Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityPRIALYA ❤ Là-bas, y a des tempêtes et des naufrages, le feu, les diables et les mirages
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 Go à 29,99€
29.99 €
Voir le deal


PRIALYA ❤ Là-bas, y a des tempêtes et des naufrages, le feu, les diables et les mirages

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Une semaine presque loin de lui, plusieurs sms échangés et Priape arrivait. Cela faisait du bien de le retrouver, de se rapprocher de lui comme nous l'avions fait ces dernières semaines. C'était surement se rapprocher pour mieux s'éloigner puisque c'est ce que nous faisions de mieux ces deniers temps mais je m'en fichais, je profitais de chaque instant. Cette petite session ressemblait à celle que nous avions eut quelques jours avant que je parte, des sms et finalement une nuit passée à la confrérie dans sa chambre, une soirée passée tous les deux en tête à tête. Nous pouvions être à nouveau dans la même pièce sans se crier dessus c'était sûr. J'avais hâte que la sonnette retentisse et je tentais de préparer un truc un peu décent pour le recevoir, quelques gâteaux, du bon café, et basta ça irait très bien, le tout encore au milieu de quelques cartons comme je revenais juste d'Egypte. D'ailleurs ce voyage m'avait fait du bien et cela se voyait à mon teint et à mon sourire, j'avais bien fait d'y suivre Maxwell. Mais pas le temps de penser à cela plus longtemps, on frappait à la porte et c'était surement le dunster. Le laboratoire aurait il déjà envoyé les résultats ou pas, enfin oui ils étaient envoyés mais les auraient ils déjà reçus ? Bonne question, il n'y avait qu'à ouvrir la porte pour le savoir. « Hey ! Bienvenue chez moi au pays des cartons ! Promis je vais ranger un jour ! » Je souris et lui fis la bise, ce que je détestais au passage, puis fermais la porte derrière lui.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
On aurait pu croire que tout allait finalement s’arranger entre Talya et moi. J’avais fait d’énormes efforts pour me concentrer sur elle, sur le bébé, essayer de faire abstraction de ce qui s’était passé avec son meilleur ami, prenant sur moi pour que nos conversations ne virent pas à chaque fois aux règlements de compte. Et ça avait presque marché. Je ne savais pas si j’étais capable de lui pardonner, mais avant son départ pour l’Egypte j’avais eu plus qu’envie de le faire. Cette trêve prit néanmoins soudainement fin à son retour. Les premiers sms échangés ressemblaient à ceux que l’on avait pu s’envoyer avant son départ, puis celui où elle m’indiqua de passer par la boite aux lettres changea complètement mon état d’esprit. Je saisis distraitement la lettre du labo. J’avais passé ce test histoire d’avoir la certitude, mais finalement ce n’était presque plus la peine que j’ouvre cette lettre : je n’avais plus de doutes… Je dépliais la feuille et puis soudain, tout fut remis en question. Les mots se brouillèrent, mon cœur s’accéléra, la colère m’empêchait presque de lire. –Les échantillons testés ne concordent pas… blablabla… Le père présumé est exclu d'être le père biologique… Blablabla… Mes doigts se crispèrent sur le papier que je venais de recevoir. Je l’enfonçais rageusement dans ma poche avant d’attraper mes clés et de rouler jusqu’à chez Talya. Il me fallait une explication : à quoi ses mensonges rimaient-ils ? Pourquoi m’avoir fait croire que j’étais le père ? Quel était son but ? Je frappais et lorsqu’elle m’ouvrit, charmante, radieuse, je fus encore plus dérouté : pourquoi un tel manège puisqu’elle se doutait que je devais avoir eu les résultats. Je restais de marbre lorsque ses lèvres touchèrent mes joues et je pénétrais ensuite chez elle sans un bonjour, ni même un sourire, sans prêter  non plus un regard aux cartons qui s’amoncelaient effectivement ça et là. Je ne cherchais pas à aller beaucoup plus loin dans l’appartement, restant dans l’entrée je sortis le document de ma poche et le lui remis dans la main. « Tu m’expliques ça ? » fis-je simplement sur un ton glacial.