ALEKHAR ♡ never end.

Voilà maintenant plus de deux semaines que j'avais emménagé avec ma meilleure amie, Georgia. Je me sentais plus que chez moi dans son appartement.. enfin plutôt dans notre appartement. La colocation se passait à merveille, j'en ai jamais douté d'ailleurs.. cette fille était juste incroyable, il ne se passait pas une seconde sans que j'éclate de rire avec Gia. Ca me faisais plutôt du bien de rentrer le soir et de voir ma meilleure amie, ça me changeais les idées.. ça m'évitais tout simplement de penser à mes problèmes et plus particulièrement à Alexys. Je passais mes journées entière à me demander si je devais lui pardonner.. derrière beaucoup de personne me disais qu'elle n'était pas franchement sérieuse avec les hommes. Je ne pouvais pas lui jeter la pierre, moi aussi je m'étais beaucoup amusé ses derniers temps.. même si je n'avais rompu aucune promesse, je n'avais pas non plus couché avec une ex.. bref, tout cette accumulation ne m'aidais pas à lui pardonner. J'avais besoin de lui parler, de la voir.. je n'étais un peu éloigné d'elle depuis la soirée de mon retour, peut-être pour réfléchir à tout ça. J'avais envoyé un message à Alexys quelques heures plus tôt, elle avait accepté de me rejoindre chez Georgia après que je lui avais envoyé le plan par mail. Ma meilleure amie était de sortie ce soir, je ne savais pas vraiment à quelle heure elle rentrait.. enfin même si elle rentrait tout court. Je sortais fraichement de la douche, j'avais simplement enfilé un jogging gris et un tee-shirt très col V blanc. Pour tout avouer, je faisais les quatre cents pas dans l'appartement.. heureusement qu'il était grand, moins que mon ancien appartement.. mais c'était déjà luxueux à souhait.

C'est la catastrophe. Sans empirer les choses, franchement, c'est la catastrophe. Pourtant, tout semblait s'arrêter quelques jours auparavant. Zakhar m'avait invité à sa soirée, pour fêter son retour à Cambridge. Ensuite, Jeno avait fini par accepter le fait que je suis assez grande pour faire mes propres choix. J'avais réussi à me tenir, j'étais restée super loin des hommes et de la drogue également. Et puis finalement, je me suis réveillée. C'était comme si j'avais rêvé toutes ces choses et que maintenant, je me prenais la réalité en pleine face. Septembre était partie au début de l'année scolaire et aujourd'hui, c'était au tour de Jeno et Olympe d'en faire de même. Je tentais de me dire que c'était pour leur bien et que je ne voulais que son bonheur mais réalité, et bien que ça soit extrêmement égoïste de ma part et bien, j'avais besoin de lui et il me manquait. Du coup, j'ai voulu me tourner vers Konrad parce qu'il est comme un frère de substitution à mes yeux sauf que lui aussi était parti. Au final, je me retrouvais seule et vu la tournure qu'avait pris les choses, je m'imaginais le pire avec Zakhar ce soir. Peut-être qu'il voulait qu'on s'ignore, qu'on mette un terme à toute ce truc étrange qui nous lie. J'en sais trop rien au final. La seule chose dont je suis sûre, c'est que malgré le fait que je n'ai jamais baissé les bras, ce soir, je ne me fais pas trop d'illusions. J'enfile un skinny en jeans, opte pour un débardeur noir légèrement décolleté, une paire d'escarpins et j'enfile une veste en cuir avant de mettre en route le gps et de me rendre à l'adresse qu'il m'a envoyé. C'est comme si je n'avais plus peur de rien. J'arrive devant, je marche d'un pas assuré jusqu'à l'entrée et je toque. Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire de toute façon ? Je crois que ça ne peut pas être pire que la situation dans laquelle je me trouve, dans laquelle nous nous trouvons.

