Voilà que c'était le temps de l'année ou est-ce que les filles rêvaient du prince charmant pour une soirée, ou est ce que les mecs devaient faire les premiers pas pour trouver la cavalière idéale. J'avais appris il y a quelques jours que Jill était revenue de Suisse, ma première pensée était que c'était ma cavalière mais je ne voulais pas d'embrouille, ni d'emmerde et j'étais encore fâchée contre elle pour être sérieux alors il n'était pas question qu'on y aille ensemble. J'avais longuement réfléchi à ma cavalière pour ce bal cette année et mon choix s'était arrêter sur quelqu'un qui était chère à mes yeux et qui me plaisait bien: Victoria. J'avais toujours eu une bonne relation avec mon ancienne bizut et elle m'avait rendue fier et elle était le modèle parfait de ce qu'était l'Eliot House. On se ressemblait sur beaucoup de points et j'étais convaincu que j'aurais fier allure avec elle à mon bras. Je n'étais pas au courant de qui avait déjà été prise ou pas, j'avais reçu aucune demande de mon côté alors j'avais décider de tenter le tout pour le tout. J'avais envoyer 60 roses bleus dans la chambre de Victoria pour symboliser ses deux mois de bizutage, j'avais jouer le ringard en lui envoyant également une réplique du soulier de verre de Cendrillon avec une simple carte qui disait: ''Le bal approche, j'espère qu'il y a pas une affreuse belle-mère pour t'empêcher de te rendre au Bal cette année. Retrouve moi dans la cour de l'Eliot House avant minuit -Ton potentiel cavalier.'' C'était pas trop subtile mais je voulais faire la demande dans les règles à Victoria. Dans la cour de notre confrérie, j'avais tracé un chemin en pétales de roses bleues qui menait à un carrosse stationné dans notre cour, ressemblant à celui de Cendrillon dans le film. J'avais enfilé un costume plutôt classe et je tenais une rose rouge, symbole qu'elle était pour être donner à une cavalière qui n'était plus disponible. La musique du film de Cendrillon jouait doucement dans l'air et j'étais de dos alors Victoria ne pourrait pas me reconnaître en cette douce soirée, élément de surprise.~
Onze heure quarante-cinq. Un dernier coup d’œil dans le miroir pour vérifier que ma tenue était bien parfaite, et que la petite robe élégante que j'avais choisi était bien pile ce qu'il fallait pour ce soir. Comme si je savais réellement à quoi m'attendre. Je soupirais, enfilais mes escarpins et fermais la porte sur l'énorme bouquet de roses bleues qui m'avaient été offertes plus tôt dans la journée, et que j'avais mis dans un vase au centre de la pièce. J'avais été tellement surprise en arrivant dans ma chambre et en les y découvrant que j'en avais fait tombé mon sac. Ma vie était assez routinière ces derniers temps, alors clairement, les soixante roses bleues s'étaient faite remarquer. Elles, la réplique du soulier de verre de Cendrillon et le petit mot à l'intérieur, qui m'avaient mis la puce à l'oreille quand au pourquoi du rendez-vous qui m'avait été donné ce soir. 'Ton potentiel cavalier'.
Onze heure cinquante. La porte fermée, je descendais à présent les marches, lentement, l'air fière malgré les milliers de questions qui se bousculaient dans ma tête. Qui m'avait écrit ce mot ? J'avais beau passer en revue les différents garçons que je connaissais, aucun ne me semblait être du genre à me faire une telle surprise, et à faire les choses en aussi grand. Ma curiosité était à son comble alors que j'arrivais au rez-de-chaussée et que je me dirigeais vers la court.
Onze heure cinquante-deux. Je n'avais jamais été follement romantique, mais lorsque j'ai poussé les portes de la court et vu les pétales de roses sur le sol, je n'avais pu m'empêcher de me sentir émerveillée. Je m'étais arrêtée net, la bouche grande ouverte, subjuguée ce que je voyais devant moi. Un carrosse se tenait au centre de la court, où l'atmosphère tamisée et la musique de fond rendaient ce moment incroyablement magique. Je cherchais du regard d'autres indices, ou mieux encore, la personne qui avait orchestrée tout ça, mais ne vis rien. Les pétales de roses au sol m'invitaient à suivre un certain parcours, ce que je fis, un peu timidement peux-être.
