bumpy ride ~ feat Tate & Maxine

bumpy ride

Tate se sentait débordé ces temps ici, il y avait milles et une chose à préparer avec les Eliots comme leur dernier voyage de l'année mais également, il y avait la fin de l'année scolaire qui approchait. Le président Eliot avait un petit coin ou il aimait bien se réfugier pour réfléchir lorsqu'il avait besoin de solitude. C'était au Harvard Stadium, le stade des gladiateurs du football. Il longeait les gradins et s'asseoyait à la dernière rangée en haut, près des sorties pour les spectacteurs et prenait toujours le siège 21, pourquoi? Il en avait aucune idée. Il s'asseoyait, déposait son sac sur le siège voisin et ferma les yeux, laissant le soleil réchauffé sa peau pour quelques secondes même s'y il avait ces fidèles ray ban sur les yeux. Son regard se perdit à l'horizon et il prenait son téléphone. Depuis quelques jours, il avait de composer un seul numéro mais il lui en voulait toujours. Tate soupira longuement et se mit à jouer avec son téléphone plutôt que de composer le numéro de la soeur de Maxine. Il pensait même appeler la présidente Cabot pour lui demander des nouvelles de sa soeur mais jamais il le ferait. Il allongea ses jambes pour prendre le siège en face de lui comme appui et se permettait même une petite sieste, ici. Tout était si calme et tranquille à cette heure de la journée même pas un ouragan pourrait le déranger.

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La colère grondait en Maxine. C'était tellement rare. Mais oui, elle était en colère, très en colère. Contre qui ? L'ex de sa soeur aka le président Eliot qui avait aussi misé sur elle pendant les enchères Cabots. Pourquoi ? Il avait osé embrasser une autre fille que sa soeur alors qu'ils étaient encore ensemble. Si elle le croisait, ce serait la fin de sa vie. Maxine est d'un naturel gentil et calme. Sauf quand on la met dans une colère noire. Là, elle devient très rancunière et vicieuse. Donc, Tate allait juste déguster s'il la voyait. Pour se calmer et être diplomate le jour où elle le rencontrerait, Maxine avait décidé de faire un footing. La blonde mit un débardeur, un gilet et un short, avant d'enfiler ces baskets et sortir de chez elle puis se mettre à courir vers Harvard. Elle avait prévu de faire plusieurs tours du Harvard Stadium. Maxine avait mis de la musique dans ses écouteurs pour ne pas voir le temps passer. La jeune femme arriva donc bien vite au stade et commença ses tours. Puis, en levant la tête, elle aperçut Tate. Un rictus s'afficha sur un visage et elle décida de le rejoindre pour mettre enfin les points sur les I. Maxine monta alors les escaliers en courant avant de venir se poster devant le jeune homme. Murray ! Mais quelle bonne surprise ! La jeune femme afficha un grand sourire sur le visage. Fais tes prières Tate. Il faut qu'on parle tous les deux non ? C'est presque la guerre.

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Tate sentait que le sommeil pourrait l'emmener voir les bras de Morphée pour quelques moments, si c'était une chose qui lui manquait ces temps-ici c'était bien le sommeil. Avec tous ses cauchemars et le visage d'Ingrid qui hantait son sommeil, Tate ne disait pas non à quelques secondes de repos. Il avait croiser ses bras sur son ventre quand soudainement, il ne sentait plus le soleil devant lui, hein? Quoi il allait se mettre à neiger? L'Eliot ouvrit les yeux et leva ses lunettes pour voir qu'il y avait devant lui, Maxine. Finalement, c'était pas de la neige qui allait couvrir Cambridge comme un hiver qui refusait de partir mais un orage qui allait frapper le Harvard Stadium. Juste comme Maxine lui passait le bonjour, il savait qu'il allait avoir le droit à un joli serment de remontrance. Il redéposa ses lunettes sur ses yeux et dit : ''Maxine, je suis content de te revoir, sa va ?''. Tate essayait bien sûr d'être subtile même si il savait ce qu'il l'attendait. La présidente Cabot lui disait qu'il fallait qu'il parle tous les deux. Il se remit en position assise et haussa les épaules et dit: ''Oui je crois que c'est pour le voyage en Afrique du Sud je crois? Ca nous dérange pas que les Cabots y aillent aussi.'' Il n'avait pas envie de se faire remontrer à son ancienne belle soeur alors il dit en textant sur son téléphone: ''Je crois avoir une petite idée Max pourquoi...mais attend je finis d'envoyer un texto à mon avocat pour faire sûr que mon testament est prêt.''