J'avais réussi à trouver un peu de tranquillité sur le fauteuil du grand salon, planté devant la télé, une cigarette mal éteinte fumait encore dans le cendrier en face de moi. Je me rongeais légèrement les ongles, à vrai dire je n'en menais pas large.. à chaque fois que je parlais sérieusement avec Alexys ça partait en chose inattendu, comme le soir de la Saint Valentin où elle m'apprenait qu'elle avait encore des sentiments pour son ex. J'entendais toquer à la porte, je reconnaissais la marque de Alexys. Je me frottais le front nerveusement avant de me lever de mon fauteuil, je ne savais même pas par quoi j'allais commencer.. oui parce que j'avais appris que Olympe était parti avec Jeno à Toronto. Je n'étais pas franchement pour ce départ, mais bon je n'avais rien à dire.. Olympe avait beau être mon amie, elle faisait bien ce qu'elle voulait. Je me doutais bien que la petite Carpenter était désemparé par cette nouvelle, j'ai toujours étais présent pour elle, je me devais de la soutenir. J'avais près de la porte d'entrée, je me recoiffais légèrement en me regardant dans le petit miroir près de moi.. allure impeccable oblige ! J'ouvrais finalement la porte, le visage neutre comme à mon habitude. « Entre. » Dis-je simplement avant de me pousser du passage. Je refermais finalement la porte derrière nous avant de m'engouffrer une nouvelle fois complètement dans mon nouvelle appartement. « Bienvenue chez moi. » J'avançais vers le grand salon, il y avait vraiment de quoi vivre comme des rois.. télé dernière génération, décoration design, meuble hors de prix.. la total quoi. Georgia était une ancienne Eliot, elle avait un goût certain pour les belles choses. Je m'adossais alors au long canapé en cuir, face à Alexys. Je la dévisageais, essayant de capter son état d'esprit.

J'en pouvais plus de cette situation. Je commençais à vraiment me remettre en question parce que je ne savais pas ce qui était le mieux pour moi et pour les personnes auxquelles je tenais. Est-ce que je devais rester ou bien partir. Rejoindre mon frère ou même ma demi-soeur, laisser Zakhar trouver quelqu'un de mieux au lieu de m'accrocher et prouver à Matthew, à Timoteï et à Maëlys que je n'étais pas une aussi bonne personne qu'ils le prétendaient tous. J'appelais mon frère tous les jours pour x raisons. Je crois que je l'ai même appeler une fois pour savoir comment on faisait les pâtes alors que je n'étais pas conne à ce point. Non, j'avais juste besoin de l'entendre, d'avoir ses conseils et il m'a qu'il allait filtré mes appels si je continuais de la sorte. Il a précisé que j'étais une Carpenter, que j'étais forte et indépendante, sûre de moi alors que maintenant, il serait tant que je me comporte comme une adulte. Je crois qu'il en avait vraiment marre de moi. Du coup, j'ai écouté ses conseils. J'ai accepté le rendez-vous de Zakhar et je me suis présentée devant la porte, sûre de moi, déterminée. Sauf que quand il a ouvert la porte, j'ai souri bêtement en baissant la tête telle une gamine de quinze ans. Putain j'ai eu envie de me mettre des claques. J'y peux rien, même avec un jogging et un simple col en v je craque. Je suis rentrée lorsqu'il m'y a invité en me contentant d'hocher la tête et après ça, je suis restée bouche bée devant la déco une fois de plus, ainsi que la taille de la maison. Wahou... Je crois que ma chambre fait le quart de cette pièce ! C'est tout ce que j'ai réussi à dire en haussant les épaules comme si c'était normal. De toute façon, il m'impressionnera toujours alors... J'ai tourné la tête dans sa direction et il me regardait comme s'il attendait quelque chose de moi. J'ai fini par baissé la tête un peu déboussolée. Ok mh... Tu me rends encore plus nerveuse quand tu me fixes comme ça... J'ai relevé le regard en me mordant légèrement la lèvre. J'en peux de ce gars, qu'il crache le morceau maintenant, qu'on en finisse une bonne fois pour toute !

