Are you crazy ? • MAXWELYA

Mardi 21 avril, je me réveillais dans un lit qui n'était pas celui de l'appartement, tout avait été très vite hier et je n'avais pas forcément eu le temps d’atterrir. Non je n'étais pas dans mon lit, j'étais dans une chambre d'hôtel, en Egypte, au Caire. J'étais là avec un ami, une connaissance du passé, quelqu'un que j'avais volontairement sorti de ma vie en septembre mais qui avait l'air de veiller sur moi de loin car il était sorti de nul part me disant que j'avais besoin de vacances et que je devais venir avec lui. Je ne savais pas ce qu'il m'était passé par la tête pour accepter cette folie mais maintenant c'était fait. J'avais passé une superbe nuit dans un grand lit qui se trouvait dans la même chambre que celui de Maxwell, et oui deux grands lits rien que pour nous que demander de plus. Les rayons du soleil entraient par la fenêtre et Maxwell ne dormait plus. J'allais commencer à paniquer légèrement lorsque je le vis sortir de la salle de bain tout beau tout propres et cela me tira un sourire mais les mots qui sortirent de ma bouche n'allèrent pas forcément avec mon bonheur d'être ici et le fait de peut être le retrouver. « Max qu'est ce qui t'as pris de m'emmener ici ? » Je n'avais pas été forcée loin de là mais quand même c'était sa faute, ou grâce à lui si j'étais là.

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Tu avais eu la bonne idée de t'enfuir avec ton ancienne petite sœur. Une histoire bien trop compliquée se trouvait entre elle et toi. C'était indescriptible, mais une chose était sûre, c'est que tu ne lui avais pas réellement laissé le choix. Tu avais promis à son frère, que tu garderais toujours un œil sur elle. Que tu serais là, lors d'un problème, là pour la protéger et pour lui remonter petit à petit le moral. Et c'est ce que tu devais faire aujourd'hui, tu ne lui avais rien dit et tu avais pris le temps de conduire et de prendre l'avion. Avant d'arriver dans un magnifique hôtel en Égypte. Tu avais pris l'une des plus grandes chambres avec deux lits séparés. En effet, elle n'était qu'une amie et tu ne voulais pas qu'une connerie casse tout. Déjà que cela s'était totalement passé lors d'une soirée, et elle avait préféré t'oublier et tourner la page. Tu as fermé les yeux une fois dans ton lit et tu t'es endormi au bout de quelques minutes. Tu repensais à énormément de chose, qui t'avaient au final réveillé plusieurs fois dans la nuit. Tu t'étais levé aux aurore, car après tout la journée appartenait aux personnes se levant tôt. Tu avais pris une douche chaude durant plus d'une demie heure puisque la jeune dormait encore et encore. Tu l'avais regardé un instant dormir pour au final t'enfuir dans la salle de bain. Tu avais ensuite enfilé un jean et un t-shirt blanc moulant, les cheveux encore mouillés, tu te retrouvais en face de Talya. Tu attendais sa phrase depuis un long moment et voilà qu'elle tombait, maintenant. Tu souriais légèrement pour lâcher « Je savais que tu en avais besoin, et j'ai fais une promesse. Donc je la tiens, en m'occupant de toi. » lançais-tu doucement, en attrapant une serviette pour te sécher les cheveux.

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« Tu savais que j'en avais besoin ? Comment ? » Je regardais Maxwell perplexe. J'étais heureuse d'être là avec lui et de passer du temps en sa compagnie alors que cela faisait des mois et des mois qu'on ne se parlait plus, mais j'étais tout de même surprise, surprise d'être là, avec lui et de l'entendre dire cela. Je le dévisageais puis lorsqu'il eut terminé de se sécher les cheveux, je tapotais le lit pour l'encourage à venir s'asseoir à côté de moi. « Et c'est quoi cette histoire de promesse ? Davis t'as des tonnes de choses à me raconter on dirait ! » Je souris doucement encore endormie à moitié et lui pris la main. C'était bon de le retrouver un peu même si c'était vraiment étrange. Et oui depuis ce rapprochement en septembre après qu'on ne se soit pas vus pendant un moment et cette coucherie j'avais coupé tous les ponts... C'était surement une erreur de ma part mais il me rappelait trop mon frère et à l'époque je ne m'autorisais pas à me laisser charmer par un autre homme, le décès de mon mari étant trop récent.

