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MAYA & PARADISE ★I had a dream.

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Des bruits de pas. Des pleurs. Je me réveillais en sursaut, resserrant les draps entre mes doigts tremblants, respirant profondément. Je fermais les yeux, mon cœur tambourinait contre ma poitrine à une vitesse impressionnante. Je soufflais un grand coup, et je me décidais de lâcher le draps pour passer ma main sur mon front, luisant de sueur. Encore un cauchemar. Ils étaient inévitables. Je regardais autour de moi, et fus rassurée par la petite veilleuse bleue qui ne m’avait pas plongée dans l’obscurité la plus totale lorsque je m’étais assoupie quelques heures plus tôt. Je balayais ma chambre du regard, cherchant mon réveil pour savoir quelle heure il pouvait bien être. Cinq heure. Ouf, j’avais quand même pu dormir sept heures, c’était pas mal, d’habitude je me réveillais plus tôt. Je me recouchais sous les draps, regardant le plafond alors qu’une larme coulait sur ma joue, laissant un arrière-goût salé sur mes lèvres rosées. Je détestais la nuit. Je détestais la solitude, mais je n’avais connu que ça toute ma vie, et vivre en société après dix-huit ans de solitude la plus totale, ça n’est vraiment pas facile. Je finis par me lever une petite demi-heure plus tard, tenant à peine sur mes jambes encore tremblantes. J’avais pour habitude de toujours faire attention à ce qui se passait autour de moi, et même encore aujourd’hui. Quand je sortais de ma chambre, je vérifiais que j’étais bien seule, comme si je m’attendais à voir l’ombre de mon père traverser le couloir, me prenant la main dans la sac. Je me fis couler un bon bain chaud, dans lequel je me suis endormie une petite heure. Je me sentais moins fatiguée après ça, et prête pour aller au boulot.

Je commençais ma journée à sept heure, dans le cabinet de photographe d’une femme que j’avais rencontrée à mon arrivée à Cambridge. Celle-ci cherchait une sorte d’assistante, et en échange du ménage que je faisais, des cafés que je lui ramenais, de son emploi du temps que je gérais, j’avais le droit d’assister à ses séances photos, me permettant d’apprendre un peu plus le métier. Je gagnais un salaire assez correct, du moins, assez pour me permettre de vivre et de mettre un peu de côté sur mon compte pour me payer la fac l’année prochaine. J’avais rendez-vous avec Lauriana aujourd’hui…enfin, Lauriana, Paradise…c’était la même personne, mais elle, ne le savais pas. Parfois j’enviais ma sœur, de ne pas avoir tous ses affreux souvenirs en tête, et si il y a quelques mois, j’étais fermement décidée à lui révélée la vérité quant à notre relation et son passé, je commençais à changer d’avis. Elle avait de la chance, de ne pas se souvenir de notre enfance pitoyable. Aujourd’hui, elle avait une seconde chance de pouvoir vivre une vie normale, sans qu’elle soit traumatisée par ce que notre salaud de père nous avait fait subir. Je ne voulais pas être celle qui la rende malheureuse, je tenais beaucoup trop à elle. Je sortais du boulot vers dix heures et demi, et j’avais le temps de rentrer chez moi pour commencer à préparer à manger, j’avais invité ma sœur à venir déjeuner avec moi. Je n’avais pas l’habitude de cuisiner pour moi toute seule, mais j’avais de bons souvenirs avec Lauriana aux cuisines, chez nous, nous faisions à manger presque tous les midis, tentant des recettes plus dingues les unes que les autres. Mon tablier tâché par la farine que j’avais renversée partout en préparant la tarte en guise de dessert, je me précisais vers la porte d’entrée où on venait de frapper, il était environ midi et demi. Je m’essuyais les mains sur mon tablier rouge, et j’ouvrais la porte. Un sourire se dessina sur mon visage en la voyant se tenir devant moi. « Hey ! », lançais-je à Paradise avant de me reculais un peu pour la laisser passer. « Entre, je t’en prie »
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♦ I Had a Dream ♦

