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MAYA & PARADISE ★I had a dream.

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« Mais qu’est-ce qui te prends, qu’est-ce que tu racontes … » Je ne savais pas du tout quelle serait la réaction de Paradise face à ces révélations. Je ne lui avais pas dit directement qui nous étions l’un pour l’autre, mais mon exemple, mon souvenir, énonçait bien la suite. Je ne sais pas pourquoi je lui ai raconté ça, mais je ne voulais absolument pas qu’elle croit être un montre. Dans l’histoire, dans notre histoire, ça n’était pas elle le monstre, c’étaient eux. Nos parents. Si on pouvait les appeler comme ça vu tout ce qu’ils nous avaient fait vivre. J’avais terriblement peur : peur qu’elle ne me croit pas, peur qu’elle ne veuille plus jamais me revoir, qu’elle me prenne pour une folle. Je n’avais pas beaucoup de preuves de notre passé, à part quelques photos que j’avais pu prendre, mais ça s’arrêtait là. Maintenant que je lui avais dit, je voulais qu’elle me croit, sans que je n’ai besoin de lui montrer d’autres preuves. « Tu n’en sais rien, ton histoire est très belle et je suis désolé si tu as perdu une sœur, mais ça ne me ressemble pas. » Je fronçais les sourcils, et je sentais mes yeux se remplir de larmes. Je pris une grande inspiration, essayant de les retenir de couler sur mes joues. Je ne devais pas pleurer : je détestais montrer mes faiblesses face aux gens. Je serais les poings, ne quittant pas ma sœur du regard. Elle avait l’air perdu, et totalement tiraillée entre l’idée de me croire ou de me prendre pour une tarée. Je relevais ma main droite pour essuyer mes joues déjà remplies de larmes. « Je…mon histoire est loin d’être belle Paradise…notre histoire est loin d’être belle… » Je me pinçais la lèvre et je regardais Lauriana cacher son visage entre ses mains. Doucement, je me rapprochais un peu plus d’elle, posant ma main sur son épaule en soupirant, essayant de retenir ses larmes de rouler sur mes joues. J’avais déjà les yeux qui brulaient. « C’est une histoire de fou … » J’hochais la tête négativement en reniflant, je commençais à paniquer à l’idée qu’elle ne puisse pas me croire. Qu’est-ce qui fallait que je fasse ou que je dise ? Je regrettais déjà de lui avoir parlé de la cicatrice, je regrettais déjà d’avoir craquée et de lui avoir racontée une partie de la vérité sur nous, sur elle. Prenant mon courage à deux mains, j’arrivais à retenir les larmes logées dans mes yeux et je fermais les yeux avant de murmurer, « Tu me manques et… j’ai tellement peur qu’ils me retrouvent…. » Je soupirais doucement et j’ouvrais les yeux, continuant, « Ton vrai nom est Lauriana, nous sommes sœurs…enfin…nous avons été adoptés toutes les deux, mais nous avons grandis ensemble… il y a environ deux ou trois ans…nous avons essayé de nous enfuir de chez nous parce que…comment dire…on nous traitaient très mal…tu as réussi à t’enfuir mais pas moi, tu m’avais promis de revenir me chercher mais…tu n’es jamais venue…. » Je la lâchais et je ne pu me retenir de pleurer à nouveau, silencieusement. « Je t’ai attendu pendant un an…mais…tu m’as laissée toute seule avec eux… si tu savais tout ce que j’ai fait pour te retrouver… »

