MAXWELL † Cinquante nuances de Grace.

Ce soir tu avais un gala de charité très important. Tu n’avais plus de rapports avec ton père depuis un certain temps mais il t’avait envoyé un sms pour que tu le rejoignes à ce fameux gala de charité à New-York. Il avait mis le jet privé à ta disposition. Et même si tu détestais ton père au plus haut point, tu ne voulais pas que la haute société s’imagine que ton père était un connard. Tu allais donc t’apprêter de ta plus belle robe mais il te fallait également un cavalier. Tu avais donc décidé d’envoyer un sms à Maxwell, c’était un jeune homme très très sexy qui se faisait payer pour ses services c’est un fait mais lui seul savait jouer les petits amis épris pendant une soirée. Et évidemment après tu lui donnerais un petit supplément pour qu’il te fasse du bien. C’était comme ça, avec lui tu te sentais libre, tu sentais que tu pouvais faire des choses que jamais tu ne ferais avec personne d’autre. Tu te sentais un peu comme Christian Grey quand tu étais avec lui. Tu recevais une réponse positive du jeune homme et tu lui renvoyais un sms. SMS – « Je t’attends à 19h à l’héliport. Le jet privé de mon père nous emmènera à New-York pour le gala de charité. A ce soir. » Tu partais directement te prélassais dans un bon bain. Tu faisais tes soins visage et corps puis tu ressortais de la salle de bain. Tu t’étais maquillée, tes cheveux blonds étaient bouclés et retomber en cascade sur tes épaules. Tu partais enfilais ta plus belle robe de bal. Partant un peu en avance, tu repassais par chez Matthew pour embrasser Milie ta filleule et dire à ton ami qu’il ne t’attende pas ce soir, que tu rentrerais tard. Tu repartais avec ta voiture direction l’héliport où le jet vous attendais. Sortant de ta voiture, tu voyais un des hommes à tout faire de ton père et tu lui donnais tes clés de voiture afin qu’il aille la garer dans le parking. Il revenait avec les clés pour te les redonnais et tu attendais sagement Maxwell.

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Tu avais eu un lourd passé et tu avais eu du mal à remonter la pente. Heureusement tu avais trouvé un travail qui t'avait permis de reprendre la main sur ta propre vie. Tu étais devenu un escort Boy et un call-boy, en gros tu vendais ton corps derrière un ordinateur à toutes ses femmes en manque de fesse. Et tu répondais à diverses annonces, te faisant passer pour le petit ami gay où le marie d'une femme couguar. Bref, divers choses et maintenant tu commençais à relativement bien gagner ta vie. La preuve tu t'offrais des voyages, tu t'achetais des vêtements que tu t'achetais auparavant quand tes parents étaient milliardaires. Et tu n'allais pas tarder à changer de voiture, tu pouvais donc arrêter ce boulot, pourtant tu n'y arrivais pas, tu continuais encore et encore. Tu ne voulais pas que tout le monde soit au courant de tes fonctions, mais d'un autre côté tu ne voulais pas tout arrêter et retourner dans une routine banale. C'est comme de la drogue, une fois que tu commences, tu ne peux plus arrêter. Pour le moment, tu n'avais rien de prévu pour ce soir, tu allais peut-être sortir avec tes potes. D'ailleurs, au moment où tu allais leur envoyer un message, ton portable vibrait, une mission était prévue pour toi ce soir. Tu devais donc oublier ta petite virée avec tes potes et passer ta soirée en compagnie de cette belle blonde : Grace St james. Tu lui répondais que tu pouvais et que tu allais te rendre avec elle à cette soirée, même si tu n'allais pas être forcément à l'aise. Tu rangeais ton appartement rapidement avant de sauter dans ta douche, une heure plus tard tu étais enfin prêt. Tu avais enfilé ton meilleur costard, celui qui t'avait coûté plus de trois payes, prix que tu ne diras pas bien sûr. Tu te rendais à son lieu de rendez-vous, glissant à ton poignet une montre qu'une de tes fidèles clientes t'avait offerte. Tu arrivais enfin au lieu de rendez-vous, marchant tranquillement près de la demoiselle vêtue d'une magnifique robe... « Bonsoir. » soufflais-tu doucement.