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Priape allait arriver alors que je venais de rentrer d'Egypte, j'avais hâte de le retrouver, de passer du temps avec lui parce qu'il m'avait manqué même si j'avais adoré le temps passer en Afrique, avec Maxwell, mais aussi avec Raphael même si il avait été un peu trop loin pour moi en m'embrassant. Lorsqu'il frappa à la porte, je ne tardais pas à ouvrir, j'avais vraiment hâte mais lorsque je le vis entrer je compris qu'il y avait un problème. Bordel, qu'est ce qu'il se passait encore, savait il déjà que j'avais échangé un baiser avec Raphael ? Je ne pensais pas, je n'espérais pas en tout cas. Il resta de glace lorsque je vins vers lui et ne prononça que quelques mots en me remettant la lettre qu'il avait dans la poche, lettre du laboratoire. Je la saisis, mon coeur se mit à battre de plus en plus fort et lorsque je lus les quelques lignes je cherchais rapidement un truc de la main pour m'appuyer, me soutenir. Je ne comprenais pas. Qu'est ce qu'il se passait ? « Je... Je ne comprends pas... Comment c'est possible ? » Je lui posais la question alors qu'il ne savait surement pas mieux que moi, il ne pouvait pas savoir mieux que moi en fait. « Je... Non c'est pas possible en fait... Comment tu peux croire ça Priape ??? »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Talya parcourut la lettre des yeux et l’expression de son visage changea peu à peu, elle prit finalement la parole pour me signifier qu’elle ne comprenait pas. Je secouais la tête, énervé, loin de me laisser attendrir par la surprise visible de la jeune femme. Je voulais la vérité, enfin, des réponses pas des questions qui faisaient écho aux miennes. Elle m’avait prouvé que son jeu d’actrice était bon, elle ne faisait que feindre à nouveau. Les résultats étaient là, noir sur blanc, devant son nez, et elle trouvait le moyens de jouer la carte de l’étonnement et de l’émotion. «Joue pas les étonnées… » répliquai-je avec un air mauvais. «L’ADN ne ment pas Talya. Je suis pas le père. » affirmai-je alors en lui jetant un regard noir. «C’était quoi le but de tout ça ? De me faire croire que tu portais mon enfant ? Tu espérais quoi ? Que je te pardonne plus facilement ? Que je revienne ? Que je retombe amoureux de toi ? » questionnai-je sur un ton dur. « J’arrive pas à croire que j’ai été débile au point de te croire, au point de vouloir chambouler ma vie pour ce môme qui n’est même pas le mien… Je te préviens c’est la dernière fois que l’on se parle je veux plus avoir à faire à toi à partir d’aujourd’hui. » Et joignant le geste à la parole, je fis volte face pour me diriger vers la porte par laquelle je venais te passer. Posant ma main sur la poignée, je m’apprêtais à m’échapper mais je laissais échapper ces quelques mots : «Encore heureux que je ne t’ai pas demandée de venir au bal avec moi et que j’ai choisi une autre cavalière… » Une chance que je n’ai pas fait cette erreur, parce qu’une soirée au bras de la blonde je ne l’aurais pas supporté, pas après ce nouveau mensonge…  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Comment réagir face à cette nouvelle inattendue ? Vraiment je ne savais pas. Je ne m'étais jamais imaginée dans cette situation parce que je ne calculais rien de tout cela, Priape était le père de mon bébé et c'était tout, il n'y avait pas d'autres possibilités. Et en plus de cela, il ne le croyait pas du tout, pensait que je mentais, que je le manipulais depuis le début. Je le laissais parler, le laissais croire en ces résultats, le laissais douter de moi même si ça faisait un mal de chien, surtout avec les questions qu'il me posait. Alors qu'il se dirigeait vers la porte, je ne pouvais pas le laisser partir comme cela, et même si les larmes noyaient déjà mes yeux et mes joues, je tentais de dire quelque chose de compréhensible : « Tu crois quoi Priape ? Vraiment tu crois ce truc... Mais oui tu crois ce truc... Tu crois que je t'ai manipulé que tu n'es pas le père ? Ca veut dire quoi ? Que tu crois que je t'ai trompé plus d'une fois ? Mais allons