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Maxine était à deux doigts de mettre la musique de Rocky à fond pour illustrer la scène. Tout d'abord, il commença avec les formules de politesses. Dans quelques minutes, il sera moins content de la voir. La jeune femme s'assit à côté du président Eliot en l'écoutant parler. Maxine leva la main et l'agita en souriant. Non non, ce n'est rien ! Nous avons décidé de partir autre part, ne t'inquiète pas. Et d'ailleurs, je vais très bien merci et toi ? dit-elle avec un grand sourire aux lèvres. Elle était encore de bonne humeur ou du moins, elle cachait très très bien sa colère. Maxine remit une mèche derrière son oreille avant de se faire une queue de cheval. Un rictus s'afficha sur son visage quand il parla d'envoyer un sms à son avocat pour être sûr que son testament était prêt. Très bien, Maxine était sûre qu'il savait de quoi elle allait parler. J'espère pour toi que ton testament est prêt, parce que je suis vraiment pas sûre de te laisser partir en vie. Mission intimidation débutée !

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Je Tate répondit tout simplement: ''Bof, je pourrais mieux aller disons merci de t'en soucier et j'ai jamais vraiment eu l'occasion de te féliciter pour ton poste de présidente'' Il finissait de faire à croire de texter son avocat pour son testament. Il regardait Maxine assise à ses côtés d'elle, sa soeur Jill lui manquait terriblement en ce moment alors confronter l'autre Monroe s'annonçait comme un combat qu'il avait déjà perdu. Honnêtement, il sentait que peut importe ce qu'il dirait, Maxine ne le laisserait pas se justifier parce que il était déjà un homme condamné. Tate soupira un long moment, détourna le regard se passant une main dans les cheveux. Il s'avança de sa chaise et croisa ses bras sur son torse, il avait pas le choix d'y aller avant que Maxine l'empêche de parler. C'était comprenable que la présidente Cabot défendait sa soeur, c'était même honorable mais il en avait marre de se justifier, les filles accusaient à mort sur le champ, laissant les mecs sans ressources pour se défendre. Tate s'apprêtait à aller au front, il croisa le regard de la Monroe et commença son plaidoyer: ''Je suis désolé Max! J'ai été le parfait idiot, je me rappelle mêmepas d'avoir embrasser Blaise tant aussi longtemps que Andrew me le dise le lendemain, j'ai aucun souvenir de cette soirée, j'ai appris le décès de quelqu'un de super important dans ma vie et je me suis bourré la gueule pour nier, je ne pouvais pas accepter cette mort. J'ai été honnête avec ta soeur parce que je me suis dit que c'était ce qu'elle méritait. Crois-moi y'a pas une journée que je ne pense pas à elle et à quel point j'ai été un crétin alors vas-y remue le couteau dans le plaie, je le mérite''

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Les flatteries ne mènent à rien, Murray, tu devrais pourtant le savoir. C'est ce que pensait la jeune blonde, sans le dire naturellement. Néanmoins, c'était gentil de sa part de vouloir la féliciter tout de même. « Et moi, je n'ai pas eu l’occasion de te féliciter pour ton poste de président. » Ils étaient dans le même cas, d'abord vice-président puis président, leurs présidents respectifs étant partis. Murray confronta le regard de la jeune femme avant de commencer sa longue tirade. Le visage de Maxine se décomposa au fur et à mesure de sa tirade. Il y avait des éléments qu'elle ignorait. Pour le coup, elle se sentait un peu honteuse. Maxine le laissa finir, avant d'inspirer longuement. « Tout d'abord, je te présente toutes mes condoléances... » Pour ça, elle se sentait vraiment honteuse, elle ne savait pas qu'il avait perdu quelqu'un d'important. « Ensuite... On a déjà du te le dire, mais ce n'est pas une solution de sortir pour te bourrer et oublier, voire ne pas accepter ce qu'il s'est passé. De toute manière, ça n'a jamais été une solution. Il faut extérioriser quoi. Frapper dans un sac de boxe ou pleurer. Tu es un Eliot, Murray. Les apparences comptent beaucoup non ? Alors fais comme s'il ne s'était rien passé en public. Ne va pas boire à te saouler. En privé, tu te délivres de ce poids. Je pense que t'es quelqu'un de fort alors ne t'abaisse pas à te saouler la gueule pour ne pas accepter quelque chose. » Décidément, ils allaient faire dans le monologue aujourd'hui. « Il me semble que dans le droit, le fait d'être bourré n'excuse en rien la faute commisse non ? » Et c'était vrai. On ne pouvait pas se prévaloir de cette excuse dans le droit, c'était comme ça. « T'as fait souffrir ma soeur, mon double, ma moitié. Je suis dans une colère noire, Murray, même si tu as été honnête avec elle. » L'irréparable a été commis. « Tu aimes encore ma soeur ? » Maxine se devait de poser cette question, pour être clair. « Sois honnête avec moi, Murray. »