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Un léger sourire sur tes lèvres, tu savais tout et tu continuerais à être comme ça jusqu'au bout de ta vie. Tu avais obtenu plusieurs renseignements grâce à tes amis, mais surtout grace à toi. Tu la surveillais toujours, et tu prenais clairement le temps pour le faire. Elle voulait tout savoir, après tout c'était tout à fait normal. Je serais dans le même état qu'elle. « En t'observant, tu n'étais plus la même qu'avant. Et je te connais suffisamment pour savoir que ton moral n'était pas au plus haut. » Un petit clin d’œil était venu argumenter tes paroles, après tout tu la connaissais depuis maintenant plusieurs années. Elle pouvait tout tenter pour te cacher quelque chose, tu savais que tu allais finir par le connaître. Tu attrapais au passage une pomme. Elle voulait que tu la rejoigne sur le lit et c'est ce que tu venais de faire, tu posais tes fesses sur le matelas, croquant dans ta pomme. Tu rigolais légèrement à ses paroles, en effet il s'était passé énormément de chose depuis la dernière fois qu'elle t'avait adressé la parole. Tu avais totalement changé, alcool, drogue et sexe étaient certainement tes préoccupations les plus importantes. Venait après ton travail, d'ailleurs elle n'était pas au courant de ce que tu faisais et enfin tes études. « Tu sais, j'ai toujours été très proche de ton frère. Et vu que je suis près de toi maintenant. Je dois veiller sur toi, te protéger si besoin. » un léger sourire sur tes lèvres. Tu ne savais pas comment elle allait le prendre, mais au final, elle prenait ta main dans la sien. Quelque chose qui te surprenait, mais qui ne te déplaisait pas. Tu voulais laisser un peu plus de suspens sur toute ta vie. Après tout, tu n'allais pas tout balancer d'un coup. Tu croquais encore une fois dans ta pomme. Ne la quittant pas du regard.

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Mes yeux détaillent Maxwell qui est là en face de moi, il est si serein et sûr de lui lorsqu'il me dit tout cela ça fait presque peur. Est ce que cela fait des semaines qu'il m'espionne ? Des mois peut être même ? il a l'air de toujours aussi bien me connaitre et il n'a pas pu rester loin de ma vie pour cela... Un sourire finit par se dessiner sur mon visage et mes yeux se replantent dans les siens avec un air malicieux. « Du coup je suppose que le rythme de ma respiration ne t'a pas trop dérangé pendant la nuit comme t'as l'air de m'avoir espionné pour voir mon changement de moral... » Savait il que j'étais enceinte ? L'avait il vu, comprit ou lu dans l'article de Cambridge Secret ? Je n'en savais rien toujours était il que si j'avais tenté de mettre un terme au lien que nous avions lui et moi, lui n'avait jamais l'air d'y avoir renoncé. « T'es pas obligé de faire ça Max tu sais... Maintenant qu'il est parti, qu'il ne reviendra plus, je dois veiller sur moi toute seule. Tu ne dois pas te sentir obligé par une promesse... » Je maudissais légèrement mon frère de lui avoir fait faire cette promesse surement des mois avant qu'il ne meure, il ne pouvait pas avoir déposer toute sa responsabilité sur les épaules de son ami. Il n'était pas né comme mon frère, il ne pouvait pas se sentir aussi protecteur et coupable que lui. Et puis nous avions quand même eu une relation très différente que celle que j'avais avec mon ainé, nous avions été très proches et nous avions couché ensemble avant que je ne coupe tous les liens entre nous.