Je savais bien que Alexys ne vivait pas dans le même monde que moi.. du moins elle n'avait jamais senti l'effet que ça faisait d'avoir une vie d'héritier. Je me doutais bien qu'elle serait encore et toujours impressionné par les appartement dans lesquels je vis. Nous étions si éloigné l'un de l'autre.. je suis un mec bien rangé, PDG d'une entreprise florissante, milliardaire, snob et studieux. Alexys, c'est plutôt tout mon opposé.. l'argent qu'elle gagne c'est en partie grâce à la drogue, c'est une Mather qui n'aime pas spécialement les règles des études. Il m'arrivait régulièrement de me demander comment j'avais fais pour en arriver la ?! Sérieusement, j'étais plus du genre à tomber sous le charme d'une riche petite bourge bien roulée et studieuse. Alexys me rendait dingue, je ne savais pas vraiment pourquoi.. peut-être son fort caractère, son côté surprenant ou peut-être son sourire attendrissant, la liste est longue. Je la laissais entrer, contempler mon nouvelle appartement à sa guise. Sa remarque réussi à me décrocher un sourire amusé.. ça me faisais de la peine d'une fille comme elle loge dans une si petite chambre. « Tu devrais voir ma chambre, une bombe ! J'ai un lit de deux mètres de longueur sur trois mètres de largeur. » Dis-je fièrement.. j'étais fière de cette acquisition, je portais une grande attention à mon sommeil.. j'étais un gros dormeur à vrai dire. J'essayais de garder mon calme, oui.. parce que j'étais plutôt content d'être ici et de partager cette appartement avec Georgia, mais Alexys n'avait certainement pas envie de me voir me réjouir alors qu'elle n'était pas vraiment dans ce cas. Je la dévorais alors presque des yeux, c'est alors qu'elle me demandais d'arrêter de la regarder ainsi.. je baissais la tête, avec un sourire amusé. « Ce n'est pas de ma faute.. ! » Dis-je en détournant le regard quelques instant avant de reporter mon attention sur elle finalement.. c'était plus fort que moi. « J'ai appris pour ton frère... et Olympe. Je suis désolé. » Je me pinçais la lèvre inférieur, le regard désolé.

Lui, il vit dans un palace. Sérieusement, je n'ai jamais vu une maison, une villa -je sais même plus comment l'appeler- aussi grande que ça. Tout est beau, soft, design, grand et blanc. Je crois que les riches ont une passion pour le blanc. Je ne trouve pas ça dérangeant mais, c'est assez étrange. A mes yeux, c'est une couleur froide, neutre... Bon d'accord, c'est une couleur d'Eliot. Moi, je vis encore à la Mather House. J'ai ma chambre, mon petit espace et j'en suis plus que ravie. Tout ce auquel j'ai eu droit, ce fut une petite maison typiquement canadienne. Ni trop petite, ni trop grosse. Une maison pour une famille aux revenus modestes quoi. Et puis finalement, ma mère a vendu la maison pour rejoindre la villa de Ted et je n'y ai jamais remis les pieds. On vit pas sur la même planète parfois. Trois mètres tu dis ? Tu dors avec les sept nains ou quoi ?! ais-je répondu en riant alors qu'il semblait vraiment fier de son lit de géant. Non à vrai dire, je ne suis pas sûre de vouloir savoir avec qui il dort. J'ai arrêté de rire, je l'ai regardé et il me fixait, ça me mettait super mal à l'aise parce que j'avais beau me dire que c'était qu'un homme parmi les autres, j'avais beau me dire que ça faisait maintenant un moment qu'on se connaissait et bien non, il m'intimidait toujours autant et c'était quelque peu déstabilisant. Il a prétendu que ce n'était pas de sa faute -j'en doutais un peu- et a finalement parlé de mon frère. Alors, j'ai soupiré en répondant tout simplement : Oh... Je vois... Merci ! Qu'est-ce que je pouvais dire d'autre ? J'ai tenté de reprendre malgré tout : Bah écoute, c'est leur choix. Je veux dire, s'ils sont heureux là-bas, qu'il en soit ainsi. Je veux juste qu'ils trouvent le bonheur tous les deux alors, même si c'est loin d'ici, je l'accepte. Je lui ai adressé un léger sourire. Non en réalité, je ne l'accepte pas. Je ne l'accepte vraiment pas. J'en reviens pas que Jeno a eu le culot de me laisser ici toute seule. Je crois qu'il me fallait du temps pour me faire à l'idée.