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♦ I Had a Dream ♦


Respire … La seule chose que je dois faire maintenant c’est respirer, mais ce n’est pas si simple, au fur et à mesure des mots sortant de la bouche de Maya, j’ai envie d’hurler, de partir en courant mais je ne peux pas, je suis bloqué, je ne peux pas bouger, je ne peux pas parler, et pire je ne peux pas respirer …
Je n’arrive pas à y croire, ma tête va exploser, je n’ai jamais eu aussi mal … Mais merde c’est quoi ce bordel, dans tous les scénarios que je me suis fait dans ma tête, celui de la fille adoptée, séquestrée et violentée n’en faisait pas partie …
Je sens des larmes couleurs sur mon visage, j’ai chaud, très chaud, je n’arrive pas a relevé les yeux vers elle, celle qui se dit être ma sœur, je n’ai pas encore décidé si son histoire était vraie ou non mais dans le fond ce n’est pas à moi de choisir.
Les premiers jours après mon réveil, je me suis imaginé être la fille d’un ambassadeur ou de quelqu’un de haut placé, le genre de personne qui ferait tout pour me retrouver, après les deux premières semaines je me suis dit qu’il fallait que je revois mon histoire, j’ai alors imaginé un couple riche mais pas trop, tellement débordé par leur boulot qu’il n’avait pas encore remarqué mon absence. Après les deux premiers mois, je me suis dit que finalement je venais d’une famille pauvre, il n’avait peut-être pas les moyens de venir me chercher …. Et puis après six mois ont passé, et puis un an et toujours rien … Mes cauchemars devenaient de pire en pire et c’est là que j’ai pensé que ma « famille » était peut-être ravi que je ne sois plus là, que je ne leur manquais pas. J’ai simplement arrêté de chercher, de croire qu’un jour je saurais qui je suis …
Lorsque Maya et arrivé dans ma vie, je ne saurais l’expliqué mais j’avais l’impression de la connaitre, je ne savais pas d’où, ni comment mais c’était une intuition, de son côté, elle ne semblait pas me connaitre donc je me suis dit que je devais halluciner, vu l’état de mon cerveau et de ma mémoire ça ne m’étonnais pas. Mais voilà aujourd’hui, elle dit me connaitre, je devrais être heureuse, enfin quelqu’un se souvient de l’ancienne moi … Mais à la place, j’ai envie de partir loin, de m’enfuir, de revenir en arrière, d’effacé ce qui vient de se produire …
Et puis un nom résonnait dans ma tête Lauriana, je l’avais déjà vu, dans un de mes rêves, c’était inscrit sur une porte je crois … Et puis ce visage de fille apeurée, petit à petit le voile se levait, son visage m’apparaissait et la ressemblance avec Maya était de plus en plus frappante ….
Des flashs, des images, des mots, des sons … Tout ce bousculait, c’est comme si je venais de me prendre une énorme claque de réalité, carrément un mur même en plein visage …
J’ai toujours cru que découvrir la vérité m’aiderais à avancer, que bonne ou mauvaise, c’était forcément mieux de savoir. Mais à cet instant précis, je n’étais plus sûr du tout.
Pendant deux longues années, je me suis attelée à me reconstruire une vie, sans rien savoir de moi, je me suis réinventé en quelques sortes, et finalement ma nouvelle vie me plaisait. Mais là je réalisais enfin que tout ça n’était qu’une imposture, je n’étais pas Paradise, je n’étais pas la gentille Quincy dévouée et voulant aider tout le monde, je n’étais personne, j’étais l’ombre d’une fille paumée, battue, blessée … La vérité fait mal, mais pire que ça se sont les souvenirs qui reviennent petit à petit qui me brouille la tête, qui me font encore plus mal.
Ce visage d’homme dont j’avais peur revenait petit à petit, un visage horrible, vieux et agressif … Tout était en train de revenir comme par magie, comme si ce déclique que j’attendais depuis deux ans venait enfin d’avoir lieu …
Je ne sais pas combien de temps j’étais assise sur le canapé sans bouger, j’étais en état de choc, pas très étonnant … Et puis finalement une phrase me vint à l’esprit, ça n’avait pas grand sens mais elle résonnait encore et toujours, sans même m’en rendre compte, je la prononçais à haute voix.

« Même un océan ne pourrait pas se mettre entre nous … »




