tout les deux, ensemble pour le bal, ca te dis ? + (mika)

la fameuse demande

Malgré qu'Aurore ait déménager depuis quelques mois avec Wilhemnia dans un appartement à proximité de la fac, la jeune femme passait tout de même son temps à la maison des Dunster, trop attacher à son lieu primaire d'habitat dès son installation à Cambridge. Le plus souvent elle y va pour étudier, le salon commun des jaunes était aussi silencieux que la bibliothèque de la fac. Elle y retourne aussi pour rendre visite quelques connaissances, mais fini toujours par converger sur le canapé, un bouquin dans les mains. Aujourd'hui ne fut pas différent des autres jours, plongée dans ses notes pour les partiels à venir, elle s'était installée sur un des nombreux fauteuils puisque le canapé était déjà occupé par deux jeunes hommes. Elle sentait leur regard instant en sa direction, mais en aucun moment elle n'a levé pas les yeux de son livre.

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Copyright Clochette

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J'étais tranquillement assis dans un canapé de la Dunsters House avec un de mes potes, en discutant du bal de fin d'année qui commençait doucement à approcher. Je n'avais toujours pas de cavalière, mais à vrai dire ça ne me préoccupait pas tant que ça. Au pire je pourrais toujours m'y rendre avec une amie, rien d'alarmant donc, même si se rendre au bal avec une jolie fille qui me plait pourrait être plus que plaisant. A ce moment là, une grande brune arriva dans la pièce et s'installa non loin de nous. Aurore Hemingway, une étudiante en médecine. Mon pote me donna un coup de coude et me regarda en haussant les sourcils de haut en bas. « Quoi ? » m'exclamai-je. « Bah voilà tu l'as trouvé ta cavalière ! » « Ferme la un peu ! » chuchotai-je pour ne pas qu'elle nous entende. Je n'avais aucune envie qu'elle entende notre conversation et qu'elle me prenne pour un relou qui la kiffe secrètement ou quoi que ce soit. Ce n'était pas le cas de toutes façon, je n'étais jamais tombé amoureux, mais je devais avouer que physiquement Aurore ne me laissait pas indifférent. « Sérieux mec, j'te file vingt dollars si t'arrives à l'inviter au bal. » Je ne pus refuser. Même si je ne savais pas exactement comment j'allais m'y prendre pour y parvenir, je m'approchai d'elle sans hésiter, cherchant dans ma tête une raison pour l'aborder. Je n'allais tout de même pas lui demander de m'accompagner au bal d'un coup comme un bourrin ! Confiant, je lançai : « Salut toi ! Aurore c'est ça ? Je te dérange pas ? » Bien sûr je faisais semblant, l'ayant déjà remarquée je me souvenais très bien de son prénom. Et puis bien sûr que je la dérangeai puisqu'elle lisait, merde. Mais fallait bien être poli et faire style que j'avais quelque chose à lui demander. Un petit sourire charmeur aiderait peut-être à me faire pardonner.

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la fameuse demande

De partiels brides de leur conversation lui vinrent à l'oreille, mais rien de compréhensible à cette distance. Sauf que tout de même légèrement trop bruyant à son gout, ils la déconcentrait dans ses études. Elle n'était pas du genre à s'énerver facilement, bon d'accord c'est vrai qu'elle est un peu sang chaud, mais elle n'allait pas les engueulé pour parler dans un endroit exprès comme celui-ci. Décidée à partir pour retourner chez elle, Aurore termina en premier par lire une dernière fois une page de notes quand elle fut interrompue. Un peu ennuyée par cela, elle leva les yeux vers le jeune homme, tout en affichant un sourire, quoi qu'un peu crispée par son exaspération. « J'avoue que je te mentirais si ce n'était pas le cas, mais bon, ce qui est fait est fait.» elle renferma son cahier de notes et y croisa les mains dessus. « Je peux t'aider ? » dit-elle, retrouvant un léger ton amical. Il lui arrivait parfois que des étudiants de son programme lui demandent son aide, ce qu'elle, malgré son air un peu froid, fait avec plaisir. « Mika pas vrai ? » se souvena-t-elle soudainement. Elle avait déjà croisée le jeune homme dans l'un de ses cours. Il avait attiré son attention avec son apparence de mannequin fraichement sortit d'une séance de photo.