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Tu étais calme et serein, pour le moment en effet. Il y a beaucoup de choses qui te rendaient nerveux, mais avec elle c'était différent. Tu avais besoin de lui parler et de profiter de votre voyage, après tout ce n'était pas tous les jours que tu te rendais en Égypte. Même si tu ne supportais pas tellement la chaleur, tu l'avais spécialement fait pour Talya. Si ça ne tenait qu'à toi, tu serais allé plus au Groenland. Tu restais tranquillement assis sur le lit, pour au final t'allongeait de tout ton long. À croire que c'était épuisant de bouger et se laver, tu avais l'impression de cuir dans cet endroit. Une chaleur insupportable, tu ne savais pas comment elle faisait pour aimer une chaleur comme celle-ci. Tu rigolais en entendant ses phrases, tu n'étais pas aussi fou. Tu n'allais pas la regarder dormir, quand même, tu n'aimais déjà pas qu'on te le fasse alors, tu ne le faisais pas aux autres. « A vrai dire, je dormais aussi. Du coup je n'ai pas pu vérifier, mais si tu veux, je le ferais ce soir ? » lançais-tu avec un grand sourire moqueur. Un sourire qui restait collé à ton visage et qui t'allait parfaitement. Tu avais un regard malicieux et un regard moqueur. Petite coquin que tu étais, tu avais certainement une idée derrière la tête. Tu avais tellement lu de chose sur elle, que tu n'arrivais même plus à faire la différence entre réalité et mensonge. Tu avais besoin qu'elle éclaire tes lanternes, si elle veut bien. Tu n'allais pas l'obliger, tu n'étais pas une personne assez importante pour le faire. Tu posais ton regard de nouveau sur la princesse, et tu allais commencer ta première série de questions tel un interrogatoire. « Dis-moi, tout ce qui était écrit dans l'article. C'est vrai ou c'est faux ? » tu laissais un peu de suspens, ne dévoilant pas ce que tu avais réellement lu et entendu. Tu la fixais légèrement. Et elle venait à dire que tu n'avais plus à le faire, depuis que son frère était parti. Mais, si tu le continuais c'était bien parce que cette promesse te tenait. Tu ne pouvais pas tout abandonner, tu l'avais regardé dans les yeux, serré la main comme deux frères. Et tu voulais le faire pour lui, pour son âme. « Tu sais Talya, je lui ai fait cette promesse car il était comme un frère à mes yeux. Même s'il n'est plus là, en cet instant. Je ne peux pas lâcher tout d'un coup. Cette promesse, je le ferais jusqu'à ce que je sache que tu sois posé dans une maison avec cinq gosses, un mari qui t'aime et un boulot stable. » soufflais-tu doucement, ce n'était que la pure vérité. S'il fallait que tu la suives à des milliers de kilomètres, tu le ferais.

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Pendant que Max prenait ses aises sur mon lit, s'allongeant comme s'il venait de courir un Marathon plus qu'épuisant, je me relevais légèrement, calant mon dos avec des coussins. J'avais le pressentiment que nous allions être là pour un petit moment depuis le temps que nous ne nous étions pas parlés et avec tout ce qu'on avait à rattraper même s'il avait l'air bien au courant à mon sujet. « Tu me rassures, mais non tu ne vas pas me regarder dormir cette nuit, sinon je ne pourrais pas dormir, j'aurais l'impression d'avoir un psychopathe au dessus de moi ! » Je croisais son regard et lui souris. Il n'avait rien d'un psychopathe, du moins moi je ne le connaissais pas comme cela, il ne l'était pas lorsque nous nous étions éloignés en septembre. Finalement, la question que j'attendais et qui devait lui brûler les lèvres depuis de nombreuses minutes arriva et elle fut suivie par une explication sur son devoir, sa promesse à mon frère parti trop tôt avec mon mari, deux décès que j'avais eu bien du mal à encaisser mais avec lesquels j'arrivais à vivre depuis quelques temps... Enfin ma petite Charlie ne m'en laissait pas le choix et le futur bébé ne le ferait pas non plus. « Tu veux savoir si quoi est vrai ? Si j'ai trompé mon petit ami avec mon meilleur ami ? Oui c'est vrai. Si je suis enceinte mais que je ne sais pas de qui ? Ca c'est en partie vrai, en partie faux. Je suis enceinte du mec que j'aime et que j'ai trompé. » Je levais les yeux au ciel pour réfléchir un peu, CS n'avait dit que cela à mon sujet non ? Enfin déjà avec tout ça il avait un bon petit topo sur la situation. « Du coup, je te confirme que pour les cinq enfants je m'y dirige rapidement à ce rythme là mais pour le mari qui m'aime... J'ai perdu le premier avec mon frère, et le deuxième c'est bien compromis... » Il n'allait pas se débarrasser de moi aussi rapidement à première vue.