HJ : désolé du retard, j'avais écrit ma réponse mais mon ordi à bugué résultat j'ai tout perdu ... Du coup le temps que je la refasse en reprenant à peu près la même chose, ça a été long :/
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J’avais souvent pleurée seule, chez moi. Surtout la nuit, lorsque je me retrouvais toute seule, dans mon lit. J’avais tellement du mal à me faire des amis, et j’avais tellement peur d’approcher Lauriana sans qu’elle ne veuille être au moins mon amie, puisqu’elle ne se souvenait pas de moi. Je dois avouer que ça avait été long, avant qu’elle ne se rappelle de quoi que ce soit. Trop long. Mais j’avais besoin de lui en parler, quitte à ce qu’elle me prenne pour une folle. Elle était là, à côté de moi, immobile, et je sentais mes yeux déborder de larmes sans pouvoir les arrêter. Des larmes de colère, de joie, de peur aussi. Surtout de peur. C’était la goutte qui faisait déborder le vase. Je ne pouvais plus rester là, sans rien faire, et faire mine que nous étions deux inconnues. J’avais terriblement besoin de ma sœur. Je parlais, mais j’avais l’impression de m’exprimer à un mur. Je ne savais pas si elle avait arrêtée de m’écouter, ou si elle était en train de me traiter de folle dans sa tête. Je n’arrivais à rien lire dans ses yeux, absolument rien. Le pouce de ma main droite glissait nerveusement sur la petite cicatrice que j’avais montré à Paradise en lui racontant la petite anecdote de notre passé. Je me sentais soudainement terriblement égoïste, de ne pas avoir tenue ma langue. Mais elle avait peur de ce qu’elle était avant son amnésie. Peur d’être un monstre à cause de ses cauchemars, et je ne voulais pas qu’elle pense être un monstre. Ca n’était pas elle le monstre. C’était notre père, si on peut l’appeler comme ça, car il n’a jamais vraiment agis comme tel. Tout ce que je voulais, c’était retrouver ma grande sœur. Je me sentais tellement seule, tellement perdue ici. Tout m’était étranger, je me sentais comme une extra-terrestre qui venait tout juste d’arriver sur Terre. On nous avait volé notre enfance, à elle et moi. On nous avait volé notre pureté, notre naïveté à cause des visites nocturnes que notre « père » nous rendait. Rien que d’y repenser, j’en avais des frisons qui me parcouraient tout le corps. A cause de lui, je n’avais plus confiance en personne. Et encore moins aux hommes. Il m’avait sûrement volé ma chance de pouvoir aimer un jour. C’est vrai, est-ce que j’arriverais un jour à aimer un homme, sans avoir peur qu’il me fasse du mal physiquement et même moralement ? J’avais sûrement besoin d’aller voir un psy, mais j’avais peur de ce qu’il pourrait me dire. Terriblement peur qu’il me dise que je doive lui pardonner pour tout le mal qu’il m’avait fait, car je n’étais pas prête. Vraiment pas.

Je gardais mes yeux rivés sur Paradise, ne sachant plus quoi dire, plus quoi faire. Je finis par renifler, et passais mes doigts sur mes joues pour sécher toutes ses larmes. Elle devait me prendre pour une folle, j’en étais sûre. J’allais me lever et faire quelque chose, n’importe quoi, quand ses mots sortirent de sa bouche, comme un écho. « Même un océan ne pourrait pas se mettre entre nous … » Un dernier sanglot s’échappa de ma gorge, et je ne pus cacher un sourire. Cette phrase. C’était exactement ce qu’elle me disait, lorsque nous étions petites. J’avais toujours peur qu’elle parte, qu’elle me laisse toute seule. Et pour me rassurer, Lauriana ne cessait de me dire ceci : même un océan ne pourrait pas se mettre entre nous. Je fronçais un peu les sourcils : se souvenait-elle enfin ? Hésitante, je m’approchais un peu plus d’elle, et lui sautais au cou, la serrant contre moi en fermant les yeux, et je ne pus m’empêcher de pleurer à nouveau, en silence, profitant de cette étreinte trop peu timide comparée à celles que nous avions déjà partagé durant notre enfance. « Cette phrase….tu…tu n’arrêtais pas de me la dire quand nous étions petite… » Je fermais les yeux, restant contre ma sœur. J’avais l’impression de revivre, de me sentir en sécurité, d’avoir enfin retrouvé une partie de moi-même que j’avais perdu le soir où nous avions tenté de nous enfuir de chez nous. « Me laisse plus jamais… », murmurais-je à nouveau en la serrant un peu plus fort.


HJ : t'inquiète pas ;)

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♦ I Had a Dream ♦

« Cette phrase….tu…tu n’arrêtais pas de me la dire quand nous étions petite… »

Alors c’était vrai, toute cette histoire était vraie … Mon dieu, j’ai du mal à y croire, j’avais perdu toute espoir de retrouvé ma famille ou mes souvenirs et en l’espace d’un instant je récupérais tout, ou presque. Ma tête faisait encore très mal, et à mon avis ça allait durer encore longtemps, il faudra des jours pour que tout revienne, enfin je pense …
Tout à coup je sentis Maya me prendre dans ces bras, je ne pouvais pas bouger, c’est comme si j’étais dans mon corps mais que je ne contrôlais plus rien …

« Me laisse plus jamais… »