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Tu attendais patiemment Maxwell et quand tu le vis, tu ne pus t’empêcher de sourire. Qu’est-ce qu’il était beau. Quel gâchis de vendre son corps comme ça à n’importe qui quand on a cette belle gueule ! Tu chassais bien vite ces pensées de ton esprit au fur et à mesure qu’il s’approchait de toi. Tu lui offrais un magnifique sourire, détendue. « Toujours très élégant Monsieur Davis. » Tu te tournais vers l’entrée du jet privé et un homme de la garde rapproché de ton père, te tendait la main pour t’aidait à grimper dans cet engin. Tu le remerciais d’un signe de tête, allant t’asseoir attendant que Maxwell te rejoigne. Tu le regardais un instant, décelant tout de suite qu’il n’était pas à l’aise. Tu le regardais en souriant, lui servant une flute de champagne. Posant doucement ta main sur son bras, tu tentais de captiver son regard. « Détends-toi. Moi non plus, ce n’est pas mon univers c’est celui de mon père. Reste toi-même tu seras parfait. » Tu lui souriais, prenant ta coupe de champagne en main tu l’as levé afin de trinquer avec lui. « A notre soirée monsieur Davis, en espérant ne pas avoir gâché un plan de prévu mais s’il faut je rajouterais un petit supplément pour te dédommager. » Tu lui faisais un petit clin d’œil alors que vos verres tintaient. Tu buvais une gorgée de champagne et le jet décollait vers New-York. Tu ne t’étais jamais retrouvée aussi longtemps avec Maxwell que tous les deux et ça te crispait légèrement. Tu mordillais doucement ta lèvre en regardant le ciel par le hublot.

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Tu n'avais pas mis bien longtemps pour te retrouver au lieu indiqué, tu étais pile à l'heure et même quelques secondes à l'avance. Tu avais remis plusieurs fois ta veste pour être sur d'être parfait. Reboutonnant tes manchettes et ta montre, bref tu étais beau, tu étais bien habillé et tu allais passer une bonne soirée. Du moins, normalement tu devais passer une bonne soirée. Tu respirais profondément et tu marchais en-direction de St James. Tu lui soufflais un simple bonsoir, rien de plus, chose que tu faisais à chaque cliente. Tu ne savais même pas ce que tu devais faire, petit ami, ami ou simple connaissance ? Heureusement que tu étais un bon acteur, un léger sourire sur tes lèvres. Tu savais que tu étais séduisant, dragueur et tout le reste, mais Grace te faisait toujours fondre en un seul regard. Pourtant, tu gardais toujours ton sang-froid et tu ne laissais aucune émotion sur le visage apparaître. « Que devrais-je dire de vous mademoiselle St-James. » lançais-tu doucement sur un ton neutre. Elle montait rapidement dans le jet privé et tu la suivais pour s'installer à ses côtés, elle avait pu remarquer ton stress et cela te faisait sourire. Au moins, une personne qui remarquait que tu étais un humain et que tu pouvais avoir des émotions. « Alors ce soir, je dois être quoi . Un simple ami ? » soufflais-tu doucement en attrapant la coupe de champagne qu'elle te tendait. Ton verre tapa doucement dans le sien, un petit regard doux dans sa direction. « Ce ne sera que partie remise, donc pas besoin d'un apport supplémentaire. » Tu n'allais pas lui faire payer plus, alors que tu n'avais encore rien de prévu, du moins rien de bien sûr. Tu portais ton verre à tes lèvres, pour boire tranquillement le liquide.

