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Ashton → Autour d'un verre

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Le Lord Hobo est l’un de ces endroits où on peut passer une petite soirée tranquille. D’habitude, je préfère aller en boîte, au People’s Republik, mais le lundi soir, c’est fermé. Je suis donc contrainte et forcée de me rabattre sur le bar. Ceci dit, l’alcool y est meilleur.

C’est le début de soirée, je suis assise au bar, et j’enfile les shooters. Je fais le maximum pour passer inaperçu: jean, top a bretelle et petits talons. Pour me cacher d'avantage j'ai même mis un bonnet sur ma tête. Il ne me va pas si mal, c'est mon bonnet porte bonheur! Je lance au barman :

-Un autre chartreuse tabasco s’il te plaît !

Ce petit mélange sent bon, et fait du bien par où il passe. L’alcool réchauffe la gorge tandis que le tabasco excite les papilles. En général, au bout de six je finis par m’arrêter et je prends autre chose le temps que ça se calme. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai reçu un message de Keith, mon frère d’adoption, ce qui m’a mise de mauvaise humeur. C’est dingue comme certaines personnes peuvent nous irritées dès qu’on reçoit un signe de leur part. Et puis étant Mather, j’ai deux bonnes raisons pour boire à ma santé !

Je n’ai rien contre Keith, mais… Il a tendance à vite prendre cette petite bouille de chaton battu qui me fait rappliquer au galop pour lui faire des câlins, et je ne peux pas résister. Sauf que je sais à présent qu’il fait ça à dessein. En réalité, il a une idée bien arrêtée, il a des sentiments pour moi, sa sœur. D’un côté, je ne peux que le comprendre, nous ne sommes pas du même sang. Et nous avons toujours été fourrés ensemble, depuis qu’on a huit ans. Forcément, ça créé des liens, et c’est vrai qu’en y réfléchissant, il ne m’a jamais présenté de copine alors qu’il est pas mal du tout physiquement mon frérot…

Une nouvelle rasade de chartreuse me brûle délicieusement la gorge. Je rajuste légèrement mon bonnet qui menace de tomber par terre.

Mais moi non plus je ne lui ai jamais montré mes petits amis ! Pas que j’en ai eu beaucoup… Enfin je n’en ai même jamais eu aucun. Bon, la question est close, je pense qu’on en est tous les deux au même point.

-Dis, tu ne voudrais pas mettre un peu de musique après ? La boîte est fermée, et toute la jeune population vient ici. Laisse nous nous amuser ! je demande au barman.