De nouvelles images arrivaient, je me souvenais nos étreintes, c’était comme un rêve mais cette fois, je savais que c’était réel … C’était horrible et génial en même temps.
Je me souvenais …
J’attendais ce moment depuis deux longues années, bon bien sur j’avais imaginé une vie un peu moins … enfin un peu plus … différentes quoi …
Les souvenirs de Maya étaient de plus en plus présents, et de plus en plus nombreux. Comment avais-je pu l’oublié ?
Je sentis des larmes coulé sur mes joues, je ne pourrais pas décrire ce que je ressens, c’est un mélange de sentiments, à la fois la joie d’avoir retrouvé mon passé et en même temps l’effroi lié à ces souvenirs douloureux …
Je passais une main sur mon visage et j’aperçus du sang … Je saignais du nez … Pas étonnant en même temps. Je venais d’apprendre que j’avais été séquestrée et violée toute ma vie, pas très réjouissant … Je relevais enfin les yeux vers Maya, c’était probablement la chose la plus dur que j’ai faite, je n’arrivais pas à la regarder, c’était douloureux …

« Tu aurais des mouchoirs ? » Dis-je simplement.

J’avais envie de lui dire tellement de chose, à quel point j’étais désolé de ne jamais être allé la rechercher … Je l’avais abandonné … Comment pouvait-elle encore m’adresser la parole et être aussi gentille avec moi ?


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J’avais Paradise dans mes bras, et autant le dire, j’étais complètement terrifiée. J’avais passé tout ce temps à avoir peur : peur de sa réaction, principalement. Et au final…ça n’avait pas l’air aussi mal que ce que j’avais pu imaginer. Mais la peur était toujours tellement présente, parce que je ne savais pas ce qui allait se passer maintenant, et je ne savais même pas si elle se souvenait réellement de moi. Est-e qu’elle se rappelait seulement de moi ? de mon visage ? Ou aussi notre histoire ? la maison dans laquelle nous avions été enfermées pendant des années par un père violant et une mère qui laissait faire sans broncher ? Je ne savais pas trop quoi penser de ma mère, parce que au fond, même si pendant des années elle avait laissé son mari nous violenter, elle m’avait aussi permis de m’enfuir il y a environ deux ans, alors que j’étais totalement désespérée à l’idée de ne plus jamais revoir Lauriana, car celle-ci ne semblait pas revenir comme elle avait promis qu’elle le ferait. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de lui en vouloir, ce qui était normal, n’est-ce pas ? Je sentais Paradise finir par se redresser un peu, se décollant de moi. Je fronçais les sourcils en voyant du rouge couler par son nez, et il me fallut un petit temps avant de comprendre que ce rouge, c’était du sang. « Tu aurais des mouchoirs ? » J’hochais la tête positivement et je séchais une dernière fois les larmes qui coulaient à flot sur mes joues rougies à force de passer mes doigts pour les sécher. Je pris une grande inspiration et je me levais, allant fouiller dans un tiroir pour lui donner une paquet de mouchoir. Je me rasseyais près d’elle, elle avait l’air soudainement…fuyante, et j’avais l’impression qu’elle n’osait pas me regarder. Je fronçais les sourcils et je pris rapidement un mouchoir pour le presser contre son nez, « Attend laisse-moi faire… », murmurais-je simplement en pressant sa narine sous mon mouchoir. Nous avions eu l’habitude, petites, de s’aider quand ce genre de choses arrivaient…parce qu’elles arrivaient trop souvent. « Ça va… ? T’a pas trop mal… ? », balbutias-je en me pinçant la lèvre. « Je…j’suis désolée…j’aurais pas dû te raconter tout ça… », murmurais-je en baissant la tête, continuant de presser sa narine. Je sentais une larme couler à nouveau sur ma joue, j’étais honteuse et je ne savais plus où me mettre. J’étais sûre qu’elle me prenait pour une dingue.
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♦ I Had a Dream ♦

Je n’étais pas au plus fort de ma forme, mais j’imaginais que c’était surement au moins aussi dur pour Maya. Elle n’avait pas oublié elle, même si j’ai détesté n’avoir aucun souvenir, maintenant que ça remonte en moi, je me dis que j’ai eu deux années de répit, deux longues et belles années d’insouciance, je ne craignais plus les coups, les abus, mais ce sentiments ce mêlait à la colère que je ressentais pour moi-même, j’avais oublié ma sœur, la seule qui a toujours été là pour moi et moi je l’avais simplement … effacé de ma mémoire … Comment j’avais pu être aussi égoïste.
Maya revint avec des mouchoirs, mes mains tremblaient tellement, je ne savais même pas si j’étais capable de tenir quelques choses dedans.

