Invité
est en ligne
Invité
Maman m'a toujours appris qu'après 3h du matin, jamais rien de bon n'arrive. Les gens qui restent éveiller après trois heures du matin, sont les gens qui sont en urgence : gastro qui débarque, deuxième round parce que madame est d'humeur, vient me chercher à la gare parce que j'ai rompu avec mon copain ou vraiment dans le pire des cas : j'ai tué ma coloc alors vient m'aider à cacher le corps. En somme, après trois heures du matin, on tire toujours le bouchon un peu trop loin et on finit par faire des trucs bêtes et irréfléchis. Et c'était peut-être mon cas, je venais de finir une bataille de shoot de tequila avec Delilah et elle avait eu une urgence, va savoir lequel. Elle m'avait demandé de rester dans le bar le temps qu'elle aille chercher sa soeur je ne sais où, et avait même demander au gars de vieller sur moi. Mais merde, j'ai plus trois ans et demi, j'peux rentrer seul. Alors j'ai pris un taxi, j'ai dis : « A POUDLAR... HM HARVARD, A HARVARD MON CHER ! » et le taxi m'a ramené à Harvard, comme je les demander. Où ? j'sais pas du tout, parce que j'étais super paumer, et je reconnais rien, il fait noir aussi, pourquoi le jour décide de se lever quand on est encore en train de dormir ? Je pousse un gémissement et titube jusque dans le jardin central ou je reconnais, cette bonne vielle statue de John Harvard. « Mon pote, t'es toujours là pour me sauver la vie, j'sais pas ce que je ferais sans toi. » dis-je en tapant sur le truc en pierre qui soutenait la statue, j'essaie de rester debout et utilise mes dernières neurones pour prendre mon téléphone et appeler mon numéro d'urgence, non pas les pompier : LEO. « MON GARS, MON GARS...J'suis au pied de John Harvard et j'ai besoin d'amouuuuuur, des bisous des calins j'en veux tout les jouuuuuuuuuuuuuurs j'suis comme ça. De toi, j'voulais dire, de toi, pas sexuellement parlant hein ,j'suis pas gay, j'ai juste besoin de rentrée.. » mon téléphone m'a lâché, les 1% magique c'est vraiment de la merde. Mais je n'ai pas besoin que d'amour et de Léo, j'ai aussi besoin d'uriner. Je réfléchis un quart de second et je me dis que je ne peux pas m'aventure à marcher plus loin, même dans ce petit buisson qui m'appelle pour me dire que si je me tape un somme derrière, ce ne sera pas grave. Alors je finis par ouvrir ma braguette et je pisse, là, au pied de ce grand mec. Ça me gêne un peu, alors je m'explique avec lui, parce que si ça se trouve il va me punir, me jetter un sors ou un truc comme ça, t'sais les cailloux, ils font des trucs chelou comme dans Mulan, alors je m'excuse. « Mec, t'sais quand t'es pété comme ça, tu ne peux plus rien faire d'autre, mais j'te promets que je viendrais à toutes des commémoration et tes journées de la citoyenneté, toi et mon, on fait un deuil ok? t'en parle à personne, et j'te promets de te présenter à la petite madame en pierre qu'ils ont mis en décoration dans la salle d'art plat, marché conclut?»
(Invité)