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macson comme un klaxon

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YOU, DON'T KNOW ME.
Le sort semblait vraiment s’acharner sur ma situation de couple, Chrissy était partie… Elle était repartie dans son pays à cause de ces nombreuses bêtises que ses parents ont fini par découvrir. Elle est partie en me laissant comme une merde derrière elle alors que les choses auraient pu bien se passer entre nous, je le sentais. J’étais en train de me transformer un zombie, l’amour n’était définitivement pas fait pour moi. J’aurais mieux fait de rester comme j’étais, cela aurait pu être un meilleur point pour moi. Je me trouvais complètement con d’avoir pu croire en notre futur histoire et au final, je m’étais bien fait planter. Je n’ai pas pu aller en cours aujourd’hui, malgré les examens qui approchent, je n’avais pas le courage de me retrouver dans une salle entouré de monde. J’avais plus envie d’être seul pour éviter de m’énerver contre quelqu’un –même si c’était plutôt mon genre à l’époque. Je savais ce qu’il me fallait, il me fallait de l’eau pour que je me calme en paix. Je savais qu’il n’y avait presque personne à cette heure-là, fin de session oblige. Je partis dans les vestiaires pour me changer et nagea de longues heures sans aucune interruption. Il me fallait bien cela pour éviter de réfléchir. Je ressors la tête de l’eau quand j’entendis la lumière s’éteindre, signe que je devrais sortir d’ici. Je me dirige vers les vestiaires pour pouvoir me changer, en espérant que la porte soit toujours ouverte.
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J’avais cette désagréable impression de n’être plus qu’une loque, l’ombre de l’ombre de moi-même. Dans le genre, souvenir lointain, vous voyez le truc ? Un vrai carnage. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, je voulais me changer les idées, mais surtout oublier cette vie de merde dans laquelle je m’étais laissé entraîner. Pour tout dire, je repensais à mon enfant que j’avais perdu, à Ezra qui était parti, et à toutes ces personnes de mon entourage, qui semblait aujourd’hui me fuir comme la peste. C’était pas le plus agréable, dans une vie, fallait avouer que je me laissais facilement abattre. Du coup, j’avais décidé de me rendre jusqu’à la piscine, probablement parce que j’espérais y noyer mes problèmes. Une fois sur les lieux, je constatais qu’il n’y avait pas grand monde, et moi en maillot de bain, je trouvais ça plutôt cool, de pouvoir avoir un instant de tranquillité. Je plongeais alors dans le grand bain, faisant plusieurs brasses alors que les lumières s’éteignirent. C’était une mauvaise blague ou un truc dans le genre ? Je m’arrêtais en plein milieu de la piscine, alors que je redressais mon regard vers les lumières puis soupirait bruyamment. « NON MAIS C’EST UNE BLAGUE ? » Ca paressait plutôt bizarre de se parler à soi-même, mais dans le fond, je trouvais ça un peu drôle.
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Il fallait que cela arrive maintenant, alors que j’étais bien décidé à me changer les idées tout en me dépensant au maximum. Il est vrai que cela ne m’a pas vraiment changé les esprits puisque même en nageant, je pensais à elle. Pourquoi, il a fallu que je tombe amoureux d’une fille aussi difficile que Chrissy. Je me bafferai pendant des heures si je le pouvais, mais cela ne changerait rien à la situation. Les lumières finirent par s’éteindre, c’était sûrement l’heure d’arrêter de jour aux poissons. Je soupire doucement avant de me diriger en direction de la porte des vestiaires qui était bien sûr fermé. Je ne pus m’empêcher de sursauter quand j’entendis une voix raisonner dans la piscine vide. Je n’avais même pas vu qu’une personne était arrivée après moi. Je me tourne vers le bassin pour finalement voir Lyson, juste en face de moi. Cela faisait un moment que je ne l’ai pas croisé celle-là… Elle est un peu spéciale, elle n’arrête pas de me fixer à chaque fois qu’elle me voit et honnêtement cela me met de mauvaise humeur. Manquerait plus qu’elle me mette encore plus de mauvaise humeur ce soir et ça serait le pompom. Je ne t’avais pas vu Lyson… Maintenant qu’on est deux autant qu’on cherche un moyen de sortir de là. dis-je en regardant autour de moi à la recherche d’une porte. Ouais, je fais parti du club de natation mais cela ne fait pas de moi quelqu’un qui connaît la piscine comme sa poche, je connais mieux le bassin qu’autre chose.