« Attend laisse-moi faire… »

Elle m’aida à éponger le sang de mon visage, la tête me tournait toujours, j’aurais aimé pouvoir faire le vide dans ma tête, pouvoir oublié ces souvenirs juste une seconde, le temps de reprendre mon souffle mais non, la réalité remontait et ne repartirait plus.

« Ça va… ? T’a pas trop mal… ? Je…j’suis désolée…j’aurais pas dû te raconter tout ça… »

C’était un comble, Maya s’excusait, elle n’avait rien à se reprocher, elle n’était pas responsable de notre passé, et la plus coupable de nous deux c’est moi, je revoyais maintenant clairement le jour où j’étais partie, Maya avait été rattrapé par notre père et je l’avais laissé là, j’étais partie sans elle. J’avais promis de venir la recherché et à la place de ça, j’ai couru, je me suis enfui, la suite et encore flou, je me vois monter dans un bus, puis dans une forêt, je vois une voiture, et puis plus rien. Après c’est de nouveau mon réveil à l’hôpital.
Rattrapé une vie entière de souvenir aussi horrible que les nôtres s’annonce difficile, mais de toute évidence Maya elle ne m’abandonnera pas … En tout cas je l’espère, je ne me suis jamais sentie aussi seule de ma vie, j’ai pourtant de nouveau ami, mais aucun d’eux ne pourra comprendre ce que je viens d’apprendre, aucun ne pourra m’aider à surmonter ça. Seule Maya le peut. Et je me dois de l’aider aussi, je ne suis pas la seule victime dans cette histoire.
Je reprenais petit à petit le dessus sur moi-même, je tremblais moins, ma tête semblait se calmer aussi. Je pu parler distinctement.

« Ne t’excuse pas, tu m’as rendu ce que je pensais avoir perdu à jamais : ma vie ... Bien sûr j’aurais préféré une vie de château, de luxe et d’amour, mais au moins aujourd’hui je sais qui je suis. Et surtout je sais que je ne suis plus seule. [Je laisse une pause] Je suis désolé Maya, je … J’aurais dû me souvenir, j’aurais dû revenir … »

Les larmes remontaient en moi.

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J’aidais Paradise avec son nez : nous avions souvent eu ce genre d’accident dans le passé. Notre père avait la main facile, dès qu’il était en colère, il n’hésitait pas à nous frapper. Et souvent, notre mère n’était pas là pour s’occuper des blessures que nous avions pu avoir. Des égratignures sous l’œil, le nez qui saigne, la lèvre qui saigne aussi. Dès que l’une allait mal, elle accourait voir l’autre. C’est ainsi que parfois, j’aidais Lauriana avec ses petites blessures, même si j’étais plus jeune qu’elle et vice versa. Je me demandais si elle saignait du nez à cause du choc : je pouvais me douter ce qu’elle ressentait. N’ayant plus aucune mémoire, elle devait se faire beaucoup de films sur sa vie passer : par exemple, elle pouvait penser qu'elle était la fille de quelqu’un d’important, avec pleins de frères et sœurs et une enfance heureuse. Malheureusement pour elle, c’était loin d’être la vérité. Et je pouvais bien croire que si elle se souvenait aujourd’hui, ça avait dû être une grosse claque pour elle. J’appuyais sur sa narine, attendant que celle-ci n’arrête de saigner puis je retirais doucement le mouchoir pour regarder si elle saignait encore. « Ne t’excuse pas, tu m’as rendu ce que je pensais avoir perdu à jamais : ma vie ... Bien sûr j’aurais préféré une vie de château, de luxe et d’amour, mais au moins aujourd’hui je sais qui je suis. Et surtout je sais que je ne suis plus seule. Je suis désolé Maya, je … J’aurais dû me souvenir, j’aurais dû revenir … » Je fronçais un peu les sourcils et je me pinçais la lèvre. Rien que de l’entendre dire ça, j’avais envie de pleurer à nouveau. Les larmes me montaient aux yeux et je fermais ceux-ci pour les empêcher de couler, prenant une grande inspiration. Un fin sourire timide se dessina sur mon visage et j’ouvrais les yeux, passant un doigt sous mes yeux alors que quelques larmes se mettaient à couler sur mes joues. « C’est pas grave… », murmurais-je doucement entre deux sanglots. Je me levais pour aller jeter le mouchoir plein de sang à la poubelle, vérifiant au passage la cuisson de ce que je nous préparais à manger. Je ne pensais pas que ce diner aurait été aussi plein en émotion. Je revenais m’asseoir près d’elle et, hésitante, j’attrapais une de ses mains, levant le regard brillant vers elle. « Le plus important…c’est que tu te souviennes aujourd’hui, non… ? » Je souris légèrement et j’ajoutais, « Tu…tu as des questions ? »
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♦ I Had a Dream ♦