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Il était arrivé avec une élégance qui mettait ton aisance en péril. D’habitude avec ce genre d’homme c’était toi qui dirigeait et tu n’avais pas peur de les blesser ou de leur dire quoique ce soit mais avec lui c’était différent. Tu trouvais que son métier ne collait pas du tout avec ce garçon qui semble bien plus torturé qu’il n’y parait. Tu prenais place dans le jet privé de papa et Maxwell t’y rejoignais. Tu lui servais du champagne et il te demandait ce qu’il fallait qu’il soit pour la soirée. Tu tournais doucement tes yeux vers lui en souriant. « Un simple ami, j’ai dit à mon père que je viendrais avec un ami donc si tu veux aller voir une autre jeune femme il n’y aura aucun soucis. » Tu levais ton verre et il trinquait avec toi en te disant que tu ne lui devrais rien de plus, que ce que tu ne lui dois déjà. Tu le remerciais d’un joli sourire en portant ton verre à tes lèvres. Reposant la coupe de champagne sur la table, tu regardais par le hublot quand tout à coup quelque chose te vint à l’esprit. « Karl ! » L’homme de main de ton père arrivait. « Pouvez-vous m’apporter l’enveloppe qu’il y a un peu plus loin et donner là au jeune homme s’il vous plait. » Tu lui souriais alors que Karl s’exécutait pour donner son argent à Maxwell. « Au passage, prenez vous un verre de champagne Karl, je ne dirais rien à mon père. Vous pouvez bien vous détendre un peu, cet homme vous traite comme un chien alors profitez-en ». Tu lui souriais une nouvelle fois avant de reporter ton attention sur Maxwell. « Mon père est un homme affreux. Il est malhonnête, froid et hypocrite mais ne t’en préoccupe pas. Il te dira aussi que je suis une fille bien mais que si j’ai déviais c’est à cause de mes fréquentations mais n’en écoute pas un mot. Je ne suis juste pas comme il aimerait que je sois. J’aurais dû être une eliot pour rendre papa heureux mais je suis une mather et ça, ça pique. » Tu haussais les épaules avec un petit sourire en coin alors que le jet privé se déposait sur l’héliport de New-York. Tu finissais rapidement ton verre et sortait de cet enfin suivit de Maxwell. Vous preniez ensuite une très jolie berline au vitre teintée qui vous emmenez jusqu’au gala de charité. Descendant de la berline, tu te trouvais devant une grande propriété où pleins de gens affluer. « Prêt ? » Tu regardais Maxwell, glissant doucement tes doigts dans les siens, il fallait quand même bien montrer qu’il était ton cavalier de la soirée et tu en étais fière. De plus, le fait de savoir qu’il est là même si vous vous connaissez à peine te donne du courage. Tu n’aimes pas affronter ton père seule. Tu marchais ensuite d’un pas décidé et gracieux vers la propriété mais tu étais nerveuse tout de même.

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Tout passait vite sans même avoir le temps de réagir. Tu étais déjà en sa compagnie, et te voilà déjà presque au gal. Tu fermais les yeux un instant, regardant par le hublot, un ciel nuageux alors que durant toute la journée, le soleil avait pris place. Tu te demandais bien comment tu allais être accueilli dans ce genre de soirée, cela fait longtemps que tu n'avais pas eu cette chance. En effet quand tu étais encore avec tes parents, riches, tu devais toujours les accompagner et rester sage. Alors que là, tu avais été pauvre et tu recommençais à monter doucement la pente. Tu espérais que personne ne te connaisse, que personne ne fasse le rapprochement entre toi et ce meurtre. Tu savais que cette histoire avait fait beaucoup de bruit et avait touché énormément de grande ville. Voilà pourquoi tu avais décidé de t'enterrer dans cette université, en espérant que personne n'entend parler de tout ça. Tu lâchais un léger sourire en entendant ses paroles, tu ne pouvais pas faire ça. Du moins, tu n'étais pas comme ça, si tu venais pour elle, tu resterais pour elle. « Non, ça ira, je suis là pour toi, je reste avec toi. Sauf si tu veux un autre homme. » Tu buvais quelques gorgées de ta flûte, histoire de bien accentuer ce que tu disais, tu n'allais pas la laisser en plan dans une soirée comme celle-ci. Alors que tu pensais qu'elle allait te donner l'argent après tout ça, elle demandait à son majordome de t'apporter cette fameuse enveloppe. Tu lui faisais confiance, tu ne regardais pas le contenu, après tout, elle connaissait tes prix. « Merci. » soufflais-tu doucement et tu glissas l'enveloppe à l'intérieur de ta veste. Tu n'allais pas vérifier, puisqu'elle était devenue une personne que tu appréciais et dont tu avais confiance. Tu ne voulais pas lui montrer, mais pourtant tu lui prouvais en ne regardant pas ce qu'il y avait dans cette enveloppe. Tu avais l'impression de reconnaître ton père dans la description du sien. Avides du pouvoir et de l'argent, ils ne voyaient que ça et rien d'autre. Tu levais les yeux au ciel, discrètement, une description tout à fait réaliste. Te voilà arrivé à New York, tu respirais un bon coup et tu te levais de ton siège, posant la flute sur la table que tu avais terminée depuis un bon moment. « Je connais ça, mon père était pareil. » laissais-tu sortir de ta bouche. C'était bien la première fois que tu parlais de ta famille, chose que tu ne faisais jamais. Tu ne voulais jamais penser à ta famille, une famille que tu avais fini par rayer et par oublier. Mais parfois, c'était plus fort que toi. Tu te sentais obligé d'y penser et d'en parler. Tu descendais, remettant correctement ta veste, tu marchais doucement, sentant la main de la demoiselle contre la tienne. « Allons-y » lâchais-tu doucement. Marchant en direction de la grande porte d'entrée. En espérant ne pas tomber sur sa famille. Chose qui était tout à fait possible.