y avouons que je couche avec Matthéo régulièrement depuis des mois alors que tu sais très bien que c'est complètement faux ! Comment tu peux croire ça... J'ai fait un écart et c'était en février, dans la deuxième partie du mois de février... » Mes mots passaient surement complètement au dessus de sa tête, je le comprenais à sa place j'aurais été pareil. « Tu ne peux pas me faire ça... » Dis je entre deux sanglots, complètement perdue par ce qu'il se passait là dans cette chambre mais aussi par cette annonce. L'hôpital c'était il trompé en datant ma grossesse ? Une fois c'était possible mais non deux fois ce serait trop gros ! Mettant sa main sur la poignée, je finis par saisir son autre main dans les miennes pour le retenir mais je la lâchais immédiatement lorsqu'il m'avoua ne pas regretter d'avoir choisi une autre femme pour le bal. « T'as quoi ? T'as... invité quelqu'un d'autre pour le bal ? » Je fis volte face et mon poing s'écrasa dans le mur, j'avais besoin de frapper dans quelque chose alors que je sentais les nerfs monter en moi. « Putain mais ça fait des jours qu'on se rapproche, qu'on se retrouve et toi tu fais quoi ? T'invites une autre nana pour le bal, avant même d'avoir ce papier qui remet tout en question ? Tu jouais à quoi ? Tu faisais semblant toi aussi ? » Il pensait que je lui mentais depuis le début alors à mon tour de remettre en question tout ce qu'il avait fait pour moi ces deniers temps. C'était donnant donnant. « Quelle conne j'ai été de ne pas profité de l'occasion de passer du temps avec un autre mec, quelle conne j'ai été de le repousser pendant que monsieur s'éclatait à faire des plans pour le bal avec une autre alors que j'espérais qu'il m'invite ! » Il me décevait au plus au point... Si il avait su pour le résultat encore il aurait pu être pardonnable mais là il avait vraiment inviter quelqu'un d'autre avant d'avoir ça c'est à dire que même si on se rapprochait depuis tout ce temps ce n'était que du fake. « Si t'as vraiment pensé me donner une deuxième chance à un moment dis moi avec qui tu vas à ce putain de bal de merde ? »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je parlais sur un ton dur, le regard noircit par la colère, incapable de voir les larmes de mon ex petite amie qui inondaient pourtant son visage. J’étais complètement aveuglé par ses résultats, ce sentiment de trahison que je connaissais bien désormais, comme si il ne m’avait jamais quitté depuis le 8 mars dernier. Et Talya avait raison, la question de ma paternité n’était pas simplement importante pour l’enfant, elle signifiait également bien plus sur leur nuit ensemble. Si je n’étais pas lié à cet enfant, cela voulait dire que c’était Matthéo qui était le père, et donc ils m’avaient tout les deux menti sur leur dérapage censé être unique. « Alors si tu n’étais pas avec Matthéo au mois de Janvier ça veut dire quoi ? Qui est le père ? » m’énervai-je en réponse à ses paroles alors que je savais très bien que ce n’était pas le genre de la jeune femme de passer de bras en bras. Lorsqu’ensuite je balançais à la jeune femme que j’étais bien heureux de ne pas l’avoir invitée elle au bal, je provoquais à mon tour l’emportement de Talya. Mais son ressentiment était loin de m’affecter, j’avais bien trop de rancœur pour me laisser toucher par sa réaction. « Oui tu vois je faisais semblant aussi pour "notre" enfant… Y’a pas que toi qui a des talents d’actrice Talya… Enfin maintenant j'imagine que j'ai plus de raison de faire d'efforts... » m’amusai-je à lui répondre avec sadisme. « Tu croyais vraiment que j’allais te demander ça ? Après ce que tu m’as fait ? Mais Talya, t’es la dernière personne avec qui je veux me rendre à cette soirée. » Eclipsons complètement le fait que je l’aimais encore, que ces moments m’avaient en fait véritablement plu, que c’était probablement pour cela que la révélation de ma non paternité faisait aussi mal… Et puis lorsqu’elle évoqua un fait qui s’était produit avec un garçon qu’elle avait du apparemment repousser, j’ajoutais avec dédain : « Alors c’était