J’avais les idées embrouillées, j’étais à la fois contente de découvrir que je n’étais pas seule mais en même temps j’étais horrifié par les souvenirs en questions …
Je ne savais pas comment réagir face à Maya, certes les souvenirs me revenaient mais c’était des petites brides.
Petit à petit une seule envie me restait … partir. J’étais bien sur heureuse de la retrouver, mais en même temps, c’était beaucoup d’informations à encaisser d’un coup. Je ne savais pas comment réagir, tout se chamboulait. Mais pourquoi la vie était si compliqué …

« Le plus important…c’est que tu te souviennes aujourd’hui, non… ? Tu…tu as des questions ? »

Tu m’étonnes, j’avais des tonnes de questions, mais elles étaient trop embrouillé dans ma tête, il fallait que je mette les choses à plat, que je me repose, que je reprenne mon souffle et mes esprits.
J’avais complètement perdu l’appétit. Je me sentais bizarre. Je ne voulais pas planter Maya comme ça mais disons que je n’étais pas sûr d’être d’excellente compagnie se soir. J’avais été seule pendant deux ans. Et même si j’étais heureuse d’avoir finalement une famille, je ne savais pas comment me comporter avec elle.
Je me mis debout, j’étais tremblante, je m’en voulais déjà de la lâcher de la sorte mais j’étais paumé.

« Je crois que … Je … Je ferais mieux d’y aller … Je … J’ai … Ma … Je suis désolé Maya, je … Je t’appellerais demain … »

Je pris la direction de la porte, c’était minable comme réaction mais je ne voyais pas d’autres solutions, il me fallait du temps, pour tout assimiler …




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J’attendais une quelconque réaction de ma sœur. La pauvre, elle avait l’air totalement perdu, et je pouvais parfaitement comprendre son sentiment. Mais en même temps, sa réaction me faisait terriblement peur. J’avais peur que maintenant, elle veuille me fuir comme la peste, car je représentais une partie de sa vie qui était maintenant claire pour elle, mais dont elle voudrait peut-être se débarrasser. A cette pensée, je sentais un flot de larmes envahir à nouveau mes yeux noisettes. J’avais peur. J’étais terrifiée et pourtant, Dieu seul sait à quel point j’étais fatiguée d’avoir sans cesse peur. J’essayais d’essuyer mes yeux du mieux que je le pouvais, attendant une réponse de Paradise quant à ma question, pour savoir si elle avait des questions. « Je crois que … Je … Je ferais mieux d’y aller … Je … J’ai … Ma … Je suis désolé Maya, je … Je t’appellerais demain … » Je fronçais les sourcils, elle s’était mise debout d’un coup, sans prévenir. Quoi, partir ? Je n’arrivais pas à y croire, et je sentais de nouvelles larmes couler sur mes joues. Elle était en train de faire exactement ce que j’avais peur qu’elle fasse. Et si elle ne m’appelait pas demain ? Si elle ne voulait plus me parler ? Je recommençais à avoir la trouille, et je n’avais qu’une seule envie : aller me cacher. J’étais complètement figée, incapable de me lever, ou de parler, mais il fallait faire vite parce qu’elle était sur le point de partir. « Je…d’accord… » J’étais dégoûtée, incapable d’aligner un mot de plus. Je me retrouvais là, assise sur ce canapé, avec un diner au four, toute seule, à pleurer comme une gamine. Je me retrouvais à nouveau toute seule, et j’avais l’impression qu’elle ne reviendrait jamais vers moi. Je me levais brutalement une fois Paradise partie , allant éteindre le four, retirant violement le tablier de cuisinière que j’avais sur moi et je me précipitais dans ma chambre pour me glisser sous la couette et pleurer en silence, essayant tant bien que mal de m’endormir.


FIN DU RP
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