(LEYNARC) You can't spiral when you've already crashed

Depuis que j'avais passé le cadre d'entrée de la chambre de Marc, je ne contrôlais plus rien, que ce soit mes mots ou même mes actions. Le fait est qu'en sa présence je n'avais même pas l'impression qu'il était nécessaire que j'ai le contrôle. Je pouvais simplement être moi-même, avec mes qualités et mes défauts, et ça allait. Par contre je croyais me mettre les pieds dans les plats en lui balançant que je le voulais dans mon futur. J'ignorais à quel titre puisque notre relation était tout particulièrement étrange depuis toujours, mais je voulais qu'on fasse un bout de chemin ensemble. J'étais pas prête du tout à le perdre et j'étais heureuse d'entendre que c'était réciproque. Advienne que pourra. La suite des choses pris une tournure toute particulière alors qu'il s'approcha pour m'embrasser. Sur le coup je me raidi, incertaine qu'il s'agisse d'une bonne chose autant pour lui que pour moi. Mais au bout de quelques secondes je me sentais déjà mieux, plus en confiance, et je vins lui rendre son doux baiser en passant ma main sur sa nuque. On aurait cru un baiser de film.

Je lui en ai voulu de s'être éloignée de moi, c'est mal passé, je l'avoue mais depuis qu'elle m'a expliquée les raisons, je devrais arrêter de me crisper et reprendre mon calme, après tout je ne peux pas voir ma vie sans elle. Elle s'est approchée, s'est excusée mais à quoi bon, le mal à été fait, elle ne dit que des mots et vaut mieux avancer que de rester dans le passé, et je suis touché qu'elle veuille avancer à mes côtés, que je fasse parti de son futur, c'est un sentiment réciproque et je ne sais pas ce qui me prend mas je me suis rapproché pour poser mes lèvres sur les siennes, je l'aurais pensé réticente à ce baiser mais après quelques secondes elle appuyait un peu plus ses lèvre,s passant une main dans ma nuque. Je rompais le contact après quelques minutes, je la regardais, « C'était déplacé... excuse-moi. » je regrettais oui mais ça m'avait tellement fait du bien de retrouver le gout de ses lèvres.

Suivre ma tête m'avait apportée beaucoup d'embrouilles en ce qui concernait ma relation avec l'Eliot. S'il avait été rancunier ne serait-ce qu'un minimum, j'aurais facilement pu le perdre par ma faute et c'était la dernière chose que je désirais. Je le voulais dans ma vie, à mes côtés, aussi longtemps que cela était possible avant que je fasse une nouvelle connerie. Pour l'heure je décidai plutôt d'écouter mon corps, corps qui appréciait cet instant où nos lèvres étaient fusionnées ensemble jusqu'à ce qu'il cesse tout pour s'excuser. « Ne t'excuse plus jamais de m'avoir embrasser Marc. » dis-je en caressant doucement sa joue avec un grand sourire sur mon visage. Qu'est-ce que ça signifiait ? Je l'ignorais. C'est comme si durant ces quelques minutes où il m'avait embrasser, tout était devenu clair, mon être brisé s'était reformé. Je ne serais pas prête à dire que je l'aimais ou même que j'avais des sentiments à son égard, ce serait un diagnostic rapide, mais je me sentais bien avec lui. Et là tout de suite c'est tout ce dont j'avais besoin, me sentir bien. Si ça ne durait que quelques heures, quelques jours peu m'importait, c'était déjà bien mieux que ce que j'avais jusqu'à présent.

Je ne sais toujours pas depuis tout ce temps pourquoi je suis autant accroché à elle alors qu'elle a ruinée ma seule histoire d'amour, je ne peux pas l'expliquer, pourtant je suis rancunier, mais je ne lui en veux pas, le passé appartient au passé certes mais je devrais lui en vouloir mais non il y a ce truc entre nous, inexplicable, qui fait que j'ai besoin d'elle. Je l'avais embrassé, une pulsion de la voir si proche de moi, de voir ses lèvres légèrement rougies par son rouge à lèvres, je les posais sur les siennes, pour quelque secondes de tendresse et passion avant de les retirer et de grimacer légèrement en m'excusant d'avoir agit ainsi, que c'étai déplacé mais pas pour elle, selon ses lèvres je ne dois plus jamais m'excuser de l'embrasser, sa main se pose sur ma joue et je la sens glisser dessus, je souriais faiblement ❝C'est pas dans mes habitudes de m'excuser mais je pensais qu'en vu de la situation, c'était déplacé mais ravis de t'entendre me dire ça.❞ lui sortais-je avant de la saisir par la taile pour la soulever et la coller contre moi, sentant ses jambes se croisées autour de ma taille, je venais la déposer sur mon lit, m'allongeant sur elle, l'embrassant de nouveau, cette fois en savourant chaque seconde.