Je déteste la nuit, je déteste fermer les yeux, je déteste dormir. La plupart des gens aiment ça, ils rêvent à des choses joyeuses, à l’amour, à voyager, à s’amuser … Je les envie, je ne connais que les cauchemars, ou plutôt un cauchemar, toujours le même depuis bientôt 2 ans ….
Je suis dans une pièce, une chambre peut-être, il fait noir et froid. J’entends des bruits de pas, je suis recroquevillé sur ce qui semble être un lit, j’ai peur, les pas se rapprochent et une porte s’ouvre. Il y a un homme, je ne vois pas son visage mais je sais que c’est un homme, j’entends sa voix et pourtant je ne comprends pas ces paroles. J’ai de plus en plus froid, j’entends des pleures mais je ne sais pas d’où ça vient, l’homme s’approche lève une main et c’est là que je me réveille en sueur … C’est horrible parce que je ne sais pas qui c’est, ni ce qu’il me veut, ni si c’est réelle ou non, est-ce un souvenir ou le fruit de mon cerveau détraqué ? Je ne sais pas, je ne saurais peut-être jamais. Ce cauchemar revient chaque nuit depuis 2 longues années, mais depuis quelques semaines, il y a quelqu’un en plus. Les pleures que j’entends proviennent d’une autre pièce, et avant que l’homme ne referme la porte de ma supposé chambre, je vois une fillette pleuré, elle a peur, elle est même pétrifiée. Je n’arrive pas non plus à voir son visage, mais lorsqu’elle me regarde elle a encore plus peur. Et ensuite l’homme vient pour me frapper. Et si c’était moi qui faisait pleuré cette fille, et que l’homme vient me punir de lui avoir fait du mal ?
Je ne sais pas quoi en penser, ma psy dit que c’est probablement un disfonctionnement, que ce n’est pas réelle et que mon cerveau prend surement une image d’un film ou une histoire que j’ai entendu et me les projette en dormant. J’ai quand même du mal à y croire, c’est trop répétitif et je ne regarde jamais de film violent, j’ai bien assez de mes cauchemars justement ! Je ne sais pas, je me dis que c’est inutile de chercher des réponses puisque de toute manière, personne ne me connait, je n’existe pas … Ou alors qu’on ne veut pas me retrouver parce que je suis un monstre justement et que je ne manque à personne …
Une fois réveillé, très tôt encore une fois, je décidé d’aller courir, il n’était même pas 5 heure encore, le campus était désert, le sport m’aidais un peu à me détendre, après une bonne heure de footing, je rentrais prendre une bonne douche. J’avais fait attention à être le plus discrète possible, je ne voulais pas réveiller Lullaby-Pommy ma colocataire.
Je passais trente minutes sous la douche, j’en avais besoin, je ressortie plus calme et plus détendu. J’étais donc prête pour aller en cours, je n’avais pas grand-chose ce matin, juste un cours de journalisme, qui passa très rapidement d’ailleurs, il était à peine 11 heures, j’avais le temps de rentrer me changer avant de rejoindre Maya, une amie rencontrer il y a peu de temps. Elle n’est pas encore étudiante, elle met de l’argent de côté pour entrer à Harvard l’an prochain. Je ne sais pas grand-chose d’elle, elle n’aime pas parler de sa vie, moi non plus vous me direz, mais je ne sais pas pourquoi je lui fais confiance. J’ai le sentiment que c’est une bonne personne, un genre d’instinct, je n’avais jamais ressenti ça envers personne mais même si parfois, j’ai l’impression qu’elle ment ou qu’elle cache des choses je me sens toujours proche d’elle. C’est étrange …
L’heure d’y aller est arrivé, je prends mon sac, mes clés, un gâteau acheter la veille en guise de désert et me voilà partie. Maya habite à l’extérieur du campus mais ce n’est pas très loin, je n’ai pas encore le permis, je suis en train de le passer donc en attendant, je prends le taxi. Par chance le midi c’est assez simple d’en trouver un, je monte dans le premier qui s’arrête lui indique l’adresse et me voilà partie, je suis contente qu’elle m’ait invité, je n’avais pas envie de manger seule et Pommy avait cours non-stop donc l’invitation de mon amie tombait à pic.
Arrivé devant la porte, elle m’ouvrit et m’invita à entrer. Je lui tendis mon gâteau et l’embrassais.

« Hello, bon c’est pas grand-chose hein, mais je suis une vraie catastrophe en cuisine. » Dis-je en rigolant.