Il accepte, étant donné que la majeur partie d’entre nous sommes bon clients. J’espère juste que mon idée ne déclenchera pas de bagarre imprévue entre gens trop éméchés.
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Ashton sait qu'il ne doit pas abuser. En réalité, il ne sait pas trop ce qui lui est passé par la tête en se rendant au Lord Hobo. Depuis qu'il n'est plus avec Naomi, sa vie est triste. Il ne se concentre que sur le basket, se prépare mentalement au draft, qu'il espère sera bien fructueux. Il sait que ce sera difficile à supporter s'il n'est pas choisi en premier, mais il était prêt, et il n'avait jamais déçu personne de ce côté-là. Pour autant, s'il se réjouissait à l'idée de quitter Harvard fin juin, il n'était pas non plus très en forme. Il avait du mal à se faire à la rupture avec Naomi, même s'il était fautif. Il avait l'impression que sa vie était fade, vide, sans aucun intérêt. Alors en passant devant le Lord Hobo ce soir, il s'y était arrêté. Pour se remplir le verre, pour oublier qu'il n'était plus en couple et que les choses ne s'arrangeraient probablement pas. A l'intérieur, il n'y avait personne de sa connaissance, si ce n'est une Mather qu'il avait déjà croisée, mais qu'il ne connaissait pas véritablement. La musique venait de démarrer dans le bar, ce qui l'intrigua puisque ce n'était pas dans les habitudes de la maison. S'avançant vers le bar, Ashton s'adresse au barman en lui commandant une boisson: "Un gin tonic, s'il te plait!" Le barman lui demandait ce que faisait la star de Cambridge dans un bar, et Ashton lui répondit bien vite: "Je profite avant de ne plus avoir le droit de ne rien faire." A vouloir jouer en NBA, il allait devoir respecter des règles drastiques. Détournant le regard vers la jeune femme à côté de lui, il finit par lui lancer: "T'es Mather non? Il me semble t'avoir déjà vue." Il pouvait se tromper, mais son visage lui revenait. Alors, il continua de la regarder pour lui proposer de boire un verre: " Tu prends quoi?" Il lui lança un sourire et puis il attendit sa réponse. Autant faire connaissance avec quelqu'un de sa maison pour le temps qui lui reste là-bas.
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Le barman accepte ma demande et met un peu de musique. Cependant, pour l’instant, je volume sonore reste assez faible en comparaison du bruit des discussions. Aller dans le sens du client mais pas trop ! Tant pis. Je sirote la surface de mon nouveau shooter lorsqu’un grand black s’assois à côté de moi. Enfin, grand est un euphémisme. Je croise rarement des gens de cette carrure. Je le reconnais donc immédiatement : il traîne à la Mather. Peut-être est-il d’une autre maison, mais je le croise assez régulièrement dans ces bâtiments-là. Cependant, je ne fais que me cacher d’avantage sous mon bonnet. Peut-être lui ne sait-il même pas que j’existe. Il commande un Gin Tonic et commence à discuter avec le barman. Soit ils se connaissent d’autre part, soit il vient souvent, soit la montagne assise à côté de moi est célèbre. Je ne tranche pas entre les propositions : le sujet ne m’intéresse que peu.

Je sens son regard se poser sur moi. Arg, il doit m’avoir reconnu, car il me demande si je suis Mather. Je hoche la tête en levant les yeux vers lui pour croiser son regard. Je dois vraiment faire un effort pour plier ma nuque, il doit faire au moins deux têtes de plus que moi !

-Ouaip, je suis de la Mather. Je m’appelle Lorelei, une belle ironie. Mon nom, c’est Quincy, comme la maison des nounours d’Harvard. Une autre belle blague. Mais bon, on ne choisit pas ! Et toi, c’est quoi ton petit nom ? je demande.

Il me demanda ensuite ce que je buvais. Il sourit. Je creuse dans ma tête à la recherche d’une idée qui ne fasse pas trop tâche : c’est mauvais de dire en début de soirée qu’on attaque aux shooters chartreuse tabasco.

-Un Blue Lagoon. Et toi, juste un Gin ? Ça va suffire à un grand athlète comme toi ? Laisse-moi deviner, tu fais dans le basket nan ? Avec une taille pareille, tu peux difficilement faire petit rat de l’opéra.