ça le but de ce voyage : flirter avec d’autres types. Et celui qui te tourne autour c’est qui ? Ton fameux coloc ? C’est lui le père ? » m’énervai-je d’une voix rageuse qui trahissait complètement ma jalousie. Talya me demanda l’identité de ma cavalière. J’aurais pu répondre simplement –une copine de promo- mais je m’amusais à grossir les choses, histoire d'être encore plus blessant. « Tu ne la connais pas… C’est une amie très proche à moi, et j’espère que le bal nous rapprochera encore plus. » Si Zoïa pouvait m’entendre, elle vomirait surement. Enfin, j’annonçais l’identité de la rouquine, sans penser un instant que cela jetterait encore plus d’huile sur le feu : « Zoïa Rosenbach. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La colère et la déception des dernières semaines déformaient le visage de Priape, ce visage d'ordinaire souriant, agréable et pas aussi marqué qu'actuellement. Je m'en voulais de le voir ainsi mais là pour le coup je n'étais pour rien dans tout ce qu'il se passait. Il y avait un problème quelque part, ce n'était pas une supposition c'était sur. Soit à l'hôpital, soit au labo, enfin je n'en savais rien mais le bébé ne pouvait pas être de quelqu'un d'autre que de Priape, malgré mon écart avec Matthéo, il savait quand même que j'étais d'ordinaire une femme fidèle et très amoureuse non ? Comment parvenait il à tout remettre en question comme ça ? En même temps c'était compréhensible, tout le monde l'aurait fait avec ce papier sous les yeux. Etait ce une blague ? Ca n'en avait pas l'air. Je sortis complètement de mes gonds, mes paroles noyées par mes larmes devinrent plus audibles à cause de la colère même si ma voix partait un peu dans tous les sens : « Qui est le père ? Tu ne vois pas ma tête là ? Je suis en face de toi ouvre les yeux je ne comprends rien à cette histoire !!!! J'ai merdé une fois, une seule fois, mes talents d'actrice sont peut être pas mauvais comme t'as l'air d'avoir plaisir à le croire mais est ce que j'ai l'air de jouer là ? SERIEUSEMENT REGARDE MOI BORDEL ! » J'essuyais rapidement mes joues d'un revers de main, qu'est ce qu'il nous arrivait encore, alors qu'on commençait juste à se rapprocher, à se retrouver... J'étais maudite. En plus d'être maudite je restais là interdite par la dureté des paroles que je prenais dans la figure. Doutait il de moi à ce point ? La réponse je l'avais maintenant et c'était un grand oui. Au moins c'était clair. « Le but de ce voyage c'était de retrouver un ami qui a promis à mon frère de toujours veiller sur moi avant son décès, un ami avec qui j'avais coupé les ponts parce que justement c'était ambigu mais impossible entre nous, un ami qui a vu que je n'allais pas bien en ce moment et qui a donc voulu m'emmener loin pour me donner un peu d'air : un ami qui n'est qu'un ami et qui n'a pas tenté d'en profiter pendant le voyage et qui a juste su apprécié le temps qu'on a passé ensemble en sachant très bien que c'est toi que j'aime ou que j'aimais peut être plutôt après toutes les horreurs que tu sais me balancer ! » J'avais cracher les derniers mots avec rage alors que je n'en pensais pas la moindre miette. C'était fou qu'on se déchire encore. « ARRETE DE PARLER DU PERE BORDEL, TU CHERCHES QUOI AVEC QUI JE T'AI TROMPE EN JANVIER ? PERSONNE ! » Et il le savait très bien... Mais la colère l'aveuglait et il ne pouvait pas entendre raison... C'était plus fort que lui. « Tu veux quoi ? Le nom du mec qui m'a embrassé et que j'ai repoussé ? Pour quoi faire ? Lui mettre ton point dans la gueule parce que tu penses que je t'ai trompé avec lui en janvier ? TU REVES ! » S'il voulaitl e nom il le chercherait de lui même mais sérieusement j'espérais qu'il n'irait pas trouver Raphaël car malgré son écart je l'appréciais vraiment et je n'avais pas envie de perdre un proche de plus à cause de Priape. Lorsque vint enfin le moment où il m'avoua qui était sa cavalière, ma bouche s'ouvrit, mon coeur manqua un battement, ma respiration se coupa. Zoïa ? Sérieusement, Zoïa ? Zoïa Rosenbach ? Ma cousine. Celle à qui j'ai