HJ : Désolé du retard :S
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Les retrouvailles avec Lauriana, avaient été tellement bizarres. J’avais une amie, que je m’étais fait après ma « libération », qui m’avait aidée à retrouver ma sœur. Ce fut difficile, mais pas tant que ça, parce que je l’ai très vite retrouvée. Mais ce que je ne savais pas, c’était qu’elle était amnésique. Je voulais aller la voir, mais pas pour de belles retrouvailles. J’étais en colère, tellement en colère qu’elle m’ait laissée toute seule, qu’elle n’ait pas respectée sa promesse. Dans ma tête, elle n’était pas venue me chercher, alors qu’elle me l’avait promis. Tous les soirs, après sa fuite, je revoyais le visage de ma sœur, plein de larmes, me murmurer qu’elle reviendrait me chercher. Et je m’étais tellement accrochée à cet espoir, que tous les jours, j’espérais la voir arriver, avec la police pour venir me libérer, et les foutre en prison histoire qu’ils paient pour ce qu’ils nous avaient fait. Je me rappelais encore du premier jour où j’avais revenu Lauriana. Ici, elle était connue sous le nom de Paradise, chose qui m’avait semblait vraiment curieux. Mais quand je suis allé lui parler, elle ne m’avait pas reconnu. Je ne lui avais pas parlée de notre passé, de rien, mais elle semblait avoir complètement tout oublié, et elle finit par me le dire, qu’elle était amnésique. Ça m’avait foutu une sacrée claque dans la figure mais ça avait aussi expliquer pas mal de choses, dont le fait, qu’elle n’était jamais venue me chercher. Je fus vraiment contente, de voir Lauriana devant moi en ouvrant la porte de mon appartement. Ça me faisait encore un peu bizarre, de me dire qu’elle s’appelait Paradise, et c’était très difficile pour moi de l’appeler comme ça, mais j’avais décidée de ne rien lui dire sur notre passé. Elle avait tellement de chance, de ne se souvenir de rien. Me tendant un gâteau, un sourire se dessina sur mon visage et j’attrapais l’offrande, « Hello, bon c’est pas grand-chose hein, mais je suis une vraie catastrophe en cuisine. » Je ris et je me reculais pour la laisser entrer dans l’appartement, refermant la porte derrière elle. J’allais dans la cuisine pour poser le gâteau, « T’étais pas obligée de ramener quelque chose ! », lançais-je à ma sœur en souriant. Je retournais dans le salon pour la rejoindre et je m’appuyais contre l’encadrement de la porte en la regardant, « Comment ça va miss ? »
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♦ I Had a Dream ♦

« T’étais pas obligée de ramener quelque chose ! »

Tu parles, c’était rien, j’étais une vraie nulle en cuisine, je me suis toujours dis que j’étais célibataire dans mon ancienne vie, sinon j’aurais appris quelques trucs histoire de pas perdre mon mec quoi …
J’étais en présence de Maya depuis quelques minutes et déjà ça allait mieux. J’avais parfois un peu peur de se sentiment en sa présence, car au final je ne la connais pas vraiment et si je me trompe je risque de tomber de bien haut et je ne sais pas si je le supporterais. J’ai peur de tout et de tout le monde. Parfois j’ai l’impression que Maya aussi, elle est très mystérieuse comme fille, j’ai un peu du mal à la cerner mais elle semble inoffensif.

« Comment ça va miss ? »

« Un peu fatigué mais ça va et toi ? »

Bizarrement je n’avais aucune gêne à me confier à elle. Je ne parle presque jamais de mes cauchemars, j’ai toujours peur du jugement des autres et pourtant avec cette jeune femme je ne ressens pas cela. J’ignore encore si c’est une bonne ou mauvaise chose. Le temps nous le dira je suppose.


