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You look like him.. God damned [Axel]

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You look like him.. God damned


Étrangement, je reprenais peu à peu le contrôle de ma vie malgré toutes ces dernières choses qui virent me perturber récemment. J'étais solide, invisible, invincible. Ces personnes ayant tentés de voir qui se trouvait derrière mon masque ont échouées ; Tant mieux pour elles, tant mieux pour moi. Le contrôle, toujours et encore. Je reprenais les reines, aussi bénéfique que cela puisse paraître. Je pouvais continuer de manipuler et agir en toute impunité, sans me soucier de quoi que ce soit, sans me soucier d'une éventuelle faille dont je n'étais, cependant, pas à l'abris.

Nous étions jeudi, en pleine après-midi. Le soleil tapant sur la ville de Cambridge, les foules et les visages sans intérêts noyant les bâtiments de l'université d'Harvard. Comme à mes habitudes, je m'étais garé au fond du parking. Comme à mes habitudes, je prenais ma petite mallette, vêtu d'un costume léger, noir, sobre mais en même temps classe ; Tout ce qui devait refléter l'image que je m'acharnais à entretenir sans relâches. Quelques sourires, quelques "Bonjour", de quoi commencer une  journée quelque peu banale, du moins c'est ce que je pensais.

Arrivant dans ma salle d'arts dramatiques, quelques étudiants étaient déjà posés sur les sièges des gradins. Je sentais une certaine admiration de la part de certains, de certaines ; Entretenant mon ego, entretenant le fait que je devais agir uniquement ainsi. Charmeur, séducteur, souriant et manipulateur. Ma seule et unique arme contre le monde entier. Enlevant mes lunettes de soleil, affichant un de mes plus beaux et faux sourire, je saluais mes élèves.


" Bonjour tout le monde..." De ma voix naturellement grave. Je ne faisais guère attentions aux visages remplissant peu à peu la pièce, posant mes affaires sur le rebord de la scène. Quelques minutes passèrent, attendant que tout se mette en place de manière traditionnelle. Je me retournais, de sorte à être face à tous ces interlocuteurs. Quelle magnifique image ; Tous là, assis, à me regarder, à attendre que j'ouvre la bouche afin d’exécuter la moindre parole. Exquis.
Les mains sur les hanches, les yeux plissés et attentifs, je commençais mon discourt, faisant les cents pas.


" Bien... Mettez-vous à l'aise ! Enlevez vos blousons, il  ne fait donc pas assez chaud comme ça ?" Quelques rires suivant ces quelques paroles. J'aimais me donner en spectacle, mais cela devenait un pur et simple réflexe. Je continuais, m'arrêtant de marcher " Aujourd'hui, nous travaillerons le travail d'improvisation en binôme ; Je vous arrête tout de suite ! Aucune plainte ne sera tolérée les enfants ! Il va de soit, et ce pour le bien et le développement de cet exercice, que je choisisse les couples. Tiens... Toi, tu ira avec Gina. Ryan avec Anna... Toi..., lui..."

Alors que les binômes se formaient sous mes instructions, je continuais de désigner du doigt mes élèves. Tout sourire, d'humeur joviale, mon coeur fit cependant volte-face, me faisant perdre instantanément mes expressions actuelles. Je déglutis ; Il lui ressemblait. Il lui ressemblait beaucoup trop. Bordel... Secouant la tête, essayant vainement de me remettre les idées en place et ce le plus vite possible, je m'adressais aux derniers étudiants restant "Je... C'est bon, vous serez tous les trois, allez-y.." Leur dis-je, suivi d'un geste de la main. Intrigué, alors que les binômes commençaient à se former doucement, je m'avançais à présent lentement vers ce jeune homme dont les allures m'étaient bien trop familières. Je ne le connaissais pas, je l'aurais remarqué, sans aucun doute. Plissant les yeux, reprenant le contrôle de mes émotions, je pris la parole face à lui et ce d'une manière bien plus séductrice qu'avec les autres.

"Toi.... Je ne te connais pas..." Je m'accroupis face à lui, afin de mieux pouvoir le regarder, le voir, Rob..... Non. Gary, reprend-toi. Posant mon regard intensément dans le sien, je repris avec confiance " Tu fera cet exercice avec moi. Quel est ton prénom ?"

© Kaiji
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Gary & Axel


Tu traînes les pieds dans les couloirs de la Lowell, y'a un cours de théâtre qui va commencer. T'as pas envie d'y aller, t'appréhendes vachement en fait. T'as jamais fait de théâtre de ta vie, t'as peur d’être complètement largué, en fait. Et surtout de te foutre la honte devant les autres en sachant pas faire tel ou tel truc. Tu soupires, t'as promis à tes pères que tu irais à ces cours de théâtre, t'as pas envie de les décevoir, ils font déjà tout pour toi. Et puis ça coûte rien d'essayer pour le moment. C'est le premier cours, juste. Si jamais ça va pas du tout et que tu n'arrives à rien, tu leur diras, il ne te forceront pas à y aller si tu ne te sens vraiment pas à l'aise. Tu sors le plan de l'établissement de ton sac et tu repères où est cette salle de théâtre. Ouah! Ça à l'air vachement grand! Tu t'y diriges doucement, t'as encore un petit peu de temps donc tu visites un peu en même temps. Histoire de repérer un peu les lieux. Parce que toi, c'est certain que t'as pas une boussole intégrée dans la tête, Axel. Au contraire, te perdre là-dedans, ça va sûrement t'arriver plus d'une fois, ça c'est certain.

Tu arrives enfin devant cette salle, tu entends déjà des voix à l’intérieur, des élèves sont déjà là, mince. Tu aimes bien arriver le premier, comme ça t'es pas observé et suivis des yeux jusqu’à ce que tu ailles t'asseoir. Tu ouvres doucement la porte et tu entres en regardant tes pieds, tu sens le regard des autres sur toi, tes joues deviennent un peu rouges. Tu t’assoies finalement sur un siège des gradins, un peu à l'écart des autres et tu tritures machinalement la fermeture éclair de ton sac que t'as posé sur tes genoux. Tu fixes l'espace vide où dans un petit instant, un professeur va surement venir faire son cours. Encore quelques élèves arrivent et les gradins se remplissent peu à peu, ça commence à devenir pas mal bruyant, tout le monde se parle en rigolant sauf toi évidemment, tu restes dans ton petit coin en fixant le mur d'en face l'air absent, plongé dans tes pensées.