La jeune Mather s'étonnait de la grandeur de mon nouveau lit, je me doutais bien qu'elle n'avait jamais vu un lit pareil.. ou du moins que dans les magazines. J'esquissé un sourire amusé, bizarrement je ne pouvais m'empêcher de penser à elle dans ce lit, nue et enveloppé dans mes draps blancs. « Je préfère les femmes. » Dis-je naturellement, presque froidement.. c'était tout moi ça, je pouvais passer du sourire au plus froid des regards en quelques secondes, j'appelais ça le self-control. J'en venais alors à parler du départ de Jeno avec Olympe.. ça m'attristais que Olympe ait prit la décision de quitter ses études pour un mec qui pour ma part n'était pas vraiment fiable. Une fille comme elle ne pouvait pas tout abandonner pour un mec qui allait certainement lui briser le cœur.. j'en connaissais un rayon puisque cette maladie semblait s'être transmit dans toute la famille. Il est vrai que sa sœur, Alexys, ne m'avait pas spécialement épargné. Il m'arrivait souvent de me confier à Olympe à propos de Alexys.. et elle à propos de Jeno, nous n'étions pas d'accord sur tout, presque sur rien d'ailleurs. Ce qui était sûr c'est que nous étions tout les deux épris d'un Carpenter. Je connaissais parfaitement Alexys, je savais qu'elle mentait quand elle disait qu'elle voulait le bonheur de Jeno et que si il était heureux comme ça elle l'acceptait.. la vice-présidente Mather n'était pas capable d'accepter d'être loin de son frère. Je me mordais la joue, instinctivement avant de prendre la parole.. « Tu mens Alexys, tu ne seras jamais capable d'accepter l'éloignement de ton frère. » Dis-je presque froidement. Je croisais les bras sur mon torse avant de la toiser du regard. « C'est une manie chez toi de toute façon. » Je me mordais la lèvre, son comportement m'agaçais.. j'entendais beaucoup de chose à son égard, j'avais du mal à discerner le faux du vrai.

Je préfère les femmes. Eurk, je voulais même pas imaginer. Je secouais la tête pour que cette pensée s'éloigne loin, très loin de mon cerveau parce que franchement, j'avais tout sauf envie de connaître les moindres détails de ses relations. J'avais qu'une envie, lui foutre une baffe et faire demi-tour mais non, j'étais bien plus forte que ça. Je me mordais la joue, tentant de rester calme et finalement, répondis accompagné d'un petit sourire hypocrite : Ouais, j'imagine ! N'en dis pas plus, j'en ai rien à foutre. Non en fait, j'en ai pas rien à foutre. Ca me tue intérieurement mais, j'ai rien le droit de dire parce que c'est moi qui ai merdé. Je pense que tout le monde a compris et je ne pense pas qu'il faut encore en rajouter une couche. Bref, j'étais plutôt contente qu'il change de sujet de conversation jusqu'à ce que j'entende le prénom de mon frère. Ouais, ça fait mal. Malgré tout, je tente une nouvelle fois de faire comme si ça m'importait peu et évidemment, ça ne marche pas... Et une nouvelle fois, j'ai le droit à un pic auquel je répond en riant nerveusement. Je passe une main dans mes cheveux... Je suis caaaalme. Je baisse la tête quelques secondes pour reprendre mes esprits avant de le regarder droit dans les yeux, on ne peut plus sérieuse. Je t'ai toujours dit la vérité même quand j'aurais préféré garder les choses pour moi. Tu peux me traiter de tout ce que tu veux Zak mais, pas de menteuse. J'ai marqué une courte pause et finalement, j'ai dit la vérité, rien que la vérité. Il me manque et des fois je me dis que je serais mieux à Toronto moi aussi. Sauf que je partirai pas parce que je m'accroche encore et toujours à mes putains de désirs inaccessibles. Il semblerait que je sois quelque peu naïve. C'est pas le terme qu'il avait employé avant de me laisser ici, seule à Harvard ? J'ai croisé les bras à mon tour, sans le quitter des yeux. Moi aussi je pouvais jouer au dure si c'est ce qu'il voulait. Oui, mon frère me manquait et oui, j'avais besoin de lui ici mais, il fallait bien que je me fasse une raison. Il était mieux à Toronto, avec sa copine et que ça plaise à personne, c'était comme ça et pas autrement. Je ne le quittais pas du regard. J'avais envie de lui sauter dessus pour l'embrasser mais le frapper à la fois, c'était une situation plutôt compliquée pour moi. Je suis désolée que mon frère ait emmené Olympe avec lui. Il était tellement énervé contre moi que je suis certaine qu'il pouvait me reprocher ça aussi. Sait-on jamais !

