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A dinner with my love x Thélia

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«  Par contre tu peux venir poser tes lèvres sur les miennes quand tu veux. » Un sourire encore plus grand que ses prédécesseurs s'installa sur mon visage. « Tes désirs seront bientôt des ordres. » Surtout après cette agréable surprise qu'elle avait préparé pour nous deux. Je me sentais heureux pour le coup et comment dire que quelques secondes plus tard, j'allais frôler la crise cardiaque. Trouvant une bague en argent dans la bouchée de gâteau au chocolat que je m'apprêtais à manger, la jeune femme s'était emparée d'elle afin de la nettoyer et de me chanter une chanson grâce à des musiciens qui débarquèrent de nulle part. Choqué et surpris, en effet je l'étais, mais ce n'était pas déplaisant tout au contraire. Lorsque la jeune femme s'était positionnée à mes côtés et que peu à peu à cause de ses paroles, je comprenais quelles étaient ses intentions avec cette alliance, je cru que la terre s'ouvrait sous mes pieds. Comment un type comme moi qui lui avait fait visiter le paradis et l'enfer en si peu de temps aurait pu un jour espérer à ce qu'une fille comme elle vienne à lui demander sa main un jour comme celui-ci, dans un endroit aussi féerique. Immobile face à moi, je pouvais la sentir assez tendue, impatiente de savoir ce que j'allais lui répondre. Je lui avais aussi demandé sa main, mais l'année dernière et le soir même suite à un foutu accident, j'avais tout oublié. Vous pouvez le croire ça ? Comment fait-on pour oublier l'amour de sa vie ? Mais surtout celui-ci, comment fait-il pour vous récupérer ? J'avais l'impression que les choses prenaient un tournant différent, puisque mariés, techniquement nous l'avions déjà été. Mais les choses ne s'étaient en effet pas passées comme elles auraient malheureusement dû. Me levant, j'attrapais la jeune femme entre mes bras. On allait finir ensemble et c'était comme ça. « Je t'aime » N'empêche que j'en revenais pas et que la voir m'enfiler cette alliance à l'annulaire gauche ne me fit pas plus réaliser ce qu'il venait de se passer. C'était inimaginable qu'après autant de moi et de galères nous en soyons encore là. Et surtout que ce soit moi l'homme qui me soit fait demander en mariage... Je déposais à nouveau mes lèvres contre les siennes tandis que les musiciens partaient après avoir fait plus de bruit qu'avant. «  Que dis tu de monter ? » Un sourire coquin se dessina à son tour sur mes lèvres tandis que j'attrapais sa main afin de lui signaler sa nudité. « Il faudra remédier à ça. » J'avais bien envie qu'elle reprenne le premier solitaire que je lui avais offert, mais il appartenait au passé à présent et je voulais qu'on avance. Puis comme l'endroit devenait désert, je l’entraînais avec moi jusqu'à l'hôtel courant presque ne me souvenant pas qu'elle avait des talons si bien que lorsque je réalisais la chose, je la pris dans mes bras comme une princesse, les siens entourant mon cou. « J'arrive pas à croire ce que tu as fait... » dis-je en criant presque tandis que nous traversions une allée rempli de fleurs et arbres en tout genre. L'air était embaumé des plantes et mon cœur respirait l'amour pour cette jeune femme. « C'est officiel ? Je vais devenir monsieur Kovalevski ? » demandais-je en riant tout en tournant sur moi-même avant de pénétrer dans l'hôtel ne faisant pas attention au regard des passants qui devaient voir deux jeunes foutrement bien habillés monter dans leur chambre et se demander s'ils n'étaient pas de jeunes mariés...