Seule une voix grave et le silence qui s'en suivit te fit sortir de tes pensées et redescendre sur terre. Tu regardes devant, le professeur venait d'arriver à l'instant. Il a l'air sérieux, il regarde ses élèves, les mains sur les hanches. Il a pas l'air très commode, tout de suite, tu regrettes un peu d’être venu. Si en plus le professeur est sévère, tu vas arriver à rien, tu pris pour ne pas entrer dans le collimateur du prof qui fait exprès de t’interroger, car il sait pertinemment que tu ne sais rien. Tu jettes un coup d’œil rapide aux autres élèves, tu fais partit des plus jeunes, en plus, donc des plus novices probablement. Certains se mettent à rire quand le professeur vous dis d'enlever vos blousons car il fait assez chaud comme ça, t'as pas mis de blouson toi, t'es pas frileux. En revanche tu as un pull épais, tu le retires pour te retrouver en t-shirt. C'est vrai que dans la salle, il fait pas froid. Les autres élèves aussi retirent leur manteau, leur pull etc. Le professeur raconte ce que sera son cours aujourd'hui. Tu le regardes. Il a décidément l'air trop sévère et sérieux à faire les cent pas en parlant, en plus il veut travailler en binômes, tu as horreur de ça et cerise sur le gâteau, il veut choisir lui même les couples. Cependant, il arbore un grand sourire quand il commence à dire les prénoms des élèves. Ça te stresse encore un peu plus, tout le monde est habitué on dirait, tout le monde à l'air de connaitre tout le monde. Toi t'es le petit nouveau, tu vas te retrouver avec quelqu'un qui sait déjà tout faire. Tu regardes autour de toi, peut être est-ce que il y aura un deuxième petit nouveau ou nouvelle et que le professeur aura la jugeote de vous mettre ensemble. Travailler par deux, c’est le truc que tu détestes le plus dans un cours, probablement. Ça y ai, ça va être ton tour dans même pas quelques secondes. Ça se rapproche de toi. Là, tu vois le professeur te regarder, il perd son grand sourire, tu rougis direct. Il t'avait pas vu, il avait pas vu qu'il y avait un nouveau dans son cours, il avait pas été prévenu si ça se trouve. Tu pries intérieurement pour ne pas qu'il te demande de te présenter devant tout le monde. C'est un truc horrible ça, les profs aiment bien faire ça aux nouveaux, se présenter devant la classe. C'est hyper gênant et dur.

A ta grande surprise, il ne te demande rien, il met juste les trois derniers élèves ensemble. Mais pourquoi? Vous étiez pourtant un nombre pair, vous auriez pu vous mettre tous par deux, pourquoi avoir fait un groupe de trois? Tous les autres se déplacent pour aller retrouver la personne avec qui ils avaient été mis par deux. Toi, tu restes assit, tu vois le professeur s'approcher de toi. Directement, tes joues rougissent, qu'est-ce qu'il va te dire? Qu'est-ce qu'il va te faire? Si ça se trouve tu t'es tromper de classe? Ou alors il va vouloir que tu ne viennes pas parce que tu es nouveau? Trop de film, Axel, arrête de penser, il va pas tu tuer, ce prof. Tu te fais tout petit sur ta chaise. Il s'accroupit en face de toi, c'est hyper gênant. Il te dit qu'il ne te connait pas. Tu baisses les yeux directe. Tu n'oses pas le regarder, ni dire quoi que ce soit. Quand il te parles à nouveau, tu lèves les yeux vers lui, quel élan de courage, Axel. Il a pas l'air méchant pourtant, mais t'es pas franchement rassuré, t'aimes pas avoir de traitement de faveur parce que t'es nouveau, c'est gênant. Il te dit qu'il fera l'exercice avec toi, il te demande ton prénom. "A..Axel Yoan R..Rockwood", que tu lui réponds en bafouillant un peu, gêné de voir que t'es en train de l'accaparer rien que pour toi et que les autres élèves attendent les consignes en vous regardant.

Tu te lèves de ta chaise, tu vas faire l'exercice avec le professeur. Il a peut-être peur que tu sois trop nul pour te mettre avec un autre de ses élèves? Ou alors il veut voir d'abord de quoi tu es capable avant? Toujours est -il que tu le suis et que tu te places à côté de lui. Il a parlé d'improvisation tout à l'heure, t'espères sincèrement qu'il sera tolèrent avec toi, tu n'as jamais fais ça de ta vie, tu ne sais pas si il le sait ou pas. T'as envie de lui dire, mais tu n'oses pas. T'as presque envie de plutôt regarder les autres élèves faire, pour le moment. Tu regardes les autres élèves ils sont tous par deux, excepté le groupe de trois, à cause de toi. Certains sont face à face, d’autre côte à côte. Tu regardes le professeur, tu sais pas trop comment te mettre et où te mettre par rapport à lui, alors tu te mets debout à coté de lui, tu fais comme les autres, tu attends les consignes. Quand il se remet à parler, tu l'écoutes attentivement et t’essayes de voir si il est sérieux ou pas, si il parait agacer que tu sois là, ce genre de choses.
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Axel... Je le regardais bafouiller, accroupis en face de lui. Ses mimiques, son regard, son visage ; Tout me rappelait beaucoup trop Rob. Beaucoup trop. Le voir aussi gêné m'amusait ; Je ne pu m'empêcher de rire doucement, presque instantanément attendri par ce nouvel étudiant. Ne le quittant pas des yeux, aussi attentif que possible face à toutes les informations qu'il me donnait actuellement et ce grâce à sa gestuelle, je devinais évidemment sa timidité. Je l'intimidais : Bingo. Il ne m'en fallait pas plus pour l'analyser distinctement. Celui-ci ne me filera certainement pas entre les doigts, et je savais très exactement comment agir pour. Je ne savais guère si il s'agissait uniquement de son aura, de cette ressemblance frappante ou simplement de ma libido débordante mais il m'intriguait. Mon petit, il faudra désormais t'habituer à ma présence.