J'arrivais là où s'arrêtaient les pétales, et regardait à nouveau autour de moi, dans l'espoir de rencontrer enfin la personne qui m'avait laissé interrogative toute la journée.
J'avais toujours eu l'habitude de vouloir faire les choses en grand quand une fille me plaisait. Cette fois-ci, c'était encore plus spéciale. J'étais trop remonté contre la soeur de Maxine pour l'inviter alors j'avais dû agir dans le meilleur intérêt de la maison. En tant que président de la confrérie Eliot, je devais trouver la cavalière idéale, je devais être sûr de mon choix. Alors j'avais pensé à une fille qui me tenait particulièrement à coeur et qui était le symbole parfait de l'Eliot House, je nous imaginais déjà défiler sur le tapis, on allait faire tourner les têtes. Victoria était mon ancienne bizut et elle m'avait rempli de fierté pendant les deux mois de son bizutage. Également, je devais avouer qu'elle était plutôt jolie alors avant que quelqu'un aille la même idée que moi, j'avais décider de me lancer pour l'inviter au bal de promo. J'étais toujours dans la cour de la confrérie, près d'une réplique du carosse de Cendrillon et toujours de dos. J'avais l'impression que j'étais entrain de tourner l'émission The Bachelor et que je devais faire mon choix final. J'étais habillé classe et avait toujours la rose rouge dans mes mains, j'espérais qu'elle allait venir au moins! Que je n'allais pas attendre des heures debout et surtout dehors en espérant que Victoria vienne et que finalement, elle n'allait pas se présenter en croyant que cette demande était d'un mec dingue ou déranger. J'entendis au loin que quelqu'un venait de sortir à l'extérieur, je souriais et tentait d'imaginer le parcours que Victoria effectuait et surtout quel était son état d'esprit. Je commençais à bouger sur place pour me réchauffer quand je n'entendais plus rien alors c'était le signe qu'elle était rendu au bout, que c'était à moi de me dévoiler maintenant. J'inspirais profondément et me retournait: ''Je croyais que tu allais me poser un lapin! Surprise, je suis heureux de voir que tu as ma petite note.''~
Je restais là, à regarder autour de moi en attendant que quelque chose se passe, ou que quelqu'un arrive. Les secondes qui s'écoulaient étaient longues comme des heures, et laissaient à mon cerveau le temps de cogiter comme jamais. Et s'il était déjà parti ? Si j'étais arrivée trop tard ? Et si c'était une mise en scène des Mathers ? Et si c'était quelqu'un qui ne m'intéressait absolument pas ? J'en étais là de mes questionnements, lorsqu'une voix se fit entendre. Je croyais que tu allais me poser un lapin! Surprise, je suis heureux de voir que tu as ma petite note. Une voix que je reconnu immédiatement. Tate se retourna et me fit face. A nouveau, ma bouche s'ouvrit grand par la surprise, me donnant un petit air béat. Alors ça ..
J'avais cogité des heures sur l'identité de mystérieux 'potentiel cavalier', mais jamais, ô grand jamais je n'aurais pensé que ça puisse être lui. La surprise était plus que réussie. L'air toujours ahuri, je le regardais de haut en bas, scrutant son costume impeccable qui lui donnait des allures princières, ou la rose d'un rouge profond qu'il tenait dans ses mains. Un sourire se dessina sur mon visage, enfantin, et il dû bien vite voir comme j'étais flattée vu le rose qui me montait aux joues. Tate avait été mon bizuteur lorsque j'étais arrivée à Harvard. Il avait été celui qui m'avait introduit à la Eliot House et qui m'avait aidé à m'intégrer à l'Université, alors forcément, il prenait une place particulière mon coeur. Je l'appréciais beaucoup, surtout que nous étions assez similaire de caractère, et voyait en lui un ami qui m'était cher. Un très charmant ami, qu'on ne se le dise. Que lui, le président de la Eliot House, puisse me considérer comme sa future cavalière me touchait énormément. Et bah .. bah .. bah ça alors ! J'en perdais presque les mots. Ça pour une surprise ! C'est toi qui a fait tout ça ? Tate, c'est magnifique !