Je me moque, mais gentiment. Je laisse un échapper un petit rire discret.
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La jeune femme acquiesce. Elle fait bel et bien partie de la Mather House, Ashton ne s’est pas trompé. Il était sûr de l’avoir déjà remarquée. Elle ne pouvait pas passer inaperçue. Ce qu’il y avait de plus surprenant, c’est qu’il ne l’avait jamais abordée avant ce soir. Pourtant, elle était tout à fait à son goût et le plus drôle c’est qu’il aura eu plus d’histoires avec des filles hors de la Mather House, qu’à l’intérieur. A croire qu’elles n’étaient que des sœurs. Bien que ce ne soit évidemment pas le cas, Charline par exemple était une des exceptions. La demoiselle se présenta et se nommait Lorelei Quincy. Ashton sourit bien gentiment en pensant à l’allusion qu’elle avait faite à l’une des confréries d’Harvard. C’était également le prénom du fils de sa meilleure amie Nevada. Comme quoi, on pouvait le voir partout. Il ne comprit pas en revanche pourquoi elle trouvait que son prénom était une belle ironie. Il avait beau chercher, il ne trouvait pas d’explication, alors il tint à lui poser la question : « Je m’appelle Ashton. Ashton Irving. J’ai malheureusement pas d’histoire à te conter autour de mon nom. Pourquoi tu trouves que ton prénom est ironique ? Je le trouve bien moi ! » Il lui allait comme un gant en tout cas. Elle était ravissante sous son bonnet gris. Lui proposant un verre, elle ne mit pas trop longtemps à choisir bien qu’il avait vu ce qu’elle avait pris auparavant, et il trouva amusant qu’elle veuille paraitre plus sage. Par contre, elle se mettait à poser un tas de questions, elle s’intéressait à lui. La soirée promettait. Ashton rit et lui répondit : « La soirée ne fait que commencer ma chère. Et t’as vu juste je suis basketteur. Normalement bientôt en NBA. » Il fit alors signe au barman qu’il commandait deux Blue Lagoon, un pour la jeune femme et un pour lui. Tandis que le barman préparait les cocktails, Ashton reporta son attention sur la jolie Mather, et posa une question à son tour : « Et toi tu fais quoi de ta vie ? Tu fais de la pub pour les bonnets qu’il est si enfoncé sur ta tête ? » Il plaisantait, elle portait ce qu’elle voulait. Surtout que ça lui seyait bien. Les deux verres furent posés devant eux, et Ashton en tendit un à Lorelei pour lui demander : « Qu’est-ce qu’on célèbre ? Je te laisse le choix. » Leur rencontre peut-être.
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Ashton se présente. Son nom me dit vaguement quelque chose, je l’ai probablement déjà entendu entre les murs de la Mather. Ou alors je l’ai directement associé dans mon esprit à ce grand type. Bizarrement, je relis son nom à un éléphant. Je mets rapidement le doigt sur l’idée : j’associe Ashton et Horton, l’éléphant du dessin animé. Intérieurement, je souris, mais je n’en montre rien. Je risquerai de m’attirer des ennuis ou de le faire exploser de rire. Dans le doute, le m’abstiens. Ce n’est pas vraiment flatteur d’être comparé à un éléphant.

Il me demande ensuite d’expliquer pourquoi je dis que mon prénom est ironique.

-Lorelei est un nom germanique. Il vient du mythe de la Lorelei. Ce serait une jeune femme trompée par son amant, et sur le chemin du cloître, elle veut jeter un dernier regard sur son château. Manque de bol, elle tombe dans le fleuve en pensant voir un bateau. Depuis, le fantôme de la belle blonde chante pour les marins qui passent ; ils sont comme envoûtés, oublient les courants du Rhin et finissent par chavirer. Elle est donc blonde, désespérée et c’est aussi un symbole de l’amour passionnel : tout le contraire de moi. Et je ne sais même pas pourquoi on m’a appelé comme ça, parce que… Nan laisse tomber. Ma vie risque de t’ennuyer !

Pour ne pas que la discussion s’effondre tout de suite, je pose tout un tas de question plus ou moins stupides. Mais il me répond avec un sourire aux lèvres. Gentil garçon ! J’ai visé juste, il est basketteur. En même temps, c’est pas le plus compliqué du monde à deviner !

Il est ensuite question d’un verre. Je décide de prendre un Blue Lagoon : Vodka, Curaçao bleu, un peu de citron ; sans doute moins fracassant que mes shooters de chartreuse tabasco. Et plus rafraîchissant.

A son tour, Ashton me pose des questions. Ça me fait bizarre qu’on s’intéresse à moi. Je e suis pas le centre d’attention d’habitude. Je tords nerveusement mes doigts, je ne suis pas très à l’aise.

-Je ne fais pas grand-chose : je passe mon temps en cours ou au travaille pour boucler mes fins de mois. Et le soir je sors, assez régulièrement. Ça me permet de voir du monde, et de faire comme tout bon Mather ! Mais nan, pas de pub pour bonnet ! Enfin pas pour l’instant…

Il demande ensuite ce qu’on pouvait célébrer. Je lève mon verre.

-Eh bien, on a qu’à fêter notre rencontre ! C’est pas mon anniversaire avant longtemps alors on peut difficilement boire à autre chose !