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Tu passes toujours pour l’ami un peu trop relou qui prenait trop soin de ces amis. Mais au final avec le temps, tu avais sélectionné les personnes pour qui tu t’inquiéterais. Et Talya en faisait partie, elle était ton amie, même s'il s'était passé beaucoup entre elle et toi. Qui avait fait que tu ne lui parlais plus et qu'elle t'avait totalement oublié, rayé si tu pouvais dire comme ça. Mais, tu ne pouvais pas lui en vouloir, tu finissais par la comprendre après quelques mois. Tu as continué à la surveiller et à la protéger comme tu le pouvais sans te faire trop remarquer. Tu t'allongeais tranquillement sur le lit et tu lui posais quelques questions. Tu voulais savoir si ce que tu avais entendu était juste ou non. Si tu devais revoir tes ressources, et d'un seul coup le mot de Psychopathe était venu s'installer dans la conversation. Tu fais les gros yeux, la bouche grande ouverte et l'air boudeur. « Genre je suis un psychopathe ? T'abuse ! » lançais-tu d'un seul coup, comme si tu allais tirer le gueule, vexé ou un truc du genre. Mais au final, tu rigolais, tu savais que ce n'était pas méchant. Tu croisais les bras sur ton torse, mais tu ne quittais pas la demoiselle du regard. Tu restais limite choqué de ce que tu venais d’apprendre, mais tu ne voulais pas lui montrer, tu laissais ce petit sourire sur ton visage. Histoire de caché ce que tu ressentais au fond de toi. Cela ne lui ressemblait tellement pas, tu connaissais ce petit bout de femme et voilà qu'elle était enceinte, qu'elle avait trompé son mari. Tu fermais les yeux un instant pour au final les rouvrir. « Tellement de chose en si peu de temps. Tu m’impressionneras toujours. Et du coup pour l'enfant, tu vas le garder ? » lançais-tu doucement. Tu rigolais doucement en entendant ses paroles, tu te levais du lit pour aller vers la cuisine à seulement quelques pas de celui-ci. Tu regardais ce qui traînait dans les placards, en gros : Rien. Tu tournais la tête vers la demoiselle « Dis pas ça, tu as le temps, tu es encore jeune. Bien trop jeune d'ailleurs. » tu aimais bien l'embêter. Tu fermais les placards et tu attrapais un sac de course au passage. « On va acheter de quoi manger ? » un grand sourire sur les lèvres, tu étais prêt à te promener dans les rues du Caire.

