 | Charlie & Emrys Tu avais les blues ce soir. Depuis votre rencontre au parc, plusieurs jours s'étaient écoulés, si bien que là, tu ressentais le besoin de lui parler. Tu pris donc ton iPhone et composa son numéro - tu le savais encore par coeur. Tu entendais sonner à l'autre bout et espérait subtilement qu'il réponde. ~ |
 | Charlie & Emrys A moitié mort sur le lit après une scéance d'entrainement avec l'équipe de natation, je regarde le match de football américain sans grande envie ce soir et encore moins, celle de bosser et tenter de rattraper mon retard ; point mort. Je commence presque à mourir ou m'endormir au choix. Je grimace quand je sens le portable vibrer et je commence à le chercher dans tout le canapé, les rigoles etc... Je l'attrape et aperçois sur l'écran une photo souvenir de mon ex copain et moi, son prénom "Cha" bêtement ponctué d'un signe adorable. Je souris d'un coup parce que ouais, ça fait toujours plaisir et je décroche enfin cachant la joie ; Oui, allo... c'est qui ? Ma voix est bien trop joyeux pour etre crédible. ~ |
| Charlie & Emrys « Oui, allo... c'est qui ? » Ton coeur fait un bon de trop lorsque sa voix retenti. « Comme si t'avais pas l'afficheur ! » dis-tu avec une voix amusée. « Tu vas bien ? » dis-tu doucement en te laissant mourir sur ton lit, le regard fixant le plafond. ~ |
| Charlie & Emrys « ouais ouais ca va et toi ? » Tu hochas la tête en rajoutant un « ouais, ça va ! » même si d'un sens, tu feelais plutôt nostalgique, là. « Que me vaut l'honneur de cet appel ? » dit-il. Tu soupiras doucement. « J'ai juste un peu les blues... J'avais envie de te parler... » répondis-tu. Parce que oui, Emrys était de loin la personne qui savait le mieux gérer tes instants de nostalgie et de remises en question. ~ |
| Charlie & Emrys Je me sens touché et flatté de savoir qu'il m'a choisit pour parler de son coup de blues et puis, ça me donne de l'espoir pour... enfin non ne pensons plus à cela, c'est pas faisable. Je répond alors timidement ; oh mais qu'est-ce qui se passe ? Quelqu'un t'a fait chier ? t'as un soucis ? Dis-je inquiet et prévenant, montrant que j'étais attentif. [/color] |
| Charlie & Emrys Tu fixais toujours le plafond quand sa voix se fit à nouveau entendre. « oh mais qu'est-ce qui se passe ? Quelqu'un t'a fait chier ? t'as un soucis ? » répondit-il après que tu lui aies dit avoir les blues. « Rien en particulier... C'est juste que la vie passe si vite. Déjà le diplôme... » soupiras-tu. « Je me questionnes sur mon avenir et comme t'es l'un des seuls qui connait si bien mon passé, j'avais envie de te parler à toi. » avouas-tu, te trouvant alors complètement ridicule. « Ça m'rassure d'entendre ta voix. » ~ |
| Charlie & Emrys Je ne le dis pas et ne le montre pas à ma voix mais clairement, je suis heureux qu'il m'ait appelé alors forcément quand il me dit que je le connais et qu'il voulait me parler à moi, je suis tout fou, je souris à pleine dent plus encore en l'entendant me dire que m'entendre lui fait plaisir alors je répondre : moi, ça me fait toujours du bien de t'entendre... Je racle ma gorge, quelque peu géné avant de reprenddendre ; Tu sais ... le temps passe mais il faut bien avancer et ça ne signifie pas tout abandonner, non ? [/color] |
| Charlie & Emrys « moi, ça me fait toujours du bien de t'entendre... » Tu souris alors comme un imbécile, même s'il ne pouvait le voir. Alors c'était réciproque ? Ça faisait plaisir, du coup. « Tu sais ... le temps passe mais il faut bien avancer et ça ne signifie pas tout abandonner, non ? » Tu fronças légèrement les sourcils, incertain de ce qu'il voulait dire par là. Puis, tu te raclas la gorge avant de répondre. « J'ai malheureusement abandonné bien des choses en pensant avancer, mais ça n'a fait que l'inverse : me freiner... » dis-tu doucement. Évidemment, pour le coup tu parlais de lui, de vous, de votre relation passé. ~ |
| Charlie & Emrys Je ne savais pas vraiment ce qu'il voulait dire par ces paroles. Je grimaçais, cherchant à comprendre alors que surement je savais qu'il parlait de nous dans son ton, sa façon de le dire et inconsciemment car parfois je voyais ce que je lui avais fais comme un abandon, je ne sais guère. Je grimace avant de reprendre : Abandonner quoi, Charlie ? Une voix persuasive. |