Je souris aimablement, puis détourne la conversation : parlez de moi c’est compliquer, alors à petite dose. D’autant plus que j’ai failli évoquer un sujet dangereux : le jour de mon anniversaire et par extension le jour de ma naissance. Etant donné que je jugée responsable de la mort de ma mère par ma famille biologique… Je secoue la tête pour faire sortir ces idées. Je n’ai pas pour habitude de m’auto-apitoyer !

Je bois mon verre cul-sec ! Pas besoin de reprendre sa respiration pour un truc aussi frais et léger. Je repose mon verre. Je saute de ma chaise et attrape Horton... euh Ashton par les poignets.

-Aller viens on va danser ! Barman, musique s’il te plaît !

-Il y a déjà de la musique.

-Plus fort que ça ! Ashton, fais-moi danser !

Ce n’est ni un ordre ni une supplique, juste une simple invitation.

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Lorelei a l’air d’être une femme surprenante. En fait, elle a l’air d’être très cultivée et en même temps mystérieuse au point de laisser la conversation s’empêtrer dans des discours qui n’ont ni queue ni tête, mais appréciables à entendre tout de même. Et puis la voix de la demoiselle était plaisante à écouter. Pour autant, après qu’elle ait terminé son récit, Ashton se mit à rire doucement. Le jeune homme trouvait que l’histoire ne seyait en rien à la personne qu’il avait en face de lui, et plutôt que d’en apprendre plus sur des mythes et légendes, il était plus intéressant d’en apprendre sur elle. Poliment cela dit, il s’amusa du mythe et se promit de la raconter à sa mère, elle devait probablement déjà la connaitre. « Elle est très…charmante cette histoire ! Je pourrais fanfaronner et la raconter ! » Et bien vite, il chercha à en savoir plus, Lorelei ayant laissé une phrase en suspens. Sa vie l’intéressait effectivement plus, alors, charmeur, il se pinça les lèvres et essaya d’en apprendre plus sur le mystère, et non plus le mythe, Lorelei. « Parce que quoi ?! Ta vie m’intéresse, vas-y ! » Lui n’avait pas grand-chose à raconter sur sa vie car elle avait tourné exclusivement autour de deux points pendant de longues années : sa mère et le basket. Puis pendant quelques mois autour de Naomi, et se remémorer son nom lui faisait du mal, alors il se reconcentra sur la jeune femme qu’il avait en face de lui. Naomi lui avait de toute façon signifié qu’elle irait voir ailleurs pour lui faire du mal, et il préférait ne pas y penser. Et puis, ils n’étaient plus ensemble, alors il avait le champ libre, non ? Même s’il était évident qu’oublier l’amour de sa vie ne serait pas chose aisée, et que l’oublier dans les bras d’une autre n’était pas la meilleure chose à faire. Aussi, il préférait poursuivre la discussion, posant son visage sur la paume de sa main, le bras en appui sur le comptoir. Il avait cependant remarqué que la demoiselle semblait nerveuse. Surprenant pour une Mather, mais il ne dit rien, feignant de ne pas l’avoir remarqué. « T’as pas eu de bourse d’études ? On y est bien à la Mather, ça risque de me manquer tout ça… » Dit-il avec une pointe de nostalgie. « Tu travailles où du coup ? » Il s’intéressait à elle plus que ce qu’il faisait d’habitude. Il préférait draguer et mettre ses intentions sur la table tout de suite. Là, c’était différent. Le spectre de Naomi était encore trop présent, et puis, Lorelei semblait si mal à l’aise qu’il ne voulait pas la brusquer ni lui faire peur. « Alors à notre rencontre ! » Il sourit et but son verre d’une traite après avoir toasté. Comme si le verre l’avait rassurée, la jeune femme se lève d’une traite et entraine Ashton vers le centre du bar, pour…danser. Le barman lui n’a pas l’air enchanté à l’idée de mettre de la musique. « Il est pas de bonne humeur le barman ce soir, tu lui as fait quoi ? » Souffle-t-il à l’oreille de la demoiselle, suggérant un refus certain. En même temps, il n’est pas terrible le barman… La Mather lui demande de danser, et il hausse les épaules avant de lui répondre : « Dansons, alors ! » Il n’est pas le meilleur danseur du monde, mais il veut bien se prêter au jeu, et tout contre elle, il se met à suivre le rythme de la musique.