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Se retrouver coincé dans un bassin, c’était plutôt embarrassant comme situation, non ? Je me retrouvais en plein milieu de l’immense piscine, alors que je redressais mon regard vers Macsen qui était visiblement aussi coincé que moi. Je fronce les sourcils, alors que je pose mon regard sur lui. Les traits de son visage, et son regard me rappelaient étrangement Spencer, et ça me déstabilisait, sachant qu’il avait disparu du jour au lendemain, sans ne plus donner aucunes nouvelles. Je détestais tomber sur Macsen, alors que par moment ça me faisait du bien de faire comme-ci je revoyais cette âme-sœur qui avait mystérieusement disparu. Je beug encore sur Macsen, alors que je secoue négativement la tête, comme pour éviter de paraître trop flippante. « Oh ce n’est rien, personnes ne me voient jamais de toute façon. Sauf quand je pousse une beuglante. » J’haussais les épaules, alors que je me dirigeais vers le bord et que je sortis de l’eau. « C’est moi, ou la piscine ferme étonnement tôt aujourd’hui ? » J’arquais un sourcil perplexe. Après tout, je ne venais quasiment jamais ici, et puis j’avais l’impression d’être totalement déréglée. Je me couchais tard et levait tard, ça m’arrivait de ne même plus savoir quel jour on était.
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Elle me regardait encore, comme elle le faisait à chaque fois en fait. Cela me gênait comme d’habitude, mais j’essayais de ne pas y faire attention. Je ne fis pas spécialement attention à son commentaire, elle ne semblait pas être de bonne humeur et c’était également mon cas. Autant qu’on évite les conflits le plus possible, ça serait mieux pour elle et moi. Je marchais doucement près du mur en essayant de trouver quelque chose ou un endroit pour sortir de là. Non, ça ferme toujours à cette heure-là. J’étais juste trop dans mes pensées pour faire attention à l’heure. Mais généralement un gardien passe pour nous prévenir, mais il a décidé de ne pas le faire aujourd’hui. dis-je en haussant les épaules. Je vis alors une porte dans le creux et l’ouvrit. Je tombe directement sur un débarra où se trouvait plein de matériel pour nager… Cela n’allait pas vraiment nous aider. On va pas aller loin avec tout ce bordel… dis-je en soupirant alors que j’allume la lumière du petit placard pour commencer à chercher quelque chose… d’utile peut-être.
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Pourquoi est-ce que je devais toujours le fixer comme ça, alors que je finissais par me perdre dans mes pensées à chaque fois que je l’observais. Peut-être qu’un jour, je devrais lui dire la raison à tout ça. Je l’observais si fixement, parce que j’avais l’impression de recevoir mon âme-sœur disparu. Dit comme ça, ça paraissait vraiment débile. « J’aurais vraiment du m’abstenir de venir ici. » Je soufflais d’exaspération, alors que je laissais mon regard émeraude parcourir les environs. Je pose de nouveau mon regard sur Macsen, alors qu’il ouvre un placard, je grimace légèrement suite à sa phrase. Il avait raison, on n’allait pas aller bien loin avec ça. « Y’a surement une porte de sortie quelque part. En cas d’incidie, ou autre. » Je me mettais alors à marcher vers les murs de l’immense salle, à la recherche d’une porte qui pourrait nous permettre de sortir d’ici. Je détestais vraiment être enfermé dans un endroit, contre ma volonté.
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Elle aurait dû s’abstenir d’être venu en effet, j’aurais également du faire la même chose. Mais le destin en a décidé ainsi, comme il a décidé de me pourrir ma vie sentimentale. Peut-être étais-je tout simplement destiné à être seul toute ma vie. Elle n’avait pas tord, il y a sûrement une porte de secours en cas d’incendie mais c’était difficile à trouver puisqu’il n’y avait presque pas de lumière et on voyait à peine le bout de notre nez. Il ne devrait pas y avoir une lumière pour nous montrer où elle est ? Sérieusement… dis-je en soupirant. A croire qu’elle ne marchait pas cette putain de lampe qui est censé te sauver la vie. S’il y avait un feu, on serait sûrement déjà mort. Voyant qu’il n’y avait rien dans cette salle, je finis par refermer la porte pour partir à mon tour à la recherche de la porte. La piscine était vraiment grande, on allait devoir bien chercher. Puisque j’étais avec elle en tête à tête, si on peut dire, j’allais pouvoir lui poser quelques petites questions sur sa façon de me fixer à chaque fois. Dis, puisqu’on est coincé pendant un petit moment ici. Tu pourrais, peut-être, m’expliquer pourquoi tu me fixes à chaque fois qu’on se croise tous les deux. dis-je en marchant de l’autre côté d’elle. Elle ne pouvait que m’entendre puisque cela résonnait dans ce genre d’endroit. Je n’aime pas spécialement qu’on me fixe ainsi, cela me met généralement de très mauvaise humeur. dis-je avec un léger sourire au coin, plus moqueur qu’autre chose. Cela expliquait mes sautes d’humeur quand j’étais avec elle, ce qui est rare.