"Enchanté Axel" Lui répondais-je, un sourire malicieux en coin " Allez, viens, suis moi".

Je me levais tout en l'incitant à me suivre, une main sur son épaule. Je pouvais commencer mon petit manège en toute impunité, et cela commençait par ma particularité à être ou devenir très tactile avec ceux qui avaient le privilège de piquer ma curiosité. Nous avancions vers la scène, là où se trouvaient les étudiants en binôme ainsi que le groupe de trois. Je n'enlevais pas ma main de son épaule, tout en montant les petits escaliers qui menaient vers la dîtes scène. Je fini par le lâcher, ne voulant pas paraître trop suspect ou direct envers lui mais aussi pour me protéger envers les autres élèves ; Charmeur, séducteur, charismatique, oui, mais certainement pas idiot. Hors de question que mon comportement paraisse un peu plus insistant qu'habituellement. Nous verrons ça plus tard, lui et moi uniquement, j'y compte bien.

Je restais néanmoins à ses côtés, au milieu de mes élèves. Je me raclais la gorge afin de les faire taire. Tirant quelque peu sur ma chemise, me remontant les manches, je recommençais à parler.


"Bien... Maintenant que les groupes sont formés, nous pouvons commencer ! " Je m'écartais quelque peu d'Axel, marchant devant quelques étudiants, les regardant un à un, pensif. Quelques secondes passaient, le silence régnant dans la salle. Je fini par me mettre devant tous, prenant une des chaises qui étaient mis à disposition sur la scène, montant dessus. J'étais déjà grand et impressionnant à la base, du haut de mes 1m96, mais rien n'était jamais assez pour me donner encore plus en spectacle, rien. Amusé par cette situation, je reprenais de manière professionnelle mais tout aussi joviale.

" Il s'agit donc d'exercice d'improvisation ; Je veux vous voir vous lâcher. Fermez les yeux, tous. Allez y ! ... Bien... Maintenant, essayez de penser à toutes sortes de choses qui vous touchent. Des choses qui vous prennent aux tripes. Sortez tous de votre bulle ; Essayez de percer la carapace qui sépare vos émotions de votre coeur....." Alors qu'ils avaient tous les yeux fermés, je plantais de nouveau mon regard sur ce petit Axel. Je sentais ses émotions, ce petit quelque chose qui le rendait différent des autres... Intriguant, vraiment. Soit, secouant à nouveau légèrement la tête, essayant de ne pas trop m'égarer, je repris "Ouvrez les yeux... Maintenant, toutes ses émotions qui sont sorties, gardez les sous le coude, là, prêts à les utiliser et ce dés maintenant" Dis-je, descendant de ma chaise. Je me dirigeais vers un élève quelconque, commençant la comédie. Je lui prenais le col de sa chemise, comme si je m'apprêtais à me battre avec lui. Les yeux remplis faussement de folie, je me donnais en spectacle, faisant une démonstration de ce que j'attendais d'eux.

"Qu'est-ce que tu va faire ?! Hein ? Ron, qu'est-ce que tu va faire ?!" Je le lâchais brusquement, puis me dirigeais, les même expressions au visage, vers une autre élève, la pointant du doigt comme pour la réprimander "Je ne veux plus jamais te voir, Julie !! Jamais !!". Je les intimidais tous et j'aimais ça. Haletant faussement, je repris soudainement mon comportement habituel. Souriant, levant les bras, je fini par leur dire "Vous voyez ? C'est aussi simple que ça ! Maintenant, travaillez vos émotions avec votre binôme. Inutile de me montrer votre travail, faîtes le purement et simplement pour vous. Vous avez une demi heure pour faire sortir toutes ces choses qui vous prennent au coeur... Vous pourrez partir ensuite"

De nouveau, les groupes se formèrent. Et, alors qu'ils commencèrent à travailler l'exercice, je revint vers Axel. Je lui pris le bras, l'emmenant à l’écart de tous ces gens. Descendant de nouveau de la scène avec lui, je repris à haute voix pour mes élèves "Je vous laisse ! Axel n'a pas forcément l'habitude comme vous, nous allons travailler cet exercice au calme alors si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serais dans la petite salle du fond !" Certains acquiescèrent, d'autres ne répondirent pas. Ils avaient l'habitude, et c'était ça l'avantage de cette discipline ; Je pouvais faire ce que je souhaitais, sans que cela puisse paraître étrange. Quoi qu'il en soit, je remettais ma main sur son épaule, l'incitant à me suivre. Tout en lui jetant quelques regards avant d'arriver dans la salle, je lui dis, d'une voix qui se voulait rassurante et confiante "Lorsque j'ai commencé, mon professeur m'avait obligé à me mettre à nu devant tout le monde dés le premier jour. Ce fût une abominable expérience"Tout en ouvrant la porte de la salle, le laissant passer devant moi, je continuais "Je ne voudrais pas que ça t'arrive Axel". Souriant, séducteur, je voulais le rassurer, qu'il me fasse confiance. Après tout, je n'allais pas le bouffer, enfin...  

Fermant la porte, le voyant aussi timide que tout à l'heure, je me penchais à nouveau afin de me mettre à sa hauteur, m'appuyant sur mes genoux. De mon air amicale, je lui dis
"Qui es tu ? Je ne t'ai jamais vu à mes cours... Tu viens d'arriver à Harvard ?"

