moi j'ai besoin d'amour. (léo)

T’as faillit te prendre la vite, mais heureusement tu t’es stopper avant et pose finalement ta tête, contre le siège de la voiture. De toute façon, ton frère est en médecine, tu es en médecine, si il y aurais eu des complications, ça aurait finit en travaux pratique rapide pour te remettre sur pied. Mais ça va, tu t’es raté et t’as encore assez de ta tête pour rester dans le sujet initiale. Même si ton cerveau a une envie folle de débattre sur lequel des Disney inspire plus la vie et la mort, toi tu penses sincèrement que c’est le monde de Némo, mais tu sais pas si ton frère préfère le roi lion, et que ça va peut être clasher entre Symba et Dory. Alors tu te retiens, et tu te retiens et tu parles de cette fameuse Calypso. T’essaie de comprendre, y a eu un soucis ? Quel genre de soucis ? Une panne? La capote à craquer ? Quel genre de soucis ? « Quel genre de soucis ? » finit-tu par sortir, en te redressant. Il a pas fait exprès ? « Bordel. T’as eu une panne ? Elle a dû y aller à la main pour se finir ? J’comprend que tu n’es pas envie d’en parler. J’aurais honte aussi à ta place, la seule fois ou ça m’est arriver, c’est parce que j’avais la dalle, alors j’ai laisser tomber et je lui ai demander de se finir. » dis-je en riant.

Leo avait l'impression d'avoir l'impression d'être en charge d'un véritable enfant, ce qui était relativement dur à gérer alors qu'il avait déjà du mal à se montrer rien qu'un peu mature. Puis il avait droit au gosse chiant, qui pose des questions tout le temps, sauf que son frère avait quand même 22 ans, il avait dépassé le stade de l'innocence et ses questions étaient donc un peu tordues. Enfin, ça lui aurait peut-être semblé un peu moins tordu si le sujet n'avait pas été Calypso. La supposition du jeune homme le laissa bouche bée et il s'indigna. « MAIS NON RIEN A VOIR ! » Leo ne savait pas trop s'il devait expliquer à Tom quelle était la complication, il n'en était pas fier – normal – mais en même temps, vu l'état de Halberstam junior, il se disait qu'il ne s'en souviendrait peut-être pas … ou peut-être que si. Le jeune homme prit une grande inspiration. « C'est pas une complication de ce genre, j'avais disons … chopé une merde, et je lui ai refilé. Mais tu n'en parles à personne compris ? Sinon je te jure je t'étripe Tom Halberstam ! »

T’es chiant quand même, tu te demande si dans une vie intérieur tu aurais pu être ami avec toi même, et après mûre réflexion tu te dis que t’aurais trouver ça chiant de devoir être pote avec quelqu’un qui fait autant chier le monde. Alors t’arrive à te redresser et concentre le peu de matière grises qu’il te reste, sur ton frère et l’histoire avec Calypso le bonhomme. « Elle a vraiment pas de sein, j’sais pas comment tu fait. Quoi que Mango a pas beaucoup de seins non plus, et Charlie non plus, j’préfères Aurore, elle a de beau petit sein rond, ferme et le bout est rose, fin moi j’aime bien. » bref, tu t’éloignes du sujet initiale, elle doit être super douée au pieu si ça se trouve, dans le style déesse qui fait ça une fois par an mais c’est l’explosion de gémissement tellement c’est ntense, tu fais des yeux tout rond quand tu finit par savoir le comment du pourquoi. « BORDEL TU LUI A REFILER DE L’HERPES ????? » hurle-tu, presque choque de la révélation. DE L’HERPES !!!

Non, ça par contre Leo n'était pas d'accord, qu'on parle de Calypso, ok, mais il n'autorisait en aucun cas son frère à critiquer les boobs de Caly, ni à parler de sa poitrine tout court, ça c'était même pas la peine d'y penser. Le jeune homme grogna en se garant sur le parking devant la Mather House, ouvrant la portière pour aider Tom à descendre, passant un bras autour dans son dos pour l'aider à avancer. « On peut parler d'autre chose, Caly … est très bien comme elle est, occupe toi de ceux de Mango, Charlie et Aurore, voilà ça c'est bien ! » Leo essaya d'ignorer les cris de son frère, ok, pourquoi il lui avait dit ? En plus ce n'était même pas ça. « Non la syphilis en réalité, et même chose, on peut parler d'autre chose ? C'est gênant et c'est pas non plus un truc de dingue. »

Il l'aimais vraiment, ou peut être qu'elle faisait en sorte qu'il l'aime, comme du vaudou un truc comme ça, qu'il fait qu'il est genre trop béat devant elle. Ou qu'il s'en veille vraiment pour ce truc qu'il lui a refiler, elle a du réagir super mal le prendre et si t'étais elle, t'aurais porter plainte pour refilage de MST. Mais heureusement mon petit Tom, tu es loin d'être une fille, et si t'étais une fille, tu serais de celle qui porte un peu trop de rouge à lèvre et qui se fait surnommée : baby doll, par tout le monde. « J'en ai beaucoup à m'occuper, mais voit-tu mon cher grand frère, j'essaie de faire passer mon bonheur avant le tiens. » dis-tu en secouant la tête pensant que c'est des paroles sages. « Eerm pardon, ton bonheur avant le mien, 'fin t'as compris ce que je voulais dire, toi et moi c'est pour la vie, et les autres c'est du vent. » dis-tu en sortant de la voiture, en titubant. C'était si dur de marcher quand le sol avait décidé de tourner, et se soulever et faire des vagues comme dans Alice aux pays des merveilles quand elle cherche désespérément la sortit. Tu finit par t'abandonner aux bras de ton frère encore une fois, et sauter sur son dos, avant de poser ta tête sur son épaules, tel un bébé koala à la recherche d'affection. « T'es comme un frère pour moi. »

Allez, bébé Tom avait besoin d'un gros dodo long comme une nuit entière au milieu de ses doudous. Le pauvre petit garçon avait trop bu et il donnait du fil à retordre à son génial grand frère j'ai nommé Leo. Après un trajet en voiture qui lui parut particulièrement long, les deux Halberstam étaient arrivés à la Mather House, et l'aîné tenta de faire sortir le cadet de la voiture. « Oui toujours là l'un pour l'autre, on s'aime jusqu'aux étoiles et on finira notre vie ensemble, avec trois chats, un album photo remplis de photos de nos exs et une rediffusion de Grey's Anatomy à la télévision. » dit Leo avec un sourire moqueur. Dis donc son petit frère devenait incroyablement sentimental bourré, il se demandait quel effet ça donnait avec les filles. Il traînait donc Tom à travers la Mather House, rejoignant enfin la chambre du Mather. Leo poussa la porte du pied en riant. « Tout pareil, c'est réciproque mon Tom, tu es le frère que j'ai toujours voulu avoir ! »