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Non pas que j’étais claustrophobe ou une autre connerie dans le genre, mais je détestais qu’on m’oblige à faire quelque chose quand je n’en avais pas envie. Ezra, en avait d’ailleurs fait les frais, alors qu’il m’avait presque supplié de me confier à lui. Chose que je n’avais pas pu faire, puisque en ce qui concernait les relations humaines, j’étais tout ce qu’il y avait plus de fermé. Je me confiais rarement, voir jamais, et je détestais parler de moi. J’avais ce qu’on appelait un caractère bien trempé quand on y pensait, et je pouvais me montrer très désagréable quand je le voulais. Bien que je n’étais pas que cynique, mais qu’il m’arrivait d’avoir des délires débiles. Du genre blagues carambars hilarante et autres. J’haussais alors les épaules suite à ses premières paroles, je ne voyais tout simplement pas ce que je pouvais répondre à ça. Je m’étais mise à chercher la porte, à tâtons, alors que je voyais déjà le moment où je ne trouverais pas cette porte et que je finirais par pourrir comme un déchet dans une piscine publique. Quoi que, pourrir non, puisque quelqu’un finirait forcément par passer par ici. « T’es du genre colérique alors ? » J’arque un sourcil, alors que je pense avoir trouver quelque chose. Sauf que non, c’était un extincteur. Je soupire, alors que je tourne mon regard dans sa direction. « Tu me fais penser à une personne qui a réellement compté pour moi. En réalité, on dirait que tu es son jumeau. Et ça me perturbe. » Je fronce les sourcils, alors que je soupire de nouveau, pour finalement venir m’asseoir sur l’un des gradins.
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La recherche allait être longue, je le savais très bien et cela m’énervait qu’un peu plus à cette idée. Pour passer le temps, je me disais qu’il serait peut-être temps de mettre les choses au clair avec cette situation plus qu’étrange entre elle et moi. Elle finit par me poser une question assez débile quand on regarde bien, elle devait sans doute s’en douter vu comment je réagis par moment avec elle. Je le suis enfin je l’étais mais en puissance mille. dis-je en haussant les épaules. Je m’en foutais un peu de sa question, je voulais juste qu’elle me réponde parce que cela allait vraiment me gaver si elle continuait ainsi. Je me tourne vers elle, surpris, quand j’entendis sa réponse. C’était bien la première fois que j’entendais ce genre de parole. Généralement, on me dit que je suis assez unique en mon genre et voilà maintenant qu’elle me dit que je ressemblais comme deux goûtes d’eau à un mec qui a été important pour elle. D’où le pourquoi tu me fixes ainsi à chaque fois… Sache juste que je ne suis pas lui. dis-je en haussant les épaules. Je ne me sens pas spécialement à l’aise quand on me fixe alors forcément, cela ne peut que m’énerver d’avantage. Je sais que c’est pas simple, mais j’aimerais bien que tu arrêtes de me fixer ainsi. dis-je en m’approchant d’elle. J’allais tout simplement laisser tomber, c’est sûrement mieux d’attendre puisqu’on ne voit rien après tout. Cela me met mal à l’aise et je n’aime pas cette sensation, ça m’énerve. dis-je en posant mes mains derrière moi pour me maintenir.
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Ma question était plus du genre rhétorique, je voyais très bien qu’il était du genre colérique, pas besoin qu’il me fasse un dessin ou un truc débile dans le genre. Je levais alors les yeux au ciel suite à sa réponse, et souriait malgré moi en coin. Je ne préférais pas lui répondre, de toute façon il n’y avait rien à dire là-dessus, alors ça ne servait à rien de s’attarder sur des points débiles dans le genre. « Ouais, j’avais bien remarqué que t’étais pas lui. Et excuse moi de te dire ça, mais t’a vraiment un caractère de merde. » J’haussais de nouveau les épaules, je n’avais aucun tact, je n’allais surtout pas en avoir avec lui, même s’il ressemblait comme deux gouttes d’eau à Spencer. Et puis, de toute façon, je disais toujours ce que je pensais, et je ne faisais jamais dans la demi-mesure. Autant dire, que j’étais du genre authentique, vous voyez le truc ? « Et pas la peine de radoter, j’ai compris. J’suis peut-être blonde, mais j’suis pas débile. » Je souriais malgré moi, faussement, alors que je posais mon regard sur lui un instant, avant de détourner le regard. Je pense que pour le coup, j’étais aussi désagréable que lui, mais j’avais toujours été comme ça, donc bon.
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