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Je raconte l’histoire de mon nom, d’où il provient, mais j’ai l’impression d’ennuyer profondément Ashton, du coup j’écourte un peu. Il a l’amabilité d’afficher un sourire et de répondre pour tenir la conversation mais personnellement, j’ai essoufflé les sujets de discussions. Lui en revanche semble s’intéresser particulièrement à moi et je commence à me poser des questions quant à ses intentions sur la soirée. Seulement, il appuya sur une corde extrêmement sensible en attaquant dans le trou de ma phrase. Si je m’étais arrêté à cet endroit, ce n’était pas pour ménager un suspense ou pour écourter ma tirade, c’était que je ne parlais jamais de ma famille biologique à quiconque, et j’avais lancé la dernière phrase dans l’espoir de l’éloigner de ce sujet. Il a mis les deux pieds dans le plat…

-C’est compliqué. Tout ce que tu as à savoir pour le moment, c’est que les premières années de ma vie ont été très… compliquées. Je n’aime pas trop en parler, c’est comme si tu me posais une question vraiment intime. Je ne parle jamais de ma vie privée. Même aujourd’hui, j’ai du mal à parler de ma famille.

Il n’a pas besoin de savoir maintenant que je suis responsable de la mort de ma mère biologique et que ma famille naturelle m’a abandonné aux « bons soins » de ma tante maternelle qui m’a refourgué en foyer. J’ai trouvé la plus gentille des familles, mais même d’eux, j’en parle assez rarement du coup.

J’ai l’impression de couper court à toute discussion, mais visiblement, il n’est trop froissé puisqu’il ne part pas en me laissant en plan. Au contraire, il essaie d’entretenir la conversation. Et elle est toujours centrée sur moi comme je n’ai aucune idée de quoi lui demander.

-Si, bien sûr, j’ai une bourse d’étude. Je suis indépendante, je tiens à être libre et autonome financièrement. J’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. Pourquoi la Mather va te manquer ? Tu nous quitte ?

J’ai l’impression de décrocher le gros lot ! Ca y est, j’ai trouvé une question à lui poser ! Je percerai bien dans la même veine, mais il est plus rapide que moi à formuler des questions et me demande où je travaille.

-Je n’ai pas de travail fixe. La plupart du temps, ce sont des CDD ou de l’interim ! Je me retrouve serveuse, caissière, je fais du baby-sitting aussi, et tout plein de petits boulots dans ce genre. Et toi, tu travailles un peu ou pas du tout ?

Autant jouer la carte de la curiosité, même si je ne fais que rebondir sur ce qu’il dit. C’est moche, mais ça entretient la conversation et ça ne me demande pas trop d’efforts cérébraux !

Nous portons à toast à notre rencontre, et je lui accorde mon plus beau sourire. Je reprends un peu d’assurance grâce à ce verre et je demande à Ashton de venir me faire danser. Il accepte e faisant remarquer que le barman n’est pas très coopératif. J’ai un sourire d’excuse et chuchote à son oreille :

-Il a peur que je transforme son bar en boîte de nuit, avec tous les inconvénients qui vont avec ! dis-je en riant.

Nous marchons jusqu’au centre du bar, l’endroit le plus dégagé. Plus exactement, je traîne Hort… Ashton par les poignets. Il est tellement grand que j’ai l’air ridicule à côté, même en talons. Je ne prends pas les devant, je le laisse faire son job de mec, souriant face à sa maladresse. Nous nous suivons assez bien. Je sens les regards se poser sur nous. Et puis certaines personnes nous rejoignent. Ce sont surtout des jeunes, des habitués des sorties assez bien dans leurs baskets pour faire face à tout le monde et danser. Le barman concède une légère hausse du volume sonore, mais je vois dans son regard qui pèse sur moi qu’à la moindre incartade, je serai la responsable du fiasco.

