marc n’était pas réellement ce que je désirais en étant venu à Harvard, mais finalement nous arrivions à nous entendre, mais pour combien de temps encore ? Sur de lui, c’était utile dans la vie et je ne voulais pas lui faire de peine et puis ce n’était qu’une demi illusion après tout, il avait un charme fou et personne ne pouvait lui résister. Et qu’est ce qui te rend si special alors ? Mise à part ta coiffure décoiffée? Alors que je passais une main dans ses cheveux, j’étais d’humeur taquine peut être pour compenser les silences qui pourraient s’installer et le mal être que je pouvais ressentir.
Arrivés à la voiture, je montais côté passager, totalement soulagée pour mes pieds endoloris … le moteur se mettait à froomer, je n’avais jamais compris cette fascination pour les voitures, cela devait être typiquement masculin, moi tant que cela me menait à ma destination ça m’allait, à chameau ou en brouette, j’étais pas exigeante même si j’avais toujours aimé le luxe et une Lombo, ça ne se refusait pas.

Je souriais à la remarque qu'elle venait de me faire après lui avoir expliqué que rien ne restait caché pour l'article de CS « Effectivement, c'est une option que tu peux envisager. » je lui souriais avant de flatter mon égo démesuré, j'assumais et aussi longtemps qu'il le faudra, Octavia passait sa main dans mes cheveux tout en appuyant sa taquinerie sur ma coiffure détachée « Tellement de choses mais t'as du oublier. » à moi de lui lancer un petit pique, l'appuyant par un petit rire alors qu'on arrivaient au parking. Prêt de la voiture, on montaient dedans et une fois le contact mis, je ne me lasserais jamais du bruit du moteur, cet surement masculin parce qu'en tournant la tête, je ne vois pas vraiment de réaction, passons alors, je démarre, quittant le parking et le campus « Alors pourquoi t'es venue ici ? » lui demandais-je, c'était toujours bon de discuter pour passer le temps, mieux qu'un simple silence le long du trajet.

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Je me demandais pourquoi j’avais accepté tout cela, au depart surement pour lui montrer que je pouvais être une femme bien, qui n’avait pas que comme passe temps favori de faire souffrir les gens ! Oui parce que j’avais ce besoin qu’on sache que je pouvais être quelqu’un de bien, même si souvent je me montrais salope comme il le disait si bien. Mais maintenant que j’étais là avec lui, je redoutais de continuer d’avancer, de passer tout un instant avec lui, c’était bien trop étrange, et voilà qu’il m’avouait que je pouvais rester avec lui, sa réponse était bizarre car il me détestait en réalité. Je dois en déduire que tu accepterais de passer du temps avec moi en plus de ce verre qui a pour but que tu me pardonnes un peu … Que je peux compter sur toi … Ou alors c’était une technique de vengeance, l’égo et la fierté d’un homme blessé, rien de pire, je le savais bien. Unique sur tellement de choses ? Oui certainement que j’avais préféré oublier quelques détails de notre relation. Ca a pas du me marquer de trop alors … mais tu peux peut être me vendre du rêve ? dis je en lui lançant un clin d'oeil pour lui montrer que je plaisantais, je ne voulais surtout pas lui faire de peine, ou le braquer. Oui je voulais juste savoir, savoir ce que j’avais laissé partir, ce que j’avais laissé me passer sous le nez, même si cela ne changerait certainement pas grand chose dans notre situation, j’étais curieuse, voilà tout, et qui sait peut être que les souvenirs reviendraient d’un coup ! Une fois installée dans la voiture, c’est à ce moment là que je voulais fuir, fuir cette pièce close où nous nous trouvions trop proche, le silence était trop pesant et pourtant je n’arrivais plus à parler, mais il brisa le silence angoissant tel un héros. Je suis venue faire une surprise à mon meilleur ami … il a voulu que je quitte tout pour rejoinder Harvard, alors me voilà … je pouvais pas louper son bal de fin d’année ! D’ailleurs tu sors ton plus beau costume ? Tu sors le grand jeu ?