demandé de dégager ses sales pattes de l'homme que j'aime et père de mon bébé. Zoïa de qui Priape est très proche et veut encore plus se rapprocher étant persuadé que je ne la connais pas. Lorsque je parvins enfin à retrouver un rythme respiratoire normal, je cligne des yeux plusieurs fois pour voir si je ne suis pas en train de rêver mais non malheureusement, enfin de cauchemarder plutôt. Alors je prends une grande inspiration pour répondre le plus froidement possible : « Alors tu sauras que c'est de famille de te mentir apparement... Parce que si elle t'a dit qu'elle ne me connaissait pas elle t'a menti. » Puis ce fut beaucoup trop pour que je reste aussi calme et froide, je finis par éclater à nouveau lui parlant, mais me parlant aussi et surtout à moi même. « Zoïa, Zoïa, Zoïa, sérieusement pourquoi je n'ai pas vu arriver ma garce de cousine dans le coin, celle qui n'a jamais été jalouse de ma vie selon elle mais qui prend un malin palisir à la détruite un peu plus à chaque fois qu'elle le peut. Oui tu sais quoi ? Ta Zoïa que je suis censée ne pas connaitre, c'est ma cousine, pas une cousine éloignée non, ma cousine germaine, nos deux mères étaient soeurs tu vois ! »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Non je ne voyais pas, je ne voyais pas les larmes, le désarroi, l’incompréhension de la jeune femme, j’étais aveuglé, j’avais des œillères qui ne me permettaient de voir qu’une seule chose : ce fichu test, cette lettre, cette conclusion : je n’étais pas le père. Alors que je me faisais tout un tas de scénarios mentalement, comment Matthéo avait-il pu s’envoyer en l’air avec ma petite amie pendant tout ce temps sans que je m’en aperçoive ? Parce que leur histoire devait dater d’avant le mois de février, c’était une évidence vu la date de début de grossesse. Et puis il n’était pas supposé être parti en voyage lui à ces dates là ? Alors quoi, il y en avait un autre ? Et voilà qu’elle me servait sur un plateau tout ce qu’il fallait pour alimenter le délire de mon esprit en pleine crise de paranoïa. Un type avait tenté de l’embrasser au voyage en Egypte. Je l’entendais à peine m’assurer qu’elle ne m’avait trompé avec personne en janvier, mais je ne retenais que cette histoire de baiser volé. Je serrais les poings de rage alors qu’elle refusait de me donner l’identité de ce mec. « Tout se sait Talya alors je trouverais bien de qui il s’agit… » Et il allait passer un très mauvais quart d’heure. Puis j’avais fini par lui révéler l’identité de ma cavalière, ignorant sur le coup les ravages que cette annonce allait faire. Talya changea d’expression. Visiblement le nom de Zoïa Rosenbach ne lui était pas inconnu. Et quand elle reprit la parole me révélant soudain que la rouquine m’avait menti, qu’elles se connaissaient… Je défendis bêtement la jeune femme : « Elle m’a pas dit que vous vous connaissiez pas, elle ne m’a rien dit du tout en fait… » Du Zoïa tout craché quoi. Enfin, quand Talya céda place à l’énervement, je compris que les deux femmes étaient cousines, et je me sentis soudain bien con. Je pestais intérieurement contre mon ancienne binôme pour cette omission d’information, mais j’essayais de ne rien laisser paraître. Cette révélation m’avait un peu désarçonné, mais les paroles de mon ex semblèrent indiquer que les deux cousines n’étaient pas en très bon terme. Quelque chose me disait que je pouvais donc utiliser cela à mon avantage, je repris donc la parole sur un ton chargé de sous entendus : « Et bien, tu vois, je ne savais pas. Tu me l’apprends… Zoïa me l’avait pas dit, faut dire qu’on a d’autres occupations bien plus prenantes. Et puis on ne parle pas la bouche pleine. » Je virais carrément au vulgaire mais tant pis, j’étais furax alors qu’importe ce que Talya allait imaginer si ça pouvait lui faire ressentir ne serait-ce qu’un dixième de la souffrance qu’elle me faisait endurer depuis mars, ça m’allait très bien.