Nous dansons comme ça un moment, jusqu’à ce que quelqu’un me bouscule. Déséquilibrée, je tombe en arrière en poussant un petit cri aigu qui ressemble à un cri de souris.

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Lorelei a apparemment beaucoup de mal à l’idée de parler de sa famille, et Ashton respecte son choix de ne pas se lancer sur un sujet trop sensible pour elle. C’était comme si elle lui posait des questions sur sa vie de famille : son père s’était fait la malle quand il avait 9 ans, et sa mère était atteinte d’un cancer à des milliers de kilomètres d’ici. Il lui tardait qu’une chose : la NBA, pour qu’il puisse dépenser tout son argent pour elle, pour la rendre heureuse, la mettre à l’abri pour le restant de ses jours, et s’il pouvait la sauver de sa putain de maladie, il ferait tout et n’importe quoi pour que sa mère vive encore longtemps. Il acquiesça alors, comprenant parfaitement la réserve de Lorelei, sachant que lui aussi n’aimait pas trop mentionner les détails de sa vie de famille. « Il n’y a aucun problème, je posais une simple question, si tu n’as pas envie d’en parler, il y a une multitude d’autres sujets. En fait, je te comprends. » Il tenait à la rassurer, il n’était pas un mauvais bougre, mais ça faisait partie de sa curiosité dérangeante que de vouloir tout savoir. Pour autant, il était très réservé sur sa propre vie, le paradoxe était surprenant. Mais il avait toujours préféré écouter les gens et connaitre leur vie, que se la raconter. Il avait été élevé comme ça. Alors il préfère parler de sa bourse d’études, du travail qu’elle fait à côté pour payer ses études ou arrondir ses fins de mois, et visiblement, elle est plutôt nomade et polyvalente et ça le fait sourire. Au moins, elle trime au lieu de choisir la solution de facilité et de vendre son corps. Plutôt que de répondre à chaque question, Ashton préfère faire un mix de tout, et il reprend la parole : « Wow, ça fait beaucoup de boulot tout ça, mais c’est cool, t’as l’air de savoir ce que tu veux. Je vais quitter Harvard pour la NBA. Je vais me présenter à la draft du 21 juin à New York où une équipe va me recruter pour passer professionnel. Un rêve de gosse ! Du coup comme je m’entraine beaucoup, je n’ai pas le temps pour travailler à côté, donc je vis sur mes maigres économies et la bourse d’études. » Les deux jeunes gens ont l’air de bien s’entendre, et cette soirée permet au grand basketteur de lui faire oublier ses tracas. Il en sait pas où cela va le mener, mais il profite sans se poser de questions, appréciant la compagnie de la ravissante Mather à ses côtés qui l’emmène danser, s’amusant de la réaction du barman. Ashton se retourne alors vers le type en question, et sourit à Lorelei avant d’attester : « Je crois qu’en fait il t’aime bien, sinon il l’aurait pas mise. » Elle avait une touche, ou peut-être plusieurs qui sait ?! Lorelei possède un sacré déhanché, elle est en phase avec la musique et leur escapade sur la piste de danse invite le reste du bar à danser. Si bien que la jeune femme se fait bousculer, et tombe à la renverse. Ni une, ni deux, Ashton se penche pour la rattraper avant qu’elle ne s’étale, son bras autour d’elle et son visage tout près du sien. « Ca va, rien de cassé ? » Lui demande-t-il lentement, tentant de réprimer une envie folle de l’embrasser. Il ne devrait pas se laisser tenter comme cela, il ne devrait pas se laisser séduire, mais la jeune femme l’intrigue. Pour autant, il reste là, à la regarder, comme un con.
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Le sujet de ma famille est clos, et je suis un peu tranquillisée. Il a l’air assez compréhensif, et je pense alors qu’il a dû vivre ou vit encore une situation privée tendue. De ce fait, je ne lui renvoie pas l’ascenseur et ne lui pose aucune question dessus. Si je ne veux pas en parler, je ne vois pas comment je pourrais lui demander de ne rien me cacher. Mais sa façon de me caresser dans le sens du poil mettait une partie lointaine de ma conscience en alerte. Ce sentiment qu’on veut absolument aller dans mon sens. Je l’avais déjà ressentie avec une fille qui disait amen à toutes les conneries que je pouvais sortir. C’était franchement agaçant au bout d’un moment.