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C'était presque inutile de se faire des flatteries, sachant fort bien ce qui m'attendait mais j'appréciais l'effort de Maxine, recevoir des félicitations était toujours flatteur même avant d'être jeter dans la gueule du lion. J'avais jouer mes cartes sur table et j'avouais tout à Maxine, c'était ce qu'elle voulait après tout non. J'avais tout déballer et je guettais sa réaction maintenant, je m'attendais même à être gifler. J'étais surpris de recevoir ses condoléances mais elle n'était pas sans coeur non plus, je soupirais et lui dit: ''Merci Max, c'est apprécier.'' Je voyais bien que mes paroles n'avaient pas laisser la présidente des Cabots indifférente, ce qui me rassurait un peu, peut-être que la plus jeune des Monroe allait avoir un élan de culpabilité et m'accorder un peu de crédit, surtout que j'avais dit la vérité à Jill. C'était la première étape d'un changement non? J'avais jamais fait sa auparavant, si Jill n'aurait pas compter à mes yeux je l'aurais tout simplement trompé avec une autre fille mais je l'aurais jamais fait parce que Jill était différente. Moi qui m'attendait au discours de la mort et à être traiter de milles et un nom, je restais presque sous le choc du discours de Maxine. Je me demandais même si elle était sérieuse. Elle était encourageante, elle me conseillait au lieu de me jeter en bas du stade. Honnêtement c'était agréable comme sentiment, j'appréciais ce qu'elle me disait. C'était un peu un genre de ''wake up call'' dont j'avais besoin. J'écoutais ses paroles et je hochais la tête en approbation à ses paroles et lui dit: ''Je sais, je sais. Ca été comme un réflexe pour moi, un automatisme pour oublier comme si j'étais de retour au collège. C'est sûr que les apparences comptent beaucoup, c'est pour sa que je me suis dis que ma petite escape serait lié au contexte du Spring Break. Tu as raison, tu sais que tu devrais peut-être devenir thérapeute, je te payerais cher pour tes services, merci de tes conseils.'' Mais je savais qu'il y avait l'envers de la médaille pas très loin. Je hochais la tête quand elle me demandait si en droit, le fait d'être bourré n'était pas une défense valable pour excuser n'importe quel acte. J'avais l'impression que j'allais affronter le seigneur des ténèbres et que j'étais un Harry Potter seul dans l'arène. ''Je sais Maxine, je vais m'en vouloir le restant de ma vie je crois, littéralement. Tu as le droit d'être en colère contre moi, c'est comprenable, je serais dans le même état d'esprit si on avait fait le même coup à ma soeur Ambre.'' Ensuite la Cabot me posait l'ultime question, celle qui était le plus facile pour moi de répondre. Maxine voulait que je sois honnête, c'était sûr que j'allais l'être. Je respirais profondément et regardait Maxine dans les yeux: ''Oui j'aime encore ta soeur, Monroe. Je suis encore fou amoureux de Jill.''