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Le gala n’était plus très loin et plus tu sentais l’approche de cette soirée plus tu étais nerveuse. Vous n’étiez encore que dans le jet mais ta gorge devenait de plus en plus sèche, tu buvais ton verre de champagne légèrement tremblante alors que Maxwell te disait qu’il resterait avec toi à moins que tu veuilles aller avec un homme de l’assemblée. Tu tournais rapidement ton regard vers son visage avant d’éclater d’un rire cristallin. « Tous ces hommes ne m’intéressent pas. Ils balancent leur fric à la vue de tout le monde. Et, je ne veux pas être la copine ou la femme d’un homme qui me demande de rester assise sur ma chaise pendant que monsieur gère ses affaires. » Tu lui souriais, le jet atterrissait. Alors que tu te levais pour en sortir, Maxwell t’avouait que son père était aussi un affreux monsieur avide de pouvoir. Tu regardais droit devant, un petit sourire aux lèvres. « Tu vas adorer cette soirée alors. » Tu riais doucement. Descendant du jet. L’homme de main de ton père vous emmenait en voiture jusqu’à l’immense propriété. Vous sortiez de la voiture et passant ta main dans la main de Maxwell, tu lui demandais s’il était prêt. Il te disait que oui et vous vous mettiez en marche jusqu’à la propriété. Le chemin était long mais en même temps il te paraissait bien trop court, car vous étiez déjà devant la porte. Tu poussais doucement la porte, serrant la main de Maxwell pour te donner plus de courage. Tu n’avais à peine mis un pied dans la demeure que ce monde te saouler déjà. Tu voyais ton père au loin mais c’est une de tes cousines qui t’interceptait. Qu’est-ce que tu ne pouvais pas la voir celle-là. Tu lui souriais à peine alors qu’elle t’embrassait les joues. « Grace, ma chérie, tu es enfin sortie de la drogue. Je suis tellement contente pour toi. Tu sais on s’est beaucoup inquiété pour toi. » Tu levais les yeux au ciel. « Je n’ai pas envie de parler de ça ici et encore moins avec toi. Bonne soirée. » Tu la contournais alors qu’elle restait là à regarder Maxwell. « Au passage, t’oublie tout de suite ce jeune homme. » Tu continuais ton chemin. « Mais quelle vipère cette fille ! » Tu marchais en direction de ton père. « Papa bonsoir. » Tu arborais un large sourire hypocrite pour faire bien devant les gens. Il te serrait dans ses bras avant de serrer la main de Maxwell. « Bonsoir jeune homme, je suis heureux de voir celui qui partage la vie de ma fille. » Wow wow wow on va doser. « Non, non c’est un ami papa. » Tu levais les yeux au ciel avant de te tourner vers Maxwell. « Allons se chercher quelque chose à boire non ? » Tu lui souriais.