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Si tu n'as que ça à faire... » Qu'il retrouve Raphael... Enfin non j'espérais bien qu'il ne le ferait pas parce que je n'avais aucune envie qu'il ait des problèmes à cause de moi, qu'il voit un poing s'abattre dans sa figure à cause de moi et comme c'était la manie de Priape en ce moment, je doutais fort qu'il lui réserve un autre destin s'il le retrouvait. « Mais oui en fait t'auras plus que ça à faire puisque tu n'auras pas à jouer les futurs papas comblés à mes côtés comme tu ne veux pas entendre qu'il y a un problème. Sauf que si tu ne veux plus te forcer pour ça, force toi d'oublier ta saleté de jalousie envers les hommes qui m'approchent. Si tu ne veux plus entendre parler de moi, tu comprendras mon incompréhension face à ces réactions... » Je le toisais du regard. L'épisode Zoïa m'avait complètement refroidi et j'avais les nerfs. Mes larmes avaient humidifié mes joues mais maintenant elles ne coulaient plus, mes yeux étaient surement rouges à cause de cela mais aussi de la colère. « Prend sa défense, fais ce que tu veux avec elle ! Elle se sert de toi pour se venger de moi ! T'es un joli petit pion... Et dire que tu crois que j'ai joué avec toi et que je joue encore avec toi... Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques avec elle ! » Cette rousse incendiaire était la dernière personne avec qui je voyais Priape, en même temps je ne voulais voir Priape au bras de personne d'autre que moi, mais ma cousine détestée... Encore moins ! « Maintenant tu sors, tu dégages de chez moi, tu fais ce que tu veux mais j'ai pas envie d'en entendre plus. Que t'ailles baiser ma cousine ou l'aider à choisir sa robe pour le bal j'en ai plus rien à foutre. » J'hausse les épaules, j'ai mal au coeur, vraiment, sérieusement, il est en miettes, pire que des miettes même, mais je m'en fou, je m'en fou de tout maintenant, maintenant que je l'ai perdu, maintenant que j'ai un bébé dans le ventre qui n'est pas de Priape mais qui n'est pas de Matthéo non plus... Je ne comprends rien... « Et ne t'amuses même pas à casser la tête de Maxwell au bal parce que je te jure que ça ne s'arrêtera pas là ! »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bien sur que j’allais chercher ce type, j’allais pas me contenter de ces brides d’infos. J’allais le retrouver et j’allais lui faire passer l’envie de recommencer une telle chose. Mais j’étais bien trop énervé pour réaliser que cette attitude, cette jalousie extrême était belle et bien la preuve que j’avais toujours Talya dans la peau. Elle me rétorqua que j’avais plus que ça à faire, chercher ce mec, puisque je n’allais plus être obligé de jouer les papas comblés à ses côtés. « Tu t’attendais à ce que je fasse quoi ? Que je t’aide à élever un gosse qui n’est pas le mien ? » fis-je en désignant la feuille de résultat. Les œillères, toujours et encore. Elle me fit alors savoir qu’elle ne comprenait pas mes réactions. « Et bien figure toi qu’on est deux. Moi non plus je te comprends plus Talya. » Les mensonges sur ma paternité ça rimait à quoi ? C’était un sujet délicat pour moi, le sujet des enfants. Cela avait déjà entrainé ma séparation d’avec Caly, alors pourquoi me faire croire que j’étais le père de son enfant si ce n’est pour me manipuler. Mais elle reprit cette peur de manipulation contre moi, me prévenant que je n’étais surement qu’un pion sur l’échiquier de Zoïa. J’avais envie de lui répondre que pour la rousse, on l’était surement tous mais je m’abstins. Qu’elle pense que j’idolatrais sa cousine, que j’étais aveuglé d’amour pour elle, voilà ce que je servais aux menteuses moi : de beaux mensonges tout chauds prêts à être avalés. « Je sais très bien dans quoi je m’embarque et ça peut clairement pas être pire qu’avec toi. » rétorquai-je donc, ne cherchant pas à la contredire sur une potentielle liaison entre nous. J’allais partir, comme Talya hors d’elle finissait par me le demander si poliment, mais ces dernières paroles attirèrent mon attention : « C’est qui ça encore ce Maxwell ? » Si elle pensait que j’allais lui casser la tête au bal c’est que leur lien devait pas être net.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)