Je refusais catégoriquement de l'entendre s'excuser... J'étais celle qui devait le faire. Pour tout le mal que je lui avais fait sans vraiment le vouloir. Lui me faisait retrouver une partie de moi que j'avais perdu à travers les larmes. J'étais bien et c'était tout ce que je désirais. Alors si ses baisers provoquaient en moi cet effet là il n'avait tout simplement pas le droit de s'en excuser même si c'était déplacer. Je crois même que mon non-verbal en redemandait encore un peu plus. Oui, j'avais envie de l'embrasser, d'être dans ses bras, était-ce réellement si mal ? Voilà pourquoi lorsqu'il approcha à nouveau ses lèvres des miennes, je m'accrochai à lui en entourant son corps parfait de mes petites jambes délicates. Il pouvait me transporter où il voulait tant qu'il était là rien d'autre n'avait d'importance. Je mêlai ma langue à la sienne pour faire de ce baiser un moment encore plus parfait.

Elle refusait que je m'excuse, peut-être qu'après trois ans à se fréquenter elle culpabilisait enfin de ce qu'elle m'a infliger en étant la cause de ma rupture avec la fille que j'aimais de tut mon cœur à l'époque, elle m'a retournée la tête c'est clair et quelque part même si je veux lui en vouloir, je peux pas parce que je suis beaucoup trop attaché à elle. Je ne voulais plus penser à rien je crois, juste profiter de ce moment avec elle, qu'elle soit là, qu'on oublient tout tous les deux, je l'embrassais de nouveau, la sentant appuyer un peu plus le baiser je la soulevais, ses jambes s'enroulant autour de ma taille, je nous faisais bouger comme ça jusqu'à mon lit, pour la reposer et m'allonger sur elle, ne quittant pas ses lèvres, profitant de ces longues secondes où nos lèvres sont scellées. ❝Je suis vraiment content que tu sois venu.❞ lui murmurais-je entre deux baisers, sensuellement.

Finalement peut-être n'aurais-je pas dû venir ici. Il n'était pas trop tard, je pouvais encore prendre mes jambes à mon cou pour ne pas me retrouver dans une situation encore plus ambiguë qu'elle ne l'était déjà. N'avais-je pas déjà assez de problèmes avec ma vie sentimentale comme ça ? Pourtant quand je l'embrassais rien d'autre n'avais d'importance et je voulais simplement pouvoir en profiter même si c'était mal. Je ne ripostai donc pas à ce qui était entrain de se passer, me laissant transporter jusqu'à son lit comme si j'étais sienne. Lorsqu'il affirma qu'il était content que je sois venu, je souris contre ses lèvres, incapable d'ajouter quoi que ce soit d'autre parce que de me retrouver là, lèvres contre les siennes, était bien plus fort que tous les mots du monde. Je passai ma main dans ses cheveux, mêlant ma langue à la sienne sans réfléchir davantage aux conséquences.

On ne devraient pas faire ça mais on ne fait rien pour s'en tirer, on es là, collés l'un à l'autre, nos lèvres scellées, nos langues qui se cherchent, on a besoin de se retrouver d'une façon ou d'une autre et je crois qu'elle est d'accord avec moi sur la façon à adopter pour se retrouver comme je l'entends. Je sentais ses doigts se glisser dans mes cheveux et mes mains glissaient quand à elle sur ses cuisses, mes lèvres déviaient dans sa nuque, elle m'avait manquée clairement et je voulais vraiment profiter d'un moment indéfini avec elle, qu'il n'y ai que nous qui existe pour je ne sais combien d'heure, que rien d'autre n'existe, qu'elle ne pense qu'à moi, que je ne pense qu'à elle.