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Tu t'es présenté au professeur, tête à tête. Tant mieux, tu préfères ça plutôt que d'avoir à le faire devant tout les autres élèves. "Merci", que tu lui dis doucement quand il te dit enchanté. Il te fait un grand sourire en te demandant de le suivre. Tu rougis timidement et tu souris à ton tour en te levant de la chaise. Il pose une main sur ton épaule en te guidant doucement vers la scène, tu montes dessus avec lui, tu baisses la tête, évidemment, les autres élèves te regardent avec insistance en te suivant du regard. Heureusement, le professeur commence à parler, et l'attention des autres fut attiré par lui. Il dit que maintenant que tout les binômes sont formés, on peut commencer. Toi, t'es un peu gêné, c'est intimidant de devoir faire un exercice avec le professeur, surtout quand on est nouveau et qu'on connait personne. Tu regardes tes pieds, gêné, y'a un long silence qui te met mal à l'aise. Tu lèves la tête pour regarder le professeur monter sur une chaise. Il ne se trouve peut-être pas assez grand comme ça? Toi, du haut de ton mètre soixante-cinq, tu te sens petit, Axel, oui, c'est clair. Mais lui, il fait au moins deux mètres. Tu le regardes impressionné, il recommence à parler. Il reparle du sujet, l'improvisation. T'es incapable de faire ça, toi. Il demandes aux élèves de fermé les yeux, aux début, tu hésites un peu, mais tu vois tout les autres le faire. Alors tu le fais aussi, tu fermes doucement les yeux en te triturant les mains nerveusement.

Les yeux fermés, tu écoutes le professeur parler. Il demande de penser à des choses qui vous touches, des choses qui vous prennent aux tripes. Qu'est-ce qui te touche, toi, Axel? Tellement de choses, tu sais pas trop par quoi commencer. Qu'est-ce que tu ressens la plupart du temps? La peur? La honte? La colère? La haine. Oui, tout ça en même temps. Tu repenses à tes anciennes écoles, là c'est la peur. Quand les autres arrivaient vers toi et que leur poing s'écrasait sur ton visage. C'était de la peur, oui, y'avait de la colère aussi, énormément de douleur autant sur ton visage que dans ton cœur, mais ta timidité et ta peur prenant largement le dessus. C'est des douleurs intérieures, des douleurs invisibles. T'as l'impression d'entendre ce fichu psychologue. Tout ce que tu faisais, c'était te rouler en boule et attendre que les coups s’arrêtent de pleuvoir. Et puis tu pleurais, de douleur, extérieur et intérieur, parce que ça fait plus mal au cœur que ça ne te fait mal en surface. Machinalement, tu secoues légèrement la tête, ce sont vraiment de mauvais souvenirs, très mauvais. T'as pas envie de penser à ça, toi.

La voix du professeur te sors de tes pensées morbides, ça te soulage. Tu rouvres les yeux, comme il le demande. Tu le regardes descendre de la chaise en disant de garder les émotions sous le coude. Tu le sens mal cet exercice, t'as vraiment pas envie de le faire. T'es déjà à deux doigts de pleurer en repensant à tout ça. Tu recules d'un pas en voyant le professeur commencer à s’énerver sur un élève, on dirait qu'il va lui taper dessus. Tu les regardes effrayer, personne bouge, personne n'intervient. Après, il s’énerve sur une fille, il lui cri dessus en lui disant qu'il ne veux jamais la revoir. Tu recules d'un autre pas, tu comprends bien que c'est fait exprès. Que c'est du cinéma, c’est pour de faux qu'il fait ça. T'es dans un cours de théâtre, Axel, c'est de la comédie, tout ça. Malgré tout, tu prends un peu peur, c’est tellement réel. T'as peur que le professeur s'en prenne à toi, tu veux pas ça.

Après, le professeur se met à faire un grand sourire, il s’arrête de rouspéter. Tu le regardes faire, pas franchement rassuré. Il faisait tellement peur pendant la démonstration, ça semblait tellement réel. Il dit qu'il y a une demi-heure pour travailler l'exercice, tu appréhendes vachement toi. T'as pas envie de faire ça avec le professeur, t'as peur qu'il s’énerve sur toi, même si c’est pour de faux. Tu regardes les autres qui commencent à faire l'exercice. Tu vois le professeur s'avancer vers toi, machinalement, tu recules un peu et tu sursautes quand il t’attrape le bras, même si ce n'est pas méchamment, il t’emmène juste à l'écart. Il dit aux autres élèves que t'as pas forcement l'habitude et que vous ferez l'exercice plus loin. T'es soulagé, mais à la fois toujours pas. C’est clair que l'exercice tu ne voulais pas le faire devant les autres. Mais si tu pouvais ne pas le faire du tout, en fait, ça t’arrangerait encore plus. Même seul à seul avec le professeur.

Le professeur pose une main sur ton épaule en te guidant vers la petite salle du fond. Comme tout à l'heure pour te guider vers l'estrade. Tu entres dans la petite salle sans broncher. Il commence à te raconter que quand il a commencé, son professeur l'a obligé à se mettre à nu. Qu'est-ce qu'il veut dire par là? Il rajoute qu'il ne veut pas qu'il t'arrive la même chose. Toi non plus, tu ne veux pas qu'il t'arrive la même chose. Tu lèves les yeux vers lui, il a un sourire rassurant en te racontant ça. Il n'a vraiment pas l'air méchant, ça te soulage vraiment. Machinalement, tu secoues la tête de gauche a droite, pour lui faire comprendre que toi non plus, tu veux pas ça. Tu n'oses pas parler, de toute façon, t'es tellement intimidé et impressionné par cet homme que rien ne pourrait sortir.

Tu te mets à rougir à nouveau en le voyant se pencher pour être à ta hauteur. C'est vrai qu'il est tellement plus grand que toi, t'as l'air d'un nain ou d'un petit garçon à coté de lui. Il te demande qui tu es, d'ou tu viens. Il dit qu'il ne t'a jamais vu a ces cours. Tu lui réponds, hésitant, "Je...Je viens de Los Angeles, je suis arrivé ici il y a quelques jours." Tu te demandes vraiment si il va te faire faire l'exercice d'improvisation. Tu le regardes, l'air un peu stressé et mal à l'aise. T'as vraiment pas envie de le faire, t'as peur qu'il s’énerve sur toi, t'as pas envie de te mettre à pleurer devant lui, où ce genre de chose.
AVENGEDINCHAINS
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"Los Angeles ? " Me redressant, qu'est-ce que je pouvais bien lui répondre afin qu'il puisse me trouver le plus amicale possible ? Je n'avais que l'embarras du choix parmi tous mes mensonges que je gardais en stock dans les tréfonds de mon esprits. Ne vivant que par le mensonge et la manipulation, il m'était nécessaire d'entretenir et de renouveler mes fausses histoires.
Ma main gauche sur la hanche tandis que je passais l'autre dans mes cheveux afin de les rabattre en arrière, je replongeais mon regard intensément dans le sien. Ce gamin était jeune. Il devait avoir la vingtaine, tout au plus. Il m'arrivait au niveau du torse, à peine, ce qui rendait la situation encore plus intéressante ; J'aimais ce sentiment de supériorité, de force. Et Axel ne faisait que l'accentuer de par son physique mais aussi son comportement.