J'étais content de voir la reaction de Victoria, j'avais peur qu'elle trouve sa bizarre que je l'invite à m'accompagner au bal mais je trouvais que l'occasion était juste parfaite pour passer du temps de qualité de nouveau avec mon ancienne bizut. Elle était sublime et je savais que je ne le regretterais pas de l'inviter. Son regard qui assimilait tout autour d'elle, de la moindre petite decoration me faisait trop plaisir, elle était chou. Elle était vraiment surprise, je pouvais le dédurie que c'était moin l'auteur de cette mise en scène. Je le souriais et dit tout simplement: ''Oui c'est moi! D'accord, j'ai ''participé'' à la mise en scène mais c'était mon idée.'' J'aimais profiter de ma notoriété pour organizer les choses en grand, surtout quand c'était l'occasion rêver d'impressionner une fille, j'étais devenu un maître dans la matière. Je m'imaginais déjà le jour du bal lorsque je prendrais Victoria, on allait être sublimes tous les deux. Victoria me faisait penser à moi de certaines facons et elle représentait vraiment ce qu'était les fondements de la Eliot House. Je me la jouais tellement The Bachelor, parce que c'était un contexte qui pourrait facilement se retrouver dans l'émission. Je tendis la rose à Victoria et lui fit la grande demande: ''Tout sa pour toi Vic. Alors Victoria, accepterais-tu d'être ma cavalière pour le bal de cette année?''~
J'avais toujours considéré Tate comme un ami, mais je devais bien avouer que sa mise en scène me faisait vraiment craquer, et que le voir ainsi devant moi, si élégant et bourré de charme, me faisait le voir sous une lumière totalement différente. J'avais eu de belles propositions dans ma vie, mais clairement, personne ne s'était donné autant de mal ni n'avait vu les choses en aussi grand simplement pour m'inviter au bal de fin d'année. J'étais aux anges. Tate était le cavalier idéal. Je m'entendais à merveille avec lui, nous voyions les choses de la même façon, et puis il était aussi incroyablement séduisant.
Je restais muette lorsqu'il me dit qu'il avait participé à la mise en scène, toujours autant subjuguée par ce qui était en train de se passer. Bon sang, c'était comme dans un rêve. Heureusement que j'avais pensé à me préparer en conséquence pour ce soir. Il s'approcha un peu, me tendit la superbe rose rouge qu'il était entre ses mains, et finit par me demander, dans un sourire ; Tout sa pour toi Vic. Alors Victoria, accepterais-tu d'être ma cavalière pour le bal de cette année? Un large sourire vint illuminer mon visage alors que mes yeux se firent pétillants. Vraiment, je n'étais habituellement pas du tout le genre de personne romantique, mais là il était tout bonnement impossible de résister et de rester indifférente. Tu es fou .. Oui, oui bien sûr ! Avec plaisir ! dis-je avec enthousiasme, avant de saisir la rose.
J'avais en mémoire quelques moments désastreux du bal de l'année dernière en tête et je voulais tout simplement passer à autres choses avec Victoria cette année. J'étais fier du résultat de ma demande officielle pour le bal, Victoria m'avait tellement rendu fier pendant les deux mois de son bizutage et je me sentais proche d'elle. Ce soir avait été l'occasion parfaite de lui montrer une autre facette de moi, lui montrer que je n'étais pas toujours selon les autres, le prétentieux de snobinard de président Eliot mais j'étais un romantique dans l'âme, même Jill savait pas tout ce que je pouvais faire lorsque je voulais montrer à une fille que je l'aimais ou que je tenais à elle. C'était mignon de la voir aussi muette face à ce qui se passait, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Je me la jouais The Bachelor attitude et j'avais posé la question officielle à Victoria, je devais avouer que j'étais charmé par son regard pétillant et elle acceptait la rose que je lui tendais. Je la prenais dans mes bras, pour lui donner un câlin. J'étais trop heureux qu'elle accepte car je n'avais pas d'autre personne en tête pour être la cavalière idéale sauf Jill mais moi et Victoria on allait être le couple d'enfer au bal, la suprématie de l'Eliot House. Je la regardais dans les yeux et lui demandait: ''Tu veux t'asseoir dans la réplique du carosse de Cendrillon, on peut bavarder un peu? Tu m'as manqué depuis que tu n'es plus ma petite bizut chérie.''~
J'avais du mal à enlever cet air émerveillée de mon visage, trop aux anges et surprise par ce qui était en train de se passer. J'appréciais beaucoup Tate ; il avait été un bizuteur parfait et représentait absolument tout ce que j'aimais chez une personne et ce que je recherchais chez un ami. Et en était rapidement devenu un. J'avais vu à quel point il était dévoué à l'Eliot House et je l'admirais beaucoup pour ça. Pour l'avoir vu à l'oeuvre en tant que président et bizuteur, je savais qu'il pouvait faire les choses en grand, mais ça .. Wow.