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Ma main trouva la sienne et un sourire se dessina sur mon visage lorsqu'il me dit que j'abusais de le comparer à un psychopathe. C'était un gentil psychopathe s'il en était un. « Non mais genre tu me surveilles et tout et t'as l'air bien au courant de ce qu'il se passe dans ma vie et tu ne voudrais pas que j'ai peur ? Il faudrait que j'ai une confiance aveugle en tout pour ne pas m'être enfuie déjà ! » Mon sourire s'élargit, j'étais toujours là en fait alors il pouvait en déduire que malgré tout ce qu'il s'était passé entre nous, j'avais toujours autant confiance en lui, qu'il restait toujours une personne importante pour moi, une personne que je regrettais d'avoir écartée de ma vie comme cela même si c'était surement la meilleure chose à faire à l'époque. « Ma débilité doit t'impressionner surtout dans cette situation... Dis moi que tu ne me reconnais pas d'avoir tout gâché comme ça, que ça ne me ressemble pas... Parce que j'ai moi même du mal à me reconnaitre... » Maxwell me connaissait il savait bien que j'étais quelqu'un de sincère, de poser, quelqu'un qui aime sans compter et ne veut que le bonheur des autres, pas leur malheur et encore moins causer ce malheur... « Oui je garde mon bébé. Tu sais chez nous, on est pas trop pour stopper les grossesses qui arrivent comme ça, comme par magie... C'est un signe... » Et même si j'avais pensé plusieurs fois à avorter je n'avais jamais réussi à le faire, même avec Priape me poussant à bout, les évènements avaient toujours fini par bien se passer, par mon retour à l'appartement sans perte. « On dirait que t'as cinquante ans quand tu dis ça est ce que j'ai le droit de te rappeler que je vais avoir vingt cinq ans en aout ? » Je le vis ensuite se lever pour se diriger vers le coin cuisine très réduit de la pièce. Le frigo était vide, ben oui on était arrivé qu'hier après tout. « Si tu me laisses dix minutes pour me préparer et que tu me promets de ne pas m'échanger contre je ne sais pas combien de chameaux au premier venu, je viens avec toi oui ! »

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Elle n'avait pas réellement tort, tu pouvais faire peur. Tu la surveillais et rien ne t'échappait. Tu savais que si une personne ferait ça à toi, tu le prendras certainement mal. Tu n'aimes pas quand quelqu'un fouille dans tes affaires et te surveille, tu préfères être toi-même. Tu ne veux pas que quelqu'un connaisse ton passé, même tes plus grand mais n'étaient pas au courant de tout ça. Fort heureusement pour toi, personne n'allait le savoir, tu savais si bien jouer la comédie et raconter des bobards. « En effet tu ne devrais pas avoir peur de moi, car tu me connais suffisamment pour savoir que tu n'as rien à craindre. » un léger sourire sur tes lèvres, tu gardais sa main dans la tienne, tu adorais sentir le contact de la demoiselle. Cela t'avait manqué car depuis des mois voir même des années, tu ne l'avais plus touché, ni même parlé. Tu rigolais légèrement quand elle te balançait toutes ses paroles dans la gueule, tu n'en revenais pas de ce qu'elle te disait. D'un côté, elle n'avait pas tort et d'un autre côté, elle avait tort. Tu t'en foutais de ce que les gens pouvaient penser d'elle, ce que tu savais c'est que tu l'appréciais. Que l'erreur est humaine, donc il était tout à fait normal de déconner de temps en temps. « Tout le monde peut déconner, ça arrive. » lançais-tu doucement, tu n'avais pas tort sur ce sujet. Tu avais fait une grosse connerie quand tu étais plus jeune, tu avais eu du mal à te relever, pourtant tu étais là, maintenant. « Tu as bien raison. Il a bien le droit de vivre. » tu te relevais, fouillant un à un les placards. Tu avais certainement dû oublier que tu te trouvais dans un hôtel et non dans un appartement. « J'avoue, tu te fais vieille au final. » tu rigolais doucement. Et tu attrapais un grand sac de course en lui montrant, genre il faut aller faire les courses. Tu avais faim, tu crevais la dalle et ça depuis un bon bout de temps. « Je sais pas, c'est tentant d'avoir des chameaux. Tu images des chameaux à Harvard, c'est la classe non ? Je rigole, dépêche toi, je crève de faim. » rigole-tu d'un seul coup. Tu enfilais tes baskets et tu déposais ton porte-feuille au fond de ton jean ainsi que ton portable.

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