Tout en m'appuyant contre le bureau délabré derrière moi, je lui répondais, toujours aussi confiant et charmeur
"Je connais bien Los Angeles... J'ai pu exercer là bas pendant quelque temps lorsque j'étais acteur. Je devais avoir, quoi, allez... vingt-six ans ! " Riant, j'essayais de le détendre, de lui montrer tout le contraire de ce que j'étais au fond de moi. Je pouvais compter sur mes talents d'acteur, sur mon expérience de connard confirmé ; Mon masque, ma sécurité. Tout en me raclant la gorge, je me décollait lentement du bureau. Me rapprochant de lui, testant jusqu'où je pouvais aller dans l'intimidation, je m'arrêtais alors que nos corps n'était qu'à quelques centimètres. Je baissais la tête, mettant de nouveau mes mains sur ses épaules.

" Ne sois pas si timide... Ai-je l'air si effrayant ?" Ce gamin ne me regardait pas. Je devais y aller doucement... Je le sentais si fragile, si innocent, me renvoyant toute ma saleté en pleine face. Mon âme sombre n'avait rien à voir avec la sienne, mais c'était plus fort que moi ; Tel un loup pourchassant ses brebis, je me devais de l'attraper pour mieux le manipuler. Je voulais savoir qui se cachait derrière ce sosie de l'être précédemment aimé. J'allais tout faire pour, quitte à modifier ma personnalité jusqu'à l'os, pourvu qu'il me consacre un certain intérêt.

Je me permis de lui relever le menton avec mon index. Souriant, je repris, voulant me montrer protecteur " Regarde-moi Axel.. Tu ne fera pas cet exercice. Tu n'en n'a pas besoin.. Tes émotions sont déjà bien encrées là, je les sens" Lui dis-je tout en touchant sa poitrine au niveau du cœur. Soupirant, je ne pouvais cependant m'empêcher de me montrer un peu trop entreprenant. Ça me prenait aux tripes, bordel.. Son visage angélique, ses expressions si propre à sa personnalité... Je déglutis, me reculant quelque peu. Cette situation était dangereuse ; Aussi bien pour lui que pour moi. Je tentais de ne pas lui montrer mon état, devenant de plus en plus déstabilisé.
Tout en lui tournant le dos, luttant dans mon fort intérieur pour reprendre le contrôle de mon être, je fini par lui dire
"Je... Tu peux y aller, si tu veux. Nous en reparlerons plus tard.."

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Gary & Axel


Quand tu lui réponds que tu viens de Los Angeles, il s'exclame qu'il connait bien Los Angeles et qu'il a exercé là bas. Il a l'air d'en être heureux, tant mieux. En même temps, Los Angeles est une belle ville pour un homme comme lui, c'est certain, mais pas pour un p'tit bout de gars comme toi. Tu lui souris, mi-impressionné, mi-timide. Il te dit qu'il était acteur! Ouaaah! Ça, ça t'en bouche un coin. Tu comprends mieux maintenant pourquoi il est si doué pour jouer la comédie, et d'où vient sa prestance naturelle. Il avait vingt-six ans à cette époque là, qu'il te dit. Pas beaucoup plus vieux que toi, six ans de plus. Dans six ans, tu t'imagines mal être acteur toi.

Tu te mets à rougir de plus belle en baissant les yeux en le voyant se rapprocher de toi, très très prés. Tu sais pas trop comment réagir, t'oses rien dire. C'est un homme après tout, et puis de toute façon, il pose tes mains sur tes épaules en te disant de ne pas être si timide. ça te fait même rire un petit peu quand il te demande si il est effrayant. Tu secoues la tête de gauches à droite pour dire non.  C'est vrai, il te fait pas peur, il t'impressionne juste, Axel. C'est normal, il est grand, il est doué, puis c'est un professeur, il est adulte aussi.  Il pose doucement sa main sous ton menton et te relève la tête légèrement et te disant que tu ne feras pas cet exercice. Tu soupires de soulagement. Tu te mets à rougir encore un peu plus quand il pose sa main sur ton cœur en te disant que toutes tes émotions sont déjà là. Cœur qui bat a cent à l'heure sous le stress de cette proximité. Il y a des gens très tactiles, ça te fait penser à Goran, lui aussi , dès la première fois, il t'avait touché l'épaule et te relevant le menton. T'as pas l'habitude toi, Axel. Tous les autres ne se sont jamais approché de toi, sauf pour te frapper. Les seules personnes qui se permettaient cette proximité était ta famille. Tu sais pas vraiment comment se passe une relation autre que familiale. On peut peut-être se permettre d'être très très proche avec des gens qu'on apprécie. Comme le professeur avec toi, il est proche parce qu'il t’apprécie, probablement. Goran, c'est pareil, il est très proche parce qu'il t'apprécie. Il faut que tu te mettes à l'habitude, Axel.

L'ambiance devient un peu pesante, il se retourne en te disant que si tu veux, tu peux y aller. Tu te demandes pourquoi tout d'un coup il te tourne le dos comme ça. Tu hausses légèrement les épaules et tu lui dis timidement "Merci Monsieur Lewis. Au revoir.". Tu tournes les talons et tu sors de la salle de théâtre pour rejoindre ta chambre chez les Lowell.
___________________

ELLIPSE TEMPORELLE
Quatrième cours de Théâtre pour Axel
Deux semaines plus tard.
___________________

Ce matin-là, t'étais beaucoup plus serein que pour le tout premier cours de théâtre. Déjà, de un, tu savais à quoi t'attendre, t'étais rassuré de savoir que le professeur était un homme gentil qui ne t'obligerait à rien si tu ne veux pas le faire. De deux, tu avais appelé tes parents, ils étaient contents que le premier cours ce soit bien passé et ils t'avaient encouragé à aller aux suivants. Ce que tu t’apprêtes à faire. Tu attrapes ton sac à dos et tu arpentes les couloir de la Lowell House. Tu te souviens à peu près où la salle, du coup, t'as pas besoin de sortir le plan. Tu commences un peu à t'habituer et tu te pers déjà beaucoup moins, ça te fait plaisir. En plus, aujourd’hui, tu as prévu le coup, tu es partie de bonne heure pour arriver un peu en avance et avant tout le monde, comme ça, t'as pas besoin de subir le regard des autres vu que tu seras le premier arrivé dans la salle.