Je ne savais pas si je devais la croire encore une fois, j'ai toujours cru à la sincérité de Alexys.. mais depuis mon retour et le fait qu'elle m'est révélé certaines choses à son égards, j'avais un peu de mal. J'étais le genre de mec à me faire mon propre opinions, malheureusement nombreux était les personnes qui me racontaient des horreurs à propos de la vice-présidente Mather.. je ne savais plus à qui me vouer, tout ce que je savais c'est que je souffrais.. ouai je souffrais intérieurement, Alexys pouvait penser le contraire, tout le monde pouvait penser le contraire.. je voulais que cette douleur cesse, je voulais reprendre le contrôle de ma vie et encore plus de mes sentiments. « Ils ne seraient pas inaccessible si tu arrêtais tes conneries. » Dis-je sans prendre de pincettes.. j'étais froid, glacial.. pourtant je gardais mon sang-froid, affrontant son regard de femme sûr d'elle. Je savais qu'elle parlait de moi quand elle parlait de désirs inaccessible.. j'étais revenu pour elle, malheureusement pour moi tout ne s'était pas passé comme prévu. Je n'était pas le seul mec dans sa vie, je ne serai certainement jamais le mec qui lui ferait arrêter ses conneries de drogues, ses aventures sexuelles etc... Elle s'excusait du départ de Olympe.. Jeno était le seul fautif dans l'histoire, je n'était pas du genre à lui reprocher des choses qu'elle n'avait pas fait. Je levais les yeux au ciel avant de reporter mon attention sur la vice-présidente Mather. « Il semblerait que tu es retrouvé tes capacités depuis mon passage dans ta chambre au Spring Break ! » Dis-je bizarrement sur un ton calme, presque trop calme pour être normal. Je posais mes fesses sur le dossier du canapé, les bras toujours croisés.

Je commençais à comprendre pourquoi j'étais ici ce soir. Pour me faire engueuler une nouvelle fois. De toute façon, il me pardonnera jamais ce que j'ai fait. J'ai beau faire tous les efforts du monde, il ne voit que le négatif. J'ai compris. Mais, je me laisse pas démonter malgré tout et je tente de lui tenir tête du mieux que je peux. Quelles conneries ? Putain je me tiens à carreaux depuis que t'es revenu. Je touche même plus à la drogue, qu'est-ce que t'attends de moi ? Ouais, les gens avaient beau dire ce qu'ils voulaient, je n'avais rien fait de mal. Je tentais de rattraper les choses. Ils parlaient, ils critiquaient, ils faisaient tout pour me détruire malheureusement, je ne me laissais pas abatte. Heureusement sinon, j'aurais pris mes jambes à mon cou depuis un bon moment maintenant. J'étais super fière de moi, de mes efforts mais lui évidemment, il ne faisait pas attention. Comme les autres. On peut en finir maintenant s'te plaît ? Demande-moi de t'oublier. Dis que t'as plus envie de me voir. Fais ce que tu veux Zakhar mais fais le vite parce que j'en ai marre de m'en prendre plein la gueule. Je fais tout ce que je peux pour te prouver que j'ai changé mais apparemment, tu vois rien... J'ai ravalé ma salive. Ca faisait bizarre de le dire à voix haute généralement, je gardais tout ça pour moi. Sauf que voilà, je ne savais plus comment me comporter avec lui, je ne savais plus ce que je devais dire ou faire pour qu'il réagisse, pour qu'il comprenne où je voulais en venir.