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thélia ღ
Sayé je pouvais souffler. J'avais fait enfin ma demande et il avait dit oui. Le stress et l'inquiétude s'en était allé aussitôt qu'il avait accepté. J'étais contente, soulagée et heureuse. Je lui avais mis la bague à son doigt, car c'est ici qu'était sa place. Désormais, n'importe qu'elle fille qui l'approcherait, verra sur sa main cette alliance et comprendra que son coeur comme son corps son prit. Par moi. Uniquement moi. Je lui proposais finalement qu'on monte pour finir cette soirée et fêter ça comme il se doit. « Il faudra remédier à ça. » Je regardais ma main puis hocha la tête. A moi aussi il me fallait une bague désormais, une qui signifierait à la terre entière que je suis prise. Alors sans même me donner de réponse à ma question pour qu'on monte, il m'entraina avec lui. Attends dis je avant de retourner vers la table et de prendre un morceau de mon gâteau que je mettais dans ma bouche. Gourmande que je suis. On peut y aller maintenant. Je lui pris la main et me laissa entrainer avec mon fiancé jusqu'à l'hôtel, courant sur le sable les pieds nus. Il s'arrêta alors et me porta dans ses bras telle une princesse. Je me tenais à son cou tout en le regardant amoureusement. « J'arrive pas à croire ce que tu as fait... » Un sourire se dessina sur mes lèvres. J'avoue que moi non plus, j'étais folle, voilà ce que mes proches allaient me dire quand ils apprendraient la nouvelle. Folle, oui je l'étais mais du jeune homme alors mon acte avait toute explication. Tu sais qu'on est pas encore marié, tu peux ne pas me porter. Mais j'aimais ça et j'allais pas m'en plaindre. J'aimais quand il était si attentionné et romantique. On entrait dans l'hôtel et je le regardais toujours avec ce regard béat d'admiration presque. « C'est officiel ? Je vais devenir monsieur Kovalevski ? » Je riais en même temps que lui, en secouant la tête. JE vais devenir madame Cameron surtout oui. Ce que ça me plaisait déjà. Elia Cameron, mais cette fois ci uniquement par amour dis je en référence à notre premier mariage pour faire plaisir à sa maman. On arriva à notre chambre et je le laissais me poser sur le sol. Mes bras ne léchaient pas son cou, ils le tenaient et mes lèvres se posèrent sur les siennes pour un long baiser rempli de fougue, de passion, de tendresse, d'envie.

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Fiancé...J'étais de nouveau fiancé avec elle, Elia. La folle...Dire qu'elle avait oser franchir le pas après tout ce qu'il s'était passé entre nous. Dire qu'elle avait osé me demander ma main..Comment dire que je ne pouvais pas refuser, comme un rêve devenu à nouveau réalité. Putain ce que je pouvais l'aimer. Oui, je la trouvais folle certes, mais au moins j'étais aussi fou qu'elle. Oui, fou d'elle. L'entraînant avec moi juste après sa demande et le fait qu'elle m'ait passé la bague au doigt, je l'avais limite porté dans mes bras pour rentrer à l'hôtel comme elle le souhaitait. « Tu sais qu'on est pas encore marié, tu peux ne pas me porter. » Un éclat de rire s'échappa de ma bouche alors qu'elle me disait cela, ses bras entourant mon cou. Entrant dans l'hôtel tels de jeunes mariés enfin fiancés que l'on était, tous les clients de celui-ci nous jetèrent des coups d’œils perplexes mais à la fois admiratifs tandis que je lui demandais si je pourrais enfin porter son nom. J'aurai the big family comme ça au moins. « JE vais devenir madame Cameron surtout oui. Elia Cameron, mais cette fois ci uniquement par amour » Je me stoppais alors afin de la regarder avec sérieux. « Tu as toujours été Elia Cameron par amour, sauf que la première fois, je ne te l'ai pas montré. » En effet, je m'étais marié avec elle pour faire plaisir à ma mère certes, mais aussi car j'aimais la jeune femme. Je n'avais jamais cessé de l'aimer et je crois bien que ma mère l'avait bien compris avant moi. Quand je poussais la porte de notre chambre, je la refermais d'un coup de pied avant de poser la jeune femme sur le sol, avant qu'elle ne lâchait pas mon cou, embrassant mes lèvres avec une intensité qui me coupa le souffle. « Même pas vingt minutes que je porte ce costume que tu veux déjà me le retirer ? » demandais-je alors tout contre ses lèvres avec un grand sourire, la faisant reculer jusqu'à ce qu'elle ne bute contre le lit. « J'ai le droit de goûter au vrai dessert maintenant ? » demandais-je à nouveau avec un regard de pervers tout en découvrant la fermeture de sa robe et tout en commençant à la dézipper sans attendre son accord. La bague à mon doigt scintillait dans la pénombre et mon regard était autant attiré par elle que le corps de déesse de ma désormais fiancée. Fiancée que je commençais à embrasser dans le cou, faisant glisser sa robe au sol, avant de laisser mes mains glisser le long de son corps afin de le caresser...



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