Tu ouvres doucement la porte en la poussant et tu entres dans la grande salle. Bingo! Y'a personne, t'es le tout premier élève, ça te soulage. Tu t'assoies à la même place que la dernière fois et tu regardes l'heure sur ton téléphone. En même temps, normal que tu sois le seul et le premier, tu as au moins quarante-cinq minutes d'avances par rapport à l'heure de début du cours. Et ben tu vas attendre un bon moment toi, Axel.

Tu poses tes coudes sur la table en soupirant et tu pose ton menton sur tes mains, le regard absent. Tu sursautes direct en entendant la grosse porte se refermer. Le professeur est déjà là. Il est en avance lui aussi apparemment. Tu lui dis un petit "bonjour Monsieur", timide, même si à présent, tu te sentais un petit peu plus à l'aise, il t'impressionnait toujours autant. T'avais oublié à quel point il était grand et impressionnant. Tu te demandes comment ça se fait qu'il soit aussi en avance, il avait peut-être des trucs à préparer dans la salle pour ce cours. En repensant au cours, tu te met un peu à appréhender un nouveau, tu sais pas ce que le professeur va vous concocter cette fois-ci. Tu sais pas non plus si cette fois, il va te le faire faire ou pas. Tout de même, tu t'angoisses moins que les fois précédentes, tu commences à prendre un peu confiance, petit à petit. Doucement mais surement comme on dit. Tu regardes le professeur poser ses affaires sur la scène vide, tu lui souris un peu toujours timidement, quand il regarde vers toi. Tu l'aimes bien, ce professeur, il est gentil et patient avec toi. Tu regardes l'heure, il y a encore vachement de temps avant le début du cours, tu te lèves de ton siège et tu avances vers le professeur. "Vous êtes en avance aussi.", que tu lui dis doucement, les joues roses.
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Bon sang. Je me croyais de nouveau à l'abris, j'avais cru reprendre le contrôle de ma vie ; Douce erreur. Douce et putain de lourde erreur. Comme si le sort s'acharnais contre moi, comme si tout ce que j'avais pu vivre il y a quatre ans de ça ne partirait jamais, jamais.. J'essayais, en vain, d'apprendre à vivre avec. J'allais régulièrement chez ce psychiatre, par obligation, et peut-être aussi par envie, au fond, de tuer ce monstre qui me possède jours et nuits. Mais non, ça ne suffisait pas, ça ne suffirait jamais ; Mon passé me collait à la peau, je ne pourrais probablement jamais m'en défaire. Alors autant baisser les bras, autant laisser mes pulsions dévastatrice prendre le dessus et noyer le reste de mon âme. J'étais foutu, condamné, cette phrase que Rob m'avait écrit lors de notre rupture ; "Tu ne changera jamais". Il avait raison.

Ce matin, comme tous les matins, je m'étais levé, lavé, branlé, habillé et pris tous mes cachetons pour essayer de soigner mon hépatite B. Presque un an déjà que j'avais attrapé cette foutue saloperie avec je ne sais qui. J'étais crevé nerveusement. Pour couronner le tout, il y avait ce petit Axel qui me rappelait Rob, presque sept ans en arrière. A chaque cours, ou presque, il était là. Je devais faire avec, tentant tant bien que mal de ne pas m'en approcher, de combattre mes envies d'en savoir plus, ou bien juste de me venger. De qui, de quoi ? Aucune idée. De me venger contre moi-même, de m'autodétruire, comme toujours. De me dire "Tiens, souvient toi à quel point tu as tout gâché".. En vain ; J'avais décidé, égal à moi même, de me renseigner sur qui était ce mystérieux jeune homme. Pendant les trois derniers cours que j'avais donné, je m'étais acharné à être encore plus attentif que d'habitude, essayant de repérer tout ce qui pouvait ressortir de lui. Il n'avait aucune confiance personnelle, timide comme pas deux, angoissé jusqu'à l'os. J'avais aussi remarqué ses fâcheuses tendances à arriver bien en avance ; Soit, c'est tout ce qu'il me fallait pour avancer dans mon plan, dans ma manipulation.

Je n'avais pas cours ce matin. Et je m'étais bien gardé d'en parler à ce petit être qui me fascinait tant. J'étais persuadé qu'il viendrait, et ce en avance comme toujours. Aussi dangereux que cela puisse paraître, je cédais à mes obsessions tout en allant tout de même à Harvard. Ouvrant la porte de la salle de théâtre, je l'aperçu ; Bingo... J'avais carte blanche, absolument carte blanche en ce qui concernait cette matinée entre lui et moi et vous savez quoi ? Je n'allais certainement pas me priver de jouer, de le travailler, de le mettre encore plus en confiance qu'habituellement. Monstre et psychotique que j'étais.

"Bonjour Monsieur
-Tiens donc, regardez qui est en avance"
Lui dis-je, un grand sourire charmeur et chaleureux aux lèvres. Regardant ma montre, je repris, tout en avançant vers la scène et posant mes affaires sur celle-ci "De presque une heure, tout de même.. !"
J'étais intérieurement fier de ce plan et avais fortement hâte de le mettre à exécution. Je lui jetais quelques regards de temps à autre ; Oui, je pouvais me rendre compte désormais que, tout en continuant de l'intimider, il sentait une certaine admiration envers mon être. Mon petit jeu d'acteur et de connard professionnel marchait à merveille, et ça n'allait certainement pas s'arrêter en cours de route. Au fond, je ne savais pas vraiment ce que je voulais de ce gosse, mais j'étais intimement décidé à me l'approprier. Comme si il allait pouvoir remplacer ce vide destructeur rongeant le reste de mon coeur, comme si j'allais pouvoir me défouler et lui faire payer ce qu'il n'avait pas fait... Si il restait à mes côtés, il s'en souviendrait très probablement. Mais peut-être pas de la meilleure manière qu'il soit...
Je me tournais face à lui, le regardant s’avancer doucement. Les mains sur les hanches, je baissais quelque peu ma tête afin de mieux pouvoir capter son regard. Il était si petit... Je riais doucement en l'entendant me parler ; Il devenait véritablement plus confiant envers moi, c'était parfait. Sans perdre mes expressions séductrice et à la fois protectrice, je lui répondais de ma voix naturellement grave et quelque peu sensuelle..