Je le laissais s'approcher de moi et le serrais dans mes bras à son tour, dans une étreinte un peu moins amical qu'à l'habitude, et un peu plus tendre. Je pense que si j'avais été seule à ce moment là, j'aurais fais la danse de la joie. Tu veux t'asseoir dans la réplique du carrosse de Cendrillon, on peut bavarder un peu? Tu m'as manqué depuis que tu n'es plus ma petite bizut chérie. Je fis oui de la tête, toujours souriante, et entrait dans le magnifique carrosse, avec Tate à ma suite. L'intérieur était tout aussi beau et magique que l'extérieur. Je n'en reviens pas Tate ! C'est .. wow .. magnifique ! Je ne sais pas comment te remercier .. je suis super touchée ! Je regardais chaque détails parfait de ce carrosse, puis le président Eliot, qui était vraiment craquant ce soir. Toi aussi tu m'as manqué, ça fait longtemps qu'on a pas eu le temps de vraiment se voir. Être président doit te prendre un temps fou, mais tu t'en sors vraiment bien !
Je ne pouvais pas me passer de Victoria, c'était une de mes plus grandes fiertés à la Eliot House. Physiquement, Victoria m'attirait totalement mais je mettais un peu impose une loi cosmique que je ne coucherais jamais avec mes bizuts, préférant établir une belle relation avec eux et avec Victoria sa l'avait cliquer sur tous les points, j'étais fier de la considerer comme une de mes plus proches amis, c'est vrai que deux mois sous mon aile sa l'avait grandement aider à developper une belle relation. D'accord, mon câlin était un peu plus tendre qu'amicale mais j'allais pas la violer quand meme. Elle acceptait ma proposition alors on rentrait dans la réplique du carosse de Cendrillon, pendant un moment j'avais l'impression que je vivais le conte de fée. Je souriais tendrement àVictoria et lui répondit: ''Tu mérites ce qu'il y a de mieux Vic, j'avais meme peur qu'on t'aille déjà demander.'' Qui serait fou de ne pas inviter Victoria au bal? Elle était sublime et méritait ce qu'il y avait de mieux. Ses commentaires me faisait extrêmement plaisir, c'était agréable de voir son travail apprécié par au moins une personne. Je lui tapotais la cuisse et lui dit: ''Merci Victoria, j'apprécie. C'est un boulot à temps plein mais je veux que vous soyez fiers de la Eliot House! Toi comment sa va de ton côté? Des embrouilles, des choses que je devrais savoir? tu sais que tu peux tout me dire.'' Je me frottais les mains ensemble pour me réchauffer, il y avait un léger vent frisquet.~
Tu mérites ce qu'il y a de mieux Vic, j'avais même peur qu'on t'aille déjà demander. J'étais aux anges. Je considérais déjà que je méritais ce qu'il y avait de mieux, mais se l'entendre dire par un homme que j'estimais autant était extrêmement flatteur, surtout vu le contexte dans lequel ça avait été dit. Il avait été le premier à m'inviter au bal, et je savais que j'avais bien fait de lui dire oui. Je m'entendais tellement bien avec Tate que j'étais certaine de passer une excellente soirée, et puis je savais que nous représenterions à nous deux les valeurs de la Eliot House à la perfection, ce qui me tenait à cœur.
Je le laissais me toucher la cuisse quelques secondes et senti un frisson me parcourir le dos. Il ne faisait pas très chaud, et la chair de poule se vit sur mes cuisses dénudées. Je le suis. répondis-je avec un sourire sincère quand il évoqua le fait de rendre fier les Eliot. Il me demanda ensuite comment j'allais, et je ne pu étouffer un rire lorsqu'il parla d'éventuelles embrouilles, repensant immédiatement aux deux mathers qui avaient saccagés ma chambre la veille. Tout va bien de mon côté, merci ! .. hormis ce qui s'est passé avec les deux bizuts mathers, tu as du en entendre parler. Un vrai carnage, et je venais à peine d’emménager .. mais bon, une équipe de nettoyage et un décorateur d'intérieur vont m'arranger tout ça, même si ça me saoule d'avoir à déménager quelques jours le temps que ce soit fini, surtout en période d'examen.