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Parfois, j’aimerais bien être dans sa tête, et savoir ce qu’elle pense quand elle me voit. Si elle se souvient, des fragments de souvenirs de notre passé. Nous avions tout de même vécus plus de dix-huit ans ensemble et pourtant, elle avait l’air de m’avoir vraiment complètement oubliée. Dans un sens, je trouvais ça mieux pour elle, mais de l’autre….ça me faisait peut-être un peu de mal. Enfin, c’était un sentiment assez étrange et compliqué à la fois, j’avais un peu du mal m’y faire. Mais je n’avais pas tellement le choix. Je demandais alors à Paradise comment elle allait. Elle avait l’air d’avoir une petite mine. Je connaissais ce regard, et je voyais tout de suite, que quelque chose n’allait pas. Mais je préférais ne rien dire, la jeune femme trouverait ça certainement étrange que je sache exactement ce qu’elle pense alors que nous étions censé nous connaître à peine. « Un peu fatigué mais ça va et toi ? », répondit-elle alors, me faisant légèrement rire. J’allais m’asseoir sur le canapé, tournant mon regard vers ma sœur. Je le savais. Je savais qu’elle était fatiguée, et j’étais presque sûre qu’elle faisait des cauchemars. Moi aussi, je faisais des cauchemars…il m’était impossible de ne pas en faire, et quand je me retrouvais seule dans cet appartement la nuit, j’étais terrorisée. J’avais tellement, tellement peur que notre père nous retrouve et veuille nous refaire du mal. Je croisais les bras au niveau de ma poitrine et j’haussais les épaules, d’un air un peu rêveur avant de répondre, d’une petite voix, « Mh…fatiguée aussi… » Je soupirais légèrement et j’esquissais un petit sourire. Sourire, que je n’avais pas l’habitude de faire, ou qui souvent, était faux. Car si il y a une chose que j’avais envie de faire, c’était de pleurer. « Je…fais beaucoup de cauchemars en ce moment et…ça me gâche un peu mes nuits… » Je n’osais pas en dire plus, me dévoiler n’avait jamais été mon fort, surtout que la situation avec Paradise était assez spéciale, et qu’elle me prenait totalement au dépourvu.


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♦ I Had a Dream ♦

« Mh…fatiguée aussi… »
« Je…fais beaucoup de cauchemars en ce moment et…ça me gâche un peu mes nuits… »

Arf, je ne savais que trop ce que ça faisait. Je n’ose même plus fermer les yeux de peur de refaire ce cauchemar … Dans le cas de Maya c’est peut-être différent, elle connait sa vie, même si elle n’en parle pas, elle connait surement la provenance de ces cauchemars … Je ne sais pas ce qui est mieux, savoir pourquoi on cauchemarde sans que ça s’arrête pour autant, ou ne rien savoir. Dans les deux cas ça crains ! J’ai vraiment de la peine pour elle parce que c’est une fille gentille. Personne ne mérite ça, ne pas contrôler ses nuits. J’ai bien essayé des grigris et autres sortes d’accessoires censé capturer les mauvais rêve, je peux vous affirmez que ça ne marche absolument pas !
Si j’avais eu un remède miracle, j’en aurais déjà fait profiter le monde. Mais au lieu de ça, je passe mes nuits à transpirer, à avoir peur et à espérer que ça s’arrête …

« Je sais ce que ça fait … Je ne connais que trop bien cette sensation … »

J’avais envie de parler de ces cauchemars et en même temps, je ne savais pas quoi en dire. Je ne savais pas quoi en dire, dans ma tête c’était flou et surtout la possibilité que je sois un monstre me faisait tellement peur ! Je ne voulais pas perdre une amie, pas maintenant. Et décrire mes rêves à Maya risquait de lui faire peur. Je ne pourrais pas lui en vouloir mais je ne prendrais pas le risque de la perdre !