Le sujet de conversation tourne encore autour de moi, de mes études, de mon indépendance, de tout ce qui peut graviter autour de ma petite personne. Ca à l’air de l’intéresser, mais aussi de l’amuser. Tant mieux si c’est le cas, je fais passer sa soirée plus rapidement ! Du coup, bien dans ma lancée, je lui pose aussi quelques questions sur lui. A force de tenir le crachoir, je me rends compte après coup que je lui laisse à peine le temps de répondre, alors je fais une pause. Il me félicite pour mon travail acharné et ma volonté d’aller de l’avant. Oui, je choisis mon propre chemin, indépendamment des règles que le jeu a fixées. Je suis libre. Puis j’apprends qu’il compte quitter Harvard pour la NBA. Faudrait-il que je lui dise tout de suite que je suis nulle en basket et que je n’ai jamais regardé un match de ma vie ? Nan, ça, ça vient plus tard. Mais du coup lui, il ne peut pas travailler. J’ai envie de lui faire un pied de nez, comme les enfants en m’écriant « Nah nah nah ! Moi je peux presque tout faire ! » mais je me retiens. En plus ce serait faux, parce qu’avec ce que je gagne, je peux juste sortir le soir, et encore, il faut que je me fasse payer les verres !

Finalement, je l’emmène danser avec moi. Oui, une vraie enfant, mais les soirées sont faites pour s’amuser ! D’autant plus que le barman n’est pas ravi : raison de plus ! Mais lui pense plutôt qu’il proteste pour faire bonne mesure. Personnellement, je suis presque sûre que ce type ne me porte pas dans son cœur mais qu’importe !

Nous dansons ensemble, et je me sens bien. Pas parce que je suis avec Hort… Ashton, mais parce que je peux danser au milieu d’une foule. C’est grisant ! Enfin jusqu’à ce que je me fasse bousculer et tombe en arrière. Le bras d’Ashton vient immédiatement autour de ma taille et il m’empêche de m’écraser lamentablement. Il m’a collé contre lui. Mon cœur, sous la décharge d’adrénaline dû à la chute, bat à tout rompre et j’ai le souffle court. Je reste quelques secondes ainsi, jusqu’à ce qu’Ashton rompe le silence en me demandant si ça va.

-Ca va, ne t’inquiète pas. Plus de peur que de mal. Je pensais que je tenais mieux que ça sur des talons ! J’ai peut-être un peu abusé de la boisson…

Je pose mes mains sur le torse d’Ashton et je recule d’un pas pour reconstitué mon espace vital et reprendre mon souffle. Finalement, je me remets vite, mais il y a comme un léger souci…

-Attends-moi trente secondes. Oh et tu peux me prendre un truc à boire s’il te plaît ? Avec de la vodka ou de la tequila. Je reviens.

Je me dirige jusqu’aux toilettes. Je m’enferme dedans et m’assois. J’enlève mon escarpin (ma seule paire de chaussures potables pour sortir) et regarde l’état de ma cheville. Pour l’instant il n’y a rien, sauf qu’elle me fait souffrir. Je me la suis tordue en tombant. Je pense que la danse est finie pour moi cette nuit… Je remets ma chaussure et sors. Devant la glace, je remets quelques mèches de cheveux en place. Je fais quelques pas dans le couloir pour voir si ma cheville tient le coup. Je devrais pouvoir sauver les apparences pour ce soir !