C'est vrai que j'allais pas dans le sens de la logique, je lui avais envoyé tous ces messages dès que j'ai su qu'elle était là pour lui rappeler ce qu'elle a pu me faire, je l'ai détesté pour ça, longtemps vu comment je suis rancunier mais même si maintenant j'ai toujours une dent contre elle, je pense être capable de laisser le passé au passé sans forcément oublié, au fond notre idylle était vraiment parfait et je ne veux pas gâcher quelque chose qui m'a manqué avec elle, disons que c'est en souvenir du bon vieux temps. « J'acceptes oui, je te cache pas que j'ai toujours une dent contre toi et pense pas que j'agis ainsi par vengeance même si ça me démange, j'ai envie qu'on.. comment dire... repartent sur de nouvelles bases toi et moi, le passé s'oublie pas c'est certain mais on peut avancer. » c'est sur que mon discours allait la surprendre mais je le pensais. Pour les quelques minutes qui ont suivi, je me suis amusé à flatter mon égo, une situation qu'elle n'a pas manquée pour me taquiner et me faire comprendre que je ne suis pas la perfection incarnée « Ou te rappeler que je t'ai vendu du rêve plutôt. » je lâchais un faible sourire alors qu'on arrivaient à la voiture, une fois installés, on quittaient le campus pour commencer à rouler dans les rues de Cambridge, un silence se tenait pendant quelques minutes, c'était même à en devenir embarrassant alors je décidais d'ouvrir la conversation, rendre cette ambiance moins glauque. « D'accord. Et bien je sors le grand jeu oui, j'ai une cavalière de rêve alors autant lui en mettre plein les yeux. » lui avouais-je me concentrant sur la route.

 

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 Pour moi qui était une folle de danse, qui avait passé des heures à souffrir dans ses pointes, pour le coup entre ses paroles et ses mots je ne savais plus sur quel pied danser, un vrai comble ! Un coup froid et distant, puis finalement charmeur et taquin, je ne savais pas à quoi m'attendre et je ferais peut être mieux de partir en courant et pourtant j'avais cette curiosité de voir ce que notre petit duo pouvait donner. Ca prouve au moins que tu as encore des dents et que tu es pas prêt à rejoindre la maison de retraite avec un dentier pas du tout sexy ! Je suis un peu septique mais on verra bien de toute évidence si déjà on s'entretue pas pendant ce verre en tête à tête. Nous avions deux caractère très fort, pas la langue dans notre poche, des égos et une confiance en soi assez développé, lui avait une rancoeur envers moi et moi je me protégeais de tous sentiments que je pouvais ressentir, le passé m'avait bien servi à devenir une tortue entourée de sa carapace bien solide, trop solide même. J'ai bien peur que tu sortes le même discours à toute ... mais je dois avouer que tout était fait pour que ce soit parfait ! Avant que je gâche tout certes mais je n'avais jamais dis haut et fort qu'il était l'homme de ma vie, je n'étais pas comme cela, j'avais du mal à m'attacher, faire confiance et à cette époque j'étais une grande joueuse, un peu insupportable et sans réelles limites, mais aujourd'hui c'était différent.
D'ailleurs j'avais tout quitter, Edimbourg, ma vie d'avant pour Tim alors que je m'étais juré de ne jamais retomber dans ses bras, et voilà que j'étais plongée la tête la première, c'était pitoyable. Je te fais totalement confiance, tu sais mettre toutes les chances de ton côté pour lui offrir la meilleure soirée de sa vie ... Mais je dois dire que j'ai un peu peur de faire tâche dans cette soirée, je connais personne ... j'ai même pas réfléchis à ce que je pouvais mettre sur moi ! Là soirée horrible quoi ! Manqué plus que Tim soit au bras de la plus belle femme du monde, et là c'était le drame ...

Je lui en ai voulu un temps mais là, présentement, la revoir ma certes surpris, pour le moins choqué mais je fais avec, on es dans la même université, autant se retrouver. J'ai eu beau lui cracher ce que je pensais par messages, elle a eu beau être en colère pour avoir été agressée, je lui ai demandé de me payer un verre pour se faire pardonner, enfin un début de pardon, rancunier comme je suis c'est clair que ça va reprendre du temps maintenant que je sais qu'elle est là. « Il n'y a pas de raison de s’entre-tuer voyons. » je lâchais un petit rire avant de flatter mon égo, c'est vrai que c'est un discours que je sors à beaucoup de filles et je suis ravis que ça marche encore sur elle. « C'est le principal alors. » lui dis-je alors qu'on arrivaient à ma voiture, une fois installé, je démarrais la Lamborghini et je quittais le campus pour arpenter les rues de Cambridge. Même si un silence s'était posé entre nous au début, j'y mettais fin en lui demandant la raison de sa venue, elle enchaînait ensuite par me demander si j'avais une cavalière pour le bal et je ne lui cachais pas que j'avais sortis le grand jeu pour elle. « Je suis sûre que tu seras te débrouiller pour ne pas faire tâche. » mon regard se tournait vers elle quelques instants pour sourire et je le reposais sur la route.