macson comme un klaxon

YOU, DON'T KNOW ME.

Bien sûr que j’avais un caractère de merde mais entre nous, le sien était beaucoup plus prononcé que le mien. Cela lui arrivait de sourire de temps en temps ? Elle ne risque pas d’avoir de ride c’est sûr. Mon caractère est tel qu’il est mais toi, t’es tout sauf agréable à vivre. T’as l’air même plutôt chiante et imbuvable. dis-je en haussant à mon tour les épaules. Si on devait mettre la carte de la franchise autant le faire tous les deux, ça serait plus amusant. C’est typiquement le genre de réponse que pourrait sortir une fille pas intelligente. dis-je en levant les yeux au ciel. Elle était peut-être un peu bouchée ou aveugle parce que cela se voyait clairement que je n’aimais pas cela, qu’on me fixe. Elle devait sans doute être aveugle ou totalement idiote pour ne pas s’en rendre compte. Si elle voulait jouer à la fille désagréable, elle allait sûrement gagner. Je n’ai jamais rencontré une fille aussi peu charmante qu’elle. Elle devrait peut-être penser à prendre des cours d’expression, cela lui changerait de son éternel gueule de déterré qui ne lui allait pas du tout. Horrible.

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YOU, DON'T KNOW ME.

Ouais j’avais un caractère de merde, mais dire que je ne souriais pas, c’était comme dirait que Mickey Mouse ressemblait à un éléphant. Dans le genre conneries, on ne faisait pas mieux à vrai dire. Je l’écoutais parler, alors que je laissais un rire amusé s’échapper de mes lèvres. « Parce que c’est vrai que t’a vachement eu l’occasion de vivre avec moi. T’affole pas, ça fait même pas dix minutes qu’on est coincés ici. » Je souriais alors grandement, pour voir que ben oui, je savais sourire et qu’il pouvait fermer son caquet, au lieu de dire des conneries. Je tournais alors mon regard émeraude pour lui. « Non mais t’a raison. T’es trop intelligent en vrai. » Ironie bonjour. Je souriais alors faussement en penchant ma tête sur le côté. Et puis, j’avais peut-être une tête de déterrée mais on ne pouvait pas dire que sa mine à lui était meilleure. Décidemment, il n’avait probablement pas vu son reflet dans un miroir depuis longtemps, il avait peut-être besoin d’aide, non ?

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YOU, DON'T KNOW ME.

Cela faisait que dix minutes ? J’avais l’impression que cela faisait une éternité que j’étais avec elle. Elle semblait peu vivante que j’avais clairement l’impression de me retrouver avec une morte. Il est rare de voir autre chose qu’un visage froid chez elle, ou alors un sourire moqueur qui n’a rien d’un vrai sourire. Je sais que je ne suis pas non plus le plus ouvert aujourd’hui, mais je viens tout de même de me faire briser le cœur. Je ne vais pas péter la joie tout de suite non plus. C’est la première impression qui compte le plus, là ça serait plus ciao au revoir. dis-je en levant les yeux au ciel d’exaspération. Mais j’imagine qu’elle doit avoir quelque chose pour être ainsi, une histoire d’amour qui se termine mal ? C’est toujours comme cela ici, c’est pire que les feux de l’amour. Je ne pouvais m’empêcher de la pousser un peu plus à bout comme elle essayait de le faire avec moi. Un sourire au coin s’était affiché en entendant sa réflexion tellement pas crédible. Tu n’avais pas besoin de me le dire pour que je le sache ça. dis-je en haussant les épaules tout naturellement. Je passais pour le mec super orgueilleux mais je m’en foutais. J’avais clairement l’impression qu’on n’était pas fait pour s’entendre tous les deux. Enfin, elle me prendra pas pour son pote là et arrêta sûrement de me regarder comme elle le faisait.

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YOU, DON'T KNOW ME.

Il disait que j’étais insupportable, mais qu’est-ce que je devais dire de lui et de son égocentrisme prononcé ? A croire que seul son ressentit pouvait compter. Il fallait vraiment qu’il ouvre les yeux, il risquait de tomber de haut à un moment donné sinon. « Je pourrais dire la même chose de toi. Ciao, au revoir. » Je souriais faussement. Il disait que je n’étais pas souriante, mais en même temps avec une personne aussi désagréable que lui, je n’avais aucune raison de l’être. Et puis, c’était pas ma faute, s’il ressemblait comme deux gouttes à Spencer, c’est moi que ça perturbait, pourquoi est-ce que ça le gênait autant ? « Tu ferais bien de dégonfler tes chevilles, à force de t’envoyer des fleurs, elles vont finir par exploser. » Je levais les yeux au ciel, alors que je détournais mon regard émeraude de sa personne. Il avait tout autant que moi une tête de déterré, et j’estimais que dans ce cas, il n’avait aucune remarque à me faire, vu qu’il n’était pas mieux. Je me redressais alors des gradins, le bousculant au passage, alors que je recommençais à chercher une porte de sortie. Histoire, de m’éloigner de son boulet number one.

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YOU, DON'T KNOW ME.

Elle allait finir par me rendre chèvre si elle continuait ainsi, elle était clairement le genre de fille qui me foutait le moral à zéro, déjà qu’il n’était pas élevé. Je lève les yeux au ciel en entendant sa réponse, si on n’était pas enfermé ici, vous pouvez être certain que je me serai barré depuis un moment. Elle ne devait pas connaître l’ironie, c’est sûrement trop compliqué pour son cerveau de blonde. Elles vont parfaitement bien, merci de t’en inquiété. dis-je en lui sortant exactement le même sourire qu’elle venait de m’offrir. Je ne pus m’empêcher de grogner quand elle me bouscule pour aller chercher une sortie. J’avais décidé que je ne bougerai pas mon cul donc je me contente de m’allonger sur l’un des bancs un bras derrière ma tête. Je pouvais faire un petit somme en attendant nan ? Après tout, on allait sûrement passer la nuit ici alors autant la commencer maintenant, ça sera plus cool pour tout le monde.

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YOU, DON'T KNOW ME.

Pourquoi est-ce que je devais me retrouver coincer avec un inconnu comme ça ? Hein dîtes moi. Déjà que je détestais être enfermée dans un endroit sans que je sois d’accord, mais en plus il fallait que je supporte un attardé mental. Parce qu’il pouvait dire ce qu’il voulait de moi, dans le fond, il n’était pas mieux, non plus. « Oh non je m’en inquiète pas. Au cas où elles explosent j’préfère juste être loin. J’ai pas envie d’avoir du sang partout sur moi. » Et hop. Un nouveau sourire sarcastique, alors que levant les yeux au ciel, je me mettais à chercher une sortie. Et lui qu’est-ce qu’il faisait ? Il venait de se coucher naturellement sur un gradin et avait fermé les yeux. Just, no way ? Je penchais la tête sur le côté, alors que j’attrapais une bouée et que je lui balançais en plein dans la tronche. « T’a cru que tu pouvais dormir tranquille ? Peut-être que toi ça te va de rester coincer dans une piscine la nuit. Mais moi ça me va pas. Alors, au lieu de faire le boloss, les bras croisés en attendant que le temps passe. Tu vas m’aider à chercher une sortie pour que je puisse enfin me débarrasser de toi. Merci. » Non mais j’en revenais pas quoi. Je me tournais alors, cherchant de nouveau une sortie en tâtonnant les murs.

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