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Assise dans le canapé, auprès de Paradise, je me risquais à lui parler des cauchemars que je faisais. Bien sûr, je ne lui raconterais pas en détails les rêves que je faisais. C’était une partie de mon passé, que je ne voulais pas dévoiler à n’importe qui. Et surtout, je ne voulais pas l’aider à se rappeler de quoi que ce soit, notre passé était beaucoup trop monstrueux, elle méritait une deuxième chance, et se souvenir ne l’aiderait pas à être heureuse à l’avenir. « Je sais ce que ça fait … Je ne connais que trop bien cette sensation … » Je tournais immédiatement le regard vers la jeune femme, fronçant les sourcils. Est-ce qu’elle aussi faisait des cauchemars ? Soudainement, une sensation de panique m’envahit tout entier. Des milliers de questions me brûlaient les lèvres, dont la principale : quels genre de cauchemars ? Certainement les même que les miens, malheureusement. C’est drôle, car quand j’étais enfermée dans cette maison, quand nous étions prisonnières, c’était comme si nous étions heureuse, dans le sens où nous ne nous plainions jamais, et je n’avais jamais fait autant de cauchemars que quand je m’étais enfuis de là-bas. Je me pinçais légèrement la lèvre, sans quitter mon amie du regard. « Tu…tu fais des cauchemars… ? », lui murmurais-je, presque à voix tellement basse qu’elle ne l’aurait pas entendu. Je tapotais mes doigts sur mes genoux nerveusement, je me sentais terriblement gênée d’un coup, ne sachant absolument pas quoi faire. Je voulais savoir. « Je peux savoir…quels genre ? » Je baissais un peu le regard et j’ajoutais, d’une traite, nerveusement, « Tu sais…tu n’as pas à avoir peur de me raconter…crois-moi, j’ai vécu beaucoup de choses horribles dans ma vie, je crois que je peux supporter d’entendre les cauchemars d’une amie » Je souris légèrement, histoire de la rassurer. Je n’avais pas l’habitude de faire ça, mais j’avais vraiment envie de savoir, car c’était peut-être signe qu’elle commençait à se souvenir…
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Elle semblait surprise et en même temps effrayé par le fait que j’ai moi aussi un problème de sommeil. Je ne savais pas comment comprendre sa réaction, c’était …. Etrange.

« Tu sais…tu n’as pas à avoir peur de me raconter…crois-moi, j’ai vécu beaucoup de choses horribles dans ma vie, je crois que je peux supporter d’entendre les cauchemars d’une amie. »

C’est vrai que je ne sais pas grand-chose de sa vie, elle n’en parle pas et je ne suis pas du genre à faire ma curieuse, on ne se connait pas si bien encore et si elle veut parler, elle parle mais je ne veux pas la forcé. De même que parler de mes cauchemars n’était pas dans mes habitudes, a part à ma psy mais ça ne compte pas c’est le but du « jeu ». J’avais envie d’en parler mais si ces cauchemars signifiaient que j’avais été un monstre, je n’avais pas forcément envie que les autres l’apprennent …

« C’est … je sais pas …. C’est compliqué comme rêve en fait … »

Je gardais le silence un moment, Maya n’osait plus parler non plus, elle finissait de préparer la table. Je ne voulais pas que les choses deviennent bizarre avec elle, je n’ai déjà pas beaucoup d’amis, alors je ne veux pas perdre ceux que j’ai !

« Je me dis que peut-être, je ne sais pas mais, peut-être que ces cauchemars tentent de me dire qui je suis, ou qui j’étais … Mais ce n’est pas très joyeux, peut-être que c’est pour ça qu’on ne me recherche pas … »

Je n’avais jamais avoué ça à personne, j’avais tellement souffert que personne ne me recherchent, mais si je n’étais pas une bonne personne, c’était bon débarra pour « ma famille ».


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Lauriana avait l’air complètement perdue. Et moi, je ne savais absolument pas quoi faire face à ça. J’étais là, je connaissais la vérité sur son passé, je savais qui elle était, mais j’étais tétanisée à l’idée de lui avouer, tétanisée qu’elle ne me croit pas, qu’elle se face et qu’elle ne veuille plus jamais me voir. C’est vrai au fond…quelle preuve avais-je ? J’avais des photos de nous, datant de quand nous étions chez nos parents mais…j’étais effrayée à l’idée de lui faire peur. Je ne voulais pas qu’elle se souvienne, même si le fait qu’elle ne se rappelle pas de moi, me faisait un peu de mal. Parce que ma sœur me manquait terriblement. « C’est … je sais pas …. C’est compliqué comme rêve en fait … » Je me pinçais la lèvre et je décidais de commencer à dresser la table, histoire de ne pas rester là à rien faire. Apportant deux assiettes que je disposais l’une en face de l’autre, j’étais en train d’installer les couverts quand la jeune femme continua, « Je me dis que peut-être, je ne sais pas mais, peut-être que ces cauchemars tentent de me dire qui je suis, ou qui j’étais … Mais ce n’est pas très joyeux, peut-être que c’est pour ça qu’on ne me recherche pas … » Je m’arrêtais tout de suite, stoppant tous mes mouvements pour relever le regard vers Paradise, les sourcils froncés. Mon cœur s’emballait, et il me criait de lui dire la vérité, que c’était le moment où jamais. Elle pensait que personne ne la recherchait…si elle savait… Mais ma raison elle, me disait de la laisser dans l’ignorance car c’était la seule chose qui pourrait la protéger de notre passé horrible et douloureux. Je contournais la table pour m’asseoir à nouveau à côté d’elle dans le canapé, et j’attrapais une de ses mains pour la serrer dans la mienne. « Tu ne t’es jamais demandée…si quelqu’un dans ton entourage…aurait pu te connaître avant, et te rechercher mais que…à cause de ton amnésie…il n’a jamais osé te l’avouer… ? », murmurais-je doucement.