"Rob... Il n'y a pas de cours, aujourd'hui..." Je posais une main sur son épaule, tactile, comme à mes habitudes, sans me rendre compte de comment je venais de l'appeler. Je repris "Je ne suis venu que pour récupérer quelques affaires oubliées la veille mais... Cela dit, je suis heureux de te voir ici tout de même ; Ça me prouve ton intérêt particulier pour les arts dramatiques. Je suis fier de toi ! " Tout en le lâchant, je m'adossais contre le rebord de la scène, les bras croisés, le regardant intensément "Et puis.... J'aurais aimé m'entretenir avec toi un peu plus, seul à seul, c'est une très bonne chose que tu sois venu ce matin.. Nous n'avons pas eu l'occasion de parler un peu, avec tout ce monde en permanence !" Je soupirais, tout en regardant la salle de théâtre avant de replonger mes yeux dans les siens.


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T'as pris l'habitude de venir en avance aux cours de théâtre. Tu préfères largement, tu te sens moins observé quand tu arrives dans la salle. Ce matin là n'a pas échappé à ta petite routine. Tu es arrivé drôlement en avance. T'es tout seul dans la salle. Quand tu vois le professeur arriver, tu lui dit bonjour et tu le rejoins près de l'estrade, tu te sens tellement lus à l'aise avec lui que les premiers jours. Il t'accueille avec un grand sourire, tu souris à ton tour, il te dit que tu es en avance, de presque une heure, en plus. Il a raison, tu risques d'attendre un moment avant que le cours commence. « Je préfère arriver tôt », que tu lui dis en souriant timidement.

Il te sourit et s'approche de toi en posant une main sur ton épaule, il te dit qu'il y a pas cours, aujourd'hui. Mais pourquoi il t'appelle Rob ? C'est étrange. Ça te vexe un peu quand même, qu'il te confonde avec un autre de ses élèves. Tu sais bien que tu es nouveau, mais quand même. Tu lui dis timidement, « moi c'est Axel... ». Qui donc est ce Rob, tu savais même pas qu'il y avait un Rob dans le cours de théâtre. Tu te dis que tu ne connais pas les noms de tout le monde et que probablement il n'est pas dans le même cours que toi. Il te dit qu'il est juste venu chercher des affaires qu'il a oublié hier, il te dit aussi qu'il est fier de l’intérêt que tu portes aux cours. C'est vrai, tu as l’impression que ça t'aide un peu à vaincre ta timidité, tes parents t'encouragent à y aller en plus et puis tu ne veux vraiment pas les décevoir.

Tu lui souris, les joues légèrement roses quand il te dit que finalement, c'est bien que tu sois venu, parce que ça va vous permettre de parler un peu seul à seul. Il a raison quand il te dit que d'habitude, il y a tout le temps du monde. Tu baisses la tête, un peu déstabilisé, intimidé et impressionné quand il te regarde dans les yeux en disant ça. Tu sais pas trop de quoi il veux parler avec toi. T’espères que c'est pas par rapport au fait que peut-être tu as du mal à suivre les cours, ce genre de chose. Tu relèves la tête timidement vers lui et lui demandant, « vous vouliez parler avec moi ? ». Tu fais comme lui, mais au lieu de t'adosser au bords de la scène comme lui, tu t'adosses à la table du premier rang, devant lui, il y a juste l'allée entre la scène et le premier range qui vous sépares. Tu stresses un peu de savoir ce qu'il va te dire. T'espères que ça va pas être des reproches, il fait tellement peur quand il s’énerve pour de faux, que tu te demandes ce que ça doit être quand il s’énerve pour de vrai. Néanmoins, t'as vraiment pas l'impression que c’est le genre d'homme à s’énerver beaucoup, parce que la plupart du temps, pendant ses cours, il fait des grands sourires.

Tu repenses au fait qu'il n'y ai pas cours aujourd'hui, pourtant, tu étais persuadé qu'il y en avait un, tu t'es levé ce matin pour rien, alors, Axel. « Je pensais qu'il y avait cours ce matin. » Que tu lui dis en rougissant timidement, honteux de ton erreur. Tu t’appuies sur le rebord de la table et tu sautilles légèrement pour te soulever et t'asseoir dessus. Quand il te parle, tu l'écoutes attentivement, tu bois ses paroles. Il a vraiment un charisme naturelle et une prestance qui fait qu'on est obligé de le respecter. T'aimerais tellement être comme lui. Il te fait vraiment penser à Goran. Il est tendre, doux, tellement doué en tout, comme lui. Tu le regardes timidement, t'as honte, t'es un peu un minable à coté de lui et pourtant, il te consacre quand même de l'attention. Tu le regardes, admiratif, impressionné.

Tu te rappelles soudain qu'il t'avait dit qu'il avait travaillé à Los Angeles, curieux, tu lui poses une petite question. « Vous aimiez bien quoi à Los Angeles ? ». Tes mains sont posées sur le rebord de la table, et tes pieds se balancent dans le vide, tellement tu es petit, quand tu es assit sur la table, tes pieds ne touchent même pas par terre. T'es nerveux, un peu, timide, toujours.
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Rob. Gary, tu viens de l'appeler Rob. Quel con bordel... En l'entendant me dire ça, je ne pu m'empêcher de me figer instantanément. Mon subconscient me trahissait clairement, et alors qu'il était en train de s'asseoir sur le rebord d'une table en face de la scène, me répondant, mes expressions faciales furent difficiles à contrôler. Je m'efforçais de lui sourire, sans réellement répondre, comme si de rien n'était et comme si il ne s'agissait que d'une simple erreur. Pourvu qu'il n'ai pas réellement retenu ce petit mais lourd détail.