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Il n’aime pas froisser ses interlocuteurs. Pourtant, Ashton n’est pas du genre à mâcher ses mots. Mais quand il se trouve en pleine discussion, il déteste qu’on soit insistant sur des sujets dont on n’a pas envie de parler. Alors évidemment, il ne peut que couper court sur le sujet. C’était comme si elle lui avait posé la question et qu’il l’avait envoyée balader. Il ne se forçait jamais à répondre. Elle pourrait lui demander le nombre de tatouages qu’il avait sur le corps qu’il ne répondrait pas, parce qu’ils lui étaient personnels, et qu’il ne trouvait pas l’intérêt de dire un nombre si c’était pour ne pas dévoiler la signification qui se cachait derrière. N’étant pas intimes, il savait qu’il ne dirait rien pour l’instant. En revanche, parler de la NBA alors que rien n’est fait, semble l’enchanter au plus haut point. Son rêve de gosse, il s’apprête à le toucher du doigt. Sa situation est relativement précaire à l’heure actuelle, mais dans quelques mois, tout ceci ne sera qu’un affreux souvenir et il pourra enfin mettre sa mère à l’abri, et couvrir Naomi de cadeaux… Un instant. Ils sont séparés. Il a tendance à l’oublier. La jeune femme fait sans arrêt irruption dans sa tête, et ça commence à l’embêter. Il ne peut rien faire sans que le visage de l’amérindienne ne lui revienne en tête. Contrairement à Lorelei, Naomi s’était grandement intéressée à ce qu’il faisait. Prête à lui rendre visite à chaque match, étant sa plus fidèle supportrice, s’époumonant pour l’encourager alors qu’au fond, il n’en avait pas besoin. Mais ça lui avait toujours fait plaisir. La soirée qu’il passait avec Lorelei était bien différente. Si les deux Mathers ne trouvent pas franchement d’intérêt à poursuivre la discussion, la jeune Quincy décide de l’emmener danser. Mais là encore, ça tourne au vinaigre. Et pourtant, Ashton n’est même pas responsable. La jeune femme a été poussée, et elle lui tombe dans les bras, le jeune homme ayant suivi son instinct. Il la regarde, troublé, ne sachant pas véritablement comment agir, mais quelque part, c’est peut-être parce que rien n’est vraiment censé se passer ce soir. Ce n’est pas l’envie qui lui manque de combler la distance entre leurs lèvres, juste le temps d’un soir. Autrefois, il ne se serait jamais arrêté en plein élan. Ce soir, c’est différent. Reprenant ses esprits peu à peu, elle le rassure quant à son état tout en s’éloignant de lui et il acquiesce tout en lui assurant: « L’essentiel c’est que tu ne te sois pas blessée ! » Elle aurait pu s’étaler de tout son long, et bien qu’Ashton puisse avoir peur pour elle, il n’aurait probablement pas pu contenir un fou-rire. Au moins, la situation n’était pas burlesque. Il regarda autour de lui afin de repérer l’auteur de la poussette, mais il avait dû se fondre dans la foule depuis de longues minutes. La demoiselle le pria ensuite de l’attendre, et alors qu’elle lui dit ne pas tenir l’alcool, elle lui demande de lui recommander un verre. A quoi cela rime ? Il voit déjà le moment où il va devoir la ramener chez elle alors qu’elle est complètement bourrée. Il ne la dissuade pas pour autant, elle est plus âgée que lui, elle sait ce qu’elle fait. Il hoche la tête et lui signale du doigt l’endroit où le rejoindre. « Ok, je t’attends devant le comptoir. » Et il se fraye un passage parmi le monde qui afflue toujours plus. Et si Lorelei en profitait pour se faire la malle ? Ca serait stupide puisqu’ils seraient amenés à se revoir à la Mather House. Il commanda un mètre de shooters pour lui et un Cosmopolitan pour la jeune femme. Il avait besoin de se remettre les idées en place. Détournant la tête en direction des toilettes, il finit par s’avancer légèrement et il aperçut la jeune femme en train de faire des pas dans le couloir, comme si elle tentait de faire un défilé. L’alcool lui était-il déjà monté à la tête ? Prenant le verre de la demoiselle, il vint la rejoindre en la fixant d’un regard empli de questions : « T’es sûre que ça va ? » Puis, après avoir marqué une pause, il lui montre le verre en lui tendant : « Je t’ai pris un Cosmo. » Et si ça ne lui va pas, elle n’aura qu’à commander autre chose. En tout cas, elle a l’air bien étrange…

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