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Copyright Clochette

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Hop ça c'était dit, je donc bien dérangée. C'était prévisible, surtout qu'avec son physique plutôt avantageux la jeune femme devait avoir l'habitude des hommes venant l'accoster pour finalement lancer un "et sinon mamzelle t'as pas un numéro ?". Heureusement, je n'étais pas de ce genre là. Je la dérangeais, certes, mais j'allais bien trouver une excuse plus subtile. En tout cas, elle semblait prête à m'apporter son aide. J'osai donc : « J'ai raté le cours d'hier matin à neuf heures, ce serait possible que tu me l'envoies par mail ? T'inquiètes c'est pas une excuse pour te faire des avances. » ajoutai-je avec un sourire espiègle. C'est vrai ce n'était pas réellement une excuse, j'avais bien loupé le cours de la veille, par contre fallait avouer que j'avais une idée derrière la tête : l'inviter au bal, mais il fallait bien discuter avant. En plus je faisais d'une pierre deux coups car s'il elle acceptait ce serait un bon moyen de garder contact si jamais. Satisfait de constater qu'elle avait mémorisé mon prénom, je répondis par l'affirmative.

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Elle le détaillait minutieusement des yeux, sans aucune gêne. Pourquoi le serrait-elle ? Il venait de la perturber dans ses études, elle se fera bien le plaisir de le regarder comme elle le voudra. Un légé rire s'échappa de ses lèvres aux dires de Mika, '' ce n'est pas une excuse pour te faire des avances '' trop se justifier cache toujours un arrière-gout de vérité. « Qu'est qui te faire dire que je crois que c'est le cas ? » dit-elle avec le même sourire que lui. « Bien sûre. Tu me donnes ton mail ? Ne t'inquiète pas, ce n'est pas une excuse non plus pour te draguer » dit-elle joueuse en l'imitant. Elle ne pouvait s'empêcher de le trouver craquant. Puis, il avait tendu la perche, il fallait la connaitre, jamais elle ne perd l'occasion de la prendre.

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Aurore avait du répondant apparemment. Ça me plaisait bien. Je fis mine de réfléchir en plissant les yeux et je répondis : « Hmm je sais pas, quelque chose me dit que t'as du souvent avoir le tour. » Je lui adressai un petit clin d’œil, quasi certain d'avoir raison à ce sujet. Voyant qu'elle jouait le jeu à propos de mon email, je la regardai avec de grands yeux en faisant semblant d'être surpris. « Tu me demandes déjà mon adresse mail ? Tu vas un peu vite là, j'suis pas un garçon facile. » dis-je sur un ton taquin en retournant totalement la situation. Je repris mon sérieux pour ajouter : « Plus sérieusement, c'est milka.f@gmail.com » Ça avait l'air plutôt bien parti, en tout cas ce début de conversation me plaisait bien et le fait qu'elle me détaillait ainsi du regard était plutôt flatteur en vérité. A présent, il fallait que je trouve un moyen d'aborder le sujet du bal. Je jetai un vif regard vers ma montre et tentai : « Faut que je bouge bientôt, je dois aller faire les boutiques pour chercher une tenue pour le bal. » Ne restait plus qu'à espérer qu'on reste sur ce sujet de conversation.

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« Très bonne déduction. » dit-elle taquine. Effectivement, se faire aborder par l'agente masculine est l'un des quotidiens de la jeune Dunster. Sans once d'arrogance, Aurore est belle. Il ne faut pas oublier que la brune avait été auparavant mannequine mondial durant trois de sa vie, encore aujourd'hui des agences l'aborde, mais cette vie ne l'appartient plus. Si elle a eu la chance d'être l'égérie d'une grande marque reconnue, il ne faut pas être surpris de la voir attirer les hommes comme des mouches. Alors oui, se faire draguer, et ce de beaucoup de façons, ne lui est plus inconnu. « Je n'aurais pas pensé ça de toi. » dit-elle faussement offusquée. « Attends laisse-moi noter. » elle attrapa un stylo et marqua l'adresse dans la page de cette semaine dans son agenda. « Ça sera envoyé d'ici avant la soirée. » lui sourit-elle. « Tu t'y prends un peu tard. Le bal est dans une semaine. J'oublie, ce n'est pas la première occupation des mecs le bal. » Blagua-t-elle. Pour elle aussi. En fait, comme les cours étaient terminés, et seuls les examens restaient, elle avait acheté son billet pour la Nouvelle-Zélande, sa terre natale, ce en date du bal. Son choix c'est vite fait ,car elle n'avait personne qui l'accompagnait et refusait catégoriquement d'y aller seule. Seulement, et je ne sais pourquoi, sa mère lui avait envoyé une robe sublime et qui s'accordait parfaitement au thème du bal, par pur hasard... Ce ''cadeau'', comme le disait la maternel, était bien tombé. Tout comme le changement de date de son retour chez elle, gracieuseté, une fois de plus, de sa mère. Elle était certaine que son imbécile de frère lui a tout raconté pour le bal.Connaissant bien sa mère, elle ne manquera jamais l'occasion de vêtir sa fille de vêtements les plus féminines. Elle était donc coincée avec une robe splendide qui finira certainement ses jours dans sa garde-de-robe sans qu'elle l'ait mis une seule fois. Entêtée, peu importe la beauté du vêtement, elle ne viendra pas. « Conseil d'ami, assure-toi de savoir la couleur de la robe de ta partenaire pour être agencé. Si bien sûre tu voudrais subir ces fourbes.» dit-elle par expérience.