Alors que je m'apprêtais à le questionner subtilement sur sa vie, il m'ôta les mots de la bouche. Je ne suis pas censé lui raconter la mienne, surtout si il me pose des questions sur une ville qui m'est complètement inconnue. Je n'y étais allé qu'une putain de fois, et je m'en souviens à peine ; Trop ivre d'alcool et de plaisir, sans doute. Je devais alors fouiller dans le fins fond de ma mémoire afin de trouver quelque chose de plausible à répondre. Croisant les bras, l'index sur mon menton et les yeux dans le vide, je répondais, aussi confiant que d'habitude bien que ce n'était guère le cas.


" Mon ex ami et moi aimions nous balader sur les plages, à Venice par exemple... C'est une ville très propre comparé à la mienne, New York !" Encore une bourde. Je venais de lui révéler une information, une réelle information ; Ma ville. Cela dis, parler de ma relation homosexuelle avait été volontaire, souhaitant le tester, l'intimider, voir comment il pouvait réagir face à ça.  Me rendant compte de mon erreur, mon sourire perdait de son éclat. Je déglutis, encore, tentant de cacher mon embarras. Je savais néanmoins que ce gamin, Axel, n'irait pas forcément se renseigner sur moi ou n'irait pas relever ce détail. Je me sentais quelque peu protégé et heureusement. Je me raclais la gorge et me décollais de la scène, allant m'asseoir à ses côtés.

De nouveau tactile, ma main droite vint se poser sur son épaule gauche. Je le fixais, regardant les moindre de ses mimiques. Soupirant, je repris " Enfin bref... Je ne suis pas un homme très intéressant tu sais. Cela dit, j'aimerais en apprendre un peu plus sur toi Axel... Dis-moi.." Glissant, petit à petit, ma main posée sur son épaule autour de son cou, je continuais, séducteur plus que jamais " Pourquoi, lors du premier cours, te sentais-tu aussi mal ? Tu te souviens, du moment où j'ai demandé aux élèves de fermer leurs yeux... Je t'ai regardé, je t'ai vu. Ça n'allait pas, pas du tout même" Je lui tournais le visage afin qu'il me regarde, plongeant encore plus mon regard accrocheur, prédateur..  


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Quand tu lui demandes ce qu'il aime de Los Angeles, il te répond qu'il aimait se balader sur les plages avec son ex ami. Ça te fait rougir, tu n'en demandais pas tant. Il était en train de te dire qu'il est homosexuel. Tu baisses la tête, gêné. Il a de la chance, de le savoir, lui. Puis tu te mets à avoir un peu de peine pour lui, perdre un amour, ça doit être vraiment dur. Si il parle de lui en disant "ex" c'est qu'ils se sont séparés ou qu'il y avait un malheur. Pauvre professeur. Tu le regardes, mais il a pas l'air touché en en parlant, ça doit être du passé. Pourtant, Monsieur Lewis est un homme bien, intelligent, beau et gentil, tu te demandes qui est l'imbécile qui n'a plus voulu de lui.

Il vient s'asseoir à côté de toi. Il pose sa main sur ton épaule en te disant que ce n'est pas un homme très intéressant. Toi,  tu penses le contraire, mais tu dis rien. Il continue sa phrase en te disant qu'il aimerait bien en savoir plus sur toi. Il glisse sa main autour de ton cou en même temps. Tu dis rien, tu rougis violemment, mais venant de Monsieur Lewis, ça te parait normal, il a toujours été tactile avec toi. Avec Goran, tu as appris que certaines personnes peuvent être extrêmement tactile. Tu lui réponds timidement, "Je ne suis pas intéressant non plus...". Il se remet à te parler du premier cours, de l'exercice, celui de fermer les yeux et de penser à des choses qui nous touchent. Tu baisses la tête, il te relève la tête, il plonge ses yeux dans les tiens. T'as presque envie de pleurer. Tu sais pas pourquoi, y'a tout qui remonte d'un coup. Tu laisses verser une larme et tu hoches la tête de gauche à droite. Non, ça allait pas, non, ça va jamais, en fait, Axel. Tu gardes tellement de choses au fond de toi, tellement de peine, tellement de haine, bien enfouit. C'est dingue de garder autant de choses dans son cœur. Tu essuies ta joue mouillée avec ton bras, tu as la tête levée vers celle du professeur parce qu'il te la tient, mais tu baisses les yeux quand même. Tu avales ta salives difficilement et tu lui dis, d'une petite voix sanglotante. "Je veux pas parler de mon passée, il est nul mon passée..." En repensant a toutes ces années de douleur et de souffrance, autant physique que moral, une deuxième larme se trace un sillon sur ta joues rosies par les émotions et la honte de pleurer devant Monsieur Lewis. Il a touché une corde sensible : ton passée. Tu t'étais promis de tout laisser derrière toi, de recommencer une nouvelle vie. C'est le passé, Axel, mince, t'as tout raté, tu t'étais promis tout tout oublié et là, tu reviens d'un seul coup. Pourtant tout avant si bien marché jusqu’à maintenant, t'y pensais plus.

Le professeur va penser que tu es un faible, ce que tu es, de toute façon, mais tu voulais pas te dévaloriser encore un peu plus devant lui, la honte, mince. Lui qui est si fort un solide, qu'est-ce qu'il va penser de toi, si tu pleures? Néanmoins, ça te soulage et ça te fait du bien de pleurer, ça te libère, tu lui avoues, "j'étais pas bien à Los Angeles...". T'as envie de lui parler, t'as envie de lui dore, toute la peine que tu as, lui raconter toute la haine que tu as, lui montrer toute la douleur que tu as, dans le cœur. Machinalement, tu poses ta main sur ton sourcil, là où y'a la cicatrice. LA cicatrice. Celle-ci même. La fois où tu as faillis perdre ton œil. T'as envie de baisser la tête, tu décale ton menton pour enlever la main du professeur et tu la baisses, ta tête. T'as honte, t'es tellement faible, tellement nul.  
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