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Il est vrai que la main de Maxine la démangeait, néamoins, elle n'allait pas taper Tate. Pour l'instant. La jeune femme hocha la tête en entendant ses paroles. Je t'en prie. Maxine se leva pour s'étirer, après tout elle faisait un jogging à l'origine. Elle écoutait bien évidemment le président Eliot lui répondre. Un sourire en coin s'afficha sur le visage de la présidente, quand il lui dit qu'elle pourrait devenir thérapeute. Je m'en souviendrais, j'fais pas de la psychologie pour rien. Mais fais attention, la phrase peut porter à confusion, sortie de son contexte. bon, elle avait surtout dit ça pour détendre l'atmosphère. Elle s'en fichait des phrases comme celles-ci. Disons que c'est une sorte de pause dans la guerre ouverte que Maxine avait déclarée précédemment. Maxine se retourna à moitié vers lui, suite à ces paroles. A vie ? Vraiment ? Un rictus s'afficha alors sur le visage de la belle blonde. Etait-il vraiment sérieux ? Avait-il répété ses paroles tellement clichées ? Maxine n'en savait rien, elle n'aimait juste pas ce genre de phrases. La présidente fit face à son ancien beau frère en regardant dans ses yeux, cherchant un peu de vérité dans ses paroles. J'ai tellement envie de proférer des menaces comme "je vais te tuer si tu lui fais du mal de nouveau". Enfin, tu vois le style cliché quoi ? Enfin, c'était peut être un style cliché mais c'était vrai dans son cas. Fais attention à ce que tu fais, Murray; C'est tout ce que je te demande. Elle était à deux doigts de le supplier de ne plus faire de mal à sa soeur. Ou pas, en fait. Qu'importe ce qu'il fait, Maxine sera toujours derrière sa soeur et on ne fait pas souffrir Jill Monroe.

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Je commençais à être agacer par la situation là. J'espérais pas que Maxine allait pas me demander des excuses écrites car je savais qu'elle était capable de me le faire faire. Maxine savait écouter et sa m'étonnait même pas qu'elle me disait être dans le cursus de psychologie, elle devait y rester c'était son domaine d'expertise. Je lançais un regard réprobateur à la cadette des Monroe, j'étais habitué à la taquinerie mais en ce moment, ce n'était pas le bon moment, fallait pas me chercher. Combien de fois j'allais devoir parler pour prouver que j'étais honnête? Il semblait que je devais manquer de crédibilité pour qu'on se fout de ma gueule ainsi. ''Max, tu sais ce que je veux dire. J'ai pas besoin de le répéter. J'ai appris de mes erreurs et je ne prévois pas recommencer si sa t'intéresse de la savoir.'' Mon regard croisait celle de mon ancienne belle-soeur que je soutenais, pour lui montrer que mes paroles n'étaient pas de la merde et surtout pour ne pas donner encore plus de satisfaction à la Monroe de me prendre au dépourvu. Je riais à son commentaire: ''Et qu'est-ce qui t'empêche de le faire ou de dire un truc? Mais tu peux t'épargner tes menaces, genre si tu rebrises le coeur de ma soeur, je te castre moi-même les couilles et le blablabla..'' C'était pas la première fois que j'affrontais une ex-belle soeur mais je devais avouer que Maxine avait été la plus coriace de tous. J'eu le droit à un dernier avertissement qui voulait tout dire, je roulais des yeux avant de sourire et de regarder vers le bas du stade, prenant de grandes respirations, sentant la colère me quitter graduellement. Je tournais la tête pour demander à Maxine: ''C'est noté. Dis, tu as des nouvelles d'elle? Elle te parle de moi?''

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Le vrai domaine de Maxine c'était l'anthropologie. Elle étudiait la psychologie pour avoir plus de connaissances et elle savait que ça pourrait l'aider. Et ça l'aidait. La jeune femme haussa un sourcil en écoutant le président Eliot. Il était au courant qu'elle avait tenté une blague ou pas ? Maxine soupira longuement. C'était une blague Murray, calme toi. La blonde roula des yeux avant de croiser les bras. T'as pas intérêt à recommencer de toute manière. Ca commençait à finir comme une discussion à sens unique. Lorsqu'il y eut une bataille de regard, Maxine ne détourna pas le regard. Elle n'était pas en tord après tout. La présidente cabot éclata de rire en entendant Tate parler. Alors, d'abord c'est d'un cliché ! Et ensuite, tu sais très bien, et si tu ne le sais pas maintenant tu le sais, je ne vais pas te castrer, je ne suis pas pour ce genre de choses. Non, je suis partisane d'une vengeance bien plus douce et longue, en clair, je transformerais ta vie en un enfer. Tu comprends ? Et Maxine en était clairement capable, bien qu'elle ne soit jamais allée jusque là. Jill savait de quoi sa soeur était capable, et inversement. Elles s'étaient toujours protégées et ça ne changera jamais. La blonde tourna la tête rapidement vers Tate avant de regarder devant elle. Bien sûr que j'ai des nouvelles d'elle. Et crois-tu sincèrement que si elle me parlait de toi, je te le dirais ? Si l'ex de ta soeur te demandais ça, tu lui dirais quoi ? Ca pourrait être intéressant de le savoir.

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