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Tu lui dévoiles enfin des trucs sur toi que les autres ne savent pas. Tu as toujours tout fait pour éviter d'attirer l'attention sur toi et ta famille. Tu as tellement de choses à cacher, que tu ne veux pas être mal vu. Tu veux juste une vie normale et tu sais que cet accident te détruirait en quelques minutes. Tu espères juste ne pas voir tes parents ce soir, cela fait bien longtemps que tu ne les as pas croisé ni même vu. Tu souffles un bon coup, tu n'as pas d'autre chose à faire, tu es déjà devant la grande bâtisse. Tu ne peux plus faire demi-tour, elle te sert légèrement la main. Tu la sens nerveuse et pour la décontracter tu lui laisses un léger sourire. « Du coup, ce soir tu es mienne et je suis le tien. » un petit clin d’œil et tu caressas doucement sa main avec tes doigts entremêlés dans les siens et tu franchissais doucement le palier. Une grande foule se trouvait dans cet endroit, une chaleur impressionnant te sauta au visage. Tu n'as pas le temps de respirer qu'une demoiselle sauta limite au coup de grace, vu son regard ce qu'elle souffla, tu avais déduit rapidement que ce n'était pas sa grande amie. Par politesse tu lui fais la bise et tu lui laisses un petit sourire, histoire de passer pour un mec sympathique et classe. Chose que grace veut, à sa réplique, ça te fait légèrement sourire. D'ailleurs, tu prends la décision de la prendre par la taille, histoire de montrer qu'elle est à toi pendant cette soirée et que tu ne seras à personne d'autre. Tu arrives enfin devant un homme, de suite tu avais deviné qu'il était pour la jeune blonde. Elle le salua, et tu en faisais de main. Serrant sa main et en lâchant un doux « Bonsoir monsieur St James. ». Il avait l'air si différent de sa description, malgré ses vêtements hautes coutures et tout le reste. Il n'avait pas l'air si horrible que ça, du moins tu ne pouvais pas le juger en seulement quelques secondes. Tu souriais en entendant ses paroles, il est vrai que vu comme ça tu pouvais être son petit ami. Mais, s'il te connaissait, il ne serait pas fier d'avoir un gendre dans ton genre. Elle se tourna dans ta direction et te proposa de partir chercher une boisson. A vrai dire tu n'avais pas le choix. « Oui, allons-y. » lui soufflais-tu à son oreille. Tu l'accompagnais jusqu'au bar, alors que tu attendais qu'elle fasse un choix, tu tournais la tête un peu dans la salle. Et ton regard se posa directement sur femme et un homme, parlant avec d'autres. Ton visage et ton calme avaient totalement disparu d'un seul coup. En un claquement de doigt, tes parents étaient là, dans la même pièce que toi. Ton cœur commençait à battre plus rapidement, plus fort et tu commençais à sentir le stress monter petit à petit. Que faire, aller les saluer alors que cela faisait depuis tes dix-sept ans que tu ne les avais pas vus et parler ? Tu prenais en main le verre que l'homme te tendait et tu reportais ton regard sur grace. « Au final, elle n'est pas si horrible cette soirée. » tu essayais de cacher ton mal-être, chose qui était plutôt compliquée.

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Tu y étais et tout les ans c’était le même cirque. Cette œuvre de charité te tenait à cœur mais ce n’est pas qu’avec des gens guindés que tu la voyais. Enfin bref, ta cousine débarquait de nulle part et rien qu’à sa vue, tu pinçais tes lèvres. Maxwell souriait à ta remarque et attrapais ta taille pour te coller à son flan. Tu n’y opposais aucune résistance et tu toisais ta cousine de ton regard de vieille bourge en esquissant un petit sourire en coin. Vous repreniez ensuite votre chemin en direction de ton père. Il semblait heureux de te voir, en même temps cette soirée était un peu ta soirée étant donné que cette œuvre caritative est pour aider les gens à se sortir de la drogue. Ton père est le co-fondateur de cette association. Il se dit qu’en faisant ça il rattraperais les années perdues avec toi. Enfin bref, tu présentais Maxwell à ton père il semblait l’apprécier au simple regard en même temps Maxwell à l’air tellement gentil, polie et classe comme garçon. Quel père ne rêverait pas d’avoir un gendre comme lui ? Tu coupais la conversation avec ton père pour aller prendre un verre. Ton cavalier te suivais tu demandais au serveur un verre de Chardonay. Tu te retournais vers Maxwell pour lui demander ce qu’il voulait mais son regard était planté sur deux personnes. Un homme et une femme que tu connaissais, car c’était l’un des plus donneurs pour cette œuvre caritative. Tu fronçais doucement les sourcils alors que Maxwell se retournait vers toi pour te dire que la soirée n’était pas si mal que ça finalement. Tu levais tes yeux vers son visage. « Cela ne fait que commencer mon cher. Tu pourras dire si la soirée est cool une fois qu’on aura eu une danse et que je serais tombée sur toi. » Tu riais doucement. « Dis-moi que veux-tu boire ? » Une fois qu’il t’avait répondu, tu demandais son verre avant de te tourner à nouveau vers le beau brun et de te jeter à l’eau. « Dis-moi, tu n’es pas obligé de me répondre mais tu as l’air de connaitre les deux personnes là-bas, je me trompe ? » Tu mordillais ta lèvre espérant ne pas avoir fait une bêtise alors que vos verres arrivaient sur le bar. Tu prenais le tien ainsi que celui de Maxwell, que tu lui déposais dans la main. « A votre santé monsieur Davis ! » Tu lui arborais un de tes plus beaux sourires.