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La jolie brune prit donc la temps de noter mon adresse mail dans un coin de son agenda pendant que je l'observais d'un coin de l'oeil. De ses longs cheveux bruns jusqu'à sa silhouette élancée, elle avait pratiquement tout pour elle. Je me demandais même comment j'avais pu ne pas penser à l'inviter au bal avant que mon pote ne me lance ce défis. Elle ne manqua d'ailleurs pas de me faire la remarque par rapport à l'heure tardive à laquelle je m'y prenais pour aller chercher mon costume. « C'était même la dernière de mes occupations en fait jusqu'à maintenant. » répondis-je avec un sourire en coin. Je me fichais un peu de trouver une cavalière à la base, y aller seul ne me dérangeait pas mais Aurore avait changé mes plans. Concernant la tenue, c'est vrai qu'il était préférable de connaître celle de sa partenaire avant. « C'est vrai ça, et quelle est la couleur de la robe de Mademoiselle Hemingway ? » lançai-je avec un petit air arrogant. « Sérieusement, je sais que je m'y prends super tard et que tu dois déjà être prise, mais si c'est pas le cas tu pourrais m'accompagner au bal. Je suis sûr que tu serais une super cavalière. » J'accompagnais mes paroles d'un petit sourire et d'un regard intense. Il fallait qu'elle accepte, il fallait qu'elle accepte !

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« Cela ne me surprend même pas » dit-elle hilare. C'était de même pour son frère. Ce crétin n'avait pas cessé de l'importuner pour l'aider à trouver un costume pour le bal. Déjà qu'elle n'est pas grandement enthousiasme, le fait qu'il vient carrément la harceler avait noirci son humeur pour ce bal. Cela lui fait penser que ce fut de même pour son cavalier pour le bal de promo au lycée. Il s'est pris deux jours avant pour lui demander quel costume il devrait porter. Elle avait vu rouge à ce moment. Elle qui s'est préparée durant des mois et lui qui le pense 48 heures avant. Ah les mecs. Elle fut tout de même surprise que Mika lui demande la couleur de sa robe. Pourquoi cette question ? « Elle est de couleur champagne » dit-elle en songeant aux vagues coup d'oeil qu'elle avait jeté à la robe. Bon d'accord, elle l'observait presque à chaque jour. S'il fallait la détailler, elle n'aurait aucun mal à le faire « Pourquoi cette question ? C'est à ta cavalière qu'il faut demander. » Lui répondit-elle sur le même ton. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il réplique par lui demander de l'accompagner au bal. « Tu t'y prends sacrément en retard Farinha » dit-elle avec un sourire espiègle sur les lèvres. Elle ne put s'empêcher de le taquiner un peu. C'était trop tentant de ne pas le faire. Puis elle réfléchit sérieusement à sa demande. Certainement qu'elle voulait y aller à ce fichu bal, qui essayerait-elle de berner par le fait de ne pas le vouloir, personne. « D'accord, pourquoi pas. » fini-t-elle par dire après un long silence. Elle rougirait presque sous son regard « Arrête de me regarder comme ça je t'ai dit oui » elle lui sourit-elle, les joues un peu rosies.

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C'est vrai que le bal intéressait plutôt les filles, même si les mecs ne s'en foutaient pas totalement non plus. De couleur champagne, bien. Si elle acceptait ma proposition j'opterais sûrement pour un costume dans les tons clairs. Il fallait que je sois en accord avec ma cavalière héhé. Elle me répondit en me faisant remarquer mon retard. Elle n'avait pas tort, je m'étais réveillé au dernier moment, il y avait peu de chance de trouver une jolie fille libre pour le bal à cette période de l'année. Pourtant, elle me répondit par un "pourquoi pas" qui me donna le sourire, même si j'aurais préféré un "oui" enthousiaste. Je continuai donc à la regarder fixement, jusqu'au moment où elle me demanda d'arrêter, les joues légèrement roses. Comme c'est mignon. Je lui effleurai le bout du nez avec mon index. « Je sais que je m'y suis pris tard, mais j'aurais regretté si je ne t'avais pas demandé. Bon en tout cas j'espère que tu sais danser ! » dis-je avec un clin d’œil. Au pire c'était pas grave, ce serait même plutôt drôle en fait. En tout cas l'essentiel était de profiter du bal. Et puis je venais de gagner une cavalière et vingt dollars héhé ! Du coup fallait vraiment que je file me chercher un costume. J'avais une semaine assez chargée et il ne fallait pas que je m'y prenne la veille non plus. « Moi faut pas que je tarde, ma future tenue m'attend. »

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