Je baissais les yeux, qui commençaient à se remplir de larmes. Je voulais lui faire comprendre que j’étais cette personne. Regardant sa main, je lui montrais une petite cicatrice qu’elle avait juste en dessous de l’index, et je lui montrais la mienne, que j’avais exactement au même endroit. Je ris légèrement et je relevais mon regard vers elle, laissant couler une larme sur ma joue. « J’avais huit ans, et toi dix quand maman a acceptée de nous laisser faire des crêpes toutes seules pour qu’ont apprennent…tu m’avais dit que tu savais le faire, parce que tu l’avais vu le faire des millions de fois. Alors on a fait des crêpes, mais comme une idiote je me suis brûlée avec la poêle…maman et papa étaient sortis, et tu ne savais pas où était la crème pour les brûlures…alors tu as décidée de te faire exactement la même blessure par « solidarité » et pour me montrer que ça n’était pas si terrible que ça… » Je ne savais pas du tout comment elle allait prendre ses révélations : nous avions un passé monstrueux, mais également des souvenirs magnifiques ensemble, elle et moi. Elle avait toujours su me protéger et me faire sourire, même quand ça n’allait pas. « Tu n’as jamais été un monstre Paradise, crois-moi… »

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Je ne pouvais pas le croire … C’était insensé, c’était impossible … Alors que Maya racontait un de ces souvenirs dans lequel j’étais apparemment présente, ma tête se mis à tourner …
Alors elle aurait grandis avec moi, elle me connaitrait, nous serions sœur … Je n’arrivais pas à y croire, elle racontait son … notre histoire. Mais si tout était vrai, pourquoi je ne me souvenais de rien, et pourquoi elle n’était pas venue me trouver avant. Ce n’est pas faute d’avoir lancé des appels à témoins partout, c’était impossible qu’elle ne les ait pas vu …

« Mais qu’est-ce qui te prends, qu’est-ce que tu racontes … »

Ma tête était retourné, si cela était vrai, ça expliquerais pourquoi sans même le savoir je lui faisais confiance. Mais en même temps, on se connaissait depuis quelques mois maintenant et elle n’en avait jamais parlé. Et puis surtout ça n’expliquait pas ces rêves bizarres, ces cauchemars à répétition, je suis sûr que c’est lié à mon passé.
Non tout ça n’avait pas de sens, je ne pouvais pas croire ce qu’elle racontait.

« Tu n’as jamais été un monstre Paradise, crois-moi… »
« Tu n’en sais rien, ton histoire est très belle et je suis désolé si tu as perdu une sœur, mais ça ne me ressemble pas. »

Cette phrase n’avait en réalité aucun sens puisque je ne savais pas ce qui me ressemblait ou non. Mon cœur battait si fort, j’étais perdu, heureusement que j’étais assise, sinon je serais tombé à la renverse.
J’enfuis mon visage dans mes mains. Je tentais de réfléchir. Si ce n’était pas vrai, pourquoi Maya aurait inventé une telle histoire, après tout, elle n’avait aucune raison pour ça … En même temps, je ne la connaissait pas si bien, peut-être était-elle juste « cinglée ». Mon Dieu, j’étais complètement paumé, dans un cas comme dans l’autre qu’est-ce que j’étais censé faire ? Partir en courant ? La prendre dans mes bras ? Demander des explications ? Crier ?
Je restais juste assise, incapable de bouger, vidé de toute force …

« C’est une histoire de fou … »

Je ne m’étais même pas rendu compte avoir prononcé ces paroles à haute voix, c’était plus pour moi qu’autre chose … Je n’arrivais même plus à regarder Maya dans les yeux, j’étais incapable de relever la tête …


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