Te voilà rassurée. Comment avais-tu seulement pu douter une seconde de la sincérité de cette dernière ? Après tout, Albα substitut ton l'unique amie féminine, tu espérais au fond de toi qu'elle n'émanerait pas un d'un jugement négatif à ton sujet, car tu craignais franchement qu'il puisse en être le cas. Tu ne pourrais lui en tenir rigueur, qui n'a jamais tenu un jugement péjoratif à ton encontre, au moins une fois ? Toi la première concevait difficilement ton psychique fragile, finement irréel. Ce fut toute la problématique, qu'on ne t'abandonne, lâchement, preuve que tu n'étais guère cette gamine imperturbable des années auparavant. Tes émotions exacerbées te conduisant à une paranoïa extrême. ─ Super. Je vais te laisser, je commence à fatiguer, on se voit prochainement, de toute manière. Dépêche toi de revenir. Lançais-tu vivement. Tu n'étais pas très démonstrative et les discussions normales te déstabilisaient. Tu fus certainement trop attachée à Albα, pour lui balancer le traditionnel "bisou-bonne nuit-. Ce n'était pas une nécessité en soi, que de confirmer des choses dont elle eut déjà connaissance. Après tout, tu l'appréciais, énormément, ta présence durant tout ce temps, suffisait à garantir la situation. T'avais eu, une fois encore, tout naturellement besoin d'être rassurée, pas davantage.
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J'aimais beaucoup Solène, même si au début j'ai souvent eu du mal avec toutes ses sautes d'humeurs mais je crois qu'aujourd'hui, on a réussi à passer ce cap toutes les deux et à devenir de vraies amies. A vrai dire, je peux même dire en ce moment qu'elle est vraiment une meilleure amie à qui je peux me confier car on ne peut pas dire qu'Ivy le soit avec la perte de son bébé qu'elle a du mal à faire face. Enfin pour l'heure, j'étais au téléphone avec mon amie Solène et il n'étais pas question d'Ivy. Je vins lui faire savoir que je lui montrerais dès mon retour les photos que j'ai prise et me dit qu'elle avait hâte aussi pour se moquer un peu, ce qui me fit sourire à travers le téléphone d'ailleurs. Puis je vins lui demander ce qu'il y avait de neuf dans sa vie et elle vint me faire savoir que je lui manquais, c'était bien une rare fois que Solène me confiait que je pouvais lui manquer à ce point là, ce qui me fit plaisir. Alors je vins lui répondre. Oh mais tu pourras te moquer si tu veux mais on va surtout rire en les regardant je pense. Il y en a des comiques. Tu me manques aussi la puce mais on se voit dans peu de temps promis. J'attendis sa réponse, un sourire sur mon visage et mon chéri qui vint rentrer à ce moment là de sa promenade matinale mais il ne voulait pas me déranger en plein appel.