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Tu voulais passer pour un bon type et t'occuper de ta cliente comme tu devais le faire. En effet, tu ne voulais pas la voir en colère ou souffrir, après tout, tu étais là pour elle. Seulement pour elle et pas pour une autre. Tu avais donc rencontré sa très chère cousine, avec qui le rapport n'était pas le meilleur ainsi que son père. Étrangement, il te plaisait bien et pourtant tu n'appréciais pas excessivement les gens avides de pouvoir et de contrôle. Pourtant, seulement quelques secondes et tu le sentais bien. Tu n'avais pas eu le temps de rentrer dans les détails, Grace préférait te voir loin de lui certainement. Elle s'était glissée près du bar pour avoir un verre, tout comme toi d'ailleurs. Pourtant, ce soir, tu ne devais pas tellement boire, tu devais être classe. Et non un alcoolique et défoncé, tu ne te sentais pas très à l'aise dans cet endroit. Surtout quand tu avais entendu le nom de cette soirée, pour aider les personnes touchées par la drogue. Alors que toi, dès que tu étais en-dehors du boulot tu te roulait un bon stick et tu le fumais tranquillement. Et ce n'était pas qu'un, mais plusieurs, du coup tu étais un peu en décalage avec cette soirée. Mais, tu faisais comme si rien ne se passait, d'ailleurs tu avais même laissé ton paquet de clope chez toi, tu n'allais pas fumer de la soirée. Une chose que tu n'aurais jamais fait avant, mais c'était pour elle, simplement pour elle.Elle te rendait fou, complètement dingue ou quoi ? Tu avais balayé plus d'une fois la salle, avant que ton regard se pose sur une femme et un homme. Cinq ans et demi s'étaient écoulé sans que tu ne les vois et que tu ne les entende. Tes parents se tenaient là, au milieu de cette foule en train de parler. Très à l'aise, donc tu supposais qu'ils avaient retrouvé leurs fortunes. Tu rigoles quand elle te balance cette phrase, elle t'achève cette demoiselle. Elle arrivait à te faire rire en un claquement de doigt contrairement aux autres femmes, ridés et vieilles. « Alors comme ça tu veux me faire danser ? Et tomber sur moi ? Toi, belle blonde, séduisante qui doit avoir tous ces mecs à ses pieds, ne sait pas danser ? » tu pouffais doucement de rire, tu avais du apprendre diverses danses, histoire de ne pas t'humilier en face des autres. Maintenant tu contrôlais un peu près tout, et tu lassais doucement glisser « Du champagne. » après tout tu appréciais bien cette boisson, c'était la seule qui ne te faisait pas tourner la tête. Une fois le verre en main, elle te posa une question, elle avait bien remarqué que tu ne les lâchais pas du regard. Devais-tu lui en parler ? Après tout, elle ne s'en souviendrait peut-être plus le lendemain de cette soirée. « En effet, ce sont des Davis. » soufflais-tu doucement. Avant de trinquer avec elle, un léger sourire sur les lèvres. « A votre santé Madame St James. »

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